Nos articles d’actualité et d’analyse sur les projets d’investissement d’un point de vue macro comme micro, au niveau des entreprises comme des acteurs financiers.
Malgré le départ chez Aviva Investors (comme CEO) d’Euan Munro, qui pilotait le fonds Global Absolute Return Strategies (17,8 milliards de livres), Standard Life Investments (SLI) a l’intention de lancer à la fin de l'été une version plus agressive de ce produit qui serait destinée aux investisseurs institutionnels, rapporte Money Marketing.Concrètement, SLI viserait avec ce nouveau fonds une surperformance de 750 points de base par rapport au Libor UK 6 mois, au lieu d’une surperformance de 500 points de base avec le produit actuel.
La gamme des nouveaux Trend Master Indices présentée le 29 juillet par Credit Suisse et Cass Business School va servir de base à un grand nombre d’investissements, dérivés et valeurs mobilières destinés aux investisseurs institutionnels ainsi que des produits structurés protégés à la baisse conçus pour les family offices et les banques privées.Les indices Trend Master utilisent une stratégie de suivi de tendance destinée à offrir des rendements similaires à ceux des actions mais avec une volatilité considérablement plus faible. Cette stratégie utilise une analyse du momentum sur cinq classes d’actifs couvrant 20 marchés, pour déterminer l’allocation des ressources. L’indice est repondéré à la fin de chaque mois et un système exclusif fondé sur des moyennes mobiles est utilisé pour identifier les marchés qui figureront en catégorie «risk on» et ceux qui seront dans le camp du «risk off». Et les performances de la stratégie sont ensuite transcrites dans la valeur des indices.Credit Suisse précise que l’historique de performance pour les indices Trend Master est disponible jusqu’au début de 2010. Ces indices seront fournis sous trois formats : total return, volatility controlled et excess return volatility controlled.
D’après les statistiques de la Commission des valeurs espagnole (CNMV) les fonds d’investissements et sicav espagnols étaient investis au 31 mars à hauteur de 17.528 millions d’euros dans d’autres véhicules d’investissement collectif, ce qui représentait 11,3 % de leur encours total, qui avait augmenté durant le premier trimestre de 5,04 % à 130 milliards d’euros pour les fonds et de 3,67 % à 24 milliards pour les sicav, rapporte Funds People.En janvier-mars, les fonds ont augmenté de 12,40 % leur exposition aux fonds espagnols et de 11,14 % celle aux fonds étrangers et l’encours des fonds espagnols sous forme de parts de fonds étrangers a atteint 7.904 millions d’euros fin mars tandis que celui sous forme de parts d’autres fonds espagnols se situait à 3.563 millions. Cela correspond à respectivement 6,07 % et 2,74 % de leurs actifs gérés totaux.Les fonds internationaux représentaient avec 5.261 millions d’euros 21,42 % de l’encours des sicav espagnols, contre 800 millions ou 3,26 % pour les fonds espagnols.
La Bundesbank indique qu’au 31 mars l’épargne financière des ménages allemands ressortait à 4.992 milliards d’euros, ce qui représente une augmentation de 52 milliards d’euros en un trimestre, dont 5 milliards d’euros d’effet de performance (contre 15 milliards pour octobre-décembre.La constitution d’épargne a porté sur 47 milliards d’euros, ce qui est comparable aux premiers trimestres des années précédentes. Toutefois, les placements sous forme de parts de fonds d’investissements se sont montés en net à 11 milliards d’euros, ce qui est le montant le plus élevé depuis le début de 2003, notamment grâce à des achats de parts de fonds d’investissements diversifiés.Les achats nets d’actions ont porté sur 3 milliards d’euros contre des ventes nettes de 2 milliards le trimestre précédent, ce qui s’explique probablement par la persistance de taux réels négatifs sur nombre de dépôts bancaires. Les ventes nettes d’obligations ont diminué de près de 3 milliards sur octobre-décembre, pour revenir à 5 milliards d’euros.
Le sondage annuel de TNS Infratest pour le compte d’Allianz Deutschland, effectué du 20 au 22 juin, a montré qu’en 2013 la proportion de ménages satisfaits de leur situation patrimoniale est ressortie à 45 % contre 38 % en 2012. De même, 40 % contre 33 % des personnes interrogées se disent satisfaites de leur revenu, ce qui est probablement le résultat des récentes augmentations salariales et qui se traduit par une plus forte propension à consommer, constate Burkhard Keese, directeur financier d’Allianz Deutschland.La constitution d’épargne demeure néanmoins «importante» à «très importante» pour 62 % du panel et 76 % des personnes interrogées indiquent vouloir s’en tenir à des formes de placement «sûres» comme les produits d’épargne traditionnels et les plans d’épargne retraite. Cela posé, l’immobilier reste le vecteur d’épargne privilégié.
