Nos articles d’actualité et d’analyse sur les projets d’investissement d’un point de vue macro comme micro, au niveau des entreprises comme des acteurs financiers.
L’an dernier, les montants engagés dans l’Hexagone en immobilier d’entreprise se sont orientés à la hausse. Ce sont 15,1 milliards d’euros qui ont été investis en France, soit un volume en très légère progression sur un an, selon des statistiques communiquées par Cushman & Wakefield France. Le marché français a profité d’une offre plus variée - alimentée par les cessions d’acteurs soucieux de recentrer leur patrimoine ou contraints de dégager des liquidités - suscitant l’intérêt d’un nombre croissant d’investisseurs. Si l’appétit d’institutionnels long terme pour les biens les plus emblématiques de l’Hexagone reste important, les opérations portant sur des actifs moins sécurisés ont aussi joué un rôle plus important, permettant notamment à quelques investisseurs opportunistes de s’illustrer. Les grandes opérations ont permis de compenser la chute du nombre total de transactions (393 en 2013 après 421 en 2012 et 451 en 2011). Au nombre de 36, les transactions de plus de 100 millions d’euros ont totalisé 7,3 milliards d’euros, soit 48% du volume total investi dans l’Hexagone en 2013. La répartition par taille montre toutefois un léger rééquilibrage du marché en faveur des opérations comprises entre 50 et 100 millions d’euros. Au nombre de 52 en 2013 (39 en 2012), celles-ci ont totalisé 3,7 milliards d’euros contre 2,7 milliards en 2012.Avec 11,1 milliards d’euros en 2013 (11 milliards en 2012), l'Île-de-France a concentré 74% des volumes investis en 2013 et 27 des 36 transactions supérieures à 100 millions d’euros recensées dans l’Hexagone. Les bureaux concentrent 78 % des volumes investis en Ile-de-France en 2013 (81 % en 2012). La part des volumes investis en commerces en région parisienne est également restée relativement stable sur un an (17 % en 2013 contre 15 % en 2012) grâce à la réalisation d’opérations d’envergure portant sur des immeubles mixtes emblématiques (le 65-67 Champs-Elysées, le 8 Vendôme), d’importants centres commerciaux (Passy Plaza) et de grands portefeuilles d’actifs pour partie situés en Île-de-France (portefeuille Altaprime). Si les incertitudes fiscales et la détérioration des marchés locatifs pourraient peser sur l’activité en 2014, les volumes investis sur l’ensemble de l’année devraient être supérieurs à ceux de 2013, estime Cushman & Wakefield. Plusieurs grandes ou très grandes transactions sont déjà en cours de concrétisation, témoignant de l’ampleur des fonds à placer et du vif appétit d’investisseurs institutionnels long terme (assureurs, fonds souverains) pour les actifs core. Mais les efforts consentis par certains vendeurs et l’intérêt des acteurs opportunistes joueront aussi en faveur de biens moins sécurisés, confirmant ainsi l’attrait du marché français pour des profils plus variés d’investisseurs
L’opérateur de marché Nasdaq OMX Group et le fournisseur d’indices S&P Dow Jones Indices ont indiqué qu’ils souhaitaient réaliser des acquisitions pour développer leurs activités dans le secteur des indices, rapporte l’agence Reuters. Les dirigeants des deux sociétés ont précisé qu’ils seraient notamment intéressés par les activités sur indices de Russell Investments et de Barclays.
La société d’investissement Ardian (ex Axa Private Equity) a annonce lundi 13 janvier avoir engagé 30 millions d’euro dans F2i Second Fund, un fonds géré par le fonds d’investissement spécialisé dans les infrastructures en Italie, F2i SGR. A la suite du succès de sa première génération de fonds, F2i a lancé son second fonds en octobre 2012, finalisant un premier closing à hauteur de 575 millions d’euros. Les engagements pris par Ardian et d’autres investisseurs portent la taille du fonds à 740 millions d’euros, indique un communiqué. F2i Second Fund a déjà été investi à hauteur de 309 millions d’euros – soit environ un quart de la taille totale ciblée par le fonds – dans quatre sociétés italiennes du secteur des infrastructures. Ces investissements incluent des prises de participations dans SEA, TRM, SIA et Enel Rete Gas.
