Nos articles d’actualité et d’analyse sur les projets d’investissement d’un point de vue macro comme micro, au niveau des entreprises comme des acteurs financiers.
Le fonds souverain de Malaisie, Khaszanah Nasional, serait sur le point d’ouvrir ses premiers bureaux hors d’Asie, en Turquie à Istanbul, et aux Etats-Unis à San Francisco, rapporte Asian Investor.Khazanah Nasional, dont les actifs sous gestion s'élèvent à environ 40 milliards de dollars, souhaite ainsi accentuer son exposition à la Turquie et au secteur des technos américaines.Malgré les récentes turbulences politiques, la Turquie semble intéresser de plus en plus les investisseurs. A l’instar de Temasek qui a envoyé début juin une délégation de 45 personnes pour étudier les opportunités d’investissement dans le pays. L’antenne turque de BNP Paribas IP relève de son côté un intérêt croissant des investisseurs japonais pour la Turquie.
Durant le seul premier trimestre 2013, les sociétés russes ont placé à l’étranger des sommes dépassant de 50% le total de ce qu’elles y avaient envoyé durant toute l’année précédente, soit 67,8 milliards de dollars, selon des statistiques de la banque centrale de Russie, rapporte Le Temps. Au cours du premier trimestre 2012, la fuite de capitaux n’avait atteint que 11,4 milliards de dollars.La crise chypriote a bouleversé les habitudes et l’argent russe a traversé l’Atlantique pour atterrir aux îles Vierges britanniques, qui ont enregistré un afflux sans précédent, avec près de la moitié des flux (31,7 milliards de dollars), soit huit fois plus qu’en 2012. Le Luxembourg est la deuxième destination favorite des Russes (14 milliards de dollars) devant le Royaume-Uni (11 milliards de dollars). La Suisse arrive loin derrière, avec 157 millions de dollars.Les économistes russes signalent que les facteurs stimulant l’évasion fiscale vers les zones offshore sont le sentiment de vulnérabilité des hommes d’affaires envers la bureaucratie et la corruption. Deux facteurs conjoncturels observés ces derniers mois s’y ajoutent: le ralentissement de la croissance économique et l’arrêt inopiné du programme de privatisations.
Un retour au beau fixe n’est peut-être pas pour tout de suite mais l’Europe semble bien orientée sur la voie du redressement, selon la dernière édition trimestrielle The Cerulli Edge - Europe Edition. Un sentiment qui recoupe le regain d’optimisme des investisseurs européens relevé dans le dernier Manager Survey de BofA Merrill Lynch (Newsmanagers du 14 août)."Les professionnels de l’allocation sont devenus optimistes sur l’Europe aussi rapidement qu’ils sont devenus pessimistes sur les marchés émergents et la Chine», relève Barbara Wall, director chez Cerulli Associates, citée dans un communiqué. «Ils arrivent même à apprécier les banques européennes, sur une base sélective. Il est judicieux de se montrer prudent. La sélection de titres bottom-up va dominer un marché encore hésitant», ajoute-t-elle.Les acheteurs de fonds ne sont pas forcément aussi optimistes que les gestionnaires actifs. La collecte obligataire dépasse encore la collecte actions et Cerulli relève avec étonnement que ce sont les investisseurs espagnols qui sont les plus optimistes avec des souscriptions de 232,4 millions d’euros sur leurs marchés locaux durant les cinq premiers mois de l’année.Quand l’appétit des investisseurs européens pour l’obligataire va-t-il s'étioler ? Cerulli ne tranche pas mais souligne que les investisseurs doivent faire preuve de discipline face aux nouvelles émissions. Le marché européen du high yield a enregistré une forte croissance et se retrouve un peu «mou aux entournures», estime Yoon Ng, associate director chez Cerulli. «Les amoureux des benchmarks seront confrontés à des pertes et des contraintes de liquidité si les sorties s’accélèrent. Il pourrait être nécessaire de repenser sa stratégie si l’on ne veut pas se faire piéger», ajoute-t-il.Cerulli estime par ailleurs que l’immobilier européen pourrait constituer un thème d’investissement fort au cours des douze prochains mois. Les fonds immobiliers britanniques signalent un rebond d’intérêt, notamment pour les portefeuilles dédiés à Londres et au Sud-Est. Même les fonds immobiliers ouverts allemands semblent retrouver des couleurs.
En juillet, l’indice Hennessee Hedge Fund a progressé de 1,82 %, ce qui porte ses gains depuis le début de l’année à 6,91 %. L’indice Hennessee Long/Short Equity a notamment augmenté de 2,95 % en juillet et de 11,22 % depuis le début de l’année. L’indice Hennessee Emerging Market avance pour sa part de 1,87 % sur le mois, mais de seulement 3,42 % depuis le début de l’année.
