Nos articles d’actualité et d’analyse sur l’évolution des Bourses, sur les dynamiques à l’oeuvre sur les marchés actions et sur les principales opérations (augmentation de capital, émissions d’actions...).
Dans un contexte de taux bas, le crédit offre en 2009 des rendements particulièrement attractifs, souligne l’Agefi. Et les entreprises ont davantage fait appel au marché pour se refinancer, les lignes bancaires étant devenues plus difficiles à obtenir. Toutefois, note le quotidien, dès les premiers signes d’inquiétude, le marché devrait se fermer aux émetteurs jugés les plus risqués. Par ailleurs, les faibles besoins des entreprises en termes d’investissements ou d’acquisitions ne soutiendront pas le marché primaire l’an prochain. Quant aux remboursements de titres, plus faibles qu’en 2009, ils ne stimuleront pas non plus l’activité. Enfin, les flux d’investissement vers la classe d’actifs devraient baisser. Dans ce cadre, des stratégistes de la Société Générale tablent sur un volume d'émissions non financières en euro en 2010 en baisse de 30 % par rapport à 2009, à 180 milliards d’euros, pour les obligations non financières de la catégorie «investment grade». L’automobile et les utilities seraient les premiers utilisateurs du marché du crédit.
Suite à la crise économique et financière, les Européens ont privilégié l'épargne sur la consommation, mais l’on observe de fortes disparités d’un pays à l’autre, constate la Deutsche Postbank. Les Norvégiens sont apparemment les moins préoccupés, puisqu’ils affichent un taux d'épargne de 4,60 % de leur revenu disponible en 2009, alors que leurs voisins suédois sont les champions de la prévoyance avec 15,60 %. Les Français arrivent en quatrième position avec 13,20 %, derrière les Espagnols (14,10 %) et les Autrichiens (13,70 %). Ils précèdent les Allemands (12,50 %). Les Danois, les Finlandais et les Britanniques économisent pour leur part respectivement 5 %, 5 % et 5,10 % de leur revenu disponible cette année.
Le marché des produits dérivés échangés de gré à gré a augmenté de 10% au cours des six premiers mois de l’année par rapport au semestre précédent pour atteindre près de 604.600 milliards de dollars, indique la Banque des règlements internationaux (BRI) dans son dernier rapport semestriel. Les dérivés de taux, instruments sur devises et dérivés actions ont progressé durant le semestre sous revue, alors que l’encours des contrats sur matières premières s’est stabilisé. Le marché des CDS est resté orienté à la baisse, avec un recul de 14% à 36.000 milliards de dollars, après un plongeon de 27% au second semestre 2008.
Selon l’Agefi, un procureur italien a demandé jeudi le renvoi devant la justice de treize personnes et de quatre banques étrangères (JPMorgan Chase, Deutsche Bank, la filiale britannique de la suisse UBS et la branche irlandaise de l’allemande Depfa) soupçonnées de fraude aggravée pour avoir exposé la ville de Milan à des produits dérivés financiers «toxiques», rapporte l’Agefi.Le dossier porte sur un «swap» de dérivés conclu entre la municipalité de Milan et les quatre banques après une émission obligataire à 30 ans réalisée en 2005 qui serait à l’origine de plus de 300 millions de pertes pour la ville, précise le quotidien.
Rupert Murdoch ayant décidé à l'échelon de News Corp que Dow Jones devait sortir de l’activité «indices», la Deutsche Börse et la bourse suisse SIX ont acheté la participation d’un tiers que détenait Dow Jones dans le suisse Stoxx Ltd.A l’issue de la transaction qui porte sur 132,1 millions d’euros complétés par un versement de 74 millions d’euros par Stoxx à Dow Jones au titre de la propriété intellectuelle, la Deutsche Börse détient 50 % plus une action de Stoxx et l’entreprise de marché helvétique 50 % moins une action.En fonction des résultats, Deutsche Börse et SIX pourraient verser à Dow Jones fin juin 2011 un complément pouvant atteindre 29 millions d’euros.
La gamme DaxGlobal de la Deutsche Börse s’est allongée des indices DAXglobal Coal, DAXglobal Gold Miners, DAXglobal Shipping et DAXglobal Steel, qui couvrent chacun respectivement dix des plus grandes valeurs mondiales du charbon, des mines d’or, du transport/construction navales et de la sidérurgie avec une pondération individuelle plafonnées à 15 %. Les titres entrant dans ces indices sont sélectionnés en fonction de la capitalisation boursière (au moins 500 millions de dollars) et du volume journalier moyen de transactions (2 millions de dollars minimum). Chacun de ces indices est calculé en une version cours et une version performance en euros. La composition sera révisée deux fois par an.Par ailleurs, la Deutsche Börse a annoncé qu’elle lancera le 4 janvier 2010 l’indice DAXplus Family qui se composera des titres de sociétés allemandes et étrangères cotées sur le segment prime standard de la Bourse de Francfort et dont la famille fondatrice détient au moins 25 % des droits de vote ou est représentée au directoire ou bien au conseil de surveillance et détient 5 % au minimum des droits de vote. Le DAXplus Family 20-Index couvrira les 20 valeurs les plus importantes et les plus liquides du DAXplus Family-Index, qui a été développé en collaboration avec le Center for Entrepreneurial and Financial Studies de l’Université technique de Munich.La pondération des valeurs sera fonction de la capitalisation boursière du flottant, avec un plafond de pondération fixé à 10 % du total de l’indice. Le DAXplus Family 20-Index sera calculé selon la méthode des indices de sélection de la Deutsche Börse et sera calculé une fois par minute en version cours et en version performance. Sa composition sera révisée tous les trimestres.