Le groupe allemand Union Investment a annoncé le 13 janvier le lancement de deux fonds garantis en euro qui permettront de tirer parti de la croissance des sociétés américaines. Les deux fonds proposés, UniGarant Nordamerika (2021) et UniGrant95: Nordamerika (2019), peuvent être souscrits jusqu’au 26 mars 2014.Principales caractéristiques des fondsUniGarant Nordamerika (2021)Investissement minimal : aucunCommission de souscription : 4% Frais de gestion : du 31.03.2014 au 31.03.2016 : 0,8% par an du 01.04.2016 au 31.03.2019 : 0,6% par an du 01.04.2019 au 26.03.2021 : 0,4% par anCommission de remboursement avant échéance : 2%Codes WKN / ISIN: A1W8J5 / LU0993959237UniGrant95: Nordamerika (2019)Investissement minimal : aucunCommission de souscription : 3%Frais de gestion : du 31.03.2014 au 31.3.2015: 0,8 % par an du 01.04.2015 au 31.3.2018: 0,6 % par an. du01.04.2018 au 22.3.2019: 0,4 % par an Commission de remboursement avant échéance : 2%Codes WKN / ISIN: A1W8J7 / LU0993959823
Le mois de décembre a été le mois le plus riche en investissements depuis le lancement du fonds responsAbility Global Microfinance Fund en novembre 2003. Le fonds a réalisé des investissements à hauteur d’environ 87 millions de dollars dans 34 institutions de microfinance et des institutions axées sur le commerce équitable dans 22 pays différents, rapporte L’Agefi suisse. Un premier investissement direct en monnaie locale dans une institution de microfinance en Tunisie a également été réalisé. Le fonds responsAbility Global Microfinance Fund atteint désormais près d’un milliard de dollars sous gestion, soit l’un des plus gros produits du marché. Du côté des performances, le rendement 2013 s’élève à 3,2%. La performance est de 10,09% sur 3 ans et de 14,1 % sur 5 ans.
Le chiffre d’affaires des produits structurés échangés au SIX Structured Products (auparavant Scoach) se sont élevés en 2013 à 30,30 milliards de francs, soit une baisse de 5% sur un an, a annoncé le 13 janvier l’Association suisse des produits structurés (ASPS). Ce montant est nettement inférieur à l’année de référence 2007, où avait été réalisé un chiffre de 75 milliards.Alors que les produits de participation ont augmenté de 11,1% leur volume sur un an, les produits à effet de levier (-12,5%) et les produits à capital garanti (-11,7%) ont été moins demandés.Les cinq principaux émetteurs de produits structurés cotés en Bourse sont UBS (dont la part de marché représente 49%), la Banque cantonale de Zurich (15,1%), la banque Vontobel (14,5%), le Credit Suisse (4,4%) et la banque Julius Baer (4,1%). Au cours du dernier trimestre, UBS a pu nettement augmenter sa part de marché.
Le fonds pétrolier norvégien (NBIM), qui gère les actifs du fonds de de pension du gouvernement, et l’américain MetLife, ont annoncé le 13 janvier avoir réalisé deux investissements supplémentaires, à Washington et San Francisco, dans le cadre de leur partenariat récemment conclu.Les investissements du fonds norvégien s'élèvent au total à 480 millions de dollars, dans le respect de la clé de répartition arrêtée dans le cadre du partenariat, à savoir que NBIM détiendra 47,5% des nouveaux engagements contre 52,5% pour MetLife.Avec ces deux nouvelles participations, NBIM poursuit résolument sa politique d’investissement dans l’immobilier, avec un objectif affiché de porter ces engagements à 5% des actifs du portefeuille, contre actuellement 1% environ.
