Nos articles d’actualité et d’analyse sur l’évolution des Bourses, sur les dynamiques à l’oeuvre sur les marchés actions et sur les principales opérations (augmentation de capital, émissions d’actions...).
Bien qu’ils les jugent majoritairement toujours trop chers, les investisseurs institutionnels interrogés par Preqin sont 70 % à envisager d’augmenter leurs placements dans des fonds d’infrastructures durant les douze prochains mois, révèle l'étude Infrastructure Spotlight de l’institut de recherches et fournisseur de données britannique.Par rapport à l'édition de 2010, les spécialistes interrogés sont moins nombreux (51 % contre 72 %) à juger que les intérêts des gérants de fonds et des investisseurs ne sont pas convenablement alignés.De plus, les investisseurs potentiels sont 62 % à estimer que les frais de gestion, malgré la tendance générale à la baisse, demeurent aux alentours de 2 % pour environ les deux tiers des fonds d’infrastructure et sont trop élevés (72 % du panel jugeaient en 2010 que ce point posait problème).Par ailleurs, l'étude Preqin montre que 28 % des investisseurs institutionnels souhaiteraient voir les gestionnaires placer davantage de capitaux dans leurs fonds, contre 45 % l’an dernier.
D’après les calculs de CB Richard Ellis relayés par Fondsprofessionell, les investissements dans l’immobilier en Allemagne se sont montés au premier semestre à 11,1 milliards d’euros, soit 28 % de plus que pour janvier-juin 2010, dont 4,2 milliards provenant d’investisseurs étrangers.Du fait que certaines transactions ont atteint des volumes importants, les gestionnaires d’actifs et de fonds ont constitué la catégorie d’investisseurs la plus importante, avec près de 2,6 milliards d’euros, soit 23 % du volume total, devant celle des fonds immobiliers offerts au public et des fonds institutionnels (Spezialfonds), avec plus de 2,3 milliards d’euros ou 21 % du total.
Selon l’association VGF (Verband Geschlossene Fonds e.V.) des gestionnaires allemands de fonds fermés, les 45 sociétés affiliées ont déclaré pour le deuxième trimestre 2011 des souscriptions de 1,06 milliard d’euros contre 803,2 millions pour janvier-mars et plus de 1,18 milliard pour la période correspondante de l’an dernier.Les investisseurs institutionnels ont contribué pour 86,9 millions aux rentrées totales contre 48,2 millions durant les trois mois précédents et 226,5 millions au deuxième trimestre 2010.Le gros des nouvelles souscriptions est allé aux fonds spécialistes de l’immobilier en Allemagne, avec 531 millions d’euros contre 248,3 millions au premier trimestre et 346,7 millions en avril-juin 2010.
Graham Neilson, stratégiste en chef du gestionnaire alternatif londonien Cairn Capital, estime que le coût élevé des sauvetages de la Grèce, du Portugal et de l’Irlande risque de faire perdre leur triple A à la France et à Allemagne, rapporte Expansión. S’il faut abonder le fonds de sauvetage européen, la dette de ces pays atteindra 120-125 % du PIB, ce qui ne correspond à un triple A.
Au deuxième trimestre 2011, la demande d’or générée par les ETF est ressortie à 51,7 tonnes contre une moyenne de 41,4 tonnes sur les douze trimestres précédents hormis les deux trimestres record, janvier-mars 2009 et avril-juin 2010, indique le Conseil mondial de l’or dans son rapport Gold Demand Trends. La demande mondiale d’or pour la période sous revue s’est élevée à 919,8 tonnes.De fait, le total enregistré pour avril-juin de cette année est nettement inférieur à celui de la période correspondante de 2010 (291,6 tonnes), marquée par la crise de la dette en Europe. Cette année, la demande s’est concentrée sur l’Europe, une fois de plus en raison des inquiétudes concernant la stabilité de la zone euro et le risque de contagion d’un potentiel défaut de la Grèce, et sur l’Inde, où les ETF gagnent rapidement en popularité.