Directeur général de l’association espagnole Inverco des sociétés de gestion et fonds de pension, Angel martínez-Aldama a été réélu président par l’assemblée générale de la Fédération européenne des fonds de pension (EFRP) qui s’est tenue lundi à Budapest. Il va donc assurer un nouveau mandat de trois ans à la tête de l’EFRP. La Fédération regroupe seize pays de l’Union, plus la Croatie, l’Islande, la Norvège et la Suisse.
Plusieurs élus, dont Claude Bartolone, estiment que les banques devaient reprendre sur leur bilan les risques liés aux produits financiers complexes qu’elles ont vendus à des collectivités locales, rapporte la Tribune.
L’Observatoire sur la Responsabilité Sociétale des Entreprises (ORSE) a réalisé, dans le cadre de son Club Finance, un recensement des bonnes pratiques développées en France et à l'étranger par les établissements financiers pour promouvoir plus largement l’investissement socialement responsable (ISR) auprès des clients. Cela se concrétise par la publication d’un guide pratique «présentant un large éventail d’idées, de techniques et leviers d’action».Pour télécharger la synthèse du Guide :http://www.orse.org/site2/maj/phototheque/photos/docs_finance/4_pages_ISR11_2009.pdfPour télécharger le Guide :http://www.orse.org/site2/maj/phototheque/photos/docs_finance/guide_ISR_11_2009.pdf
Europerformance-SIX Telekurs vient de communiquer ses statistiques mensuelles sur l’encours et les performances des OPCVM de droit français au mois d’octobre. Après le rally de cet été sur les marchés d’actions, les mouvements les plus nets concernent les sicav de trésorerie. La décollecte nette (entrées minorées des sorties) atteint 7,05 milliards d’euros, mettant en lumière la moindre aversion au risque des investisseurs. Par ailleurs, les monétaires dynamiques sont les seules de cette catégorie à enregistrer une collecte nette positive (1,25 milliards d’euros). Preuve que les investisseurs ont également pris conscience que les monétaires «classiques» ne rapportent plus grand-chose (0,04 % sur le mois d’octobre et 0,89 % depuis le début de l’année).Du côté des fonds investis en actions, une pause est marquée. Les souscriptions nettes des fonds investis sur l’Europe de 320 millions d’euros sont relativement modestes, et la variation de l’encours - intégrant un effet marché - d’un mois sur l’autre est négative, de 1,5 %. Ces chiffres sont à comparer avec ceux de la catégorie des fonds investis en actions françaises : les souscriptions nettes ont été de 30 millions enregistrées (avec une baisse de l’encours qui atteint 4,5 % par rapport au mois de septembre). Quant aux performances des catégories de fonds «actions», elles sont toutes en moyenne dans le rouge sur le mois. De -4,63 % pour les fonds «actions françaises», -2,64 % sur la zone euro , et même -3,40 % pour les fonds de la zone Asie Pacifique. Sur les douze derniers mois , les performances restent néanmoins largement positives. Pour autant, elles se situent dans un mouchoir de poche sur le Vieux Continent. Autour de 12 %/13 %. Et les fonds sur l’Asie/Pacifique ne font guère mieux (13,82 %). Enfin, une nouvelle fois, ce sont les fonds obligataires qui, en octobre, se sont montrés les plus performants, avec une progression de 1,23 % (47,27 % sur douze mois). Mais les souscriptions nettes sur ces fonds ont été nulles. Avec l’effet marché, l’encours a augmenté sur le mois de 2,4 %.
Les prix des ressources naturelles continuent de croître ou de se maintenir à des niveaux élevés alors que la conjoncture industrielle est convalescente, observe le quotidien Les Echos. En quête de diversification, les investisseurs génèrent une demande spéculative importante. Le professeur Nouriel Roubini estimait récemment que le compartiment des matières premières a trop renchéri et trop vite. «Les fondamentaux s’améliorent. On assiste à une reprise globale», a-t-il concédé. Ceci justifie que le baril de pétrole remonte de 30 à 50 dollars mais pas davantage. Les 30 dollars supplémentaires pour atteindre les quelque 80 dollars actuels, c’est uniquement de la demande nourrie par la spéculation, affirme-t-il.
Selon un communiqué du ministère des Finances polonais, la Deutsche Börse est le seul repreneur potentiel à s’être manifesté concrètement et dans les délais prescrits par une offre pour une participation majoritaire dans la Bourse de Varsovie.
