Nos articles d’actualité et d’analyse sur l’évolution des Bourses, sur les dynamiques à l’oeuvre sur les marchés actions et sur les principales opérations (augmentation de capital, émissions d’actions...).
La dégradation par Standard & Poor’s de la notation de crédit des Etats-Unis de AAA à AA+ ne semble pas avoir été une surprise pour les gérants. «Compte tenu de la position budgétaire des Etats-Unis, la dégradation n’est pas une surprise et était même inévitable», indique Paul Griffiths, responsable mondial du fixed income d’Aberdeen Asset Management. «Cette décision reflète des faits qui étaient bien connus du marché depuis un certain temps», renchérit BlackRock, qui ajoute que «cela n’implique donc pas une hausse fondamentale du risque , et nous ne pensons pas que les investisseurs devraient modifier leur comportement en se fondant uniquement sur cette dégradation». Toutefois, nuance BlackRock, «compte tenu de la faiblesse persistante de l’économie et des incertitudes réglementaires, cela pourrait donner à certains investisseurs le signal d’une réévaluation leur appétit au risque». Le grand paradoxe, relevé par Paul Griffiths, est que cela ne va faire qu’accroître les tensions et l’aversion au risque dans le monde et que la recherche de la qualité (flight to quality) pourrait bien profiter… aux bons du Trésor américain, ce qui est une erreur pour Aberdeen. C’est ce que semble valider BlackRock, qui pense que la note des Etats-Unis n’est qu’un problème parmi d’autres, et qui souligne que «le secteur des bons du Trésor US (et dans une moindre mesure les MBS adossés à des agences) reste le marché obligataire le plus important et le plus liquide au monde, avec un niveau élevé de transparence des prix, et qu’il n’a que peu d’alternatives». «Ainsi, même si les événements qui ont conduit à la dégradation de la note de S&P sont inquiétants, nous pensons que la majorité des investisseurs vont continuer à utiliser les rendements du Trésor comme un benchmark efficace du crédit sans risque contre lequel les émissions de crédit peuvent être jugées. Les bons du Trésor vont aussi continuer à être utilisés par les investisseurs institutionnels de toutes sortes et vont continuer à servir leur rôle traditionnel de couverture pour les actifs risqués», selon BlackRock. Pour Mohamed A. El Arian, CEO et co-CIO de Pimco, il est difficile d’imaginer que, ayant dégradé les Etats-Unis, S&P ne fasse pas de même pour au moins un des autres membres du club de plus en plus petit des pays notés triple A. Si cela se concrétisait et concernait un pays comme la France, par exemple, cela pourrait compliquer les efforts déjà fragiles de l’Europe pour sauver les pays périphériques.
La dégradation par Standard & Poor’s de la notation de crédit des Etats-Unis de AAA à AA+ le 5 août est «précipitée, erronée et dangereuse», estime Bill Miller, l’emblématique gérant de Legg Mason Capital Management. «Au mieux, S&P a fait preuve d’une ignorance stupéfiante et d’une indifférence totale à l’égard des conséquences éventuelles de ses actes sur un système financier mondial fragile», lance-t-il dans une note virulente publiée le 8 août.Tout d’abord, pour le gérant de Legg Mason, il n’y avait aucune urgence à dégrader la note des Etats-Unis étant donné qu’un accord avait été trouvé, au terme d’une intense bataille politique, pour augmenter le plafond de la dette et pour mettre en place un programme visant à réduire les dépenses budgétaires. «Il est évident que S&P a agi sans envisager ou sans se soucier des répercussions d’une décision précipitée et hasardeuse», écrit-il.Ensuite, Bill Miller, citant Warren Buffett qui s’est aussi élevé contre la décision de S&P, explique pourquoi l’agence de notation a tort. Premièrement, il souligne que l’accord politique adopté par les Etats-Unis est une avancée positive qui aurait dû être prise en compte. Deuxièmement, l’agence de notation n’a pas tenu compte du rôle unique que jouent les Etats-Unis dans l’économie mondiale et notamment du rôle du dollar en tant que monnaie de réserve. Troisièmement, «le marché pense que S&P a tort». En effet, les investisseurs en quête d’actifs peu risqués achètent massivement des bons du Trésor américain, relève-t-il. Mais pour Bill Miller, le plus inquiétant est que «l’action de S&P pose des risques imprévisibles et dangereux à l’économie mondiale» en affaiblissant un niveau de confiance déjà peu élevé. Pour lui, «l’avenir est obscurci par des nuages d’incertitudes. Personne ne peut prédire les conséquences de la décision de S&P». Les jours et semaines qui viennent nous le diront. La seule chose que Bill Miller espère est que le geste de S&P va conduire à une remise en cause de l’oligopole des agences de notation «avant qu’elles ne contribuent ou ne déclenchent une nouvelle crise financière».
