Nos articles d’actualité et d’analyse sur l’évolution des Bourses, sur les dynamiques à l’oeuvre sur les marchés actions et sur les principales opérations (augmentation de capital, émissions d’actions...).
Les Sicav sont en Espagne le véhicule d’investissement privilégié des grandes fortunes. L’intense #guerre du passif# qui a inspiré la stratégie commerciale des banques et des caisses d'épargne en 2008 a incité les grandes fortunes à profiter de la situation pour se diversifier de manière lucrative, constate Expansión. Fin décembre, les Sicav avaient investi plus de 1,15 milliard d’euros dans des dépôts bancaires, soit un peu plus de 4 % de leur encours. Et ces placements ont généré un rendement d’environ 6 %. Parmi les noms célèbres des titulaires de ces Sicav figurent Alicia Koplowitz, les familles Del Pino (Ferrovial) et Polanco (Prisa), Ram Bhavnani ou les familles Lladró et Fernández Fermoselle (ex-propriétaires de Parquesol).
Selon la Tribune, les désastreux premiers mois de 2009 et l’année 2008 pour l’américain Blackstone, 3i ou Candover en Grande-Bretagne, Eurazeo et Wendel en France met en cause les faiblesses de ces fonds cotés. L’effet de levier, la détérioration de la situation de leurs participations en largement responsables. Pour sortir de l’impasse, précise le quotidien, certains ont lancé des augmentations de capital (3i) ce que d’autres comme Wendel pourront difficilement faire. Quant à Eurazeo, sa trésorerie a été récemment amputé compte tenu des apports de garantie sur Accor (138,6 millions d’euros), dont il détient 11,4 % du capital, et sur Danone (150,4 millions d’euros, 5,26 % du capital) ont amputé sa trésorerie (182,9 millions d’euros au 11 mai).
Selon Hedge Week, l’indice composite des hedge funds Eurekahedge affiche pour le mois d’avril une progression de 3,2%. Depuis le début de l’année, les hedge funds enregistrent un gain de 4,1% alors que l’indice S&P 500 marque un repli de 3,4% malgré la récente reprise. Les rachats nets ont totalisé 8,6 milliards de dollars durant le mois sous revue.
Selon la Tribune, les désastreux premiers mois de 2009 et l’année 2008 pour l’américain Blackstone, 3i ou Candover en Grande-Bretagne, Eurazeo et Wendel en France mettent en évidence les faiblesses de ces fonds cotés. Principaux responsables : L’effet de levier et la détérioration de la situation de leurs participations. Pour sortir de l’impasse, précise le quotidien, certains ont lancé des augmentations de capital (3i) ce que d’autres comme Wendel pourront difficilement faire. Quant à Eurazeo, sa trésorerie a été récemment amputée compte tenu des apports de garantie sur Accor (138,6 millions d’euros), dont le fonds détient 11,4 % du capital, et sur Danone (150,4 millions d’euros, 5,26 % du capital).
Pour pallier en partie la chute des bonus de leurs banquiers, des établissements comme Bank of America, qui n’a pas versé de bonus l’an passé, a augmenté de 70 % la partie fixe de ses meilleurs banquiers, indique la Tribune. Le quotidien précise que des seniors payés 170.000 dollars par an se retrouvent désormais avec un salaire fixe de 300.000 dollars. Le mouvement est analogue chez UBS qui souhaite ainsi garder ses meilleurs éléments. D’autres établissements pourraient en faire de même à l’image de Citigroup. Il est vrai qu’en ayant été bénéficiaires d’aides publiques massives, les bonus y seront interdits pendant au moins les deux prochaines années. Principaux bénéficiaires : les séniors et dans uen moiondre mesure, les jeunes les plus prometteurs. Ce mouvement ne semble concerner que les banques anglo-saxonnes. Leurs homologues françaises devraient continuer à verser des bonus, toutefois très réduits, et n’envisageraient pas d’augmenter les salaires fixes. Cela étant, la hausse des salaires fixes est devenue monnaie courante lors des recrutements.
Les hedge funds paye la crise au prix fort, rapporte la Tribune. Près de mille hedge d’entre eux ont été liquidés dans le monde. Après une bonne année 2007 durant laquelle les encours se sont élevés de 400 milliards de dollars (en hausse de 25%), 2008 a rimé avec forte aversion au rique. Les 400 milliards ont ainsi fondu. L’industrie des hedge funds a été, il est vrai, considéré comme « fauteur de troubles » en lien avec la crise du subprime. Même si l'évidence s’est imposée note la Tribune - les hedge n'étaient pour rien dans le trou noir de l'économie mondiale - ils sont enregistré de surcroît une violente décollecte à laquelle s’est ajoutée la baisse des indices boursiers. Depuis avril, les chiffres de la collecte semblent cependant se retourner même si l’industrie des hedge funds sait qu’elle n'échappera pas à un durcissement de sa réglementation. Un projet de directive a été présenté le 29 avril que la profession juge globalement inappropriée..
