Nos articles d’actualité et d’analyse sur l’évolution des Bourses, sur les dynamiques à l’oeuvre sur les marchés actions et sur les principales opérations (augmentation de capital, émissions d’actions...).
Selon La Tribune, les services financiers britanniques ont rapporté 53,4 milliards de livres (63 milliards d’euros) de recettes fiscales l’an dernier (avril 2009/mars 2010). Le journal cite un rapport de la City of London Corporation. C’est une baisse de 13% par rapport à l’année précédente, et de 21% par rapport à 2007.
Plusieurs professionnels de la gestion quantitative se sont associés pour créer QuantValley, une association de loi 1901 présidée par Arnaud Chrétien (fondateur d’Aequam Capital), et dont les membres fondateurs sont les sociétés de gestion Aequam Capital, CFM, Cogitam, Finaltis, John Locke Investments, Numbers AM, Rivoli Fund et Seven Capital.L’association a pour mission de promouvoir l’expertise de la Place de Paris en finance quantitative dans le monde. «QuantValley a pour vocation de faire émerger des passerelles durables entre les sphères académique et professionnelle, et de mettre en place des modes collaboratifs au service de l’innovation financière», précise le communiqué. Le projet bénéficie du soutien de l’Institut Louis Bachelier et du Pôle de Compétitivité Mondial «Finance Innovation» sous l’égide de Paris Europlace.
Stoxx Limited vient de lancer les indices Stoxx Optimised Country pour plusieurs marchés émergents (Brésil, Chili, Chine, Colombie, Egypte, Inde, Indonésie, Israël, Malaisie, Mexique, les Philippines, Pologne, Russie, Afrique du Sud, Corée du Sud, Taïwan, Thaïlande, Turquie et Vietnam), ainsi que l’indice Stoxx Optimised Asia Select (regroupant des entreprises basées à Hong Kong, Singapour, en Corée du Sud, à Taiwan et cotées en Amérique du Nord). Tous ces indices font partie de la famille des indices Stoxx Optimised, qui prennent en compte la valeur moyenne de transactions quotidiennes non seulement pour la sélection de titres mais aussi pour la dérivation des pondérations des constituants des indices.
La Banque centrale européenne envisage de solliciter une augmentation de capital auprès des Etats membres, selon La Tribune. Au total, la BCE a acheté 72 milliards d’euros de titres souverains - principalement grecs, portugais et irlandais - depuis la crise grecque, alors que son capital n’est que de 5,8 milliards d’euros.
Le marché à terme germano-suisse Eurex (Deutsche Börse et SIX Swiss Exchange) a annoncé le 13 décembre l’entrée en vigueur au 1er février 2011 d’une nouvelle grille tarifaire destinée à augmenter l’attrait de cette place de marché. La tarification visera à privilégier la liquidité et les volumes et à réduire considérablement les frais pour certains produits, indique Andreas Preuß, président du directoire.Le négoce sur livre d’ordres sera encore renforcé pour améliorer la transparence et la formation du prix. Les ristournes les plus importantes en pourcentage seront donc accordées aux teneurs de marché qui contribuent le plus à la qualité du livre d’ordres. Parmi les autres mesures, le plafond de frais pour les transactions de bloc sur les options sera remplacé par un tarif échelonné. Les opérateurs intervenant en compte propre sur ces produits se verront accorder un rabais sur les volumes valable à la fois pour les transactions sur le livre d’ordres et sur les blocs.Il est prévu aussi des réductions de frais pour le client final sur certains produits indiciels, sur les options sur actions et les single stock futures.Eurex va aussi abaisser les barrières à l’entrée en supprimant les frais de transaction trimestriels sur les volumes minimum. Il est aussi prévu d’augmenter la taille des contrats pour un grand nombre d’options sur actions et de single stock futures dans le courant du premier trimestre 2011.Sur la base des volumes de cette année, ces mesures vont représenter pour les clients d’Eurex une économie annuelle de l’ordre de 20 millions d’euros.
