Nos articles d’actualité et d’analyse sur les économies et marchés (croissance, politique monétaire, indices boursiers) des pays dits émergents, soit la Chine, l’Inde, le Brésil, la Russie, l’Afrique du Sud, et des pays en voie de développement.
La Banque centrale d’Argentine (BCRA) a relevé aujourd’hui son taux repo à 7 jours de référence de 675 points de base (pb) pour le porter à 40% afin de freiner la dépréciation de sa monnaie qui exerce une pression inflationniste supplémentaire dans le pays. Il s’agit de la troisième hausse rapprochée en une semaine, après une augmentation du taux de 300 pb hier après la chute du peso de 7,6% en une séance, alors que la BCRA a également vendu 7,5 milliards de dollars en une dizaine de jours. «Outre l’utilisation du taux d’intérêt (directeur), la banque centrale va continuer à agir à travers tous ses mécanismes d’intervention sur le marché des changes», indique le communiqué.
Deux jours seulement après l’émission de 11 milliards de dollars qui a été réalisée par son rival saoudien sur les marchés de la dette internationale, le Qatar devrait émettre aujourd’hui trois nouvelles lignes d’obligations libellées en dollars de maturités 2023 (5 ans), 2028 (10 ans) et 2048 (30 ans) très proches de celles qui ont été proposées aux investisseurs mardi par l’Arabie Saoudite, avec l’appui d’Al Khaliji, Barclays, Crédit Agricole CIB, Credit Suisse, QNB Capital, Deutsche Bank et Standard Chartered qui ont été mandatées pour l’opération. Les objectifs de spreads ont déjà été fixés à des niveaux respectifs de 170, 200 et 230 points de base au-dessus du taux de référence des Treasuries américains également proches de ceux consentis par l’Arabie Saoudite, malgré des niveaux de notes situés en catégorie AA supérieurs d’un cran à ceux du royaume wahhabite.
Les sanctions américaines à l’encontre de la Russie ont fait chuter la devise de plus de 9% face au dollar depuis lundi. La livre turque souffre aussi.
Le pays a émis hier soir 11 milliards de dollars d’obligations à 7, 12 et 31 ans alors que son rival qatari était en plein road-show pour une émission similaire.
Le Qatar a mandaté Credit Suisse, Deutsche Bank, Khaliji, Barclays, Crédit Agricole CIB, Mizuho Securities, QNB Capital et Standard Chartered pour lancer une émission de titres en dollar et va débuter une tournée d’investisseurs aux Etats-Unis et au Royaume-Uni à partir d’aujourd’hui pour sonder leur appétit, selon Bloomberg. Le pays aurait déjà effectué un road-show en Asie la semaine dernière. L’émission pourrait être réalisée d’ici la fin de semaine, sous forme de trois tranches de maturités à 5, 10 et 30 ans, pour un milliard de dollars de titres arrivant à maturité en 2019. Sa dernière émission d’obligations en dollar date de 2016 lorsque le pays avait levé un montant total de 9 milliards de dollars, avant sa mise à l’écart par ses voisins du Golfe.
La banque centrale indienne (RBI) a relevé en fin de semaine dernière de plus de 1.000 milliards de roupies (soit 12,5 milliards d’euros) le seuil de titres locaux que les investisseurs étrangers sont autorisés à acheter. Le nouveau seuil correspondant à 5,5% de l’encours total de dette pour l’année fiscale qui s’achèvera fin mars 2019. Ce niveau sera ensuite porté à 6% au cours de l’année fiscale suivante. Il s’agit d’une moyenne: si le seuil autorisé des investissements étrangers en obligations corporates a été fixé à 9% de l’encours total, celui pour les prêts au développement de l’Etat indien a en revanche été maintenu à 2%. Cette décision intervient après la forte hausse de 140 pb enregistrée par le rendement des obligations d’Etat indiennes à 10 ans libellées en dollar depuis l’été dernier à 7,78% fin mars.
Le Qatar a mandaté Credit Suisse, Deutsche Bank, Khaliji, Barclays, Crédit Agricole CIB, Mizuho Securities, QNB Capital et Standard Chartered pour lancer une émission de titres en dollar et va débuter une tournée d’investisseurs aux Etats-Unis et au Royaume-Uni à partir d’aujourd’hui pour sonder leur appétit, si l’on en croit les sources citées par Bloomberg. Le pays aurait déjà effectué un road-show en Asie la semaine dernière. L’émission pourrait être réalisée d’ici la fin de semaine, sous forme de trois tranches de maturités à 5, 10 et 30 ans, avec un milliard de dollars de titres arrivant à maturité en 2019.