Dans une interview conjointe au journal belge Le Soir et au quotidien suisse Le Temps, l’ancien président de la Commission européenne, Jacques Delors, dénonce la réaction trop timide des dirigeants européens alors que l’euro et l’Union européenne sont «au bord du gouffre». «Ouvrons les yeux: l’euro et l’Europe sont au bord du gouffre. Et pour ne pas tomber, le choix me paraît simple: soit les Etats-membres acceptent la coopération économique renforcée que j’ai toujours réclamée, soit ils transfèrent des pouvoirs supplémentaires à l’Union», affirme l’ancien ministre de l’Economie et des finances de François Mitterrand. Jacques Delors estime par ailleurs que «la mutualisation partielle des dettes, c’est la pompe pour éteindre le feu et redonner un sens à la coopération communautaire. Les Etats-membres, simultanément, doivent lever leurs dernières objections aux six projets de directives sur la gouvernance économique, dont le Parlement européen a logiquement durci le contenu pour rendre plus automatique les sanctions en cas de dérapage budgétaire».
Le rally de la livre sterling cette semaine prouve l’intérêt croissant des investisseurs pour de nouvelles devises refuge en dehors du franc suisse et du yen, analyse le Wall Street Journal. D’autres monnaies connaissent le même sort, comme les dollars australien et canadien et le real brésilien.
Andrew Bosomworth, chez Pimco (groupe Allianz Global Investors), juge que l’idée des «eurobonds», pour l’instant écartée du langage officiel franco-allemand, est très intéressante, car ces titres constitueraient le noyau d’un marché obligataire européen de grande taille, rapporte le Financial Times Deutschland.Johannes Müller, chef économiste de DWS (Deutsche Bank) estime qu’avec le temps ce segment pourrait atteindre un volume de 5.000 milliards d’euros alors que le marché des obligations fédérales allemandes (bunds) ne représente que 1.100 milliards d’euros, soit 12 % du marché des Treasurys américains.Le spécialiste de DWS a calculé que le rendement moyen de tous les emprunts d’Etat de la zone euro se situe actuellement à 3,1 %, pour une échéance moyenne comprise entre 8 et 10 ans. Sur la même période, le rendement des Bunds n’est que de 1,7 %... alors que l’inflation allemande est de 2,4 %.La mise en place éventuelle des eurobonds induirait donc mécaniquement une hausse des rendement pour les obligations des pays les mieux notés, comme l’Allemagne.
Dans un entretien accordé au Monde, le financier George Soros juge que l’Europe est en danger. «Aujourd’hui, on n’a plus d’autre choix que d’améliorer la gouvernance de la zone euro», indique-t-il. «L’euro existe et s’il s’effondrait, cela se traduirait par une crise bancaire totalement hors de contrôle», ajoute-t-il. Dans ce contexte, il se dit favorable à la création d’euro-obligations. Mais il faut également recapitaliser les banques. Par ailleurs, George Soros pense que l’euro peut survivre à la sortie de pays comme la Grèce et le Portugal, de taille modeste. «Mais l’Union éclaterait si c’était le cas de l’Italie ou de l’Espagne».