L’agence d’évaluation financière Standard & Poor’s (S&P) a annoncé le 5 août, après la clôture de Wall Street, la dégradation à AA+ de la note souveraine des Etats-Unis, qui perdent pour la première fois leur triple A. L’agence de notation laisse en outre planer la menace d’une nouvelle dégradation dans un an. Dans son analyse, S&P explique la dégradation par l’insuffisance du plan de consolidation budgétaire adopté par le Congrès et pointe l’incapacité des démocrates et des républicains à gouverner ensemble.Après une semaine de panique sur les marchés financiers alarmés par l’ampleur des dettes publiques, les dirigeants et grands argentiers des principales économies de la planète se sont mobilisés jusqu’au dernier moment dans la nuit de dimanche à lundi pour empêcher un krach mondial. Les ministres des Finances et gouverneurs de banques centrales du G7 se sont ainsi engagés dans un communiqué circonstancié à «prendre toutes les mesures nécessaires pour soutenir la stabilité financière et la croissance». Les pays du G7 se sont également entendus pour éviter les mouvements excessifs sur le marché des changes, a indiqué le ministre japonais des Finances Yoshihiko Noda. Depuis Washington, la directrice générale du FMI Christine Lagarde a salué cette coopération qui «contribuera à maintenir la confiance et à favoriser la croissance économique mondiale». La BCE a annoncé pour sa part qu’elle allait «appliquer activement son programme» de rachat d’obligations sur le marché secondaire, le marché d’occasion de la dette, sans préciser au secours de quel pays. Cette annonce a provoqué dès la réouverture des marchés le raffermissement de l’euro face au dollar. Les Bourses de Hong Kong et de Shanghai affichaient des pertes de quelque 4% en milieu de journée mais à Tokyo, le recul était plus modéré, le Nikkei accusant une baisse de 1,3% à la mi-séance.
Les Etats américains notés AAA qui reçoivent un soutien important de la part du gouvernement fédéral ou pour lesquels Medicaid représente une large part des dépenses pourraient voir leur note dégradées de la part de Standard & Poor’s, rapporte le Financial Times. Il pourrait en être de même pour des assureurs vie notés AAA ayant une forte concentration de dette bien notée.
Les marchés mondiaux ont plongé jeudi, l’intervention des banques centrales en Europe et au Japon n’ayant pas réussi à calmer les inquiétudes des investisseurs concernant la croissance économique et la crise de la dette dans la zone euro, constate le Financial Times. La Banque centrale européenne a acheté des obligations gouvernementales pour la première fois depuis mars après que une intervention de la Banque du Japon pour enrayer la hausse du yen et la baisse des taux de la Banque centrale de Turquie. Le marché italien a chuté de 5 %, le FTSE 100 à Londres et le Dax 30 allemand ont chacun abandonné 3,4 %, tandis que le S&P 500 perdait près de 4,8 %, soit une baisse plus importante que celle du premier jour de transactions après la faillite de Lehman Brothers, indique le FT.
Les pays d’Europe méridionale qui ont vu le cours de leurs emprunts souverains chuter sont souvent des économies peu soucieuses du développement durable, montre une nouvelle étude de durabilité de la Banque Sarasin & Cie SA. Cette attitude a un impact négatif sur la performance de leurs emprunts d’Etat, indique la banque. «Les pays concernés vivent depuis des années au-dessus de leurs moyens financiers et écologiques. Le problème est exacerbé par le vieillissement de la population, un phénomène appelé à s’accentuer. Le gaspillage des ressources se traduit en outre par une faible compétitivité. On observe même des déficits au niveau politique et social, par exemple parce que la corruption est très répandue ou en raison des importants écarts de revenu parmi la population», commente la Banque Sarasin & Cie SA.A contrario, les pays riches en ressources qui les utilisent de façon efficiente, comme certains Etats d’Amérique latine, affichent une évolution positive.Banque Sarasin & Cie souligne que la problématique de la raréfaction des ressources va s’aggraver. «C’est pourquoi il est impératif d’utiliser de façon plus efficiente les ressources toujours plus limitées. Dans la concurrence internationale, les nations disposant d’importantes ressources et/ou capables de les utiliser de façon efficiente resteront prospères et performantes. Les gouvernements de pays prospères et performants sont en mesure de remplir leurs obligations – notamment de payer les intérêts de leur dette et de l’amortir. Sur le long terme, cette solidité financière s’accompagne souvent d’un raffermissement de la monnaie. Ces deux arguments devraient fortement intéresser les bailleurs de fonds».