Un sondage effectué en juin auprès de 165 investisseurs institutionnels européens par Aquila Capital a montré que 54 % des professionnels interrogés pense que la fameuse «grande rotation», la migration massive des investissements en obligations vers les actions n’aura pas lieu. Un petit tiers des institutionnels envisage de s’en tenir à l’allocation actuelle aux obligations et 29 % comptent même l’augmenter.Selon Oldrik Verloop, directeur chez Aquila Capital, les investisseurs institutionnels ont l’intention de maintenir leur exposition à l’obligataire même si l’environnement des difficile. Les deux tiers des personnes interrogées jugent en effet le contexte actuel éprouvant à très éprouvant tandis que trois cinquième considèrent qu’il est difficile à très difficile de générer des résultats positifs à ce stade du cycle des taux d’intérêt. Les défis principaux cités sont l’éventualité d’une hausse des taux, l’environnement de taux faibles et la possibilité d’atteindre une diversification suffisante ainsi que les risques de solvabilité et le danger d’inflation.Près des trois quarts du panel jugent difficile à très difficile de pronostiquer l’évolution des taux d’intérêt sur les trois prochaines années. Cela incite évidemment à rechercher des solutions de remplacement, et 44 % des institutionnels interrogés ont indiqué qu’ils comptent adopter des stratégies à parité de risque pour leur allocation à l’obligataire.
Dans un communiqué publié le 26 juillet, JPMorgan Chase annonce qu’après une étude interne il a été décidé d’explorer les options stratégiques qui s’offrent pour son pôle d’actifs matières premières et les activités de négoce physique y afférentes. Cela peut passer par une vente, un essaimage ou un partenariat stratégique, comme ce pourrait être le cas pour Goldman Sachs et Morgan Stanley, qui ont également mis leurs activités correspondantes sur la liste des désinvestissements.L’annonce intervient alors que JPMorgan a été accusé par la Commission de régulation de l’énergie (FERC) d’avoir manipulé le marché de l’énergie en Californie et dans le Midwest. Une composition administrative sur la base de 410 millions de dollars serait d’ailleurs actuellement en négociation pour ce dossier, d’après The Wall Street Journal du 27 juillet.
Les hedge funds attirent toujours plus les investisseurs institutionnels. C’est ce qui ressort de l’enquête Credit Suisse sur l’allocation de 185 professionnels dans le monde aux fonds alternatifs. 88 % indiquent vouloir renforcer leur exposition aux hedge funds au cours du second semestre 2013. Les stratégies alternatives les plus prisées par l’ensemble des répondants sont le long/short equity- fundamental (57% des sondés), l’event driven (47%) et le global macro (39%). Les sondés aux Etats-Unis privilégient le long/short equity- fundamental (58 %), l’event driven (48%) et le global macro (22%). Les institutionnels asiatiques sont 50 % à préférer en premier lieu le long/short equity-trading, suivi des stratégies long/short equity- fundamental (40 %) et global macro (40%). Les investisseurs issus des pays Europe, Moyen Orient et Afrique choisissent le long/short equity- fundamental (57 %), le global macro (52 %) et l’event driven (47 %). Les stratégies susceptibles d’avoir le moins de succès dans les mois à venir sont celles investies sur les marchés des matières premières et sur le crédit émergent.
Durant la semaine au 24 juillet, les investisseurs sont restés convaincus de la croissance américaines et ont manifesté davantage de confiance dans le fait que l’économie européenne est enfin sortie d’affaires, constate EPFR Global.Les souscriptions retail pour les fonds d’actions américaines se sont situées à leur niveau le plus élevé depuis le troisième trimestre 2009 pendant que les fonds d’obligations à haut rendement américaines enregistraient leur deuxième collecte la plus élevée depuis le début de la série statistique. Quant aux fonds d’actions européennes, leurs rentrées nettes ont été les plus importante depuis la mi-décembre.Au total, précise EPFR Global, les fonds obligataires ont drainé 4,36 milliards de dollars pendant que les fonds d’actions absorbaient 8 milliards de dollars. Cela surcompense les sorties nettes de 12 milliards de dollars accusées par les fonds monétaires (dont 90 % pour les fonds monétaires américains).