Selon Le Temps, citant la Berner Zeitung, UBS serait dans l’obligation existentielle de contourner les règles salariales qu’elle s’est imposée pour ne pas perdre ses meilleurs employés.
Selon Le Temps, une enquête publiée jeudi par Swisscanto et menée auprès de 272 institutions cumulant une fortune de 343 milliards de francs, indique que deux caisses sur trois sont désormais en sous-couverture. Si elles devaient cesser leurs activités aujourd’hui, elles n’arriveraient pas à verser la totalité du capital dû à leurs assurés.
Dans un entretien à L’Agefi suisse, Dominique Fasel, le nouveau responsable de la région Vaud au Crédit Suisse, en charge de la clientèle des UHNWI (Ultra High Net Worth Individuals), estime qu’ «on ne peut en effet par exclure que les intéressés suivent leur argent et passent de l’offshore à l’onshore. Cela pourrait être une tendance claire. Alexandre Zeller (NDLR, CEO de HSBC Private Bank) parlait d’une avalanche de demandes de nouveaux clients sur l’arc lémanique. C’est l’un des trends auquel on pourrait assister». Cela dit, Dominique Fasel ajoute que le modèle d’affaires de la banque n’est pas véritablement touché par la problématique du secret bancaire, « dans la mesure où nous avons des clients dont les affaires sont par essence internationales et très organisées. Pour un armateur par exemple, la question du secret bancaire est bien sûr considérée dans sa décision, mais ce qui importe le plus à ses yeux, c’est la confidentialité, la solidité de la banque, une place financière stable, des conditions cadres excellentes, une relation longue durée avec des partenaires financiers. La distinction entre soustraction et évasion fiscale est pour eux anecdotique ».
Selon L’Echo, le brasseur AB InBev a annoncé vendredi l'émission d’obligations à 5 ans pour un montant total de 600 millions de francs suisses, soit quelque 400 millions d’euros. Ces obligations offriront un rendement brut de 4,5% et seront livrées le 11 juin 2009. La semaine dernière, le groupe avait déjà annoncé une émission obligataire de 3 milliards de dollars.
En dépit de la crise, les marchés actions américains conservent la faveur des investisseurs, indique la Tribune. Bien que le S & P 500 soit redescendu au-dessous de ses niveaux de fin d’année, il conserve une prime boursière élevée (+ 25%) sur son concurrent européen qui affiche, lui, un bilan légèrement positif (+ 3%) en 2009. Parmi les raisons avancées par des spécialistes, le marché intégrerait implicitement un recul des bénéfices plus important cette année en Europe qu"aux Etats-Unis. En outre, le déficit de flexibilité des entreprises sur leur structure de coûts devrait profiter aux marchés américains qui conserveraient voire augmenteraient ainsi leur prime boursière par rapport aux Bourses européennes. D’un point de vue macroéconomique, l"action de la Fed est également jugée plus agressive pour relancer la croissance. Enfin Wall Street affiche une meilleure liquidité. Un bémol cependant : l’avance des marchés américains pourrait être mise à mal par l'évolution des taux de changes : une reprise plus forte aux États-Unis, conduirait le dollar à s’apprécier par rapport à l’euro, ce qui profiterait cette fois aux indices boursiers européens.
Initialement (lire notre dépêche du 11 mai), Credit Suisse/Tremont avait estimé, sur la base de 55 % de l'échantillon habituel, que les hedge funds ont enregistré en avril une performance moyenne de 1,29 %. Vendredi, l’estimation a été affinée, et la hausse de l’indice est ressortie en fait à 1,68 %, ce qui porte la performance des quatre premiers mois de l’année à 2,55 %. Deux stratégies seulement sont dans le rouge pour avril, dedicated short bias (- 9,57 %) et managed futures (- 3,24 %). En revanche, les stratégies marchés émergents et arbitrage de convertibles affichent des performances respectives de 5,17 % et de 4,52 % pour avril. Sur janvier-avril, le plus fort gain (12,58 %) est enregistré par les arbitrages de convertibles et la plus forte perte est accusée par le dedicated short bias avec 8,51 %.
