Nos articles d’actualité et d’analyse sur les projets d’investissement d’un point de vue macro comme micro, au niveau des entreprises comme des acteurs financiers.
L'écart se creuse entre l’Allemagne et la France sur l'épargne. C’est un des enseignements du «Tableau de bord de l’Epargne – janvier 2014" publié par l’Observatoire de l’Epargne Européenne (OEE). Car si les ménages français et allemands consacrent traditionnellement une part comparable de leur revenu aux placements financiers, environ 8 %, ce taux a décroché en France depuis le deuxième semestre 2011. Il n’était plus que de 4,5% au deuxième trimestre 2013 alors que le taux allemand reste stable. «Les placements financiers restent soutenus en Allemagne par la progression des revenus, et par le réinvestissement des plus-values immobilières. La France, marquée par un alourdissement de la fiscalité de l’épargne, tend à s’éloigner du « modèle » allemand», analyse le document de l’OEE (cf pièce jointe). Autre enseignement de l'étude, l’épargne bancaire résiste dans la majorité des pays européens. En France, l’effet des hausses de plafond des Livrets A et de Développement Durable sont amortis, «mais la rémunération après impôt, relativement favorable de l’épargne réglementée tire vers le haut les taux offerts sur l’ensemble des produits bancaires qui ont de ce fait bien résisté», note l’Observatoire. Concernant l’exposition aux marchés actions, l’OEE souligne que les ménages européens restent «circonspects à l’égard des marchés d’actions». Ils n’ont donc que peu bénéficié de la hausse des cours en 2013. «En France, ils restent à l’écart des achats d’actions en direct, mais aussi des OPCVM actions, et la légère hausse de la part des contrats en unités de compte dans les cotisations d’assurance vie en 2013 ne compense pas les dégagements de l’exposition au marché des actions», commente l'étude. Le Tableau de bord de l’Epargne constate par ailleurs que les nouveaux placements des ménages en actions non cotées «se sont ralentis au deuxième trimestre 2013 en France et en Italie, les deux pays où ils représentent traditionnellement une part significative de l’épargne financière des ménages». Le PEA PME français devrait relancer cette forme d’investissement, «qui montrera peut-être que les Français ne sont pas nécessairement averses au risque, dès lors que la fiscalité leur offre l’opportunité de choix plus audacieux, dans un environnement faiblement rémunérateur pour l’épargne». Cependant, il est selon l’OEE «probable qu’une part importante des flux collectés sur cette poche fiscale se fera à travers des fonds d’investissement, qui n’apparaîtront pas directement dans les statistiques d’investissement en actions non cotées et qui d’ailleurs seront, en l’état actuel des projets, presque exclusivement investis en actions cotées ou en obligations».
Les deux tiers des Suisses alimentent régulièrement leur compte épargne, selon un sondage de JobCloud et «The Network», qui s’est penché sur le comportement observé en matière d’épargne dans neuf pays européens, rapporte L’Agefi suisse. En Europe, seuls les Suédois épargnent plus que les Suisses: 76% indiquent économiser de l’argent tous les mois. En revanche, la moyenne européenne des personnes ayant mis quelque chose de côté le 31 du mois n’est que de 55%. La Suisse et la Suède abritent aussi les plus grands épargnants : 23% des Suédois et 22% des Suisses épargnent plus de 50 francs par mois (contre 9% en moyenne dans les autres pays européens.
Pour favoriser le développement des activités entrepreneuriales au sein de l’université, la vice-présidente de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), Adrienne Corboud Fumagalli, a participé au lancement du second fonds appelé Polytech 2, rapporte L’Agefi suisse. Avec son partenaire en capital risque Eurofin Ventures, les deux structures veulent lever 50 millions de francs. Ils espèrent boucler le premier closing au printemps avec un montant estimé à une vingtaine de millions. «Les excellents résultats obtenus avec les start-up du fonds Polytech 1, explique le partenaire associé d’Eurofin, Guillaume Dubray, nous ont convaincu de continuer l’aventure. Nous voulons offrir un environnement optimal pour leur développement.»
Près de quarante investisseurs institutionnels européens ayant recours à la gestion indicielle affirment lui appliquer une stratégie d’investissement responsable, pour un encours total de 360 milliards d’euros. C’est ce que montre une nouvelle étude de Novethic réalisée auprès de 160 investisseurs, battant ainsi en brèche l’idée reçue selon laquelle la gestion indicielle est incompatible avec la prise en compte de critères environnementaux, sociaux et de gouvernance.La pratique la plus répandue consiste à utiliser des indices excluant les armes controversées (26 % des investisseurs interrogés) ou des indices excluant les entreprises jugées coupables de violations de normes internationales (23 %). Pour cela, les investisseurs font appel à l’offre existante d’indices ou ils utilisent des indices sur mesure. Une minorité (6 %) pratique le vote et l’engagement sur la gestion indicielle.Mais même s’il a le mérite d’exister, ce mouvement reste fortement minoritaire et ne pèse pas grand-chose sur un marché de la gestion indicielle énorme et en forte croissance. Novethic reconnaît d’ailleurs que l’utilisation d’indices ISR (investissement socialement responsable) est peu répandue, que ce soit dans la gestion indicielle ou benchmarkée. Ainsi, le nombre d’ETF répliquant un indice ISR se limite à une vingtaine de fonds dans le monde. Ils représentent seulement 1,2 milliard d’euros d’encours sous gestion, soit une goutte d’eau à l’échelle du marché des ETF, estimé à 2.170 milliards de dollars dans le monde à fin octobre, selon ETFGI. Les indices ISR – Novethic en recense 160 – sont en fait davantage utilisés par les agences de notation « comme un moyen d’encourager les entreprises à répondre aux questionnaires leur permettant d’établir leur notation ESG (environnement, social, gouvernance), ou de les inciter à améliorer leurs pratiques ESG, tout en leur fournissant un outil de communication sur leur politique de responsabilité sociale des entreprises (RSE) », note l’agence.