Selon un sondage effectué par Baring Asset Management, deux tiers (66 %) des gestionnaires de fonds de pension sont actuellement préoccupés par le niveau élevé de la volatilité des marchés et 22 % sont d’avis que l’augmentation de la volatilité devient davantage une préoccupation qu’une chance.De plus, Barings a pu établir que près des deux cinquièmes (38 %) des professionnels interrogés s’efforcent d’atténuer l’impact de la volatilité en basculant leur portefeuille sur des produits multiclasses d’actifs, sachant que 19 % des fonds de pension sont déjà investis dans ce type de fondsAu total, 70 % des fonds de pension recourent à des stratégies multi-classes d’actifs qui intègrent un objectif de performance, une poche de croissance diversifiée et une allocation d’actifs dynamique. Ils n'étaient que 65 % dans ce cas lors du sondage de novembre 2012.Enfin, Barings rapporte que 46 % (contre 43 %) des gestionnaires de fonds de pension ont augmenté leur exposition à des fonds de croissance diversifiés.Le sondage a par ailleurs montré que les fonds de pension tendent à se positionner sur les marchés émergents au travers de véhicules multiclasses d’actifs : 14 % utilisent ce moyen pour s’exposer aux actions émergentes, contre 11 % lors du précédent sondage.
L’autrichien Erste Asset Management a annoncé avoir signé l’Investor Statement on Bangladesh du 16 mai 2013, promu par l’Interfaith Center on Corporate Responsibility et visant à obliger les responsables du secteur de l’industrie textile à promouvoir de bonnes pratiques en matière du droit de travail et de sécurité de leur salariés.
Pour 128,5 millions d’euros, le fonds Magic Real Estate de Blackstone a remporté les enchères sur un portefeuille de 1.860 logements locatifs mis en vente par la société immobilière municipale de Madrid, EMVS. Les contrats des locataires sont «protégés» pour dix ans, rapporte Expansión.
Le luxembourgeois Alceda Fund Management, spécialiste de l’administration de fonds (5,4 milliards d’euros) a annoncé le 24 juillet avoir conclu avec l’américain Afina Holdings de Philadelphie un partenariat stratégique visant à la fois à commercialiser les stratégies d’investissement de gestionnaires de fonds d’autres régions du monde sur le marché latino-américain sous forme de produits coordonnées et à accueillir des gestionnaires d’actifs latino-américains intéressants sur la plate-forme Alceda UCITS Platform (AUP).Dans ce processus, Afina fournira son assistance pour la choix et la construction du véhicule d’investissement idoine ainsi que pour l’entrée sur tous les marchés latino-américains importants.Alceda souligne que plusieurs fonds de pension latino-américains sont potentiellement intéressés par un accès au marché des fonds coordonnés. Le fonds de pension public chilien a déjà investi 80 % de ses 150 milliards de dollars en produits conformes à la directive OPCVM. D’autres fonds de pension disposent de ressources importantes dans la région, notamment au Pérou, en Colombie, au Mexique et au Brésil, où la part des investissements locaux est encore prédominante.
Cotizalia indique que BlackRock, qui vient de franchir le seuil des 3 % chez Ferrovial, a porté sa participation dans l’espagnol Cie Automotive à 4,48 % en achetant le 12 juillet la participation détenue par Portobello pour 29 millions de dollars. Au cours de lundi (6 euros par action Cie Automotive), la participation de BlackRock se monte à plus de 30 millions d’euros.
Durant la semaine du 17 juillet, les fonds d’actions suivis par EPFR Global ont drainé en net 19,7 milliards de dollars, ce qui porte à 38 milliards de dollars leur collecte depuis le début du mois, tandis que les fonds obligataires n’ont remboursé que 670 millions de dollars, selon les statistiques d’EPFR global .Les rumeurs de «grande rotation» commencent à refaire surface, parce que les fonds obligataires ont subi des sorties supérieures à 100 milliards de dollars depuis le début juin.Pour expliquer ces mouvements, EPFR Global avance l’hypothèse que les investisseurs ont de nouveau osé rêver d’une reprise cyclique tirée par les Etats-Unis, avec des banquiers centraux américains qui continuent d’insister sur le fait que la fin de l’assouplissement quantitatif sera décidée sur le vu de données concrète et non d’un calendrier pré-établi.Durant la semaine sous revue, les fonds d’actions européennes ont enregistré leurs plus fortes souscriptions nettes depuis cinq ans tandis que les montants alloués aux fonds d’obligations à haut rendement américaines retrouvaient un niveau qu’ils n’avaient plus connu depuis octobre 2011.Au demeurant, les espoirs d’une reprise soutenue par l’assouplissement quantitatif ne sont pas demeurés confinés à aux fonds de valeurs américaines. Les investisseurs, notamment institutionnels, continuent d’acheter des valeurs liées au plan de relance massif lancé par le Japon. De plus, ils ont l’impression que le pire pourrait maintenant être passé pour l’Europe.