Le secteur des hedge funds emploie 300.000 personnes dans le monde, estime l’Alternative Investment Management Association, l’association du secteur de la gestion alternative, qui publie pour la première fois des statistiques mondiales sur le sujet. Les chiffres couvrent les salariés des sociétés de hedge funds ainsi que les emplois créés par le secteur au travers des fournisseurs de services (administrateurs, avocats, comptables...). Le nombre d’emplois directs est estimé à 100.000. C’est en Amérique du Nord que le secteur est le plus développé, puisque 240.000 personnes travaillent dans la gestion alternative, précise l’AIMA. L’Europe et l’Asie-Pacifique n’emploient que 50.000 et 10.000 personnes respectivement.
Le spécialiste européen de la performance responsable Vigeo a annoncé le 10 décembre que son comité Aspi n’avait apporté aucune modification à la composition de l’indice Aspi Eurozone à l’occasion de sa dernière révision trimestrielle. L’indice Aspi Eurozone inclut les 120 sociétés cotées les mieux notées de la zone euro sur la base des notations Vigeo.Les changements affectant le poids des valeurs dans l’indice seront effectifs le lundi 20 décembre, à l’ouverture de la séance.
Les conseillers financiers semblent beaucoup plus optimistes que leurs clients sur les perspectives des marchés de capitaux, selon la dernière enquête trimestrielle réalisée par Russell Investments «Financial Professionnal Outlook» (FPO).Les conseillers financiers sont 59% à se dire optimistes sur les perspectives des marchés de capitaux sur les trois prochaines années alors que seulement 7% d’entre eux indiquent que leurs clients sont optimistes. L’enquête indique aussi que 78% des conseillers financiers soulignent que les incertitudes économiques constituent, selon leurs clients, un obstacle à la réalisation de leurs objectifs financiers. Et 61% relèvent que la volatilité des marchés inquiète leurs clients. Autrement dit, les conseillers financiers se trouvent confrontés à un énorme travail de reconstruction d’une relation de confiance avec des clients dont les certitudes ont souvent été profondément ébranlées par la crise financière.
Le crédit va-t-il renchérir? C’est l’avis du consultant McKinsey dans une récente note citée par Le Temps. Le boom de l’investissement dans les économies émergentes, qui devrait exercer une demande toujours plus forte sur l’épargne mondiale, si bien que, par effet mécanique, les taux augmenteront. Le consultant international table sur une demande en investissements globaux qui devrait plus que doubler en 2030 pour atteindre 24.000 milliards de dollars
Le 8 décembre, la Deutsche Börse a annoncé que sa nouvelle plate-forme de négoce électronique des options Optimise sera progressivement mise en service entre avril et juillet 2011 sur l’International Securities Exchange (ISE) aux Etats-Unis. Les marchés primaire et secondaire de l’ISE migreront tous deux sur Optimise, dont la technologie sera exploitée sur toutes les places du groupe Deutsche Börse.
Le montant total des introductions en Bourse dans le monde devrait cette année dépasser la barre des 300 milliards de dollars, selon les dernières estimations du cabinet Ernst & Young . Autrement dit, les montants levés en Bourse l’an dernier devraient dépasser le niveau record enregistré en 2007 (295 milliards de dollars). Sur les onze premiers mois de l’année, les introductions en Bourse dans le monde ont déjà permis de lever 255,3 milliards de dollars au travers de 1.199 opérations, indique Ernst & Young dans «Year-End Global IPO Update». Au cours du seul quatrième trimestre, les montants levés, qui atteignent déjà 102,8 milliards de dollars pour 294 opérations, devraient battre le record du quatrième trimestre 2007 (104,8 milliards de dollars), les introductions programmées pour décembre représentant près de 17 milliards de dollars. Avec un montant sur onze mois de 164,5 milliards de dollars, les asiatiques représentent 64% du total des introductions. Les émetteurs européens ont levé pour leur part 32,8 milliards de dollars dans le cadre de 211 opérations, contre 40 milliards de dollars (168 opérations) aux Etats-Unis.
L’or a battu le 7 décembre un record en séance, à 1.431 dollars l’once, rapporte Les Echos. Le métal jaune profite des incertitudes, de part et d’autre de l’Atlantique, sur l’inflation ou sur la crise de la dette. L’argent est au plus haut depuis trente ans.
