Nos articles d’actualité et d’analyse sur les projets d’investissement d’un point de vue macro comme micro, au niveau des entreprises comme des acteurs financiers.
Pour son fonds ISR d’actions européennes Equities Europe Sustainable (environ 50 millions d’euros d’encours), le gestionnaire belge Petercam utilise désormais les données brutes de Sustainalytics au lieu de celles de Vigeo. Elles sont toujours retraitées en interne par le comité ISR, qui établit la liste des valeurs éligibles communiquée au gérant, Didier van de Veire.Cela s’est traduit par une dizaine de changements sur 60 lignes, l’univers que couvre Sustainalytics étant plus large en direction des moyennes capitalisations, ce qui correspond mieux au mode de recherche de performance du gérant.Petercam est satisfait de la réactivité et du pragmatisme de son fournisseur et n’exclut pas d’élargir l’utilisation des données à d’autres produits actions, voire obligataires.
Le New Zealand Superannuation Fund a annoncé avoir exclu plusieurs opérateurs de bases nucléaires de son portefeuille dont les actifs sous gestion s'élèvent à quelque 22 milliards de dollars.Parmi les exclusions figurent notamment Babcock & Wilcox, Fluor Corporation, Huntington Ingalls Industries, Jacobs Engineering Group, Serco Group et URS Corporation. Le fonds souverain avait déjà exclu Lockheed Martin. Au 31 mars 2013, les actifs du fonds dans les sociétés exclues totalisaient 2,2 milliards de dollars néo-zélandais. Tous ces actifs ont été vendus. Le fonds a par ailleurs indiqué que quatre sociétés précédemment exclues sont désormais susceptibles de revenir dans le portefeuille, General Dynamics, L-3 Communications, Raytheon et Goodrich Corp. Ces sociétés ont confirmé qu’elles ne participaient plus à la fabrication de munitions à fragmentation.
La première émission obligataire de l’Etat fédéral allemand et de dix des seize Länder serait imminente et pourrait en tout cas intervenir avant la pause estivale, rapporte Les Echos. Ce « Deutschland Bond », qui vise un montant de 3 milliards d’euros, profitera à 20 % à la région de Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Le Bund fédéral, récoltant 13,5 %, se situe au-dessus de la moyenne des Länder, qui est à 8,7 %. Autrement dit, Berlin soutient ce projet. « Il ne s’agit pas de servir de modèle pour de futurs " eurobonds " », a toutefois précisé Tammo Diemer, directeur de la Finanzagentur, l’agence chargée de placer la dette du Bund sur les marchés.
Londres et Paris restaient en 2012 les villes de l’Union européenne avec les prix immobiliers les plus élevés, selon une étude du cabinet Deloitte publiée le 20 juin, qui souligne également l’hétérogénéité croissante des marchés immobiliers selon les pays."Londres centre demeure la ville la plus chère en Europe avec un coût moyen de 10.000 euros par mètre carré» dans l’immobilier résidentiel neuf, suivie par Paris intra muros, qui «affiche un coût moyen de 8.300 euros par mètre carré», détaille l'étude, qui porte sur le marché du logement résidentiel dans 12 pays européens.Le prix moyen du mètre carré descend à 6.000 euros pour le Grand Londres et 5.500 euros en Ile-de-France. On trouve ensuite Munich, ville la plus chère d’Allemagne avec environ 5.000 euros du mètre carré, puis Moscou, Milan, Rome, Lyon et Marseille, autour de 4.000 euros le mètre carré, ajoute Deloitte.Rapporté au niveau de vie, c’est toutefois en Russie que l’accès à la propriété est le moins aisé, avec en moyenne 10 années de salaire brut nécessaires pour acquérir un logement neuf de 70 mètres carrés. La France arrive en deuxième position, avec 9,4 ans, suivie par le Royaume-Uni et l’Italie. Le pays le plus accessible est le Danemark, avec à peine plus de 2 ans de salaire nécessaires pour l’achat d’un bien comparable.Selon l'étude, «la récession économique en Europe a accentué l’hétérogénéité des marchés selon les pays». Elle note ainsi que si les prix ont continué à grimper au Royaume-Uni (+13,5% par rapport à 2011), en Russie (+11%) et en Allemagne (+9,1%), la croissance a été beaucoup plus modérée en France (+2,5%) et en Belgique (+3,1%) et les prix ont reflué en Italie (-3,6%), en Espagne (-6,2%) et aux Pays-Bas (-6,9%).