Les estimations d’Eurostat confirmant la fin de la récession dans la zone euro, une récession qui avait débuté au quatrième trimestre 2011, a suscité un regain d’intérêt des investisseurs pour la région. Durant la semaine au 14 août, les fonds d’actions européennes et d’actions régionales européennes hors Royaume-Uni ont enregistré une collecte nette de plus de 2 milliards de dollars, selon les données communiquées par EPFR Global.Les investisseurs se sont même intéressés aux fonds d’actions italiennes alors que la péninsule ne semble pas encore sortie de la récession. La France a pour sa part retrouvé le chemin de la croissance mais les investisseurs, qui restent sceptiques sur la situation dans l’Hexagone, sont restés à l'écart des fonds d’actions françaises.Malgré le regain d’intérêt pour les actions européennes, les fonds d’actions dans leur ensemble ont enregistré une collecte modeste de seulement 1,26 milliard de dollars. Les fonds d’actions chinoises ont notamment subi une décollecte nette de plus de 5 milliards de dollars.Les fonds obligataires ont de leur côté subi une décollecte nette de 1,38 milliard de dollars alors que les fonds monétaires ont attiré en net 6,53 milliards de dollars en raison pour l’essentiel des souscriptions des investisseurs américains qui ont tendance à délaisser les fonds d’obligations américaines en raison de la fin du programme d’assouplissement quantitatif QE3.
Le FCT «LFP Créances Immobilières», lancé en février dernier par La Française REM, vient de signer deux nouvelles acquisitions de créances, portant le montant total de son portefeuille à près de 200 M€ d’engagements, répartis sur 6 créances, rapporte Business Immo.Les deux dernières opérations, concrétisées début août, portent toutes deux sur des immeubles de bureaux situés à Paris ou à proximité, participant ainsi à renforcer cette composante du portefeuille de créances du fonds.La Française REM vise, à horizon fin 2013/début 2014, un fonds d’une taille finale de l’ordre de 350 à 400 millions d’euros, répartis sur une douzaine de lignes.
L’indice Lyxor du secteur des hedge funds a enregistré au mois de juillet une performance de 1,32%, selon le dernier Baromètre Lyxor sur le secteur de la gestion alternative. Il affiche depuis le début de l’année un gain de 3,19%.Durant le mois sous revue, onze des quatorze indices de stratégie de l’indice ont terminé dans en territoire positif. La stratégie L.S Equity Long Bias a notamment dégagé un gain de 3,08%, ce qui porte la performance depuis le début de l’année à un peu plus de 10%. Autre grand gagnant du mois sous revue, l’indice Lyxor Special Situations qui affiche une hausse de 2,63%, ce qui porte les gains depuis le début de l’année à 7,20%.
Les investisseurs internationaux affichent une confiance beaucoup plus marquée dans les perspectives de croissance de l'économie mondiale, selon le dernier sondage BofA Merrill réalisé entre les 2 et 8 août auprès d’un échantillon de 229 participants à la tête de 671 milliards de dollars d’actifs sous gestion. Près des trois quarts (72% en net) des participants s’attendent à une croissance de l'économie mondiale au cours des douze prochains mois, contre seulement 52% le mois précédent. Un tel niveau de confiance ne s'était pas vu depuis près de quatre ans.Les investisseurs restent malgré tout préoccupés par l'éventualité d’un atterrissage forcé de l'économie chinoise même si cette perspective s’est estompée depuis le mois dernier. Près de la moitié du panel estime malgré tout que l'économie chinoise constitue le plus grand risque pour les marchés et les économies, alors que les sondés ne sont plus que 32% à prévoir un ralentissement de l'économie chinoise, contre 65% en juillet.Les perspectives dans la zone euro semblent également s’améliorer. Pas moins de 88% des gestionnaires de fonds européens anticipent désormais un renforcement de la croissance dans la région, soit deux fois le niveau observé le mois précédent. Et 20% des sondés seraient prêts à surpondérer la zone euro dans les douze prochains mois, un niveau jamais vu depuis plus de six ans. Mais si la zone euro veut sortir de la crise de la dette, elle doit impérativement retrouver une croissance beaucoup plus forte plutôt que de compter sur les interventions de Banque centrale européenne, estiment les investisseurs.Cette amélioration de l’environnement macro-économique donne un peu plus de poids au scénario de la «grande rotation» des obligations vers les actions, déjà maintes fois évoqué en début d’année. La surpondération des actions a continué de progresser à 56% alors que la sous-pondération des obligations, favorisée par les perspectives de hausse des taux d’intérêt, atteint 57%. Toutefois, les investisseurs maintiennent un niveau élevé de cash car ils estiment dans leur grande majorité que le rebond de la croissance restera en dessous de son niveau potentiel dans l’immédiat.