La société IODS (Insead OEE Data Services), fruit d’un partenariat initié fin 2010 par la Fondation Insead, l’Observatoire de l'épargne européenne, la Caisse des dépôts et le groupe Viel, vient de lancer le premier portail européen de données économiques et financières destiné aux chercheurs, mais aussi aux professionnels de la finance.Les données disponibles sur http://www.iods-data.eu/ sont organisées en quatre grands domaines: · Données sur les marchés: le portail donne accès aux données détaillées sur les prix et les transactions sur tous les marchés européens réglementés et les Systèmes de Négociation Mutualisés (ou Multilateral Trading Facilities – MTF) · Données financières sur les entreprises européennes (toutes les entreprises françaises et les entreprises européennes dont le chiffre d’affaire est supérieur à 10 millions d’euros), au niveau le plus fin de l’information · Données sur les produits financiers, avec en particulier le détail de l’information sur chaque fonds d’investissement · Données sur l'épargne et le crédit, comprenant notamment une base macrofinancière permettant d’accéder immédiatement à toute l’information statistique disponible quelles qu’en soient les sources. Des accords ont été signés avec huit fournisseurs de données, et plusieurs autres sont en cours de négociation. L’offre sera enrichie en permanence par la signature de nouveaux accords. Les données sont mises à jour régulièrement et il est possible d’avoir accès à un historique de plus de 35 ans. Une documentation méthodologique, base par base, et parfois série par série, accompagne la fourniture des données elles-mêmes. Les gestionnaires de données spécialisés de IODS apportent en outre leur expertise aux utilisateurs du portail, par une disponibilité immédiate. Pour la première fois, il est ainsi possible, par un accès Web, d’avoir accès à une offre agrégée de données économiques et financières à un niveau européen. Le portail donnera une impulsion aux travaux empiriques plaçant la recherche européenne à un niveau comparable à celui des Etats-Unis.
Avec Fondsservice Hannover, la Bourse de Hanovre a ouvert le 17 août un segment sur lequel les investisseurs peuvent acquérir initialement des parts de 1.100 fonds à la valeur liquidative indiquée par le gestionnaire sans avoir à acquitter de droit d’entrée. Les droits sont fixés forfaitairement à 15 euros, quel que soit le montant de l’ordre. Parmi les fonds retenus figurent ceux de promoteurs comme DWS, Fidelity et Franklin Templeton.Contrairement à ce qui peut être le cas sur la Bourse de Hambourg, il n’y aura pas de cotation continue, les ordres étant groupés à la fin de chaque séance et exécutés lors du fixage suivant.
Selon un sondage TNS Infratest pour le compte du Deutsches Aktieninstitut (DAI), le nombre de porteurs en Allemagne de parts de fonds d’actions et/ou de fonds diversifiés ressortait fin juin à 6,085 millions, ce qui représente 9,4 % de la population.Par rapport à fin décembre 2011, ce total marque une augmentation d’environ 117.000 unités, alors que la hausse par rapport à fin 1997 atteint 3,8 millions, soit 163,6 %. En revanche, ce total est aussi inférieur de 3,7 millions au record historique de fin 2001, soit un recul de 37,7 %.
Mohammed El-Erian, administrateur exécutif et co-CIO de Pimco (groupe Allianz Global Investors), a estimé dans FT Alphaville que, dans la mesure où beaucoup d’opérateurs tablaient sur une augmentation des aides fournies par l’Allemagne, la réaction des marchés au sommet Merkel-Sarkozy ne se fera pas attendre : les dettes allemande et américaine vont se redresser et le différentiel par rapport aux pays périphériques va augmenter, rapporte Expansión.Pour Pimco, le message de l’Allemagne et de la France est clair : les avancées sur l'équilibrage des budgets et une meilleure gestion économique doivent avoir la priorité sur de nouveaux plans d’aide, sur les «eurobonds» et autres solutions destinées à sauver les économies périphériques les plus endettées.De fait, selon Mohamed El-Erian, ce qui est étonnant n’est pas que l’Allemagne défende cette position, mais bien que la France la soutienne aussi fermement. Cela a probablement à voir avec les signaux d’alerte de la semaine dernière.
Durant la première décade du mois d’août, les hedge funds ont dans l’ensemble bien résisté aux turbulences sur les marchés, rapporte Hedgeweek. Pour la période au 10 août, l’indice Dow Jones Credit Suisse Hedge Fund affiche une perte de 3,7% à comparer à une baisse de 13,6% pour l’indice Dow Jones Global.Les gérants de hedge funds, qui fournissent désormais sur une base quotidienne la valeur de leur actif net, ont en grande majorité atteint leur objectif de préservation du capital, avec notamment des positions en cash beaucoup plus élevées qu'à l’ordinaire.
