Nos articles d’actualité et d’analyse sur l’évolution des Bourses, sur les dynamiques à l’oeuvre sur les marchés actions et sur les principales opérations (augmentation de capital, émissions d’actions...).
Selon la dernière livraison de la brochure mensuelle «ETF Landscape» de BlackRock, on comptait fin juin, en Europe, 1.185 ETF cotés 4.050 fois sur 23 Bourses et lancés par 40 promoteurs. L’encours total se situait à 321,2 milliards de dollars, soit 0,9 % de plus qu'à fin mai (318,2 milliards) et 13,1 % de plus que fin décembre (284 milliards).Le palmarès demeure inchangé, avec iShares (BlackRock) qui affiche 116,3 milliards de dollars d’encours (36,2 % de part de marché), Lyxor Asset Management (Société Générale) avec 53,5 milliards (16,7 %) et db x-trackers (Deutsche Bank) avec 51 milliards (15,9 %). En juin, les souscriptions nettes totales ont représenté 3,8 milliards de dollars, dont 1,6 milliard pour iShares et 1 milliard pour UBS Global Asset Management, alors que db x-trackers subissait des retraits nets de 0,4 milliard.Pour le premier semestre dans son ensemble, où les souscriptions nettes ont porté sur 19,2 milliards de dollars, iShares a aussi enregistré les plus fortes rentrées nettes avec 9,4 milliards de dollars, devant UBS Global AM (3,9 milliards). En revanche, Lyxor a supporté des sorties nettes de 2,4 milliards de dollars.
Selon les statistiques de Lipper FMI publiées le 11 juillet, les fonds d’actions hors ETF ont accusé en Europe des remboursements nets de 215 millions d’euros en mai. Avec les ETF, les souscriptions nettes des fonds d’actions ont chuté à 2 milliards d’euros contre 13,4 milliards en avril, ce qui explique qu’au total, les souscriptions nettes des fonds hors monétaires ont plongé à 13,2 milliards d’euros contre 26,6 milliards le mois précédent.Au total, grâce aux souscriptions nettes de 7,1 milliards d’euros pour les fonds monétaires français, et plus généralement aux rentrées nettes des fonds monétaires (9,6 milliards), les fonds européens ont bénéficié pour mai de souscriptions nettes de 22,7 milliards d’euros.Il faut dire aussi que les souscriptions nettes enregistrées par les fonds obligataires, ont augmenté à 8,5 milliards d’euros contre 7,7 milliards en avril, même si les rentrées nettes des fonds d’obligations à haut rendement se sont un peu ralenties à 2,7 milliards d’euros (soit un total de 21,6 milliards pour les cinq premiers mois de l’année).Lipper FMI évoque aussi le «succès phénoménal» des obligations internationales (global bonds), qui ont attiré 3,3 milliards d’euros et l’excellent résultat de la dette émergente (2,2 milliards d’euros).En ce qui concerne les fonds de denrées (commodities), ils ont attiré 450 millions d’euros en mai et 4,2 milliards pour les cinq premiers mois de l’année, tandis que les fonds de matières premières (raw materials) ont subi des sorties nettes de 180 millions d’euros pour mai tout en affichant des rentrées nettes de 4,3 milliards pour janvier-mai.Les trois champions de la collecte en mai ont été BlackRock, avec 3 milliards d’euros, en comptant les ETF de iShares. Hors ETF, la palme revient à Invesco (530 millions), suivi de Franklin Templeton (2,6 milliards d’euros).
Selon la dernière livraison de l’enquête que la Fed réalise depuis 2010 auprès des 20 plus grandes firmes de courtage, aucune des banques qui fournissent l’essentiel du financement des achats de valeurs mobilières par les hedge funds n’a durci ses conditions de crédit durant le trimestre de mars à mai, rapporte le Financial Times. C’est le cinquième trimestre consécutif où l’enquête fait apparaître un assouplissement des conditions de crédit.Onze d’entre elles ont même indiqué que les modalités financières ont été assouplies pour les hedge funds et les capital-investisseurs. Parmi ces onze, neuf ont cité comme motif de cet assouplissement l’intensification de la concurrence, huit ont précisé aussi que la situation financière des contreparties s’est améliorée et sept ont reconnu être prêts à prendre eux-mêmes davantage de risque.En majorité, les personnes interrogées ont également souligné que les hedge funds et les capital-investisseurs ont déployé des efforts pour obtenir des conditions plus avantageuses par la négociation.