Un sondage réalisé par Cerulli Associates auprès de gestionnaires d’actifs américains montre que 42 % de ces derniers estime que la clientèle institutionnelle est la plus importante pour eux tandis que pour 24 % elle est plus importante que les autres.Malgré ce que les gestionnaires reconnaissent être un basculement séculaire en faveur des stratégies de beta, ces professionnels se rendent compte que les investisseurs institutionnels ont aussi besoin d’alpha. Et ces stratégies davantage margées peuvent aider les gestionnaires à contrer la pression sur les commissions éananant des stratégies passives.Cindy Zarker, directeur chez Cerulli Associates, souligne que les gestionnaires d’actifs pensent que la demande en provenance des investisseurs institutionnels comme du retail pour des produits alternatifs liquides continueront d’alimenter la hausse de l’encours des mutual funds. Ils estiment que, dans dix ans, la part des mutual funds alternatifs à l’encours total des mutual funds atteindra 13,6 % contre 2,2 % à la fin de 2012.Cerulli constate par ailleurs que la concurrence incite les gestionnaires à adopter une approche plus souple pour satisfaire les besoins de chaque client institutionnel, afin d’obtenir de nouveaux mandats. Et aussi que lorsqu’ils mettent au point de nouveaux produits pour s’adapter à l'évolution de la demande des investisseurs institutionnels, les développeurs de produits ont recours à une gamme plus vaste de structures.
Suite à la récente nomination de son nouveau CEO Choi Kwang, la fonds de pension sud-coréen NPS va lancer une série d’appels d’offres pour renouveler un certain nombre de contrats avec des conservateurs, pour différentes classes d’actifs, indique Asian Investor.
Citant le cas de Foundation Capital Partners, un capital-investisseur qui a réuni 2 milliards de dollars, dont un milliard provenant d’un fonds souverain, The Wall Street Journal rapporte que de gros investisseurs s’intéressent à nouveau aux hedge funds, non pas en tant que clients, mais en tant qu’acquéreurs.C’est aussi le cas d’Affiliated Managers Group, d’AMG, de Blackstone Group, de Neuberger Berman Group et de KKR, par exemple.L’objectif n’est pas seulement de profiter de la bonne performance de gérants confirmés, mais de percevoir une partie des commissions élevées que facturent ces hedge funds.
Selon Les Echos, les fonds souverains restent prudents. En 2012, ils ont réalisé 270 opérations d’acquisition d’actions cotées, soit un montant de 58,4 milliards de dollars, selon les données du Sovereign Investment Lab de la Università commerciale Luigi Bocconi. Si le nombre de transactions a augmenté de 14 % sur un an, elles ont diminué de 30 % en valeur.Les Echos soulignent qu’un peu plus de 1 dollar sur 2 a été dépensé dans les pays développés, soit 33 milliards de dollars. «La réorientation progressive des fonds des pays développés vers les pays émergents, amorcée depuis trois ans, s’est poursuivie : le poids des émergents a grimpé de 8,5 % à 13 % du total de leurs investissements entre 2011 et 2012. Le poids des BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) a légèrement reculé de 29,2 % à 26 %», souligne le quotidien.
La dernière enquête de Bolsas y Mercados Españoles sur la détention des actions espagnoles fait ressortir que la part des ménages a augmenté en 2012 de 4 points de pourcentage à 25,1 %, mais surtout que les fonds étrangers détiennent beaucoup plus de titres que les fonds espagnols.Au total, les investisseurs non résidents détenaient au 31 décembre 2012 quelque 39,2 % des actions des sociétés espagnoles cotées. Les 9.000 fonds d’investissement et de pension espagnols et étrangers contrôlaient pour 71,9 milliards d’euros d’actions espagnoles dont 20,7 milliards pour les fonds américains et 12,15 milliards pour les fonds français. En d’autres termes, les fonds américains possédaient en fin d’année dernière quatre fois plus d’actions espagnoles que leurs homologues espagnols. Dans le cas des français, cela représente plus du double des 5,05 milliards des fonds espagnols.Les principaux gestionnaires étrangers détenteurs d’actions espagnoles* sont Norges Bank investment Management (6,73 milliards d’euros), BlackRock UK (4,46 milliards), Lyxor (3,43 milliards), BlackRock US (2,86 milliards), Vanguard (2,75 milliards) et Natixis AM (2,13 milliards). Amundi se classe dixième, avec 1,51 milliard.* http://www.bolsasymercados.es/asp/doc.asp?id=esp&doc=/aspx/BME/Prensa/NotaPrensa.aspx?id=esp&fecha=20130716&tipo=notas&fich=nota_20130716_1