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La gestion alternative réussit-elle à maintenir ses performances dans un environnement toujours très chahuté ? Depuis 2008, l’observation de l’indice HFRI Fund of Funds laisse supposer une baisse des rendements offerts par les fonds alternatifs. Pour autant, «la surperformance de la gestion alternative par rapport au taux sans risque reste stable dans le temps, de l’ordre de 3% à 4% par an depuis 2002", a souligné Fabrice Cuchet, membre du comité exécutif et responsable de la gestion alternative de Dexia AM, le 9 octobre à l’occasion d’un point de presse sur les tendances du secteur. «La grande différence entre 2008 et actuellement est que les taux d’intérêt sont passés de 4% à 0%», ajoute-t-il.A court terme, les performances de la gestion alternative apparaissent en retrait par rapport aux rendements des actifs risqués depuis le début de l’année. Ce différentiel provient principalement d’un décalage qui s’est constitué en juin/juillet 2012. Selon Fabrice Cuchet, «dans un environnement où l’avenir de l’Europe et de sa monnaie restait très incertain, la solution raisonnable, dans le cadre d’une gestion à performance absolue, était de maintenir un position prudente. Ce qui explique que les gérants n’ont que partiellement profité du rebond des actifs risqués qui a commencé début juin alors que les incertitudes étaient encore à leur paroxysme».Dexia AM relève par ailleurs qu’il est tout aussi abusif d’affirmer que «tout le monde fait la même chose». En réalité, la dispersion est toujours là. «Les niveaux de dispersion de la gestion alternative sont restés similaires à ceux d’avant 2008, que ce soit entre les stratégies comme entre les fonds d’une même stratégie», remarque Farice Cuchet.Dexia AM estime donc que la diversification reste toujours d’actualité dans l’univers des fonds alternatifs, ce qui permet aux investisseurs d’identifier les stratégies adaptées à ‘lenvironnement actuel. Fabrice Cuchet relève à ce propos l’intérêt des investisseurs pour le fonds Dexia Long Short Credit dont les encours étaient à moins de 100 millions d’euros en début d’année et qui approche désormais la barre des 300 millions d’euros. Autre stratégie très appréciée, le Dexia Index Arbitrage, qui fait aussi partie des fonds phares de Dexia avec des actifs sous gestion d’environ 1,6 milliard d’euros. Le Dexia Systemat, un CTA qui n’a jamais enregistré une année négative depuis 2007 et qui affiche une performance de 8% sur les six dernières années, dépasse les 110 millions d’euros et dispose d’un «gros potentiel», selon Fabrice Cuchet.Depuis le début de l’année, la collecte nette de la gestion alternative de Dexia s’est élevée à 350 millions d’euros si bien que les actifs sous gestion s’inscrivent à environ 5,5 milliards d’euros.
Selon la dernière édition du « Russell U.S. Investment Manager Outlook (IMO) », enquête trimestrielle réalisée par Russell Investments auprès des gérants américains, près de la moitié des sondés (48%) prévoit que les événements en Europe auront des conséquences négatives sur le marché pour l’année à venir. Les gérants ont également cité les résultats de l’élection présidentielle américaine (30%) et la question de la falaise fiscale (28%) comme étant des événements qui devraient avoir l’impact le plus conséquent sur le marché américain l’année prochaine.Pour la majorité des classes d’actifs, les sondés affichent un optimisme en berne ou quasi stable par rapport aux résultats de juin 2012. Le marché de l’immobilier a atteint un plus haut historique à 55% d’avis optimistes. La classe d’actifs devient ainsi pour la première fois le segment de marché sur lequel des gérants américains interrogés par Russell Investments sont le plus optimistes. Les actions des marchés développés hors Etats-Unis ont également progressé de 11 points de pourcentage par rapport à leur niveau de juin 2012 (38%).A l’opposé, le niveau d’optimisme sur les actions américaines «large caps» a atteint son plus bas niveau historique à 53%, soit un repli de 20 points de pourcentage par rapport aux niveaux observés en septembre 2011.
Les trustees de Willis Pension Scheme dont les actifs sous gestion s'élèvent à quelque 1,5 milliard de livres ont mandaté Towers Watson pour la gestion d’une partie significative de son portefeuille de hedge fund, rapporte Hedge Week.Ce portefeuille, d’un montant initial d’environ 100 millions de livres, sera investi dans une très large palette de stratégies alternatives.Towers Watson a des délégations de gestion pour plus de 56 milliards de dollars d’actifs dans le monde, dont 7 milliards de dollars investis dans des hedge funds.