A fin décembre, les encours des gestionnaires d’actifs avaient augmenté de 8 % en un an, à 56.400 milliards de dollars, après une hausse de 13 % en 2009 et une contraction de 17 % en 2008. Ils ont ainsi légèrement dépassé les 56.200 milliards de fin 2007, selon la neuvième enquête annuelle de Boston Consulting Group (Building on Success: Global Asset Management 2011).L’accroissement des actifs sous gestion est attribuable principalement à la poursuite de la hausse des marchés d’actions, alors que les souscriptions nettes sont demeurées marginales.Le secteur est parvenu à limiter ses coûts, qui sont restés à 20 % des encours l’an dernier. Quant à la marge nette, elle a progressé à 33 % contre 31 %, ce qui reste bien inférieur au record historique de 39 % enregistré pour 2007.
A fin juin, BlackRock a recensé 2.825 ETF cotés 6.229 fois sur 49 Bourses dans le monde, et l’encours total représentait 1.442,7 milliards de dollars, soit 0,3 % de moins que fin mai (1.446,6 milliards), mais 10 % de plus que les 1.331,3 milliards de fin décembre.Les trois leaders du marché restent inchangés, avec iShares (BlackRock) qui affiche 620,7 milliards de dollars fin juin, ou 43 % de part de marché, devant State Street Global Advisors (SSgA), avec 204,2 milliards et 14,2 % du marché, Vanguard se classant troisième avec 175,5 milliards de dollars et 12,2 % de part de marché.
Selon une étude du Deutsches Institut für Altersvorsorge (DIA), 27 % du patrimoine des ménages allemands de 9.400 milliards d’euros, soit 2.600 milliards seront transmis par héritage d’ici à 2020, soit 20 % de plus que pendant la première décennie des années 2000. Ces héritages prendront la forme d'épargne financière pour 43 % d’entre eux.Le DIA compte sur 5,7 millions de successions d’ici à 2020, avec une moyenne de 305.000 euros par personne décédée et 153.000 euros par héritier. Toutefois, cette moyenne masque des disparités très importantes, et les moins favorisés parmi les héritiers ne pourront pas se dispenser de se constituer une épargne-retraite.
Au total, les fonds suédois ont subi en juin des remboursements nets de 4 milliards de couronnes, de sorte que, pour le premier semestre, les souscriptions nettes se sont limitées à 12,6 milliards de couronnes, en grande partie à cause de la collecte des fonds diversifiés (11,9 milliards malgré une sortie nette de 0,1 milliard en juin) et des fonds monétaires 11,3 milliards, dont 5,3 milliards en juin). Le mauvais résultat de juin s’explique par l’hémorragie de 13,2 milliards de couronnes supportée par les fonds d’actions, dont le solde est d’ailleurs négatif de 14,2 milliards pour janvier-juin. Juin a été le premier mois de 2011 à se solder par des remboursements nets, après les 2,1 milliards de souscriptions nettes en mai et surtout les 6,9 milliards d’avril, indiquent les statistiques de Fondsbolagens förening, l’association suédoise des sociétés de gestion d’actifs.Les fonds obligataires, qui ont drainé en net 3,6 milliards de couronnes en juin, affichent des souscriptions nettes de 0,6 milliard seulement pour le premier semestre. Quant aux hedge funds, ils ont attiré 0,5 milliard de couronnes en juin et 3 milliards sur l’ensemble des six premiers mois.A fin juin, l’encours total des fonds suédois se situait à 1.953 milliards de couronnes, dont 1.140 milliards pour les fonds d’actions, 363 milliards pour les fonds diversifiés, 210 milliards pour les fonds monétaires et 190 milliards pour les fonds d’actions.