La banque centrale indienne (RBI) a relevé en fin de semaine dernière le seuil de titres locaux que les investisseurs étrangers sont autorisés à acheter de plus de 1.000 milliards de roupies (soit 12,5 milliards d’euros) correspondant à un poids de 5,5% de l’encours total de dette pour l’année fiscale qui s’achèvera à la fin du mois de mars 2019. Ce niveau sera ensuite porté à 6% au cours de l’année fiscale suivante. Si le seuil autorisé des investissements étrangers en obligations corporate a été fixé à 9% de l’encours total, celui pour les prêts au développement de l’Etat indien a en revanche été maintenu à 2%. «En supposant que l’utilisation de ces seuils reste aux niveaux actuels d’environ 93% pour les investisseurs en général et de 82% pour les investisseurs de long terme, la hausse des seuils devrait permettre aux investisseurs étrangers d’absorber environ 12% de l’offre nette de titres sur l’année fiscale 2018/2019, contre 15% absorbés sur 2017/2018», estime néanmoins Nomura.
Les mesures prises par les autorités depuis plusieurs jours ont permis aux rendements de se détendre fortement et à la RBI de maintenir le statu quo hier.
Les effets sur l’inflation de la forte dépréciation récente du peso inquiètent les investisseurs et empêchent la banque centrale de desserrer l’étau monétaire.
Le rebond du rand de 19% et la baisse des rendements depuis l’arrivée de Cyril Ramaphosa ont permis à la banque centrale de baisser à nouveau ses taux.
Si Moody’s a enfoncé la note de la Turquie en catégorie spéculative, l’agence pourrait préserver le statut investment grade de l’Afrique du Sud le 23 mars.
La banque centrale indienne (RBI) devrait durcir les conditions de financement des sociétés indiennes à l’étranger, notamment dans leurs opérations de couverture de changes ainsi que dans leurs émissions de dette libellée en devises étrangères, d’après des sources citées par Bloomberg. Les autorités indiennes craignent notamment que le renforcement de la volatilité de la roupie indienne dans un contexte de hausse des rendements américains augmente le risque de défaut des sociétés locales.
La banque centrale indienne (RBI) devrait durcir les conditions de financement des sociétés indiennes à l’étranger, notamment dans leurs opérations de couverture de changes ainsi que dans leurs émissions de dette libellée en devises étrangères, si l’on en croit les sources proches citées par Bloomberg. Les autorités indiennes craignent notamment que le renforcement de la volatilité de la roupie indienne dans un contexte de hausse des rendements américains augmente le risque de défaut des sociétés locales. Si ces dernières ont profité de la faiblesse des rendements pour émettre 15,6 milliards de dollars d’obligations en devises étrangères l’an dernier, les volumes annuels les plus élevés depuis 2014, ils ont fortement chuté depuis la fin du mois de janvier, la RBI ayant déjà commencé à freiner les autorisations accordées aux sociétés d’émettre en devise étrangère.
C’est le constat dressé par l’IIF qui alerte sur la chute de leurs devises dans un contexte de réduction de l’appétit pour le risque des investisseurs.
Le nouveau président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a annoncé vendredi, dans son discours sur l'état de la nation, le début d’une «nouvelle ère» avec une accélération du programme de redistribution foncière en Afrique du Sud, et a promis la fin de la corruption. Cyril Ramaphosa a également annoncé une «transformation économique radicale», avec des expropriations foncières sans compensation de manière à accroître la production agricole et à améliorer la sécurité alimentaire. Il a dit en outre que le pays devrait prendre des «décisions difficiles» pour réduire son déficit budgétaire et stabiliser sa dette, après des années de faible croissance. Agé de 65 ans, Cyril Ramaphosa a prêté serment comme chef de l’Etat jeudi et remplacera Zuma jusqu'à ce qui aurait dû être la fin de son mandat, l’année prochaine.
Le Congrès national africain (ANC), parti au pouvoir en Afrique du Sud, déposera une motion de défiance contre le président Jacob Zuma jeudi s’il n’a pas renoncé à ses fonctions d’ici là, a déclaré mercredi le trésorier de la formation, Paul Mashatile. L’ANC a exigé hier que Jacob Zuma quitte le pouvoir alors que son mandat doit normalement s’achever à la mi-2019.