La CNP, Predica, Cardif et Sogecap se sont associés pour créer un Fonds stratégique de participations (FSP) permettant de réaffirmer l’engagement des grands assureurs vie français en faveur de l’investissement actions, rapporte L’Agefi. Géré par LCF Rothschild, le fonds regroupera dans un premier temps des lignes existantes, qui concerneront des entreprises du SBF 250 et seront conservées au moins cinq ans. Le choix des participations n’a pas encore été arbitré. La logique serait surtout réglementaire, note le quotidien. En qualifiant ces participations de stratégique, les quatre assureurs pourront économiser une partie des exigences en fonds propres attachées à ces lignes dans le cadre de Solvabilité 2.
Les investisseurs institutionnels sont en train de revoir leur approche traditionnelle de l’allocation d’actifs. Selon une enquête réalisée par Pyramis Global Advisors auprès d’un échantillon d’institutionnels à travers le monde représentant plus de 5.000 milliards de dollars d’actifs, 37% des plus grands fonds de pension et autres grands institutionnels vont repenser leur stratégie dans un sens plus agressif au cours des dix prochaines années. Au cours des toutes dernières années, 35% d’entre eux ont adopté une approche plus tactique ou opportuniste dans leurs décisions d’investissement sans pour autant espérer atteindre leurs objectifs de performance.Une autre enquête de Pyramis indique que, dans l’immédiat, les institutionnels américains sont tout aussi préoccupés par les problématiques de risque que par celles liées à la performance. 27% des institutionnels interrogés se disent préoccupés en priorité par la volatilité contre 22% en 2008 au moment où la crise s’accentuait, alors que 26% citent en premier l’environnement des taux d’intérêt bas qui les pénalise dans leur recherche de rendement. Dans ce contexte, 43% des institutionnels vont adopter une approche beaucoup plus dynamique ou tactique dans leur stratégie d’allocation contre moins de 5% au début des années 2000.
Une étude publiée le 9 octobre par Fidelity en Allemagne démontre en utilisant plusieurs indices d’actions qu’une détention sur longue période influe bien davantage sur la performance du portefeuille que le choix de la «bonne» date d’investissement.A titre d’illustration, un investisseur qui aurait acheté les valeurs du MSCI Germany n’importe quel jour de 1982 et les aurait revendues au 30 juin 2012 aurait enregistré un rendement annuel de 6,80 %. S’il était entré au plus bas du marché en 1982, cet investissement lui aurait procuré un rendement à peine supérieur (6,96 %). Cette constatation vaut également pour les indices MSCI US (8,75 % et 8,99 %), MSCI UK (7,39 % et 7,63 %) et MSCI France (8,26 % et 8,56 %).Néanmoins, la différence aurait été beaucoup plus sensible pour le MSCI Emerging Market, avec des valeurs respectives de 8,43 % et de 9,78 %.
Les hedge funds enregistrent leurs gains les plus importants sur le marché des titres adossés à des créances hypothécaires (mortgage backed securities ou MBS) depuis 2007, rapporte le Financial Times. Ainsi, Tilden Park, un hedge fund de 1 milliard de dollars géré par l’ancienne équipe MBS de Goldman Sachs, est en hausse de 30 % depuis le début de l’année à fin septembre. Obsidian, l’un des hedge funds fixed income de BlackRock, affichait une hausse de 25 % à fin août.
Stéphane Monier, responsable adjoint des gestions de Lombard Odier, a indiqué récemment lors d’une présentation à Paris que l’approche obligataire fondamentale FWD (fundamental weight driven) qu’il a initiée (lire Newsmanagers du 25 mai 2010) représente déjà un encours de 3,5 milliards d’euros sur les 13 milliards d’euros d’encours institutionnels de la maison helvétique, laquelle gère au total 117 milliards d’euros.La stratégie fondamentale permet de surperformer largement les résultats d’une approche capipondérée tout en limitant la perte maximale (maximum draw down).A titre d’illustration, l’indice de dette souveraine OCDE en version FWD entre 2001 et fin août 2012, a gagné 105,48 % contre 62,29 % pour l’indice capipondéré, ce qui fonctionne également en version euro-hedgée avec des résultats respectifs de 83,53 % contre 73,47 % pour la même période de référence.Pour Stéphane Monier, l’approche fondamentale est incontournable parce qu’on n’est plus sûr qu’il subsiste un prêteur en dernier ressort, ce qui oblige à s’assurer de la qualité effective des actifs. D’autre part, les agences de notation sont en retard par rapport au marché, ce qui risque d’inciter les investisseurs à vendre à des périodes inopportunes.