Selon une étude de la Deutsche Bank relayée par FTfm, la marge bénéficiaire des promoteurs d’ETF a été l’an dernier de 55,5 points de base sur les encours, plus de quatre fois les 12,5 points estimés par McKinsey pour l’ensemble du secteur.La banque allemande évalue à 1,2 milliard d’euros les bénéfices de gestionnaires d’ETF européens en 2010 sur des actifs gérés de 216,6 milliards. Autrement dit, si ces chiffres sont justes, le secteur des ETF, qui représente juste 2,8 % des encours totaux de la gestion de fonds européenne, ont généré 13 % des bénéfices totaux de 9 milliards d’euros estimés par McKinsey.Cela peut expliquer l’engouement pour les ETF : il en a été lancé 139 depuis le début de 2011, pour atteindre un total de 1.185 unités.
Les sociétés des secteurs minier, pétrolier et gazier ont dominé le marché européen des introductions en Bourse au deuxième trimestre. Les conditions de marchés hostiles ont fait chuter le nombre et le prix des introductions, mais la valeur globale des introductions en Bourse a néanmoins augmenté de 48% comparativement au deuxième trimestre 2010, selon l'étude trimestrielle de PwC «IPO Watch Europe» publiée le 7 juillet.L’exigence des investisseurs pour une croissance portée par les ressources a fait le succès des introductions en Bourse de Glencore, négociant en matières premières et de Vallares, entreprise pétrolière et gazière, faisant bondir les statistiques du deuxième trimestre. Ces deux introductions ont représenté 8 milliards d’euros sur les 13,4 milliards d’euros levés au total en Europe au deuxième trimestre. Sur les 134 introductions en Bourse de ce deuxième trimestre, les cinq plus importantes ont généré plus de 9 milliards de fonds levés en Europe. Selon l'étude, Londres reste une destination clé pour les introductions en Bourse mais doit aussi faire face à une concurrence de plus en plus féroce notamment en provenance de Hong Kong. En fait, si Londres attire les acteurs dans les ressources naturelles, Hong Kong attire les marques de consommation. L'étude PwC prévoit 110 introductions à Hong Kong pour une valeur globale autour de 35 milliards d’euros.
Selon des résultats préliminaires, des actionnaires de Nyse Euronext représentant 66% du capital ont donné leur feu vert au projet de rapprochement avec Deutsche Börse, rapporte L’Agefi. Le PDG de Nyse Euronext, Duncan Niederauer a fait part de sa «grande confiance» quant au fait que les actionnaires de Deutsche Börse consentiront à leur tour à ce mariage, même si le comité d’entreprise de Deutsche Börse a déconseillé hier aux actionnaires de soutenir le projet.
Pour juin, les fonds ouverts ont accusé des sorties nettes de 3,1 milliards d’euros contre 1,74 milliard en mai. Cette décollecte affecte à hauteur de 1,83 milliard les fonds de droit italien et de 1,27 milliard ceux de droit étranger, indique Assogestioni. Sur les cinq premiers mois de l’année, les remboursements nets ont totalisé 10,17 milliards d’euros, grâce en fait à la très forte collecte nette des fonds de droit étranger (5,49 milliards) durant le premier trimestre.Par catégorie de fonds, les deux segments les plus sinistrés sont ceux des produits obligataires, avec des remboursements nets de 4,07 milliards d’euros durant le premier semestre, et des fonds monétaires, avec des sorties nettes de 6,31 milliards d’euros. Mais les hedge funds ont aussi souffert, avec des sorties de presque 1,29 milliard d’euros… sur un encours de seulement 11,34 milliards.Les fonds d’actions et les diversifiés n’ont drainé respectivement que 16 millions et 370 millions en six mois, alors que les flexibles parvenaient à attirer 1,11 milliard.L’encours total, pour sa part, a continué de diminuer, revenant au 30 juin, à 441,21 milliards d’euros contre 447,98 milliards fin mai, 453,45 milliards fin mars et 460,05 milliards fin décembre 2010. Sur le total de fin juin, les fonds de droit étranger représentent 59,6 %.