J. C. Penney a indiqué le 13 août dans un communiqué que William Ackman, le patron du fonds d’investissement Pershing Square Capital Management, avait démissionné du conseil d’administration avec effet immédiat.Actionnaire du groupe de distribution américain à hauteur de quelque 18%, William Ackman avait transmis aux médias la semaine dernière un courrier dans lequel il réclamait le départ de l’actuel directeur général Myron Ullman. Le conseil d’administration de JC Penney a par ailleurs coopté Ronald Tysoe, qui a occupé durant 16 ans le poste de vice-président de Federated Stores, l’actuel Macy’s. Le conseil indique avoir l’intention de désigner une autre personne «hautement qualifiée» pour le rejoindre dans un futur proche.
L’investisseur activiste Carl Icahn, également actionnaire de Dell, a annoncé le 13 août sur son compte Twitter détenir une « importante » participation dans le capital du groupe américain Apple, rapporte Les Echos. « Nous pensons que l’entreprise est extrêmement sous-évaluée », a-t-il déclaré. Il souhaite une augmentation du programme de rachats d’actions qui porte déjà sur 60 milliards de dollars. L’action a terminé en hausse de 4,75 % à la Bourse de New York.
Le fonds de pension public de Malaisie KWAP envisage de doubler l’exposition de son portefeuille à l’international, qui passerait ainsi de 10% actuellement à 20% dans les prochaines années, rapporte Asian Investor.Dans cette perspective, le fonds de pension, dont les actifs sous gestion s'élèvent à quelque 30 milliards de dollars, a développé son expertise dans certains domaines, comme la couverture de portefeuille, tout en externalisant certains mandats à des gestionnaires..Le fonds de pension précise notamment vouloir développer ses capacités sur les marchés émergents, avec l’externalisation de certains mandats mais également la création en interne d’une équipe dédiée.
Les fonds immobiliers sont de plus en plus nombreux à s’intéresser à l’Amérique latine. Un nombre record de 14 fonds immobiliers dédiés au marché latino-américain sont actuellement sur le marché. Ces fonds cherchent à placer quelque 3,8 milliards de dollars, selon des données de Preqin.Le Brésil est le pays le plus souvent visé par les gérants immobiliers. Sur les 9,3 milliards de dollars levés par les fonds dédiés à l’Amérique latine sur la période 2009-2013, un montant de 6,4 milliards de dollars a été levé par 17 fonds dédiés au Brésil.
La société d’investissement CVC Capital Partners a débuté des négociations finales exclusives avec le groupe américain Campbell Soup Company pour la reprise d’une série d’activités européennes, a indiqué CVC Capital Partners le 12 août dans un communiqué.
La crise financière de 2008 a modifié le comportement de la clientèle fortunée lorsqu’il s’agit de prendre une décision d’investissement, et cette évolution est particulièrement marquée chez les plus grandes fortunes, selon une enquête publiée par SEI et réalisée par le cabinet de recherche indépendant Phoenix Marketing International.Près de la moitié (48%) des participants au sondage disposant de plus de 5 millions de dollars d’actifs investissables indiquent que, depuis la crise de 2008, leur famille prend ses décisions d’investissement de façon plus démocratique, c’est-à-dire au terme d’une discussion impliquant tous les membres de la famille. En revanche, seulement un quart du segment des «mass affluent», dont les actifs investissables se situent dans une fourchette de 250.000 dollars à 1 million de dollars, prennent leurs décisions selon un processus plus démocratique.Le sondage souligne également un clivage très marqué en matière de confiance en l’avenir. Plus de la moitié des participants disposant de plus 5 millions de dollars estiment que la génération montante de leur famille est bien préparée aux défis des prochaines années. En revanche, ils ne sont plus que 42% à le penser dans le segment «wealth market» (plus de 1 million de dollars d’actifs investissables) et 19% dans le segment des «mass affluent».Lorsqu’il s’agit en revanche de mesurer la réussite de leur gestion, les clients fortunés, quel que soit leur niveau de fortune, sont au moins 60% à estimer que la performance absolue et le montant total des actifs sont les deux paramètres de référence qu’il faut prendre en compte.
Blackstone Group a passé un accord avec GE Capital pour acquérir un portefeuille de 80 immeubles d’appartements, rapporte le Financial Times. L’opération, valorisant le portefeuille à environ 2,7 milliards de dollars, donnera à Blackstone une participation majoritaire dans des complexes d’appartements dans le sud des Etats-Unis.