Un vrai trésor de guerre. Apollo Global Management a annoncé en fin de semaine avoir bouclé fin décembre son huitième fonds de private equity, Apollo Investment Fund VIII, avec 17,5 milliards de dollars d’engagements émanant d’investisseurs extérieurs. En ajoutant les engagements des investisseurs affiliés, y compris les collaborateurs de la société dirigée par Leon Black, qui s'élèvent à environ 880 millions de dollars, précise un communiqué, le fonds dispose d’une forte de frappe de 18,4 milliards de dollars.Le dernier fonds de private equity, Fund VII, levé en 2008, a dégagé des taux de rendement internes annuels de 38% en brut et de 29% en net depuis son lancement jusqu’au 30 septembre 2013, souligne Apollo.Les actifs sous gestion de l’activité de capital investissement d’Apollo s'élèvaient à environ 43 milliards de dollars à fin septembre 2013. Les actifs sous gestion totaux, qui comprennent également le crédit et les fonds immobiliers, s'élèvent à environ 113 milliards de dollars.
Axa Real Estate Investment Managers, filiale du groupe Axa, a finalisé le 10 janvier la cession de deux portefeuilles d’immobilier industriel pour un montant cumulé de 184,1 millions d’euros pour le compte du fonds European Industrial Partnership (EIP). Cette transaction marque ainsi la fin du programme de cession des actifs immobilier de EIP, débutée en janvier 2013 et en amont de son expiration en janvier 2015.L’opération porte sur la vente du portefeuille «Spring», composé de dix actifs français, à Northwood Investors et du portefeuille «Zander», doté de onze actifs néerlandais, à Rockspring Property Invetment Managers. Pour mémoire, EIP avait été lancé par Axa Real Estate en juillet 2001.
Interviewé par L’Agefi, Guillaume Rigeade, gérant allocation d’actifs chez Edmond de Rothschild AM, indique que l’ancien patron de la Fed, Ben Bernanke, a réussi à dissocier les anticipations de politiques monétaires et la fin progressive du programme d’assouplissement quantitatif (tapering). «Nous nous attendons à ce que la Fed continue de ralentir le rythme des achats d’obligations à chacune de ses prochaines réunions, jusqu'à arrêter complètement son programme vers la fin de l’année», note Guillaume Rigeade. Le responsable s’attend également à ce que la Fed ne touche pas à ses taux directeurs dans les prochains mois, même dans un contexte de nette accélération des fondamentaux économiques.
Directrice générale déléguée, responsable des investissements, chez Aberdeen AM, Sandra Craignou indique dans L’Agefi que les actions demeurent attrayantes en terme relatif, soutenues par la croissance des bénéfices qui devrait être le moteur principal des marchés actions cette année. «Nous restons néanmoins attentifs aux changements possibles dans les fondamentaux macroéconomiques, les niveaux de valorisation ou l’appétit pour le risque, qui pourraient nous amener à modifier nos choix», a noté la responsable. La société de gestion se montre prudente dans ses allocations obligataires mais reconnaît des opportunités d’investissement parmi les obligations high yield présentant les durations les plus faibles.
Les fonds obligataires ont enregistré en ce début d’année leur plus forte collecte hebdomadaire depuis début mai 2013. Un an plus tôt, durant les premiers jours de 2013, les fonds d’actions internationales et émergentes avaient au contraire donné le ton et laissé attendre une grande rotation qui ne s’est jamais vraiment réalisée. Selon les chiffres communiqués par EPFR Global, les fonds obligataires ont terminé la première semaine de l’année au 8 janvier sur une collecte nette de 5,2 milliards de dollars.Les fonds actions ont en revanche subi une décollecte nette de 427 millions de dollars. La collecte des fonds d’actions européennes ont terminé la semaine sur leur plus petite collecte depuis huit semaines alors que les fonds d’actions américaines subissaient leur plus forte décollecte depuis début décembre. En revanche, les fonds d’actions japonaises, qui ont déjà beaucoup collecté en 2013, ont commencé l’année en attirant plus de 1,6 milliard de dollars.Les fonds monétaires ont engrangé en net près de 23 milliards de dollars, ce qui porte la collecte des trois dernières semaines à plus de 65 milliards de dollars.