Un sondage mené au deuxième trimestre par Forsa pour le compte d’Union Investment auprès des décideurs financiers (de 20 à 59 ans) de 500 ménages allemands montre que désormais 45 % contre 42 % en janvier mars estiment que les aspects écologiques d’un placement financier sont le critère le plus important. Parallèlement, 49 % contre 54 % pensent que l’aspect social est déterminant pour un placement durable. Il s’agit là d’une évolution attribuable à la prise de conscience après la catastrophe de Fukushima, selon Daniel Günnewig, directeur général d’Union Investment Privatfonds,Parallèlement, 31 % de l'échantillon estiment important l’aspect «développement durable» de leurs placements (contre 32 % au premier trimestre). Mais surtout, la proportion de ceux que cette dimension n’intéresse pas a diminué à 23 % contre 27 % pour janvier-mars.
Selon les indicateurs du marché de l’immobilier d’entreprise en Ile de France pour le deuxième trimestre 2011 d’Immostat-IPD, il ressort que le loyer facial moyen provisoire des bureaux de seconde main en Ile-de-France au deuxième trimestre 2011 est de 314 euros HT HC/m²/an, en hausse par rapport au deuxième trimestre 2010 où il était de 307 euros HT HC /m²/an. En moyenne sur l’année 2010, il s’établit à 309 euros HT HC /m²/an et à 310 euros HT HC /m²/an en moyenne sur l’année 2011. Toujours selon IPD, le montant global provisoire des investissements pour le deuxième trimestre 2011 est estimé à 1,9 milliard d’euros (bureaux, commerces, locaux d’activité, entrepôts ; montants acte en main, transactions de plus de 4 millions d’euros) contre 1,5 milliards d’euros pour le deuxième trimestre 2010. Pour le premier semestre 2011, le montant global des investissements en Ile de France est estimé à 3,3 milliards d’euros à comparer avec 2,4 milliards d’euros au premier semestre 2010.
Selon les dernières statistiques de l’association allemande BVI des sociétés de gestion, le secteur a accusé pour mai des remboursements nets de 344 millions d’euros, avec des sorties nettes de 1,22 milliard pour les fonds institutionnels et des souscriptions nettes de 683 millions pour les fonds offerts au public. Les mandats ont drainé 193,5 millions nets.Pour les cinq premiers mois de cette année, les souscriptions nettes totales ressortent à 10 milliards d’euros, grâce aux 13,87 milliards des fonds institutionnels alors que les fonds offerts au public subissent des rachats nets de 3,54 milliards d’euros. En avril 2011, le secteur avait enregistré des souscriptions nettes de 1,05 milliard. A noter que pour la période janvier-mai 2010, les souscriptions nettes avaient atteint 37,65 milliards d’euros.En détail, toutes les grandes maisons ont subi des sorties nettes pour les cinq premiers mois de 2011 en ce qui concerne les fonds de valeurs mobilières offerts au public. Pour l’ensemble du secteur, ces remboursements ont porté sur 3,74 milliards d’euros. Allianz Global Investors a vu sortir 377,4 millions, pendant que DekaBank (caisses d'épargne) subissait des remboursements nets de 4,7 milliards d’euros et que le groupe DB/DWS/DB Advisors (Deutsche Bank) enregistrait des rachats nets de 594,9 millions d’euros. Union Investment (banques populaires) n’a supporté que 185,7 millions de sorties nettes.Cela posé, les promoteurs d’ETF affichent de bons résultats : BlackRock, avec ses fonds iShares, a collecté en net plus de 2,91 milliards, ComStage (Commerzbank) a drainé 234,5 millions et db x-trackers (Deutsche Bank), affiche des rentrées nettes de 506 millions d’euros. En revanche, ETFlab (Deka), a subi des sorties nettes de plus de 1,18 milliard d’euros.
Entre janvier et fin juin de cette année, les actifs gérés par les fonds chinois a diminué de 100 milliards de yuans (10,67 milliards d’euros) pour revenir à 2.300 milliards de yuans (245,43 milliards d’euros) au 30 juin.Cette contraction est imputable selon Z-Ben Advisors aux pertes liées à l’effet de marché, à des remboursements nets et au volume restreint des encours des fonds lancés durant la période sous revue. Pourtant, le nombre de ces fonds a atteint 107 unités contre 70 pour la période correspondante de 2010.De fait, les fonds d’actions ont accusé sur l’ensemble du premier semestre une perte moyenne de 7,14 % alors que l’indice boursier CSI 300 ne reculait que de 2,69 % dans le même temps.
