Toute l’actualité du secteur du numérique, ses évolutions, les grandes dynamiques à l’oeuvre, ses grandes entreprises françaises (Dassault Systèmes, Capgemini, OVH etc.) et étrangères (Microsoft, Google, Facebook, Apple, Baidu, Tencent etc.)
En pleine réorganisation, le Fonds de garanti a dévoilé l’identité de son nouveau directeur financier. Il s’agit de Christophe Aubin, un ancien du Crédit Agricoles Assurances. Rattaché à Julien Rencki, directeur général, il intègre le comité de direction et succède à Christian Schor. Âgé de 49 ans, titulaire d’un Magistère d’Économiste Statisticien de la Toulouse School of Economics, Christophe Aubin débute sa carrière en 1992 à EDF où il travaille sur les marchés de l’énergie avant de prendre la responsabilité de la gestion actifs-passifs du groupe. Après un passage chez Ernst & Young de 2001 à 2003, il est nommé responsable de la recherche quantitative d’Allianz Global Investors France. Il rejoint ensuite le Fonds de Réserve pour les Retraites en 2006 en tant que responsable du département stratégie d’investissement, puis directeur des risques et directeur adjoint des opérations. En 2010, il intègre la direction des investissements du groupe Crédit Agricole Assurances en tant que directeur adjoint et se voit confier, fin 2016, la direction de l’audit en qualité de membre du comité de direction du groupe. « Je suis très heureux de rejoindre le Fonds de Garantie et de pouvoir, avec les équipes, apporter ma contribution à l’écriture d’une nouvelle et belle page pour cette institution », déclare Christophe Aubin. Le Fonds de Garantie poursuit la rénovation de sa gestion financière, l’une des priorités du projet d’entreprise Cap 2020 Le Fonds de Garantie indemnise, au nom de la solidarité nationale, les victimes d’actes de terrorisme, d’infractions de droit commun et d’accidents de la circulation causés par des conducteurs dépourvus d’assurance ou inconnus. Il gère plus de 4 Md€ d’actifs financiers et immobiliers.
BBlackBerry est en négociations en vue d’un éventuel rachat du spécialiste californien de la cybersecurité Cylance, pour un montant qui pourrait aller jusqu'à 1,5 milliard de dollars (1,32 milliard d’euros), rapporte vendredi Business Insider, qui cite des sources proches du dossier. Cylance développe des produits d’intelligence artificielle pour la prévention des cyber-attaques contre des entreprises, et a récemment envisagé une introduction en Bourse, précise le site d’informations. Depuis sa création, elle aurait déjà levé 327 millions de dollars auprès d’investisseurs. Le montant évoqué pour cette transaction avoisinerait 1,5 milliard de dollars, et la start-up devrait réaliser 130 millions de dollars de chiffre d’affaires sur l’exercice 2018. L’opération pourrait être annoncée cette semaine. BlackBerry et Cylance n’ont pas souhaité commenter.
Samsung Electronics a annoncé hier son intention d’investir 22 milliards de dollars (19,2 milliards d’euros) dans des technologies liées à l’intelligence artificielle d’ici 2020. S’exprimant lors d’une conférence réunissant les développeurs du géant électronique sud-coréen, Eui Suk Chung, chargé de l’IA chez le groupe, a ajouté qu’un millier d’employés seraient recrutés pour développer ces technologies. Il a ajouté que Samsung disposait désormais de sept centres d’intelligence artificielle à travers le monde.
Le service de VTC Uber lance un service basé sur un abonnement mensuel, appelé Ride Pass, qui propose de courses à tarif réduit et une garantie contre les augmentations de prix. Le service est disponible depuis hier dans les villes de Orlando, Denver, et Miami aux Etat-Unis, pour 14,99 dollars par mois, et à Los angeles pour 24,99 dollars par mois - mais il peut inclure un service d’accès à un vélo ou un scooter électrique. Le service était déjà en test à San Francisco. Uber n’indique pas où et quand il sera étendu. Plus tôt en octobre, Lyft, concurrent américain d’Uber, a lancé son All-Access Pass, formule d’abonnement qui garantit 30 courses par mois.
La société d’investissement basée en Belgique NXMH a racheté la plate-forme luxembourgeoise Bitstamp, une opération en numéraire. En 2016, Bitstamp était valorisée 60 millions de dollars (52,6 millions d’euros), contre 39 millions de dollars en 2014. Bitstamp est la plus grande plate-forme de transactions de monnaies numériques de l’Union européenne en volume, et représente un chiffre d’affaires quotidien de 100 millions de dollars par jour. NXMH, qui gère plus de 2 milliards d’euros d’actifs, est la filiale européenne de la société sud-coréenne NXC, qui investit dans les technologies numériques. NXC possède aussi la plate-forme de cryptomonnaies Korbit. Bitstamp et Korbit fonctionneront indépendamment.
