Nos articles d’actualité et d’analyse sur l’évolution des Bourses, sur les dynamiques à l’oeuvre sur les marchés actions et sur les principales opérations (augmentation de capital, émissions d’actions...).
Dans une étude consacrée à 16 sociétés susceptibles de profiter du changement climatique, UBS recommande à l’achat GKN, MEMC Electronic Materials, Questar, Thermo Fisher Scientific, ABB, Spectris, Wesco International, Linde, Syngenta, Johnson Controls, Bombardier, Weir et Spirax Sarco, rapporte la Börsen-Zeitung. Neutres sur Philips, Itron et Neste Oil, les analystes de la banque suisse préconisent de vendre Conergy, Q-Cells, Solarworld et Solon, des titres allemands jugés trop chers.
S&P Indices va lancer le 10 décembre, à Copenhague, le Carbon Efficient Index for Emerging Markets, un indice «marchés émergents» sur le thème des émissions carbone.L’indice est censé encourager la concurrence en matière de réduction d'émissions de gaz à effet de serre entre les entreprises des marchés émergents, donner aux sociétés efficientes en matière d'émissions un accès aux investisseurs de long terme et aider à réduire les émissions de CO2 des marchés en voie de développement. Il aura une faible «tracking error» par rapport à l’indice principal.
John Tsang, ministre des Finances de la zone économique spéciale de Hong-Kong, a indiqué lundi au Legco (Parlement local) être «très préoccupé» par le danger d’une bulle, même si elle ne s’est pas encore matérialisée. Il s’inquiète surtout, selon la Frankfurter Allgemeine Zeitung, de la forte hausse des prix de l’immobilier, avec une augmentation d’un tiers depuis le début de l’année pour le résidentiel. Ce renchérissement s’explique par le bas niveau des taux hypothécaires, l’abondance de liquidités et les attentes d’une poursuite de la hausse. Pour freiner le processus, Hong-Kong a relevé à 40 % contre 30 % l’apport personnel pour les acquéreurs de logements de luxe.Pour sa part, Midland Holdings, le plus gros courtier immobilier coté de Hong-Kong, a souligné lundi que les prix des logements de prestige ont augmenté trop vite et atteignent des niveaux excessifs, de sorte qu’une consolidation va se produire. D’ailleurs l’indice Centa-City du prix de logements a baissé de 1,3 % pour novembre.
Selon le dernier baromètre des investissements de la DZ Bank établi par TNS Infratest au terme d’un sondage réalisé du 13 au 25 novembre auprès d’un échantillon représentatif de 1.026 personnes, 55 % des particuliers allemands sont intéressés par des investissements écologiques, contre 48 % un an plus tôt et 26 % ont déjà investi dans ce type de produits contre 22 % début 2009. A noter que, parmi les titulaires de revenus supérieurs à 3.000 euros par mois et par ménage, 35 % ont déjà investi «vert». Seuls 17 % des sondés disent ne pas concevoir d’investir dans ce genre de support.Il existe toutefois un grand écart entre l’intérêt manifesté pour les placements écologiques et la détention effective, puisque la moitié environ des personnes intéressées n’est pas encore passée à l’acte, ce qui peut paraître étonnant vu les scores électoraux des écologistes en Allemagne. De plus, 80 % des personnes intéressées mais non investies indiquent que leur banque ne leur a pas encore proposé de produit de ce type et 74 % s’estiment trop peu informés sur les possibilités de placements verts tandis que près 64 % considèrent que les produits sont trop opaques et que 48 % pensent que ces produits sont trop compliqués.Enfin, 48 % jugent l’offre de produits verts insuffisante et 45 % estiment que ces placements sont trop risqués.