Quelques hedge funds intrépides sont revenus sur la pointe des pieds sur les obligations gouvernementales grecques, relate le Financial Times. Ainsi, l’émission de référence à 10 ans du pays a vu son prix plus que doubler depuis le pire moment fin mai, à un peu plus de 30 centimes d’euros. Le rally a dans une large mesure été provoqué par la promesse de Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne, de sauver la zone euro, et a été dominé par des hedge funds, notamment basés à New York. L’un d’eux est Third Point, cite le FT.
Investec Asset Management vient d’ouvrir un bureau à Singapour et a installé Tobie van Heerden en tant que responsable des ventes institutionnelles pour l’Asie du Sud-Est et la Corée, rapporte Asian Investor.
Le 8 octobre, Deka Investment GmbH, société de gestion centrale des caisses d’épargne allemandes, a annoncé avoir officiellement signé les Principes de l’investissement responsable des Nations-Unies (UN-PRI) qu’elle respectait en fait depuis longtemps, comme l’a précisé Victor Moftakhar, directeur général.La gamme complète des fonds offerts au public de Deka respecte déjà certains critères d’exclusion, comme par exemple à l’encontre des fabricants de bombes à sous-munitions. Depuis le début de 2012, Deka a aussi lancé une gamme de produits développement durable, Deka-Nachhaltigkeit, dans laquelle les critères financiers et extra-financiers sont pris en compte ensemble. Au total, l’encours des fonds «développement durable» offerts au public par Deka se situe à quelque 2 milliards d’euros.
L’indice HFRI Fund Weighted Composite des hedge funds a progressé de 1,1% au mois de septembre, si bien que le troisième trimestre se termine sur un gain de 2,9%, selon les statistiques communiquées par HFR.Sur les neuf premiers mois de l’année, l’indice affiche une hausse de 4,7%. En septembre, les stratégies liées aux actions ont généralement bien progressé, l’indice HFRI equity hedge affichant un gain de 1,94%, avec des contributions positives des stratégies à la fois growth et value. L’indice HFRI des marchés émergents a dégagé pour sa part une performance de 3,1% en septembre. L’indice Lyxor des hedge funds a pour sa part réalisé un gain de 0,2% en septembre, 11 des indices de stratégie de Lyxor ayant terminé le mois dans le vert.
Le Fonds monétaire international a exhorté l’Union européenne et les Etats-Unis à agir d’urgence pour faire face aux «risques considérables» et lever les «incertitudes» qui pèsent encore sur la reprise. Signe de ce regain de pessimisme, le FMI a de nouveau abaissé ses prévisions de croissance mondiale, à 3,3% en 2012 (contre 3,5% attendu initialement en juillet) et à 3,6% en 2013 (contre 3,9%), dans son rapport semestriel publié le 8 octobre à Tokyo avant son assemblée générale.Relevant une montée des «risques de dégradation», le Fonds prévient qu’un taux de chômage élevé devrait continuer à sévir dans «beaucoup d’endroits» du globe, notamment en Europe, et estime que la confiance dans le système financier demeure «exceptionnellement fragile». «La question-clé est de savoir si l'économie mondiale traverse simplement une nouvelle zone de turbulences (...) ou si le ralentissement actuel pourrait durer», souligne le FMI, ajoutant que la réponse était maintenant entre les mains des gouvernements en Europe et aux Etats-Unis.Selon le Fonds, l’Union européenne (UE) doit rapidement mettre sur pied son nouveau fonds de secours, faire avancer une union bancaire actuellement balbutiante et amorcer une plus grande intégration budgétaire. «La crise dans la zone euro reste la plus claire menace sur les perspectives mondiales», assure le Fonds, qui participe aux trois plans d’aide en cours dans la région (Grèce, Irlande, Portugal).