La société d’investissement basée en Belgique NXMH a racheté la plate-forme luxembourgeoise Bitstamp, une opération entièrement en numéraire, a annoncé lundi le directeur général du spécialiste de transactions de cryptomonnaies, Nejc Kodrič. Ce dernier n’a pas dévoilé les détails financiers de l’accord signé le 25 octobre. En 2016, Bitstamp était valorisée 60 millions de dollars (52,6 millions d’euros), contre 39 millions de dollars en 2014, selon Nejc Kodrič.
L’Autorité italienne de la concurrence a infligé à Apple et Samsung Electronics une amende de 5 millions d’euros chacun, pour avoir diffusé des mises à jour de logiciels susceptibles de ralentir leurs téléphones mobiles. La marque à la pomme devra s’acquitter d’une amende supplémentaire de 5 millions d’euros pour n’avoir pas assez informé les utilisateurs sur la façon de préserver ou remplacer la batterie de leurs appareils. Des associations de consommateurs en Italie estiment que les mises à jour des systèmes d’exploitation des téléphones réduisent leurs capacités, et ont pour but de pousser les utilisateurs à renouveler leurs appareils - ce qui est qualifié d’obsolescence programmée.
L’Autorité japonaise des marchés financiers a donné hier à l’Association japonaise des plates-formes d'échange de monnaies virtuelles des pouvoirs d’autorégulation du secteur. Elle pourra ainsi édicter des règles en matière de protection des épargnants, de prévention du blanchiment, et sanctionner d'éventuelles infractions. Le Japon a été le premier pays l’an dernier à se doter d’une réglementation sur les plates-formes d'échange de monnaies virtuelles, qui doivent s’enregistrer auprès de la FSA. La FSA a autorisé 16 plates-formes d'échange de cryptomonnaies mais n’a pas délivré de nouveaux agréments depuis fin 2017.
L’autorité japonaise des marchés financiers a donné mercredi à l’Association japonaise des plates-formes d'échange de monnaies virtuelles des pouvoirs d’autorégulation du secteur en la chargeant de surveiller et de sanctionner d'éventuelles infractions. L’autorisation donnée par l’Agence japonaise des services financiers (FSA) permet à l’association des professionnels du secteur d'édicter des règles en matière de protection des épargnants et de prévention du blanchiment et de donner des directives opérationnelles. L’association devra aussi s’assurer du respect des règles qu’elle aura définies.
Tim Cook, PDG d’Apple, s’est dit favorable à une législation sur les données personnelles aux Etats-Unis, lors de la 40ème Conférence internationale des commissaires à la protection des données et de la vie privée, qui se tenait aujourd’hui à Bruxelles. Il estime qu’une telle loi devrait protéger le droit d’avoir un minimum de données collectées et celui de savoir quelles sont les données recueillies et à quelles fins. Il a aussi souligné que les entreprises devaient «reconnaître que les données appartiennent aux utilisateurs», qui gardent donc le droit de les corriger ou de les supprimer.
L’Autorité italienne de la concurrence a annoncé aujourd’hui avoir infligé à Apple et Samsung Electronics une amende de 5 millions d’euros chacun, pour avoir diffusé des mises à jour de logiciels susceptibles de ralentir leurs téléphones mobiles. La marque à la pomme devra s’acquitter d’une amende supplémentaire de 5 millions d’euros pour n’avoir pas assez informé les utilisateurs sur la manière de préserver ou de remplacer la batterie de leurs appareils. Des associations de consommateurs en Italie estiment que les mises à jour des systèmes d’exploitation des téléphones réduisent leurs capacités, et ont pour but de pousser les utilisateurs à renouveler leurs appareils - ce qui est qualifié d’obsolescence programmée.
