Nos articles d’actualité et d’analyse sur les économies et marchés (croissance, politique monétaire, indices boursiers) des pays dits émergents, soit la Chine, l’Inde, le Brésil, la Russie, l’Afrique du Sud, et des pays en voie de développement.
Le pays devrait émettre aujourd’hui une ligne d’obligations d’Etat libellée en dollar de maturité 10 ans pour un montant qui n’est pas encore connu et à un niveau de spread au-dessus du rendement de référence des Treasuries américains à 10 ans compris entre 70 et 75 points de base. Il s’agira de la première émission souveraine d’un pays asiatique libellée en billet vert cette année et la première de la Corée du sud depuis le relèvement de sa note de crédit par S&P à AA au mois d’août 2016.
Seule une remontée significative des taux d’intérêt semble pouvoir freiner la dépréciation, mais la force d'action de la banque centrale est incertaine.
Dans les minutes qui ont suivi la décision de la banque centrale américaine de relever ses taux Fed funds de 25 pb, les banques centrales d’Arabie saoudite (SAMA), du Koweït (CBK) et de Bahreïn (CBB) ont également relevé leurs taux directeurs dans une proportion identique, pour éviter un affaiblissement de leurs devises dans un contexte de prix pétroliers bas. Celle des Emirats Arabes Unis a fait de même quelques heures plus tard. La SAMA a ainsi porté le taux de ses reverse repo à 0,75% en maintenant son taux repo inchangé à 2%.
Les trois partis d’opposition en Corée du Sud, qui contrôlent au total 165 des 300 sièges de députés, se sont entendus vendredi pour présenter une motion de destitution de la présidente Park Geun-hye et soumettre le texte au vote du Parlement le 9 décembre, a annoncé un porte-parole de la principale formation d’opposition, le Parti démocratique. Park Geun-hye est impliquée dans un scandale de trafic d’influence, dont les ramifications s'étendent jusqu’aux grands conglomérats sud-coréens. Les partis d’opposition ont besoin des voix de parlementaires du Saenuri, le parti de la présidente, pour atteindre la majorité des deux tiers nécessaire.
Les partis d’opposition en Corée du Sud se sont entendus aujourd’hui pour présenter une motion de destitution de la présidente Park Geun-hye et soumettre le texte au vote du Parlement le 9 décembre, a annoncé un porte-parole de la principale formation d’opposition, le Parti démocratique. Park Geun-hye est impliquée dans un scandale de trafic d’influence qui s’est développé autour d’une de ses proches amies, Choi Soon-sil, et dont les ramifications s'étendent jusqu’aux grands conglomérats sud-coréens, les «chaebols».
La baisse de l’indice PMI manufacturier à 52,3 donne une première estimation de l’activité après le retrait brutal des billets de 500 et de 1.000 roupies.
Après avoir passé le test de la chambre basse du parlement, le projet de loi visant à limiter la hausse des dépenses publiques du gouvernement brésilien sur un horizon de 20 ans a été validé cette nuit par le Sénat, à une majorité de 61 votes contre 14, dépassant ainsi largement le seuil des trois cinquième requis. Le projet de loi doit désormais franchir une dernière étape au Sénat le 13 décembre avant d’entrer en application. Le déficit budgétaire brésilien a atteint près de 10% du PIB cette année alors que l’inflation reste, à 7,9%, supérieure à son objectif, et que le pays sort à peine de la récession avec un taux de chômage proche des 12%.
La banque centrale de Turquie a relevé aujourd’hui son taux d’intérêt de référence, pour la première fois en près de trois ans, de 50 points de base à 8%, faisant fi des demandes du président Recep Tayyip Erdogan pour un crédit bon marché. La livre turque, qui a perdu environ 14% de sa valeur cette année en touchant une série de creux historiques, souffre de la comparaison avec le dollar américain, qui a repris de la vigueur depuis l'élection de Donald Trump. La devise turque pâtit également des inquiétudes liées à la situation intérieure du pays depuis le coup d’Etat avorté de juillet dernier.
Le patronat argentin a accepté hier de ne pas licencier de salariés sans motif valable jusqu'à mars 2017, alors que la grogne sociale monte dans le pays dans un contexte de récession et de forte inflation. Les représentants des employeurs ont signé cet accord avec la plus grande confédération syndicale du pays lors d’une rencontre organisée sous les auspices du gouvernement.
L'économie mexicaine a enregistré sur la période juillet-septembre sa croissance trimestrielle la plus prononcée en deux ans, à 1% en rythme trimestriel et 2% sur un an, selon des données officielles publiées hier. Le gouvernement a confirmé ses prévisions 2016 (entre 2% et 2,6%) et 2017 (entre 2% et 3%), soulignant ne déceler à ce stade aucune menace tangible du fait de l'élection de Donald Trump. La Banque centrale a néanmoins revu hier à la baisse ses prévisions de croissance pour 2017, entre 1,5% et 2,5%, et a resserré sa fourchette de prévisions pour 2016, voyant désormais une croissance allant de 1,8% à 2,3%.
Le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé vendredi l’octroi à l’Egypte d’un prêt de 12 milliards de dollars (11,0 milliards d’euros) destiné à soutenir les réformes économiques. La télévision publique égyptienne a rapporté peu après qu’une première tranche de 2,75 milliards de dollars avait déjà été versée, portant les réserves de change du pays à 23,3 milliards de dollars. Le versement du reste du prêt sera échelonné en fonction des cinq revues prévues par l’accord, a précisé le FMI. La dernière étape avant le feu vert définitif du FMI a été l’abandon la semaine dernière par la banque centrale de l’arrimage de la livre égyptienne au dollar, avec à la clé une importante dévaluation.