Le gestionnaire d’actifs indien Karvy Capital, qui appartient au fournisseur de services financiers Karvy Group, vient de lancer son premier hedge fund, selon The Economic Times.Ce fonds systématique met en œuvre une multi-stratégie de performance absolue qui a pour objectif de dégager des performances dans toutes les configurations de marché.
Les actifs sous gestion des boutiques affiliées au groupe Montage Investments ont dépassé en mai la barre des 16 milliards de dollars. Les encours ont progressé de plus de 3 milliards de dollars en l’espace de cinq mois après avoir enregistré une hausse de 4 milliards de dollars en 2012.Plusieurs gestionnaires parmi les boutiques du réseau de Montage Investments ont enregistré d’excellentes performances ces derniers mois, entre autres Nuance Investments, Convergence Investment Partners et Tortoise Capital Advisors.
Agacé par les frais et la performance récente de son fonds de pension, le Montgomery County a décidé de transférer la quasi-totalité des actifs de ce fonds de 470 millions de dollars à une poignée de fonds indiciels gérés par Vanguard Group, rapporte le Wall Street Journal. Le county a suivi pour cela les conseils de John C. « Jack » Bogle, le fondateur de Vanguard et le « parrain » des fonds indiciels. Ce transfert devrait permettre au fonds de réduire les frais d’investissement d’environ deux tiers : 0,13 % des encours contre 0,43 % précédemment.
La collecte dans les pays du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA) s’est élevée au mois de mai à 655 millions de dollars, le montant le plus élevé des cinq dernières années, selon une étude de la Deutsche Bank. Sur ce montant, l’Arabie saoudite arrive en tête des pays de la région avec une collecte de 308 millions de dollars, devant le Qatar (131 millions de dollars) et Dubai (129 millions de dollars).Depuis le début de l’année, les pays de la région ont enregistré une collecte nette de quelque 2 milliards de dollars, ce qui constitue également un niveau record sur cinq mois. L’an dernier, l’activité des cinq premiers mois de l’année s'était soldée par une décollecte de 192 millions de dollars.
Si les deux tiers des investisseurs interrogés dans le cadre de la 10ème enquête annuelle de l’Association française des investisseurs institutionnels (Af2i) n’anticipent pas de retour de l’inflation ou de remontée des taux courts, ils sont trois quarts à prévoir une remontée des taux longs, ce qu’ils traduisent par une réduction de la duration de leurs portefeuilles, une allocation accrue aux taux variables et le recours à des instruments de couverture.Près de 90 % des membres du panel s’apprêtent à vivre durablement dans un environnement de taux bas, ce qui va se concrétiser entre autres par une diversification des portefeuilles obligataires, par une gestion plus active de la duration et l’introduction d’actifs réels.D’une manière générale, l’objectif de rendement des institutionnels pour cette année et sur le long terme a été révisé à la baisse de 50-100 points de base pour 70 % des responsables interrogés.Jean Eyraud, président de l’Af2i, a conclu les Entretiens de l’Af2i, le 19 juin, en soulignant que 76 % des institutionnels souhaitent obtenir un élargissement du champ des investissements autorisés. Cela concerne notamment des zones géographiques nouvelles (les pays émergents) mais aussi des classes d’actifs supplémentaires comme le «high yield», les «loans», les obligations internationales, les OPCI, les fonds contractuels ou des instruments financiers à terme. Cela posé, néanmoins, 56 % des dirigeants interrogés ont estimé disposer de suffisamment de liberté pour investir comme ils l’entendent.
L’américain State Street Global Advisors (SSgA procède au regroupement de ses principales équipes dans la gestion active quantitative des actions des pays développés, et la gestion ‘enhanced equity’. Par ailleurs, il approfondit son expertise dans les stratégies obligataires pour couvrir un univers de crédit plus large dans des domaines tels que les crédits structurés, les obligations à haut rendement et la dette émergente.Concrètement, les pôles de gestion active quantitative des actions des pays développés et de gestion ‘enhanced equity’ seront réunis sous la direction de Ted Gekas, actuellement responsable du pôle ‘global enhanced equity’, qui assumera de nouvelles fonctions en tant que CIO et responsable monde pour la gestion active quantitative actions. Dans le cadre de ce changement, Ali Lowe, CIO, actions mondiales, quittera l’entreprise à la fin de 2013, après une période transitoire.SSgA a aussi annoncé qu’il regroupe ses capacités obligataires et monétaires sous la direction de Steve Meier, directeur des Investissements (CIO) responsable trésorerie, qui deviendra CIO pour l’obligataire, les devises et la trésorerie.Kevin Anderson, actuellement CIO responsable obligations, assumera les fonctions de responsable des investissements pour la région Asie-Pacifique, basé à Hong Kong. Il remplacera Lochiel Crafter, récemment nommé responsable de la région Asie-Pacifique en remplacement de Bernard Reilly, qui a pris les fonctions de responsable monde de la stratégie de SSgA.Pour optimiser l’efficacité de sa recherche quantitative, SSgA procède enfin à «l’intégration de son centre de recherche, Advanced Research Center (ARC) et de son équipe dédiée de support IT au sein des équipes d’investissement respectives», précise un communiqué. Cela doit permettre notamment de raccourcir le délai de mise des innovations sur le marché.