L’accord sur le relèvement du plafond de la dette américaine a été adopté lundi soir par la Chambre des représentants par 269 voix contre 161 et va à présent être examiné par le Sénat, rapporte Reuters. Le compromis négocié in extremis par les républicains et les démocrates prévoit de réduire le déficit américain de 2.400 milliards de dollars en 10 ans.
Selon La Tribune, le marché européen de fusions-acquisitions a bondi de 54 % par rapport à l’année dernière à la même période, avec 207 milliards d’euros d’opérations annoncées depuis le début de l’année, indiquent les chiffres du cabinet Allen & Overy. 326 opérations ont été annoncées en Europe dans les six premiers mois de l’année, contre 286 au premier semestre 2010.
Barack Obama a annoncé tard dimanche soir que les démocrates et républicains s'étaient mis d’accord sur le relèvement du plafond de la dette américaine, écartant le risque d’un défaut de paiement, rapporte Reuters.Cet accord, qui devrait être soumis aux voix des deux chambres du Congrès lundi, porte sur une réduction de 1.000 milliards de dollars environ des dépenses publiques sur dix ans. Une commission bipartisane devra en outre déterminer les moyens de réduire le déficit fédéral d’au moins 1.500 milliards de dollars supplémentaires.
Certains acteurs se demandent quel impact aura le mariage Nyse Euronext-Deutsche Börse sur les coûts de négociation des actions en Europe. L’application de la directive Marchés d’instruments financiers (MIF) en novembre 2007 n’a pas permis de réduire la facture, note le quotidien La Tribune. Selon le baromètre Equinox Consulting (en association avec Crédit Agricole Cheuvreux), cité par La Tribune, les coûts de négociation rapportés aux montants exécutés des investisseurs institutionnels sur Nyse Euronext n’ont reculé que de 1 % depuis novembre 2007. «Nyse Euronext-Deutsche Börse représentera plus de 30 % de part de marché sur le trading actions européen, devant le groupe London Stock Exchange (25,9 %) et le futur opérateur boursier Chi-X / Bats (22,8 %), si ce dernier voit le jour. De fait, le marché européen s’en trouverait fortement reconcentré, avec trois acteurs représentant plus des trois quarts des capitaux traités», souligne Gaspard Bonin, directeur associé chez Equinox Consulting. Pour ce dernier, les synergies annoncées par les deux opérateurs pourraient permettre d’assouplir les tarifs.
Stoxx Limited vient de lancer l’indice Stoxx Global Rare Earth, qui suit l'évolution de sociétés qui génèrent au moins 30 % de leurs revenus dans le secteur «terres rares». Les minerais extraits des terres rares sont très utilisés dans la technologie de pointe. L’indice pourra servir de base à des ETF, indique Stoxx.
L’agence de notation Moody’s a abaissé la note la note de Chypre, la ramenant de A2 à Baa1, en raison des craintes sur la situation budgétaire du pays et des conséquences de la destruction accidentelle d’une centrale électrique sur son économie, rapporte La Tribune. La perspective sur cette note est négative.
L’indice mondial de confiance des investisseurs institutionnels établi par State Street Global Markets est en légère hausse en juillet à 101,1 points, soit 2,2 points de plus par rapport au niveau corrigé de 98,9 au mois de juin. L’indice de confiance a baissé de façon marginale pour les investisseurs d’Amérique du nord, connaissant une chute de 1,3 point à 99,2 par rapport au niveau corrigé de juin de 100,5 points. Une chute similaire a été enregistrée par les investisseurs en Asie, l’indice passant de 92,2 (niveau corrigé) à 90,1 points, soit une baisse de 2,1 points par rapport au mois dernier. L’indice de la confiance en Europe continue d’augmenter, en hausse de 10,5 points passant de 87,6 en juin à 98,1 ce mois-ci.