Société Générale, qui avec l’ensemble du secteur bancaire a été particulièrement chahuté le 10 août à la Bourse de Paris, perdant jusqu’à 22,5% en cours de séance sur des rumeurs de faillite, a publié un communiqué cinglant après clôture, démentant catégoriquement ces rumeurs. «Société Générale dément catégoriquement et avec la plus extrême vigueur toutes les rumeurs de marché, totalement infondées, ayant affecté ce jour son cours de Bourse», indique la banque française. Société Générale réaffirme la solidité des résultats publiés la semaine dernière à 1,6 milliard d’euros sur le premier semestre, tout en absorbant l’impact du plan d’aide à la Grèce, en dépréciant la totalité de ses obligations d'État grecques à hauteur de 21% (le Groupe ne détient pas de dettes souveraines grecques à échéance postérieure à 2020). Ces résultats ont permis de renforcer sa structure financière avec un Core Tier One qui se situe au niveau élevé de 9,3%. Société Générale réaffirme ainsi sa capacité à dégager dans le futur des résultats solides, confirmée par les performances de juillet et début août, grâce à la qualité de ses fonds de commerce et à la gestion prudente de ses risques, notamment dans cet environnement chahuté. Le Groupe souligne également sa faible exposition aux dettes souveraines des pays dits périphériques de la zone euro. Enfin, elle rappelle l’exécution de la quasi-totalité de son plan de financement 2011 et l’ampleur de ses actifs éligibles et disponibles au refinancement des banques centrales. Dans ce contexte, Société Générale indique avoir saisi l’AMF pour lui demander d’ouvrir une enquête sur l’origine de ces rumeurs «qui portent gravement atteinte à l’intérêt de ses actionnaires».
CME Group a enregistré des volumes de transactions record mardi, battant le dernier pic d’activité qui avait eu lieu pendant le «flash crash» de l’an dernier, rapporte le Financial Times. 25,7 millions de contrats ont été échangés sur toutes les classes d’actifs. Les marchés d’actions connaissent aussi des niveaux de transactions qu’ils n’avaient plus vus depuis la dernière crise financière. Mardi, les volumes sur les marchés actions US ont atteint 16,9 milliards d’actions, un niveau uniquement dépassé à l’automne 2008 et autour du «flash crash» du 6 mai.
La flambée de la demande pour l’or a provoqué une pénurie d’espace disponible à Londres pour stocker le métal précieux, conduisant les banques à facturer davantage cette activité, rapporte le Financial Times. Presque toutes les grandes banques qui traitent de l’or ont augmenté leurs commissions depuis mars de cette année, certaines doublant même le taux qu’elles appliquent pour conserver l’or. Les commissions sont généralement comprises entre 0,03 % et 0,15 % de la valeur de l’or détenue chaque année. Hier, le prix de l’or a battu un nouveau record à 1778,29 l’once.
Les plus grands gérants américains ne sont pas d’accord sur la dégradation par Standard & Poor’s de la note des Etats-Unis, rapporte Investment Week. Bill Gross chez Pimco, le gérant du plus gros fonds obligataire, estime que S&P a enfin eu du cran. En revanche, Bill Miller, chez Legg Mason, estime que la décision de l’agence a été précipitée, erronée et dangereuse. Warren Buffett a aussi critiqué le geste de S&P.