Selon le cabinet d'études américain Preqin, rapporte la Tribune, la levée de capitaux s’est effondrée dans le monde sur les trois premiers mois de l’année. En passant de 129 milliards de dollars au quatrième trimestre 2008 à 49 milliards, la baisse est de 62 %. Ce qui remet en cause l’idée des présidents de fonds d’investissement selon laquelle le niveau des levées de fonds ne fléchissait pas en dépit de la crise. Beaucoup ont donc décidé de ne pas répondre aux nouveaux appels de fonds, et se se replient sur le marché secondaire, où se vendent les parts de fonds existants. Depuis le début de l’année, 8,7 milliards de dollars ont déjà été collectés par les fonds secondaires, dont 5,5 milliards de dollars par Goldman Sachs. A l’opposé, les vendeurs se bousculent. Outre les fonds de pension et les universités américaines, des investisseurs institutionnels comme de grandes banques - Royal Bank of Scotland ou HBOS – leur ont emboité le pas. BNP Paribas pourrait en faire de même avec la branche d’investissement dans le non-coté de Fortis.
Selon Les Echos, la crise financière a encore pesé à hauteur de 419 millions d’euros au premier trimestre mais le groupe franco belge a dégagé un bénéfice net part du groupe de 251 millions d’euros, soit trois fois plus que le montant espéré par les analystes. La situation de la liquidité s’est en outre améliorée grâce à la garantie des Etats. Dans un entretien au quotidien, l"administrateur délégué de Dexia,Pierre Mariani, explique que la banque franco-belge a maintenant l’occasion de démontrer à la Commission européenne que son modèle est soutenable à moyen terme.
Selon L"Echo, la famille Rowland, basée à Londres, et son fonds d’investissement Blackfish Capital ont été choisis en vue d’une reprise de la filiale luxembourgeoise de la banque islandaise Kaupthing. L’offre de la famille Rowland doit en principe être transmise d’ici la fin du mois au groupe de banques créancières de Kaupthing Luxembourg, pour approbation.
Selon les Echos, le groupe Accor ne suivra pas l’augmentation de capital lancée par le Club Méditerranée, a déclaré Gilles Pélisson, P-DG du groupe hôtelier lors de l’assemblée générale de ses actionnaires. Accor possède 6% du capital du groupe de loisirs, qui a annoncé le 6 mai dernier une augmentation de capital et une émission d’Oranes de 102 millions d’euros. " Nous allons nous laisser diluer et ensuite nous sommes disposés à vendre nos actions au plus offrant», a indiqué Gilles Pélisson, le P-DG du groupe hôtelier.
Lamco, abréviation de Legacy Asset Management Co : c’est le nom de code actuel que, huit mois après sa faillite, Lehman Brothers Holdings a donné à la division pour laquelle il veut faire un spin-off. Elle sera proposée à des investisseurs qui parient sur une plus-value lorsque l'économie se ressaisira, indique The Wall Street Journal. Lamco se compose de trois divisions : immobilier, banque (crédits à la consommation et crédits de banque commerciale) et private equity. Les actifs sont estimés à une juste valeur de 45 milliards de dollars, ce qui représente une baisse de moitié par rapport à septembre. A des prix non #distressed#, ces actifs sont évalués par Lehman à environ 400 milliards de dollars.
Selon le New York Times, rapporte le Monde, douze milliards de dollars environ ont été retirés des comptes de la société Madoff en 2008. La moitié de cette somme a été récupérée au cours des trois mois précédent l"arrestation de Bernard Madoff en novembre 2008, accusé d"une fraude supérieure à 45 milliards d"euros.
Dans sa dernière étude «Vision», State Street estime que le total des actifs gérés par les institutions financières islamiques dépasse désormais 600 milliards de dollars. " Les principes de la finance islamique ? faible levier, transparence et absence de spéculation ? en font une option d’investissement attrayante quel que soit l’environnement du marché, et plus particulièrement dans le contexte actuel», souligne Rod Ringrow, senior vice president de State Street à Doha, Qatar. State Street rappelle que le marché de la finance islamique se développe au rythme de près de 20 % par an depuis 2003.
Standard & Poor’s estime que le système bancaire suisse dispose d’atouts multiples pour résister à la crise, entre autres une économie locale vigoureuse et une clientèle très riche et très fidèle en gestion de fortune. Dans une étude consacrée à l’analyse des risques dans l’industrie bancaire suisse (Bank Industry Risk Analysis : Robust Swiss Banking System Set TO Stand Comparatively Firm Against Economic Turbulence), l’agence relève toutefois que les banques suisses sont aussi confrontées à un certain nombre de défis, notamment leur exposition aux marchés financiers internationaux, qui représentent un risque systémique, et les problèmes de réputation qui affectent leurs activités de gestion de fortune et qui les ont contraintes à lever au moins partiellement leur secret bancaire et à adopter les standards de l’OCDE en matière d'échange d’informations. «Bien qu’il soit trop tôt pour évaluer les implications de ces développements sur l’industrie bancaire suisse, nous estimons que le terrain de jeu pourrait être le même pour tout le monde à moyen terme car d’autres centres offshore ont donné leur accord pour mettre en ?uvre les standards de l’OCDE», indique Standard & Poor’s.