Selon Reuters, l’agence Fitch Ratings a annoncé qu’elle allait «placer la note d'émetteur de la Grèce en défaut partiel au lendemain de l’accord conclu à Bruxelles entre dirigeants de la zone euro sur un nouveau plan d’aide à Athènes». Le précédent créé avec la participation du privé dans le nouveau plan réunissant l’Union européenne et le FMI, tel que décrit par l’Institut de la finance internationale (IFI), constitue un événement «de défaut partiel», estime l’agence.
L’agence Moody’s a abaissé lundi la note souveraine de la Grèce, de «Caa1» à «Ca» avec une perspective en développement, estimant que le pays faisait toujours face à d’importants défis de solvabilité à moyen terme, indique Reuters.
Dominique Carrel-Billiard, directeur général d’Axa Investment Managers (500 milliards d’euros d’actifs sous gestion), a annoncé qu’il investirait dans des obligations européennes si celles-ci venaient à voir le jour pour régler les problèmes de dette dans la zone euro, rapporte Reuters. L’idée de l'émission d’obligations européennes garanties par les Etats de la zone euro, ou euro-obligations, afin de sauver la monnaie unique a été émises par des responsables politiques européens et il s’agirait, selon Dominique Carrel-Billiard, de la plus souveraine des dettes souveraines. L’Allemagne a cependant fustigé cette idée, ces obligations avec un taux d’intérêt commun augmentant son propre coût de financement.
Comme on pouvait s’y attendre, l'étude réalisée par Europerformance SIX Telekurs portant sur l'évolution de la gestion collective française au deuxième trimestre, a mis en évidence le poids de la décollecte sur l’encours global. Sur les trois mois observés, le courant vendeur a atteint 16,8 milliards d’euros soit, sur 12 mois, des rachats nets sur les OPCVM français de 58,5 milliards d’euros.Dans le détail, la faiblesse de la demande a continué de peser sur les encours des fonds de trésorerie régulière. «En dépit d’une allocation cumulée de 7,4 milliards en avril et mai, les opérations de rachats menées en juin ont été plus fortes qu’à l’accoutumée», note Europerformance SIX Telekurs. Résultat : la décollecte sur le trimestre a atteint près de 11,5 milliards portant l’encours de ces fonds à 305,3 milliards (-3,7% sur le trimestre) et -11,8% sur un an.Concernant les fonds investis dans des obligations, ce deuxième trimestre constitue le troisième consécutif où la classe d’actifs enregistre une décollecte (-2 milliards d’euros). Cependant, la situation en détail est plus contrastée. Les fonds composés d’obligations à haut rendement et les fonds investis dans des obligations convertibles ont continué de retenir l’attention des investisseurs. La première catégorie a enregistré des souscriptions nettes de 226 millions d’euros sur le trimestre tandis que la seconde s’est nettement étoffée en avril et mai. «En dépit d’un très net coup d’arrêt en juin, la collecte des fonds d’obligations convertibles rassemble près de 684 millions d’euros sur les trois mois en question, après déjà des souscriptions nettes de 355 millions d’euros au trimestre précédent», précise l'étude qui note, en revanche, que les flux d’investissement destinés aux fonds d’obligations indexées sur l’inflation se sont nettement taris. Ils représentent 9 millions d’euros alloués, contre 281 millions d’euros au premier trimestre.Quant à l’effet marché, il a représenté d’avril à juin 496 millions. L’encours global perd de fait 2,5 % sur le trimestre, à 71,3 milliards d’euros. Depuis le début de l’année, le repli est de 10 %.Du côté des fonds actions, si la tendance n’est pas inversée - les opérations menées sur ces OPCVM font ressortir des rachats nets de 250 millions d’euros - il ressort cependant que la décollecte est inférieure au trimestre précédent. En outre, certaines catégories tirent leur épingle du jeu : les fonds Actions France, Euro et Europe ont enregistré 569 millions d’euros de souscriptions nettes et les fonds Actions Amérique ont rassemblé 227 millions d’euros. A l’inverse les fonds Actions Internationales, les fonds Actions Marchés Emergents, ainsi que les fonds Actions Asie ont été pénalisés avec des décollectes nettes de 573 millions, 104 millions et 273 millions respectivement. On notera que, toujours selon l'étude, le compartiment des fonds Actions Sectorielles a enregistré des rachats nets de 95 millions, dus en grande partie au retournement de juin de la demande en fonds Actions Or et Matières Premières. Cet ensemble perd 136 millions d’euros sur le trimestre contre une allocation nette de 820 millions d’euros en début d’année...Enfin, sur la période d’observation, l’effet marché a été négatif pour la plupart des catégories d’investissement «actions». En chiffres, il fait perdre 1,2 milliard d’euros. «A 207,2 milliards d’euros, l’encours des OPCVM Actions se contracte de -0,9% lors de ce trimestre. Néanmoins, sur un an, sa progression est de 12%», résume l'étude d’Europerformance SIX Telekurs.