NML Capital fait saisir le voilier-école argentin Libertad. Et pour faire exécuter des jugements rendus par des tribunaux britannique et américain, le gestionnaire alternatif NML Capital, filiale d’Elliot Capital Management, a attendu que le voilier-école de la marine argentine, le Libertad, relâche dans un port nigérian, le Nigéria acceptant d’exécuter les décisions de justice britanniques et américaines, rapporte FT.com Alphaville.Elliott Capital figure la minorité de créanciers de l’Argentine qui n’ont pas accepté un rééchelonnement de la dette argentine en 2005 sur la base de 30 %.
Au troisième trimestre 2012, 57 introductions en Bourse ont permis de lever 4,4 milliardsd’euros, selon l'étude «IPO Watch Europe» de PwC. Cela représente une forte hausse en volume par rapport au deuxième trimestre (81 introductions pour 0,7 milliard d’euros) mais une baisse par rapport au troisième trimestre 2011 (121 introductions pour 9,4 milliards d’euros).Le trimestre a été marqué en septembre par l’introduction et l’augmentation de capital de Sberbank, la plus grande banque commerciale en Russie puisque cette opération a mobilisé 4 milliards d’euros. Les indicateurs classiques des introductions, tels que la volatilité du marché et les indices boursiers, se sont améliorés au fil du trimestre. Ainsi, des signes encourageants apparaissent en cette fin 2012. En effet, un certain nombre de sociétés ont annoncé leur intention de s’introduire en Bourse, notamment Direct Line, Megafon, Talanx et la filiale O2 en Allemagne de Telefonica.Aux États-Unis, le troisième trimestre s’est achevé en beauté avec l’introduction de Santander Mexique. Au cours du trimestre, 29 opérations ont été réalisées pour un montant total de 6,6 milliards de dollars, soit plus du double des fonds levés par rapport au troisième trimestre 2011, malgré un volume relativement stable.À Hong Kong, l’activité des introductions s’est sensiblement ralentie en raison de l’effondrement du nombre de sociétés chinoises recherchant une introduction en bourse. Par conséquent, Hong Kong pourrait perdre la position dominante de première bourse mondiale pour les introductions en valeur, qu’elle occupait depuis trois ans.
Invesco Perpetual, le principal actionnaire de BAE Systems avec plus de 13 % du capital, doit faire part publiquement lundi de ses inquiétudes concernant le projet de fusion du groupe de défense avec EADS, selon le Financial Times. La société de gestion, qui a recruté la boutique de fusions et acquisitions, Ondra Partners, pour la conseiller, ne comprend pas la logique stratégique de l’opération. La société pense que BAE Systems pourrait se diversifier sans fusionner. Et que le rapprochement remet en cause la position unique et privilégiée du groupe sur le marché américain de la défense.
Le taux de couverture moyen des engagements des fonds de pension d’entreprise américains s’est accru en septembre de 1,8 point de pourcentage pour s’inscrire à 75%, selon des estimations communiquées par BNY Mellon.Cette nouvelle amélioration, la deuxième progression mensuelle consécutive, est due à la bonne tenue des marchés boursiers américains et des marchés ailleurs dans le monde. Les actifs des fonds de pension se sont ainsi accrus de 1,7% en septembre, les engagements diminuant pour leur part de 0,7%. Le taux d’actualisation a augmenté de six points de base à 3,78% pour les entreprises notées Aa.