Selon une information exclusive du Handelsblatt, le chantier naval Abu Dhabi Mar souhaite acquérir 24,9 % du constructeur allemand de sous-marins Howaldtswerke Deutsche Werft (HDW), qui appartient au groupe ThyssenKrupp au travers de ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS), ce qui n’est pas sans susciter de sérieuses réserves de la part du gouvernement allemand, notamment parce qu’Israël et l’Egypte ont déjà pris contact avec Berlin pour d'éventuelles livraisons de sous-marins HDW.[Abu Dhabi MAR Group est un holding contrôlé par Al Ain International Group (70 %) et Privinvest (30 %) qui a acheté les chantiers français CMN. Le groupe appartient au sheik Hamdane ben Zayed El Nahyan, qui fait partie de la famille régnante de l’Emirat d’Abou Dhabi, ndlr]
Depuis son plus bas de mars (3,81 euros), l’action du Santander a gagné 212,6 % et la capitalisation boursière de la banque espagnole a gonflé de 65,68 milliards d’euros pour franchir lundi, de justesse, la barre des 98 milliards d’euros, ce qui en fait la plus grande banque de la zone euro, note Cinco Días. S’il lui manque encore 5 % pour retrouver son plus haut historique de 12,49 euros par action de novembre 2007, le Santander est dans la zone des records et il lui faut encore augmenter de seulement 2 % pour atteindre les 100 milliards. La hausse enregistrée jusqu'à présent ne s’explique pas seulement par la montée du cours mais également par des augmentations de capital et des émissions de titres pour payer les acquisitions de A&L et de Sovereign. Le nombre d’actions en circulation est voisin de 8,23 milliards contre 6,25 milliards fin 2007.
Selon le New York Times cité par L’Echo, un rapport du département américain du Trésor, qui doit être remis au Congrès, prévoit que les sociétés renflouées grâce au plan de stabilisation du système financier remboursent l’essentiel des 370 milliards qu’ils ont reçus depuis le début de la crise financière.
Dans son dernier rapport trimestriel, la Banque des règlements internationaux indique que l’activité sur les marchés dérivés organisés s’est stabilisée, à quelque 60% de son niveau d’avant la crise. Le volume total en montant notionnel est demeuré inchangé par rapport au trimestre précédent, à 425.000 milliards de dollars.Au premier semestre, l’encours notionnel de l’ensemble des dérivés de gré à gré a légèrement rebondi, pour s’établir à fin juin à 605.000 milliards de dollars, en hausse de 10% sur le semestre. En revanche, l’exposition brute au risque de crédit a diminué de 18% par rapport à son maximum de fin 2008, revenant à 3.700 milliards de dollars. L’augmentation de l’encours est due en grande partie aux dérivés de taux. En revanche, l’encours notionnel des contrats CDS, poursuivant une tendance apparue au premier semestre 2008, a continué de baisser, pour s’établir à 36.000 milliards de dollars.
Les émissions nettes sur le marché primaire des titres de dette ont pratiquement diminué de moitié au troisième trimestre, à 475 milliards de dollars, leur plus faible niveau depuis le troisième trimestre 2008, selon les données communiquées par la Banque des règlements internationaux dans son dernier rapport trimestriel qui précise que des facteurs saisonniers ont pesé sur le marché.La baisse d’activité s’explique essentiellement par un recul des émissions nettes des résidents des économies développées (-45%) à l’origine de la majeure partie des emprunts sur le marché des titres de dette internationaux. Les résidents des économies émergentes ont profité de l’amélioration des conditions de financement pour placer 34 milliards de dollars de titres internationaux, soit une augmentation de 52% par rapport au deuxième trimestre et bien davantage que la moyenne trimestrielle de 2006 et début 2007, avant la crise.
Standard & Poor’s a annoncé jeudi le lancement de l’indice S&P 500 Gold Hedged Index qui s’efforce de reproduire la performance d’une stratégie longue sur la performance total de l’indice du marché d’actions S&P 500 et long sur les contrats Comex de futures sur l’or. Cela permet aux utilisateurs de profiter de la performance du marché des actions américain tout en se couvrant sur une dépréciation du dollar contre l’or. Parallèlement, S&P a précisé avoir octroyé à UBS la licence pour créer et lancer des produits d’investissement répliquant le nouvel indice, qui sera repondéré tous les mois pour ajuster l’exposition notionnelle aux actions et à l’or de manière équipondérée.
Selon l’Agefi qui cite le dernier baromètre semestriel Coller Capital réalisé auprès de 120 investisseurs, 70% d’entre eux comptent maintenir leur prévision d’allocation dans le domaine du capital investissement en 2010. Mais en passant de 4 à 11 % sur un an, ceux qui comptent au contraire la réduire ont triplé.A l’occasion jeudi d’une conférence de presse, Coller Capital a précisé que deux tiers des «limited partners» qui ont prévu de maintenir ou d’accroître leur allocation dans le private equity ont cependant modifié la méthode de gestion de leur portefeuille.