La dégradation par Standard & Poor’s de la notation de crédit des Etats-Unis de AAA à AA+ ne semble pas avoir été une surprise pour les gérants. «Compte tenu de la position budgétaire des Etats-Unis, la dégradation n’est pas une surprise et était même inévitable», indique Paul Griffiths, responsable mondial du fixed income d’Aberdeen Asset Management. «Cette décision reflète des faits qui étaient bien connus du marché depuis un certain temps», renchérit BlackRock, qui ajoute que «cela n’implique donc pas une hausse fondamentale du risque , et nous ne pensons pas que les investisseurs devraient modifier leur comportement en se fondant uniquement sur cette dégradation». Toutefois, nuance BlackRock, «compte tenu de la faiblesse persistante de l’économie et des incertitudes réglementaires, cela pourrait donner à certains investisseurs le signal d’une réévaluation leur appétit au risque». Le grand paradoxe, relevé par Paul Griffiths, est que cela ne va faire qu’accroître les tensions et l’aversion au risque dans le monde et que la recherche de la qualité (flight to quality) pourrait bien profiter… aux bons du Trésor américain, ce qui est une erreur pour Aberdeen. C’est ce que semble valider BlackRock, qui pense que la note des Etats-Unis n’est qu’un problème parmi d’autres, et qui souligne que «le secteur des bons du Trésor US (et dans une moindre mesure les MBS adossés à des agences) reste le marché obligataire le plus important et le plus liquide au monde, avec un niveau élevé de transparence des prix, et qu’il n’a que peu d’alternatives». «Ainsi, même si les événements qui ont conduit à la dégradation de la note de S&P sont inquiétants, nous pensons que la majorité des investisseurs vont continuer à utiliser les rendements du Trésor comme un benchmark efficace du crédit sans risque contre lequel les émissions de crédit peuvent être jugées. Les bons du Trésor vont aussi continuer à être utilisés par les investisseurs institutionnels de toutes sortes et vont continuer à servir leur rôle traditionnel de couverture pour les actifs risqués», selon BlackRock. Pour Mohamed A. El Arian, CEO et co-CIO de Pimco, il est difficile d’imaginer que, ayant dégradé les Etats-Unis, S&P ne fasse pas de même pour au moins un des autres membres du club de plus en plus petit des pays notés triple A. Si cela se concrétisait et concernait un pays comme la France, par exemple, cela pourrait compliquer les efforts déjà fragiles de l’Europe pour sauver les pays périphériques.
La dégradation par Standard & Poor’s de la notation de crédit des Etats-Unis de AAA à AA+ le 5 août est «précipitée, erronée et dangereuse», estime Bill Miller, l’emblématique gérant de Legg Mason Capital Management. «Au mieux, S&P a fait preuve d’une ignorance stupéfiante et d’une indifférence totale à l’égard des conséquences éventuelles de ses actes sur un système financier mondial fragile», lance-t-il dans une note virulente publiée le 8 août.Tout d’abord, pour le gérant de Legg Mason, il n’y avait aucune urgence à dégrader la note des Etats-Unis étant donné qu’un accord avait été trouvé, au terme d’une intense bataille politique, pour augmenter le plafond de la dette et pour mettre en place un programme visant à réduire les dépenses budgétaires. «Il est évident que S&P a agi sans envisager ou sans se soucier des répercussions d’une décision précipitée et hasardeuse», écrit-il.Ensuite, Bill Miller, citant Warren Buffett qui s’est aussi élevé contre la décision de S&P, explique pourquoi l’agence de notation a tort. Premièrement, il souligne que l’accord politique adopté par les Etats-Unis est une avancée positive qui aurait dû être prise en compte. Deuxièmement, l’agence de notation n’a pas tenu compte du rôle unique que jouent les Etats-Unis dans l’économie mondiale et notamment du rôle du dollar en tant que monnaie de réserve. Troisièmement, «le marché pense que S&P a tort». En effet, les investisseurs en quête d’actifs peu risqués achètent massivement des bons du Trésor américain, relève-t-il. Mais pour Bill Miller, le plus inquiétant est que «l’action de S&P pose des risques imprévisibles et dangereux à l’économie mondiale» en affaiblissant un niveau de confiance déjà peu élevé. Pour lui, «l’avenir est obscurci par des nuages d’incertitudes. Personne ne peut prédire les conséquences de la décision de S&P». Les jours et semaines qui viennent nous le diront. La seule chose que Bill Miller espère est que le geste de S&P va conduire à une remise en cause de l’oligopole des agences de notation «avant qu’elles ne contribuent ou ne déclenchent une nouvelle crise financière».