L’assurance vie confirme sa place majeure dans le patrimoine financier des ménages français. Dans une étude de l’INSEE parue ce jeudi, l’institut révèle que début 2010, 62 % des ménages résidant en France métropolitaine détiennent de l’assurance vie, soit autant que de propriétaires d’un bien immobilier. 41 % des ménages ont des contrats d’assurance en cas de vie et de capitalisation (contre 34,5 % en 2004) et 39 % des contrats d’assurance décès. Comparé aux autres types de placements, seuls les livrets défiscalisés, détenus par 85 % de la population début 2010, sont encore plus nombreux chez les Français. Les ménages détiennent plus fréquemment de l’assurance vie que de l’épargne logement (31 %), des valeurs mobilières (19 %) ou de l’épargne salariale - y compris le Plan d’épargne retraite collectif (PERCO - 16 %), note l’INSEE. Selon l'étude, les trois principaux motifs de détention d’un contrat d’assurance en cas de vie ou de capitalisation cités par les ménages début 2010 sont « avoir une réserve d’argent en cas d’imprévu » (38 % des ménages détenteurs), « faire bénéficier un proche » (29 %) et « préparer ou compléter la retraite » (27 %). La performance n’est donc pas un critère essentiel. Ainsi, seuls 15 % des ménages déclarent détenir un contrat d’assurance en cas de vie ou de capitalisation parce que « ce produit procure un bon rendement ». Cet argument est néanmoins avancé par toutes les tranches d'âges. Si le taux de détention des contrats augmente avec l'âge et atteint son maximum entre 50 et 59 ans, les populations de moins de 30 et moins de 40 ans s’intéressent aussi de plus en plus à l’assurance-vie.L'étude dans sa totalité est accessible à l’adresse suivante : http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1361#inter3
Les gérants ont nettement réduit la voilure sur le Vieux Continent, rapporte Les Echos. Selon le sondage mensuel de Bank of America-Merrill Lynch auprès de 265 professionnels dans le monde, ils sont désormais 22 % à sous-pondérer la zone euro alors qu’ils étaient encore relativement neutres en mai. Les problématiques d’endettement en Europe sont désormais largement en tête des menaces pour les marchés : près des deux tiers des sondés (64 %) estiment qu’il s’agit actuellement d’un risque majeur, contre 43 % le mois dernier et seulement 21 % en avril. De fait, interrogés entre le 8 et le 14 juillet, les spécialistes sont 57 % à sous-pondérer aujourd’hui les banques, un record depuis février 2009. Un cinquième des gérants européens s’attend également à ce que la croissance sur le Vieux Continent s’affaiblisse dans l’année à venir et une majorité (62 %) estime que les anticipations des analystes sur les profits sont trop élevées. En revanche, les marchés émergents attirent toutes les faveurs des investisseurs - 33 % les surpondèrent - sur fond d’une amélioration des prévisions de la croissance chinoise.
D’après un sondage réalisé par Citywire, les sélecteurs de fonds, souvent accusés de se focaliser sur les performances à court terme des OPCVM seraient, en réalité, plus fidèles dans leur choix qu’il n’y parait. Ainsi, à partir d’une population de 80 sélectionneurs, l'étude révèle que 67% seraient prêts à conserver leur confiance à un fonds en dépit de trois trimestres consécutifs de sous-performances. A l’inverse, les 33% restants reverraient leur choix. Cela dit, un éditorialiste chez Citywire, Kai Wiecking, directeur des services de recherche chez FWW, s’est demandé si les 67% qui ont adopté une vision à plus long terme pourrait s’y tenir longtemps compte tenu de la pression des réseaux de ventes ou autres départements commerciaux. Beaucoup n’attendraient pas les trois trimestres en question, prédit l’intéressé...