La banque britannique Barclays et la société de gestion BlueBay Asset Management ont dévoilé le 10 janvier un partenariat sur le terrain du financement des PME et des ETI au Royaume-Uni. L’accord doit permettre aux deux groupes de mettre en place des financements «unitranche» pouvant aller jusqu'à 120 millions de livres dans le cadre d’opérations de rachat avec effet de levier (LBO).
Le groupe d’investissement KKR a annoncé le 9 janvier avoir finalement levé 2 milliards de dollars, soit deux fois plus qu’envisagé inititalement, pour un fonds dédié aux sociétés en difficulté. Le fonds KKR Special Situations «a reçu le soutien appuyé d’un groupe diversifié d’investisseurs nouveaux et existants, entre autres des fonds de pension, des fonds souverains, des assureurs, des fondations, des structures de banques privées, des family offices et des investisseurs privés», souligne KKR dans un communiqué.KKR Special Situations est géré par une quinzaine de professionnels basés à Londres, New York, San Francisco et Sydney. Son objectif est de dégager des «rentabilités élevées», en investissant dans les opportunités nées des «dislocations du marché», «de situations complexes» et de l’existence d’actifs que leurs propriétaires sont contraints de vendre rapidement.Mais KKR assure que sa recherche du profit s’accompagnera d’une volonté de se montrer «un partenaire constructif» avec les sociétés en difficulté. Parmi les investissements consentis par le fonds depuis sa constitution figure notamment l’engagement dans le spécialiste français de la grenaille abrasive Winoa, rappelle-t-il dans son communiqué.
Pour réduire l’empreinte environnementale du secteur des transports, l’allégement des véhicules est « une solution efficace », selon Mirova, la filiale de Natixis Asset Management dédiée à l’investissement responsable, et le pôle Cambridge Programme for Sustainability Leadership (CPSL) de l’Université de Cambridge, qui publient une étude sur le sujet.Cette solution concerne surtout les transports routiers et aériens, plus rapides et énergivores.De nombreuses stratégies d’allégement existent, selon les auteurs de l’étude. Parmi elles figure notamment l’intégration de matériaux plus légers comme les aciers avancés à haute résistance (AAHR), l’aluminium, le magnésium et la fibre de carbone. Ces quatre matériaux devraient constituer à hauteur de 60 % les nouveaux véhicules particuliers en 2025 contre 35 % aujourd’hui. A court terme, en raison notamment d’un avantage de prix, les AAHR devraient jouer un rôle grandissant dans l’allégement des véhicules, estiment les auteurs de l’étude. D’ici à 2020, ils devraient représenter entre 15 % et 20 % du poids total du véhicule à part d’acier constante contre moins de 10 % en 2012. Les autres matériaux devraient rester réservés aux véhicules haut de gamme. Les acteurs qui bénéficieront de l’essor des AAHR seront les constructeurs, les sidérurgistes et les entreprises impliquées dans l’emboutissage à chaud. A moyen terme, les avancées techniques sur la fibre de carbone devraient réduire les coûts de production de 30 % d’ici à 2020. Les acteurs qui profiteront de cette tendance sont les constructeurs et les producteurs de composite en fibre carbone.
Le fonds de pension néerlandais PGGM a cessé d’investir dans cinq banques israéliennes parce qu’elles financent des colonies juives et disposent de succursales dans la West Bank, selon Investment Europe, qui cite le journal israélien Haaretz. Le fonds se base sur les résolutions de l’ONU qui jugent ces colonies illégales.
Pour la majorité des conseillers financiers indépendants britanniques (IFAs), les investisseurs sophistiqués sous sous-pondérés dans le secteur du capital risque, selon un sondage réalisé par Albion Ventures.Les conseillers précisent que moins d’un cinquième (17%) de leurs clients ont une exposition directe au capital risque, mais ils sont 48% à indiquer que l’exposition de leurs clients au venture capital devrait progresser au cours des cinq prochaines années.