En juin, selon les données de Reuters relayées par le Handelsblatt, beaucoup d’investisseurs ont revendu leurs parts d’ETF et d’ETC sur l’argent parce qu’ils ont estimé que la hausse du métal était exagérée.Les souscriptions nettes du ZKB Physical Silver ou du Julius Bär Physical Silver n’ont pas réussi à renverser la tendance, et l’ETF iShares Silver Trust a par exemple été obligé de réduire son stock de 4,1 % à quelque 320 millions d’onces. Les ETF sur le platine et le palladium ont également accusé des remboursements nets.En revanche, les petits ETF sur l’or ont tellement collecté qu’ils ont plus que compensé les sorties nettes des grands fonds. Le stock du SPDR Gold Shares (State Street) a diminué néanmoins de 0,2 % à 38,9 millions d’onces.
Après l’ouverture du marché par les autorités chinoises aux banques étrangères et aux conseillers financiers indépendants, ces derniers vont pouvoir vendre des fonds domestiques chinois à compter du 1er octobre 2011, rapporte La Tribune. Pour cela, ils devront justifier d’une licence et d’un capital de 3 millions de dollars. Les sociétés de gestion sont aussi intéressées, comme Harvest, coentreprise entre Harvest Fund Management et Deutsche AM qui souhaite créer un réseau de conseillers.
Pour le troisième mois consécutif, les fonds espagnols de valeurs mobilières ont accusé des remboursements nets estimé à 960 millions d’euros en mai, contre 973 millions en avril, selon les statistiques de l’association espagnole Inverco des sociétés de gestion. Quant à l’encours total, il a diminué de 1,4 % en un mois pour ressortir fin mai à 135.325 millions d’euros contre 137.813 millions au 30 avril et 139.017 millions fin mars.Les sept premiers gestionnaires espagnols par le montant des encours ont subi des sorties nettes en mai. C’est le cas d’Invercaixa Gestión (le numéro 3 du classement avec 16,34 milliards d’euros) qui accuse des sorties nettes de 269,26 millions, devant Santander Asset management, (le numéro un de la branche avec 22,75 milliards d’euros d’actifs sous gestion) qui a enregistré 248,35 millions de remboursements nets. Chez BBVA Asset Management (numéro deux avec 20,93 milliards d’encours), les sorties nettes se situent pour mai à 162,61 millions d’euros.
Selon une étude publiée le 30 juin par l’agence de notation Standard & Poor’s, la contribution des activités de banque de financement et d’investissement (BFI) aux résultats des grands groupes bancaires va diminuer sensiblement dans les années à venir en raison notamment des contraintes réglementaires. Les différents métiers au sein des grandes banques universelles sont ainsi en train de se rééquilibrer, au bénéfice d’activités moins cycliques, comme la banque de détail et commerciale, la gestion d’actifs, la gestion de fortune et les services titres. L’étude relève notamment que les revenus des activités de banque d’investissement des treize grands groupes retenus dans son échantillon s’inscrivaient en 2008 à 96 milliards de dollars contre 232 milliards de dollars en 2006, avant la crise. Depuis 2008, une moindre dépendance à la BFI semble se confirmer. En 2010, les grandes banques ont dégagé 365 milliards de dollars de revenus dans la banque de détail et commerciale contre seulement 270 milliards dans la banque d’investissement.
La Bourse russe RTS Stock Exchange et l'école de gestion de Moscou Skolkovo ont annoncé le 28 juin dans un communiqué qu’ils envisageaient de lancer prochainement un indice de développement durable, le premier du genre en Russie. Les sociétés retenues dans l’indice comprendront des émetteurs russes cotés sur le marché organisé et publiant régulièrement un rapport sur la responsabilité sociale de l’entreprise. Les détails du projet devraient être présentés dans un mois environ, précise le communiqué. A noter par ailleurs que RTS et la Bourse russe Micex ont présenté le 29 juin un accord cadre de fusion des deux groupes qui devrait déboucher sur l’introduction en Bourse de la nouvelle structure courant 2013.