Nyse Euronext a estimé que la directive européenne MIF mise en place il y a deux ans, et qui doit être révisée l’année prochaine, avait permis des avancées notamment en donnant aux marchés domestiques une dimension européenne, rapporte l’Agefi. En outre, elle est également à l’origine pour l’opérateur historique d’une modification du modèle de tarification, de trois baisses des coûts et d’investissements en technologie. Cela étant, il faut également tenir compte du travail effectué entre les plates-formes alternatives de trading et les Bourses en matière de «pas de cotation», précise le quotidien.
Nyse Euronext a estimé que la directive européenne MIF mise en place il y a deux ans, et qui doit être révisée l’année prochaine, avait permis des avancées notamment en donnant aux marchés domestiques une dimension européenne, rapporte l’Agefi. En outre, elle est également à l’origine, pour l’opérateur historique, d’une modification du modèle de tarification, de trois baisses des coûts et d’investissements en technologie. Cela étant, il faut également tenir compte du travail effectué entre les plates-formes alternatives de trading et les Bourses en matière de «pas de cotation», précise le quotidien.
En attendant le retour en grâce des LBO, les investisseurs obligataires veulent se prémunir contre les dommages qu’ils occasionnent au sein des bilans, passant souvent par une réaction sévère de la part des agences de notation, note l’Agefi. Aussi, ils exigent toujours plus fréquemment que les caractéristiques d’une émission comportent une garantie sur la valeur faciale de leurs titres (poison puts) en cas de changement de contrôle, précise le quotidien.
La dernière étude de Lipper – intitulée « A mi-course » - s’est intéressée, entre novembre 2008 et juin 2009, à l’impact de la crise financière sur le niveau des frais prélevés sur les fonds d’investissement aux Etats-Unis. A partir d’une observation portant sur les rapports semestriels de 1500 fonds actions choisis parmi un ensemble de 6 700 OPCVM, Lipper démontre que pour 70 % des fonds, les frais ont augmenté. En moyenne la hausse s’élève à 8,2 points de base.Plus en détail, pour 25 % d’entre eux, la hausse a été supérieure à 10 points de base. Les plus fortes hausses sont l’apanage de fonds investis en actions internationales ou intervenant dans des secteurs particuliers. En revanche, la hausse moyenne concernant les fonds diversifiés, composés d’actions domestiques, a été plus modeste, précise l’étude de Lipper. De 4,1 points de base. Sur les fonds investis en obligations de long terme, les frais sont, pour la plupart, restés inchangés, quelle que soit leur nature (« taxable funds » ou « municipal debt funds »). Sur les fonds monétaires en revanche, ils ont baissé de 3,3 points de base en moyenne, en raison de l’absence d’augmentation sur les fonds de trésorerie destinés aux particuliers et aussi au fait que les frais sont déjà peu significatifs sur ces OPCVM. En fait, la raison des hausses constatées par l’étude de Lipper tient à la progression des frais autres que ceux de gestion. S’agissant de frais fixes, leur poids a mécaniquement été plus fort sur des encours en forte baisse compte tenu de la crise. Il n’en demeure pas moins, toujours selon Lipper, que les revenus de l’asset management tirés des frais de gestion s’affiche en baisse d’environ 40 % sur la période considérée. Certes, « l’effet d’assiette » sur l’encours est en grande partie responsable de cette situation, mais la baisse des frais dans leur ensemble et le poids des fonds monétaires faiblement chargés sont également des éléments à prendre en compte.
Compte tenu des besoins en capital toujours conséquents des entreprises dans le monde, et des difficultés à obtenir des financements bancaires, les émissions d’obligations convertibles doivent se poursuivre, estime la banque JP Morgan que cite la Tribune. Les émissions mondiales, de plus de 10 milliards de dollars au mois d’octobre, devraient atteindre 100 milliards en 2009, anticipe également la société de gestion F&C, soit un niveau équivalent à celui de 2008, mais près de deux fois moindre encore que les montants levés en 2007, année record.
L’allemand Deutsche Börse a indiqué vendredi avoir déposé une offre pour l’acquisition de la majorité de la Bourse de Varsovie, mais n’a pas communiqué le montant proposé. On s’attend que NYSE Euronext et le Nasdaq OMX figurent aussi parmi les candidats repreneurs. Le gouvernement polonais compte vendre entre 51 % et 74 % de la Bourse.
Pour les neuf premiers mois de l’année, la Deutsche Börse a déclaré jeudi soir un chiffre d’affaires en chute de 16 % à moins de 1,56 milliard d’euros, pendant que le bénéfice net accusé un plongeon de 35 % à 529,1 millions d’euros, malgré une diminution du taux d’imposition à 27 % contre 28,9 %.
Nasdaq OMX a enregistré un bénéfice trimestriel en chute de 18 % hors exceptionnels. Le chiffre d’affaires net s’est lui replié de 15 % à 349 millions de dollars. Selon l’opérateur du Nasdaq et de plusieurs marchés scandinaves, ce recul est lié à celui des volumes de transactions sur les marchés actions. Au 3e trimestre, le chiffre d’affaires des transactions a chuté de 27 %, indique L’Echo.