Outre-Manche, les investisseurs continuent de donner la préférence aux actions, et tout particulièrement aux actions britanniques. Les fonds d’actions dans leur ensemble ont enregistré en novembre une collecte nette de 935 millions de livres, selon les statistiques communiquées par l’association britannique des gestionnaires d’actifs (IMA).Le Royaume-Uni et l’Europe ont été les deux régions les plus demandées en novembre, avec une collecte nette de 409 millions de livres pour la première et de 240 millions de livres pour la seconde. Les actions internationales arrivent en troisième position avec une collecte de 195 millions de livres, devant le Japon (117 millions de livres). Seule l’Amérique du Nord termine le mois en territoire négatif avec une décollecte de 63 millions de livres.Parmi les secteurs IMA, le «Mixed Investment 20-60% Shares» reste le plus demandé avec une collecte nette de 273 millions de livres, devant le «UK All Companies» (232 millions de livres) et l’immobilier (212 millions de livres). Les obligations d’entreprises ont en revanche subi une décollecte de 149 millions de livres.Les actifs sous gestion s’inscrivaient fin novembre à 763 milliards de livres, en progression de 16% par rapport à novembre 2012.
La CCI Paris Ile-de-France et la Banque de France se sont rapprochées pour proposer à l’ensemble des acteurs de la Place de Paris une initiative commune visant à favoriser le financement des entreprises, notamment pour des entreprises de taille intermédiaire (ETI). L’ambition affichée porte sur le développement des placements privés sous la forme d’Euro PP – financement à moyen ou à long terme entre une entreprise et un nombre limité d’investisseurs – et, pour le court terme, sur l’extension de l’utilisation des billets de trésorerie, selon un communiqué publié le 8 janvier. L’objectif est, pour la Place de Paris, d’offrir une palette de sources de financement diversifiées en complément de l’offre existante sur un continuum de maturités. Cette initiative s’inscrit dans le nouveau contexte prudentiel et dans une perspective de reprise économique où le financement devra être disponible, notamment pour les PME et les TPE qui constituent une part essentielle du tissu économique de notre pays. Cette diversification des sources de financement est également de nature à renforcer la stabilité financière. Alors que diverses évolutions réglementaires intervenues en 2013 ont permis d’étendre le périmètre des placements autorisés aux entreprises d’assurance et de faciliter le développement de fonds de prêts, la Banque de France et la CCI Paris Ile-de-France ont pris l’initiative de rassembler les acteurs de la place financière de Paris dans toutes ses composantes – émetteurs, investisseurs, intermédiaires et autorités - afin de définir un cadre des pratiques essentielles, destiné à accompagner le développement de l’Euro PP, à la fois robuste et adapté aux besoins de financement des entreprises.
Pas vraiment dans le consensus, Pictet Asset Management estime que les actions émergentes devraient intéresser davantage les investisseurs. Selon Frédéric Rollin qui présentait hier ses principales convictions d’investissement pour 2014, les actions émergentes sont bon marché relativement à leurs valorisations historiques. Elles présentent de son point de vue une sous-valorisation de l’ordre de 20%.Les flux devraient revenir sur les émergents dans un contexte où la croissance bénéficiaire des entreprises émergentes, en berne depuis 2011, devrait retrouver des couleurs dans les prochains mois compte tenu de la reprise de la croissance mondiale. Pictet surpondère par ailleurs les actions des pays développés mais avec des perspectives peut-être moins intéressantes que sur les marchés émergents, avec toutefois une mention spéciale pour le Japon où les réformes engagées devraient favoriser le retour durable de la croissance qui, même si elle reste encore modeste, est enfin au rendez-vous.Du côté de l’obligataire, Pictet surpondère le high yield des deux côtés de l’Atlantique avec peut-être une petite préférence pour le haut rendement européen, plus résistant aux hausses de taux.