Selon les estimations de State Street Global Advisors (SSgA) fournies par Frédéric Jamet, directeur de la gestion à Paris, le marché mondial du beta intelligent, smart ou advanced beta, représente sur les actions environ 150 milliards de dollars, sous forme de fonds ou d’ETF, ce qui demeure modeste au regard des encours mondiaux.SSgA se taille la part du lion dans ce domaine, avec 47,32 milliards de dollars d’actifs sous gestion à fin mars, contre 39,51 milliards fin décembre. Entre les souscriptions nettes et l’effet de marché, l’encours du gestionnaire américain sur ce segment s’est accru de plus de 7,8 milliards de dollars en trois mois.Si cette forme d’indexation intelligente «fonctionne» bien sur la durée, elle requiert de la part des investisseurs patience et convictions fortes, parce que certaines des variantes risquent de sous-performer sur des périodes relativement longues. Frédéric Jamet s'étonne néanmoins que la clientèle ne s’intéresse pas davantage aux produits de volatilité minimale, qui cumulent deux avantages, ceux d’une performance plus élevée et d’un risque plus faible que les produits de gestion traditionnelle.En pièce jointe figurent les encours des différentes stratégies «advanced beta» de SSgA
Moins confiants sur les marchés émergents et le Japon, les investisseurs reviennent sur la zone euro, selon le dernier sondage BofA Merrill Lynch réalisé entre les 7 et 13 juin auprès d’un échantillon de 248 personnes représentant 708 milliards de dollars d’actifs sous gestion. La confiance semble être de retour malgré une baisse des marchés de 2,5% le mois dernier.En juin, 6% des gestionnaires sont surpondérés sur les actions de la zone euro, alors qu’ils étaient sous-pondérés un mois plus tôt à hauteur de 8%. Mouvement inverse sur les marchés émergents. Les investisseurs sont désormais sous-pondérés sur les actions émergentes à hauteur de 9%, la première sous-pondération depuis 2009, à comparer à une surexposition de 3% le mois précédent.Le regain de confiance sur la zone reste toutefois limité dans la mesure où les investisseurs restent malgré tout très prudents sur l’Europe périphérique.Plus généralement, 56% des investisseurs internationaux estiment que l'économie mondiale va se renforcer au cours des prochains mois contre seulement 48% le mois précédent. L’exposition aux actions a parallèlement augmenté, avec une surpondération sur la classe d’actifs s’inscrivant à 48% contre 41% en mai.
AXA a annoncé le 18 juin sa décision d’augmenter son exposition au marché de la dette infrastructure en y investissant 10 milliards d’euros au cours des cinq prochaines années. Ces investissements seront réalisés à travers la plateforme de dette d’AXA Real Estate.Cette initiative fait partie de la stratégie de diversification des investissements crédits du Groupe et a pour objectif de tirer profit des avantages liés aux caractéristiques de la dette infrastructure, qui sont bien adaptées aux besoins d’un investisseur de long terme comme AXA. Ce nouveau programme s’inscrit en particulier dans la continuité de l’initiative prise en 2005 sur le marché de la dette immobilière commerciale, et du lancement en 2012 de la plateforme européenne de prêts aux entreprises de taille intermédiaire.AXA a confié à AXA Real Estate, le gérant de portefeuille et d’actifs immobiliers d’AXA Investment Managers, la gestion de ces investissements en dette infrastructure. AXA Real Estate prévoit de souscrire, pour le compte d’AXA, des prêts finançant des projets d’infrastructure allant jusqu’à 500 millions d’euros et adossés à des actifs situés dans les économies développées.« Notre décision d’accroître notre exposition à la dette infrastructure est conforme à notre stratégie globale d’investissement. Cela nous permet de répondre à notre besoin d’identifier des investissements de long terme et de diversifier notre portefeuille d’investissements crédits, afin de faire correspondre nos actifs aux garanties que nous prenons vis-à-vis de nos clients. Ce nouvel investissement illustre également le rôle que les sociétés d’assurance peuvent jouer dans le financement de l’économie réelle », explique Laurent Clamagirand, directeur des investissements du Groupe AXA, cité dans un communiqué.