Le fabricant américain d’instruments de musique Steinway, qui prévoyait de se faire racheter par le fonds Kohlberg, créé par l’ex-poids lourd de KKR, a annoncé hier avoir reçu une offre à 38 dollars par action, supérieure à celle de Kohlberg qui propose 35 dollars, rapporte Les Echos. Cette offre, émanant d’un fonds d’investissement non identifié doté de plus de 15 milliards de dollars d’actifs, valorise Steinway à 473 millions de dollars, soit une prime de 49% par rapport au cours de clôture moyen depuis 52 semaines, et de 5 % comparé au cours de clôture du vendredi 9 août.Selon le Wall Street Journal, l’auteur de l’offre est Paulson & Co, la société de hedge funds de John Paulson.
La société d’investissement française Time Equity Partners, spécialisée dans le numérique, cherche à lever 100 millions d’euros avant la fin de l’année, rapporte Les Echos. Ce nouveau fonds viendra compléter le premier, créé en 2010 et doté de 50 millions d’euros. Time Equity Partners a d’ores et déjà récolté environ deux tiers de la somme. Sa maison mère, Yam Invest, qui avait apporté l’intégralité de l’argent la première fois, va remettre au pot à hauteur d’un tiers des capitaux. L’Etat pourrait également être intéressé. Rien n’est encore signé, mais le fonds espère convaincre la Caisse des Dépôts et Consignations et le Commissariat général à l’investissement d’apporter, à eux deux, entre 20 et 30 millions d’euros.
Le fonds souverain norvégien indique dans son dernier rapport trimestriel qu’il a réduit son exposition en obligations britanniques, françaises et australiennes et augmenté la part de dettes souveraines japonaises, américaines et brésiliennes dans son portefeuille. Le fonds précise qu’il a réduit de 26% ses avoirs en titres de dette souveraine britannique, à 7,26 milliards de dollars, tout en augmentant parallèlement de 30% ses avoirs en obligations japonaises.Le fonds souverain, dont les actifs sous gestion s’inscrivaient fin juin à environ 558 milliards d’euros (4.397 couronnes norvégiennes), indique par ailleurs avoir porté la part des actions dans son portefeuille à 63,4% au deuxième trimestre, contre 62,4% au premier trimestre, dans l’anticipation d’une reprise de la croissance aux Etats-Unis.Du côté des valeurs, Nestlé demeure en tête des valeurs détenues par le fonds, avec environ 38,2 milliards de couronnes norvégiennes, tandis que Royal Dutch Shell est passé de la troisième à la deuxième place.Sur l’ensemble du deuxième trimestre, le fonds a dégagé une performance de 0,1%, les investissements en actions affichant un rendement de 0,9% alors que la poche obligataire termine le trimestre sur un rendement de -1,4%. L’immobilier, dont la part dans le portefeuille est de 0,9%, a enregistré une performance de 3,9%.
Quels sont les grands investisseurs publics les plus influents de la planète ? Le Sovereign Wealth Fund Institute (SWF Institute) vient de publier son classement 2013 de ces investisseurs, les 100 plus importants d’entre eux, non seulement en fonction des actifs gérés par leur société mais aussi en tenant compte de la contribution des uns et des autres aux tendances lourdes à l'œuvre dans le secteur de la gestion.Même si la taille n’a pas été déterminante dans l'établissement de ce classement, force est de constater que tous les grands fonds souverains se retrouvent peu ou prou dans les dix ou vingt premiers. Le trio de tête est constitué du Sheikh Hamed bin Zayed Al Nahyan, managing director du fonds souverain des Emirats ADIA (Abu Dhabi Investment Authority), devant Mark Wiseman, patron du fonds du Canada Pension Plan Investment Board et Yngve Slyngstad, CEO du fonds souverain norvégien (NBIM).La France compte deux représentants dans ce classement, Olivier Rousseau, membre du directoire du Fonds de réserve pour les retraites (FRR), en 44ème position, et Jean-Pierre Jouyet, directeur général du Groupe Caisse des dépôts en 52ème position.
Les investisseurs peuvent surperformer les grands indices de marchés actions simplement en analysant les données économiques publiques, selon des universitaires britanniques et américains cités par le Financial Times fund management. Ainsi, une stratégie qui aurait investi sur un indice lorsque les conditions macroéconomiques s’amélioraient et aurait vendu à découvert le marché lorsque ces conditions se détérioraient aurait dégagé un rendement annuel moyen de 14 % entre 1997 et 2011, affirment les universitaires. « Tout ce que la macro me dit, le marché actions devrait déjà le savoir », commente le professeur Alessandro Beber de la Cass Business School à Londres, l’un des auteurs de l’étude.