Lundi, Moody’s a selon L’Echo dégradé la note de la Hongrie de deux crans. L’agence de notation estime que la politique de Budapest repose davantage sur des mesures temporaires que sur des réformes fiscales durables. En recevant une note «Baa3» chez Moody’s, contre «Baa1» précédemment, la Hongrie n’est plus qu’à un cran de la catégorie des investissements spéculatifs.
Alors que l’an dernier, la recherche de l’agence luxembourgeoise de labellisation des fonds, LuxFLAG, avait insisté sur la décorrélation entre la performance des fonds spécialisés en microfinance et les marchés financiers, cette année, l’agence constate que les effets de la crise économique et alimentaire ont touché les institutions de microfinance et par conséquent également les fonds. Et ce dès le second semestre de 2009 et jusqu'à la fin du premier semestre 2010.La situation s’est révélée contrastée selon les régions. Les fonds labellisés ayant rencontré les problèmes de liquidités les plus importants sont principalement ceux investis dans des les institutions de microfinance présentes en Amérique centrale (notamment au Nicaragua) et en Europe de l’Est (surtout en Bosnie). Des provisions pour pallier d'éventuels défauts ont donc eu un impact négatif sur la performance. La situation s’est améliorée depuis juin 2010, constate LuxFLAG, qui s’attend à une hausse des performances au cours des six prochains mois. LuxFLAG constate par ailleurs que malgré la crise, les investisseurs sont restés fidèles à la microfinance et ses objectifs à long terme. Les fonds labellisés ont été épargnés par des demandes de rachats massifs en 2009, indique l'étude. L’agence LuxFLAG, créée en 2006, a été fondée par sept membres fondateurs: la Bourse de Luxembourg, le Fonds européen d’investissement, l’Association des banques et banquiers Luxembourg (ABBL), Luxembourg for Finance, Financial Technology Transfer Agency, Appui au développement autonome (ADA) et le gouvernement luxembourgeois. L’agence a pour mission de promouvoir l’investissement en microfinance, en délivrant un label aux véhicules d’investissement qui remplissent ses critères d’attribution. L'étude dans son intégralité (en anglais) est accessible à partir de ce lien : http://www.luxflag.org/documents/brochures/LuxFLAG_Performance_Study_Nov2010_final_version.pdf
Les gestionnaires d’actifs ne s’attendent pas à une année 2011 morose. Et les sociétés de gestion savent qu’elles devront relever un certain nombre de défis, notamment réglementaires. Nombre d’entre elles pensent que 2011 pourrait même être une année charnière pour le secteur comme le confirme une étude réalisée par Skandia Investment Group (SIG) auprès de 40 sociétés de gestion représentant plus de 2.000 milliards d’euros d’encours sous gestion. Premier constat de la part des sondés : la charge réglementaire continue de peser. 85% des gérants s’attendent ainsi à devoir passer encore plus de temps à gérer des problèmes réglementaires au cours des 12 prochains mois. Mais ils sont très majoritairement persuadés que le projet de directive UCITS IV représente une opportunité dont il faut tirer partie (76%). La consolidation reste également omniprésente dans les esprits : 76% des sondés anticipent que le mouvement de concentration va se poursuivre, toujours menée en priorité par les grandes structures à la recherche d'économies d'échelle. Ce qui, selon 53% des acteurs répondants, devrait conduire à une réduction significative du nombre de «boutiques» en activité.Concernant l’utilisation des commissions de performances (voir Newsmanagers du 30/11/2010), une très large majorité des sondés (64%) s’attend à ce que cette pratique se développe au cours des 12 prochains mois. Autre évolution attendue, «un changement clair, et sans doute permanent, devrait se produire en faveur des fonds à profil de risque défini», note SIG, les investisseurs «préférant de plus en plus avoir des certitudes quant au niveau de risque auquel ils sont exposés plutôt que de celui des rendements auxquels ils peuvent prétendre», indique l'étude. Par conséquent, 62% des sociétés de gestion s’attendent à ce que la demande pour les fonds à profil de risque défini s’intensifie l’an prochain. Une tendance similaire se dégage en faveur des investissements multi-managers. Côté distribution des produits, les plateformes, qui représentent déjà au moins 25% des ventes à destination des particuliers pour 71% des sondés, devraient encore monter en puissance. Ainsi, 79% anticipent que leur influence va encore s’accroitre dans les années qui viennent.Enfin, concernant les projets d’avenir, plusieurs pistes de développement sont mises en avant par les répondants. Presque la moitié de l'échantillon (45%) s’attend à croître sur un nouveau marché en 2011 (notamment en Europe et en Asie) et plus de 60% prévoient de nouvelles embauches dans les départements de gestion et de distribution.