Oddo Asset Management a annoncé le 18 juin le lancement d’un fonds donnant accès aux marchés obligataires libellés en devise chinoise, le Renminbi (RMB) offshore. Une nouvelle illustration de l’intérêt de la société de gestion française pour le marché asiatique. Comme annoncé (Newsmanagers du 15/11/2012), Oddo est par ailleurs en train de monter un bureau à Singapour.Le fonds Oddo Bonds China RMB est un compartiment de la sicav luxembourgeoise Oddo Funds qui sera investi dans des titres de créances de qualité Investment Grade, libellés exclusivement en RMB offshore, émis par des entités publiques ou privées de tous pays.L’univers d’investissement du fonds comprend une centaine d'émetteurs. Le partenariat lancé il y a un an avec Guosen (HK) AM, l’un des principaux acteurs sur le marché obligataire RMB, assure à Oddo un accès privilégié à la connaissance des émetteurs locaux et l’environnement macro-économique du marché chinois.La performance du fonds repose sur le rendement des titres libellés en RMB ainsi que sur l’appréciation ou la dépréciation de la devise chinoise par rapport à la devise de la part du fonds choisie (EUR, USD).L’allocation cible à fin mai 2013 était constituée d’obligations RMB offshore avec un objectif de 60-85%, de certificats de dépôt RMB offshore (HSBC, Standard Chartered) avec un objectif de 10-30% et de cash dans une fourchette de 5 à 10%.Caractéristiques:Code ISIN : CI-EUR : LU0922133151Souscription minimale initiale : 250.000 eurosCommission de souscription : 4% maximum de l’actif netFrais de gestion fixes (TTC) : 0,80% maximumCommission de surperformance : Néant
UBS Wealth Management Americas a décidé l’an dernier de relever les commissions qu’elle prélève sur les solutions financières mises en place pour ses clients fortunés, rapporte Investment News.Selon le responsable des conseillers (plus de 7.000) d’UBS Wealth Management, Jason Chandler, cette nouvelle tarification n’avait pas pour objectif d’augmenter les revenus du pôle mais d’accroître l’engagement des clients. «Lorsque les clients payent pour leurs plans, ils sont davantage impliqués. Ce principe s’applique notamment à la clientèle fortunée, le segment des high-net-worth (HNW)», estime Jason Chandler.Cela dit, UBS Wealth Management Americas a déjà perçu 3 millions de dollars de commissions depuis le début de l’année, contre 1,4 million de dollars pour l’ensemble de 2012. Le montant de la commission est laissé à la discrétion du conseiller. Au premier trimestre, le montant moyen de la commission s'élevait à 4.100 dollars, dont la moitié va dans la poche du conseiller.
Le fonds souverain de la Malaisie, 1Malaysia Development Bhd (1MDB), compte lever environ 1 milliard de dollars lors de l’introduction en Bourse de ses actifs énergétiques, selon des informations de l’agence Dow Jones Newswires.L’an dernier, 1MDB a racheté les activités énergétiques du magnat malaisien Ananda Krishnan, pour 2,7 milliards de dollars, ainsi que la branche énergie nationale de Genting Bhd, pour 730 millions de dollars, précise Dow Jones. Selon l’agence, qui cite des sources proches du dossier, les fonds ainsi rassemblés serviront au remboursement d’emprunts. Dow Jones ne donne pas plus de détails sur l’introduction à la Bourse de Kuala Lumpur, ni sur son calendrier. Cette entrée en Bourse confirme le dynamisme retrouvé de la «Bursa Malaysia», qui avait été prise d’une fièvre d’introductions en Bourse l’an passé avant de marquer une pause à la faveur des législatives de début mai.