Les levées de fonds réalisées par le secteur du capital-risque chinois ont diminué de 50% en 2013 par rapport à l’année précédente pour s'établir à 1,97 milliard de dollars, rapporte Asian Investor. Elles ont même diminué de 79% au quatrième trimestre 2013 par rapport au trimestre précédent à 182 millions de dollars.Les investissements réalisés par le secteur ont en revanche fait un bond de 76% au quatrième trimestre à 1,5 milliard de dollars déployés dans 106 transactions. Sur l’ensemble de l’année, on observe malgré tout un recul de 29% du capital investi à 3,5 milliards de dollars.
Dans l’univers des actions européennes, les petites capitalisations n’occupent pas la place qu’elles méritent. C’est en tout cas le point de vue défendu par Francesco Conte, gérant actions européennes chez JP Morgan AM."Il ne faut pas mélanger macro et micro. Nous ne devons pas être trop déprimés par la conjoncture. Depuis l'éclatement de la crise, les petites capitalisations européennes ont offert les meilleures performances des marchés actions mondiaux», a indiqué à Newsmanagers Francesco Conte en marge de la conférence annuelle de JM Morgan AM à Paris.Les grandes capitalisations constituent l’essentiel du marché mais les petites capitalisations offrent un éventail d’opportunités bien plus large, avec quelque 1.700 sociétés contre 354 «large caps». Un univers d’autant plus intéressant que, la crise aidant, le nombre moyen d’analystes «sell-side» a fondu. Francesco Conte, qui suit les petites capitalisations depuis assez longtemps pour les avoir souvent accompagné depuis leur introduction en Bourse, ne manque pas d’arguments en faveur des «small caps». «Le ratio de Sharpe des petites capitalisations est plus élevé et le taux de croissance des chiffres d’affaires de l’ordre de 7,5% sur dix ans contre un peu plus de 6% pour les grandes capitalisations. En outre, le taux de croissance des bénéfices est de 23% par an contre 15% pour les grandes capitalisations», relève Francesco Conte.Et l’optimisme du gérant se porte aussi sur le marché français. «Il n’y aucune raison de faire la fine bouche sur les entreprises françaises. Bien au contraire, la France compte de nombreuses pépites qui devraient davantage retenir l’attention des investisseurs», estime Francesco Conte. Et de citer Ubisoft, Plastic Omnium, Eurofins, Trigano, Gemalto. Toutes ces sociétés, qu’elles soient françaises ou européennes, sont souvent actives au niveau mondial et vont profiter de la reprise de la croissance. Et elles présentent encore des valorisations attrayantes. Le fonds dédié à ces sociétés, Europe Dynamic Small Cap Fund, dont les actifs sous gestion s'élèvent à près de 180 millions de dollars, a pratiquement toujours surperformé les autres fonds de sa catégorie depuis son lancement en 2005.
L’Établissement de Retraite Additionnelle de la Fonction Publique (ERAFP) a mis à jour les lignes directrices de sa politique de vote aux assemblées générales. Pour 2014, «la politique de vote de l’Établissement couvre désormais explicitement les enjeux environnementaux et sociaux», souligne l’ERAFP. On y retrouve l’exigence de publication d’un reporting extra-financier «détaillé et exhaustif» ainsi que l’ajout d’un principe d’analyse des résolutions à caractère environnemental ou social. Concernant les aspects liés à la gouvernance l’ERAFP a décidé d’aligner sa recommandation pour la féminisation des conseils sur celle de la commissaire européenne à la Justice, Viviane Reding, qui demande 30% de femmes en 2015 et 40% en 2020, avec une étape à 25% en 2014. L’ERAFP souhaite également renforcer sa grille d’évaluation des pratiques de rémunération des dirigeants. Elle intègre notamment une nouvelle référence pour définir le niveau de rémunération maximum socialement tolérable correspondant à 50 fois le salaire médian dans l’entreprise. Enfin, il s’agit pour l’Etablissement de continuer à «promouvoir la notion de dividende responsable» en mettant en perspective l’évolution du dividende avec la capacité d’autofinancement de l’entreprise et l’évolution de la masse salariale.