Jeudi, Structured Solutions AG a annoncé conjointement avec son partenaire qu’elle achète les parts de Börse Stuttgart AG dans leur activité commune, la gamme S-Box, qui comprend 110 indices servant de sous-jacents à des ETF, des certificats et d’autres dérivés. La transaction porte également sur 25 autres indices pour lesquels les deux sociétés faisaient office de fournisseur indépendamment l’une de l’autre. Les indices servent de sous-jacents à des produits dont les actifs représentent plus d’un milliard d’euros. Le montant de la transaction n’a pas été divulgué.
La Deutsche Börse a annoncé jeudi soir que Teleplan fera son entrée dans l’indice SDax à compter du 21 décembre en remplacement de l’action de MPC, qui en sera radiée.
Selon la dernière livraison du «Global Private Equity Barometer» de Coller Capital, plus des deux tiers des «limited partners» (LP), des investisseurs, ne sont pas disposés à confier l’an prochain davantage d’argent aux capital-investisseurs (general partners ou GP) avec lesquels ils sont déjà en affaires, rapporte la Börsen-Zeitung. De son côté, la Frankfurter Allgemeine Zeitung retient que LP et GP sont d’accord pour considérer qu’il y aura en 2010 davantage d’occasions intéressantes de fusions-acquisitions et que, dès lors, les fonds existants devront appeler davantage de capitaux.
La finance n’est plus la première activité genevoise, selon les prévisions publiées mercredi par la Banque cantonale de Genève (BCGE).L’écart devrait continuer de se creuser, avec une croissance attendue à 2,2% pour les services étatiques et para-étatiques (éducation, services, etc.), et une stagnation ou une très légère croissance pour la finance. La banque admet que sa prévision est «prudente», en raison de l’"incertitude» que font peser sur la gestion de fortune les pressions sur le secret bancaire.
Selon L’Agefi suisse, la Bourse suisse (SIX Swiss Exchange) a décidé d’externaliser l’exploitation de «Swiss Block», son dark pool à disposition des établissements financiers depuis un peu plus d’un an, à une entité affiliée à la Bourse transatlantique NYSE Euronext, soit la société SmartPool, le pool européen de liquidités anonymes créé par NYSE Euronext en partenariat avec HSBC, JP Morgan et BNP Paribas. A l’heure actuelle, Swiss Block réunit moins de 5% des volumes sur le négoce des blue chips suisses.
L’Agefi précise que Chi-Delta, lancé fin mai, occupait en novembre, selon Thomson-Reuters, la place de numéro un en Europe avec 27,28 % de part de marché (chiffre d’affaires sur la liquidité opaque déclarée), contre 25,02 % pour Liquidnet Europe.
Eurosif vient de publier un rapport «Investment Consultants and Responsible Investment» à la demande d’ AXA Investment Managers, Bank Sarasin, Robeco and SAM dans lequel il ressort que 89% des conseillers en investissement interrogés anticipent une augmentation de l’intérêt des clients dès lors qu’il est question d’environnement, de social et de gouvernance (ESG). Entre autres enseignements, il apparaît que la demande pour les conseillers en investissement de prise en compte des critères ESG tient à de nombreux facteurs, tels que la réputation des investisseurs ou l'évolution de la responsabilité de la fiducie. L’ensemble de ces éléments crée naturellement des opportunities pour les services de conseils ESG. http://www.eurosif.org/publications/investment_consultants_ri
Selon l’Agefi, le secteur des services financiers britannique pourrait réduire ses effectifs de près de 10%, soit plus de 110.000 emplois. 38.000 postes aurait déjà été supprimés cette année.
La société de conseil Hennessee Group estime, indique Hedge Week, que les marchés d’actions devraient rester bien orientés jusqu'à la fin de l’année, ce qui devrait contribuer à gonfler les gains des investissseurs en décembre.Les données historiques corroborent d’ailleurs cette estimation puisque les marchés actions sont restés bien orientés pendant le dernier mois de l’année dans 70% des cas où le mois de novembre avait été positif.Hennessee Group estime aussi que les hedge funds sont bien placés pour enregistrer une bonne année 2010 sur une base relative, dans la mesure notamment où le rally va trouver ses limites et où les marchés d’actions n’auront plus de tendance marquée.