Les Européens et les Américains les plus riches ont mis deux ou trois décennies à constituer leur fortune, soit deux à trois fois plus de temps que les nantis des pays émergents. Et pour une majorité d’entre eux, leurs biens proviennent d’un héritage ou de l'épargne, tandis que dans le reste du monde, l’entrepreunariat reste la principale source de richesse, selon le dernier rapport «Wealth Insights» publié le 17 juin par Barclays sur la base d’un sondage réalisé au premier semestre auprès de 2.000 personnes disposant d’une fortune supérieure ou égale à 1,5 million de dollars. réparties dans 17pays.En Suisse, 54% personnes disposant d’un tel patrimoine, c’est-à-dire classés dans la catégorie High Net Worth Individuals (HNWI), ont mis plus de 30 ans pour accumuler leur fortune. Si la situation est comparable en Europe (23 ans) et aux Etats-Unis (28 ans), au Qatar en revanche, 52% des personnes interrogées disent être devenues riches en moins de dix ans, soit trois fois plus vite. Dans les pays émergents de l’Asie-Pacifique ou de l’Afrique, les personnes fortunées n’ont mis respectivement que 12 et 16 ans à le devenir.Cette durée allongée en Suisse peut s’expliquer par le fait que 31% des millionnaires du pays tirent leur fortune des bénéfices liés à une activité entrepreneuriale, indique le rapport. Les principales sources de richesse restent cependant l’héritage et l'épargne, pour 52% des personnes interrogées. La situation en Suisse contraste avec le reste du monde, où 40% des 2000 HNWIs interrogés sont des entrepreneurs et propriétaires d’entreprises, alors que seul 26% d’entre eux déclarent que leur fortune provient d’un héritage.Concernant la manière de dépenser cet argent, le rapport montre que les fortunés ayant subi un brusque changement de leur situation se montrent généralement plus généreux envers leur prochain. Ainsi, un tiers de ceux dont la fortune a substantiellement baissé durant la récente crise économique ont mentionné les dons parmi les trois principales utilisations de leur argent. C’est également le cas pour 24% de ceux dont la fortune a connu un accroissement spectaculaire, précise le rapport.Les motivations à s’impliquer dans la philanthropie diffèrent selon les régions du monde. Les nantis des économies occidentales, soutiennent les causes caritatives par sens du devoir et de la responsabilité. C’est le cas de 69% d’entre eux. Même proportion au Royaume-Uni, tandis qu’ils sont 71% aux Etats-Unis et 84% à Monaco. Ailleurs, les nantis recherchent, via les dons, un épanouissement personnel, notamment en Chine (71%), en Amérique latine (65%) et en Afrique du Sud (56%).
Le fonds de pension californien CalPERS a annoncé le 17 juin le lancement d’une base de données sur les recherches réalisées sur le thème du développement durable.Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet de recherche sur le développement durable lancé en début d’année et qui comprend également la l’organisation de conférences dédiées.La base de données de CalPERS comprend d’ores et déjà plus de 700 travaux de recherche universitaires sur le thème du développement durable.
ETF Securities (UK) Ltd vient de présenter «ETPedia», un nouveau guide pour familiariser les investisseurs particuliers avec les ETP, solutions d’investissement «liquides, économiques et transparentes», précise un communiqué.A fin avril, l’encours mondial des ETP représentait 2.100 milliards de dollars, mais ces produits ne constituent que 15 % du portefeuille des particuliers européens et de leurs conseillers.Cependant, note ETF Securities, la récente introduction de la réglementation Retail Distribution Review (RDR) au Royaume-Uni incite les particuliers à s’intéresser de manière croissante aux ETP, qu’ils ont tendance à inclure dans leurs allocations d’actifs stratégique et tactique.
L’Association française des investisseurs pour la croissance (AFIC) a annoncé lundi 17 juin adhérer aux Principles for Responsible Investment des Nations Unies. Elle entend également favoriser les meilleurs standards en matière de prise en compte par les investisseurs des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance(ESG). La France est le pays qui compte le plus de sociétés de capital-investissement au monde ayant signé les UN PRI alors qu’elle ne représente que 5% du marché mondial. Ainsi, sur les 150 sociétés de capital-investissement ayant souscrit aux UNPRI dans le monde, 61 sont françaises. Par ailleurs, l’adhésion de l’AFIC intervient alors que le gouvernement français annonce la création d’une plateforme dédiée à la RSE, à laquelle l’association souhaite contribuer activement. L’AFIC est la première association représentative du capital-investissement dans l’OCDE à prendre cet engagement.Louis Godron, son président, a noté que «les pratiques d’investissement respectueuses qui prévalent en France se traduisent très concrètement par un niveau de croissance de l’emploi très élevé. Ainsi en 2011, 76.000 emplois nets ont été créés dans les entreprises soutenues par les membres de l’AFIC. Cette progression est généralisée sur toutes les spécialités de la profession : capital-innovation, capital-développement, et capital-transmission. En capital-transmission par exemple, une étude indépendante a montré que les investisseurs français sont ceux qui, en Europe, génèrent le plus de création d’emplois».