Bilan et perspectives figuraient au menu du «Listing Day» organisé lundi soir par Nyse Euronext, rapporte l’Agefi. Dans un contexte dégradé, le millésime 2010 ne compte qu’un nombre limité d’opérations de grande taille. Sur Nyse Alternext, onze sociétés ont rejoint la plate-forme pour un total de 92 millions d’euros. Sur le plan des radiations des PME-ETI sur Euronext et Alternext Paris, alors que leur volume moyen tournait autour de 25 à 28 par an depuis 2006, il s’est réduit cette année pour s'établir à 17 au 30 novembre. «Il est très difficile de faire des pronostics pour 2011", a estimé Xavier Bommart, directeur commercial Europe du groupe, évoquant néanmoins «bon nombre de dépôts de dossiers plus conséquents», note le quotidien.
Selon la Tribune, Deutsche Börse discuterait d’une alliance avec les deux opérateurs les plus importants de Russie, Micex et RTS, selon Bloomberg, qui évoque une éventuelle participation croisée.
Selon Dealogic, «les volumes de refinancements en Europe ont bondi de 66%, à 338 milliards de dollars, en 2010 [au 3 décembre]», rapporte l’Agefi. Cette envolée profite largement aux banques françaises : BNP Paribas est leader en Europe avec 6% du marché, suivi par SG CIB (4,7% de l’activité). Il existe une grande concurrence entre établissements bancaires, ce qui présente plusieurs avantages pour les corporates, note le quotidien. Outre un allongement à 3,8 ans de la maturité moyenne des financements (contre 3,4 ans en 2009), ils bénéficient de conditions particulièrement favorables et certaines entreprises ont augmenté la taille de leur financements.
La société chinoise Lion Fund Management Co a reçu l’autorisation de la Safe (State Administration of Foreign Exchange) et de la commission de régulation des marchés pour lancer le premier fonds chinois destiné à investir dans l’or, rapporte l’Agefi (lire aussi notre dépêch du 1er décembre).Bénéficiant du statut de Qualified Domestic Institutional Investor (QDII), le fonds va permettre aux investisseurs locaux d’avoir accès aux places étrangères. Lion Fund Management devrait pouvoir lever jusqu'à 500 millions de dollars afin de les investir sur des ETF étrangers adossés au métal jaune, précise le quotidien.
Avec les difficultés de la microfinance indienne ces derniers jours, les groupes comme PlaNet Finance, qui refinancent un nombre important d’institutions de microfinance (IMF), souhaitent que l’on relativise les crises récentes. Il faut également prendre en compte le financement de plus de trois cents institutions ces cinq dernières années avec un taux de défaut qui oscillait entre 1 et 2 % » les mauvaises années. Cela dit, selon Arnaud Ventura, le vice-président de PlaNet Finance qui s’exprimait jeudi 2 décembre, à l’occasion d’un petit déjeuner débat sur «la prise en compte de nouveaux risques par les investisseurs en microfinance», l’investissement dans les institutions de microfinance est complexe, et les investisseurs doivent accorder plus d’importance à l'évaluation des risques et veiller à diversifier leurs actifs. Actuellement, 25 % des institutions de microfinance concentreraient 50 % des investissements. En outre, l’exigence de rentabilité des fonds de private equity n’est pas forcément compatible avec la microfinance, a-t-il prévenu.