Mardi 23 octobre, Credit Suisse a annoncé l’intégration au sein de son directoire d’Anke Bridge Haux, responsable digitalisation et produits, et Robert Wagner, nouveau COO des affaires suisses qui remplacera la COO actuelle, Dagmar Maria Kamber Borens. Cette dernière a décidé d’assumer de nouvelles responsabilités en dehors du Credit Suisse en raison du changement structurel dans le domaine COO annoncé aujourd’hui. Ces changements entreront en vigueur le 1er novembre prochain. Dans ses nouvelles fonctions, Robert Wagner assumera notamment la responsabilité des domaines IT et Opérations ainsi que d’autres fonctions d'état-major.Dans un communiqué, la banque privée suisse indique que «le domaine de la numérisation sera nouvellement représenté au sein du directoire compte tenu de son importance stratégique en Suisse». Anke Bridge Haux travaille pour Credit Suisse depuis 2011. Avant d’exercer sa fonction actuelle, elle a occupé différents postes dans le domaine trading & sales; elle a ensuite repris la direction de core banking solutions. Auparavant, elle a travaillé à différentes positions dans les affaires de gestion de fortune et de banque d’investissement sur la place financière suisse. Anke Bridge Haux est titulaire d’un Master en finance et économie de l’Université de Saint-Gall et a effectué le programme GMP Executive MBA de la Harvard Business School à Boston. Elle dirige en outre la Commission spécialisée numérisation de l’association suisse des banquiers.Robert Wagner a rejoint Credit Suisse en juin 2009, où il a d’abord été chief of staff et responsable advisory & sales pour le secteur d’activité private clients Switzerland. Avant sa carrière au Credit Suisse, il a travaillé 20 ans chez UBS, dont 10 ans en tant que relationship manager et responsable d'équipe dans le domaine international corporate banking à New York, et plus récemment en tant que chef d'état-major wealth management & business banking Suisse. Robert Wagner est titulaire d’un Master en droit de l’Université de Zurich. Il a effectué le Columbia senior executive program à l’Université de Columbia en 2003 ainsi que l’advanced management program à la Harvard Business School de Boston en 2014.
L'éditeur allemand de logiciels professionnels a publié ce matin des résultats trimestriels légèrement au-dessus des attentes du marché à la faveur d’un croissance à trois chiffres de sa nouvelle filiale, regroupant le «cloud» et l’internet des objets. Le chiffre d’affaires global du groupe a augmenté de 7%, à taux de change constants, à 208,8 millions d’euros. Les analystes prévoyaient en moyenne 205 millions. Le bénéfice non IFRS avant intérêts et amortissements est ressorti stable à 63,8 millions et le résultat net a crû de 4% à 44,7 millions.
L’action Sopra Steria chutait de près de 25% à 91 euros en fin de matinée, après l’abaissement de ses objectifs annuels. Le groupe de services informatiques souffre des difficultés de son activité logiciels Sopra Banking Software. L’entreprise vise désormais pour 2018 une croissance organique «d’au moins» 4,5% et non plus le haut de sa fourchette initiale comprise entre 3 et 5%. Le taux de marge opérationnelle devrait se situer à environ 7,5% sur l’ensemble de 2018, alors que le groupe comptait arriver à une «légère augmentation» de ce taux, qui s'était élevé à 8,6% en 2017.
Facebook a confirmé vendredi que les auteurs de la cyberattaque dont il été victime fin septembre avaient eu accès aux comptes d’une trentaine de millions d’utilisateurs, et qu’ils avaient dérobé des données de 29 millions d’entre eux. Facebook avait jusqu'à présent dit que les hackers avaient dérobé les codes d’accès, sans indiquer si des informations avaient été effectivement volées. Concernant 15 millions d’utilisateurs, les cyberpirates ont accédé à deux séries d’informations: les noms et les détails des contacts - numéro de téléphone, adresses de courriel. Et pour 14 autres millions de personnes, il ont accédé à d’autres données comme le mot de passe, le sexe, la religion, les études, et la profession. Cette intrusion a exacerbé l’inquiétude quant à la protection des données par Facebook, notamment dans la foulée du scandale Cambridge Analytica.
CEA Investissement a participé à un tour de table de 24 millions d’euros réalisé par Isorg, société des capteurs d’images imprimés grand format. New Science Ventures (NSV), un fonds d’investissement américain, et Bpifrance, via son fonds Large Venture, ont également participé à l’opération, aux côtés de Financière Fonds Privés (FFP) et des investisseurs historiques Sofimac Innovation (fonds FPCI Emergence Innovation 1 et Limousin Participations) et Dynalim. La technologie de rupture d’Isorg consiste à convertir des substrats de plastique et de verre en surfaces intelligentes. Elle adresse de nombreux marchés en forte croissance, en particulier dans le domaine des dispositifs électroniques comme les smartphones, tablettes et ordinateurs, mais aussi dans la biométrie et l’imagerie médicale. Isorg est bien positionnée sur un marché en plein essor grâce à sa capacité à produire dans son usine de Limoges et à licencier sa technologie pour les marchés à très forts volumes. Les capitaux levés vont permettre de financer les dernières étapes de qualification de l’usine et finaliser les différentes applications en vue de leur commercialisation à grande échelle. AB.