L’investissement socialement responsable européen a connu une croissance plus rapide que le marché de la gestion d’actifs dans son ensemble, selon la toute nouvelle étude d’Eurosif, le forum européen de la gestion d’actifs.Parmi les sept stratégies ISR identifiées par l’association européenne, celle ayant connu la plus forte croissance est le «screening» normatif, qui consiste à éviter les entreprises ayant violé des règles internationales, avec une hausse de 137 % entre 2009 et 2011 à 2.346 milliards d’encours sous gestion. Les pratiques d’exclusion et celles de «best-in-class» voient leurs encours augmenter de respectivement 119 % et 113 %.Les stratégies les plus populaires sont toutefois les pratiques d’exclusion, réunissant 3.829 milliards d’euros d’encours et l’intégration ESG (environnement, social et gouvernance), avec 3.204 milliards d’euros. Viennent ensuite le «screening normatif», les stratégies d’engagement actionnarial et de vote (1.950 milliards d’euros), le «best-in-class» (283 milliards d’euros), les investissements thématiques (48 milliards d’euros). La dernière stratégie utilisée est l’impact investing, analysé pour la première fois et estimé à 8,75 milliards d’euros.Par ailleurs, le marché reste dominé par les investisseurs institutionnels. Ils représentent 94 % du marché aujourd’hui, en hausse par rapport à 2009, où la proportion était de 92 %. Et ce sont eux qui devraient doper ce marché sur les prochaines années. L’autre moteur de croissance du secteur le plus souvent cité est la réglementation.En termes d’allocation d’actifs, l’ISR reste dominé par les obligations (51 % contre 53 % en 2009), tandis que la proportion des actions est restée à 33 %. La part des hedge funds et du capital investissement a quant à elle décru en faveur des actifs monétaires. Mais au-delà des moyennes européennes, Eurosif note que les marchés nationaux continuent de diverger considérablement en termes de croissance, de pratiques, d’allocations d’actifs et de clientèle. «Il n’y a pas de marché homogène pour l’ISR en Europe», souligne l’association.
La réalité du changement climatique est devenue une conviction profonde pour la majorité de la population qui estime aussi que le secteur de l’assurance a un rôle à jouer pour lutter contre cette évolution. Selon une étude réalisée par le groupe AXA avec Ipsos dans treize pays dans le monde, 61 % des sondés estiment que les assureurs ont la responsabilité de limiter les risques climatiques. Ce chiffre atteint 78 % à Hong- Kong, 69 % en Turquie, et 65 % en Italie. L'étude précise que 57 % des sondés pensent également que les compagnies d’assurance peuvent aider les gens à s’adapter aux conséquences du changement climatique. Et c’est dans les pays les plus inquiets que cette conviction est la plus partagée : 75 % des sondés turcs sont de cet avis, tout comme 71 % des Mexicains et 67 % des Indonésiens. Cette responsabilité se traduit, pour les sondés, en plusieurs actions liées au coeur de métier d’un assureur : proposer de nouveaux produits d’assurance, inciter à des comportements plus respectueux de l’environnement, mais également initier des partenariats en collaboration avec les autorités locales et nationales. A noter que AXA publie par ailleurs un cahier sur les risques climatiques, état des lieux et des connaissances de ces risques et de leurs évolutions probables. Il présente aussi les outils à la disposition des assureurs pour évaluer ces risques et le rôle que le secteur de l’assurance peut avoir pour apporter des réponses à ces défis. Il s’agit du quatrième Cahier d’AXA, après ceux sur la Longévité, la Retraite et la Dépendance. Des documents qui s’inscrivent dans la démarche du groupe de partager son expertise sur des évolutions majeures de notre société.
Amundi songe à compléter sa gamme d’OPCVM en proposant un fonds haut rendement duration courte, un fonds d’allocation et un fonds émergents diversifié. Ces trois produits feraient leur apparition tandis que Pascal Blanqué, directeur général délégué d’Amundi, a estimé jeudi que le monde économique, «depuis le «coming out» de la BCE, est sorti d’un mode systémique pour retrouver une dimension violemment macro».Lors de la présentation à Paris, jeudi, des «vues de marché et la stratégie d’investissement» du groupe, Alain Pitous, directeur gestions diversifiées et deputy CIO d’Amundi Group, a également souligné que le gestionnaire français reste largement investi sur les obligations d’entreprises de la zone euro, où il reste du rendement, mais sans se renforcer. Cela vaut également pour les obligations d’entreprises émergents ainsi que pour les titres américains à haut rendement.Amundi procède également à des ajustements pour renforcer son exposition à la dette italienne, qui affiche un taux de portage intéressant, au détriment de la dette espagnole. Parallèlement, Amundi ouvre des positions sur les obligations émergentes souveraines tout en s’allégeant sur les positions les plus exposées au dollar, au profit de l’euros.En matière d’actions, cela se traduit tactiquement par une sortie progressive des actions américaines qui ont déjà fait fait un beau parcours, pour renforcer la partie européenne. Enfin, Alain Pitous ‘attend des points d’entrée plus propices» pour les actions des pays émergents, ce qui s’applique clairement aux actions chinoises.