Les jeunes actifs épargnent peu pour leur retraite. C’est ce que constate Amundi dans sa 6ème édition du Baromètre « les jeunes actifs et la retraite », réalisée en partenariat avec TNS Sofres. L’enquête démontre que parmi les jeunes salariés de 25 à 34 ans, seul 1 jeune sur 4 a commencé à préparer sa retraite en 2013. Et c’est encore moins qu’en 2012, ou la proportion était de 1 sur 3, note Amundi. Seulement 14 % des jeunes actifs détiennent un produit dédié « retraite » et 8 % un Plan d’Epargne Retraite Collectif (PERCO). «Le choix d’une solution retraite reste d’abord motivé par la sécurité du placement (pour 64 % des jeunes actifs), puis par sa performance (pour 47 %), et enfin, par la souplesse du fonctionnement et la fiscalité», souligne Amundi. Pour se faire aider dans les choix de placement, l’aide de l’entreprise en matière d’information sur les solutions retraite arrive en tête avec 60 % des 25-34 ans qui y ont recours, suivi du conseiller financier et de l’Etat. Si le PERCO semble plébiscité, seuls 2 jeunes sur 5 qui en possèdent un l’alimentent. Les principaux freins au versement évoqués sont le blocage de l’argent jusqu’à la retraite (pour 35 %), le manque d’information (28 %) et l’absence d’abondement de l’entreprise (pour 31 %). Amundi rappelle que 41 % des jeunes préfèrent une solution d’épargne bloquée pour éviter de « piocher » dedans avant leur retraite. 39 % d’entre eux envisagent des solutions de placement à long terme d’au moins 10 ans.
L’indice de confiance des investisseurs institutionnels de State Street pour le mois de janvier 2014 a enregistré une hausse de 18,6 points, terminant à 114,4 par rapport au niveau de 95,8 (en données corrigées) enregistré en décembre. Il s’agit de la plus forte hausse enregistrée depuis plus de quatre ans, alimentée par un rebond important, de 92,1 à 113,6 points, dans la confiance des investisseurs aux États-Unis et par une confiance accrue tant en Europe qu’en Asie. En effet, l’indice de la confiance en Europe s’établit à 112,6 par rapport au niveau de 107,5 (en données corrigées) enregistré en décembre, tandis que l’indice de la confiance en Asie passe de 97,7 à 103,5 en janvier. « Dans un climat moins affecté par les incertitudes politiques aux États-Unis, la confiance a été stimulée par le regain d’optimisme engendré par la politique de la Fed, formulant des orientations prospectives qui pourraient contribuer à stabiliser les taux d’intérêt à la baisse sur la durée » commente Jessica Donohue, senior managing director, responsable des services de recherche et de conseil de State Street Global Exchange. « En Europe, de meilleures données fondamentales et une politique monétaire plus souple ont contribué à l’amélioration de la confiance » ajoute Ken Froot, auteur de l'étude. « De meilleures conditions de financement sur les obligations d’Etat en Europe et la spéculation de mesures moins conventionnelles de la part de la BCE, compte tenu d’une inflation inférieure au taux visé, ont alimenté un plus grand optimisme parmi les investisseurs institutionnels ».
Une enquête sur le risque réalisée par ING Investment Management International en fin d’année auprès de 79 investisseurs institutionnels montre l’appétit retrouvé de ces acteurs économiques. Au cours du quatrième trimestre 2013, plus de la moitié des investisseurs institutionnels (56%) s’estiment dans ce cas. A contrario, les investisseurs ayant déclaré que leur appétit pour le risque avait diminué ne représentent plus que 11 % de l’ensemble, contre 18% au cours des trois mois précédents.L’appétence au risque des investisseurs institutionnels profite naturellement aux classes d’actifs risquées, et logiquement aux actions : 73% les considèrent comme leur classe d’actifs préférée, soit neuf points de pourcentage de plus qu’au troisième trimestre. Les valeurs immobilières arrivent en seconde position, avec un score de 45% (contre 34%).En matière d'économie, le Japon retrouve également des couleurs auprès des investisseurs. 60% des personnes interrogées sont d’avis que les dirigeants nippons parviendront à relancer la troisième économie mondiale (contre 37% au troisième trimestre). Les sceptiques ne représentent plus que 5% des sondés contre 16% le trimestre précédent. En dépit de ce changement d’approche «prometteur pour 2014", Valentijn van Nieuwenhuijzen, responsable de la stratégie Multi-Assets d’ING Investment Management a pointé les principales menaces pour les portefeuilles d’investissement, notamment le démantèlement de l’assouplissement quantitatif et la hausse des taux. Pour un sondé sur cinq (19%), ce dernier point est jugé préoccupant. La crise de la zone euro inquiète, elle aussi, mais nettement moins qu’auparavant puisqu’ils ne sont plus que 37% des investisseurs institutionnels à citer ce risque contre 54 % au cours du trimestre précédent.
La fondation suisse d’investissement immobilier à l’étranger (Afiaa) de trente caisses de pension axée sur l’immobilier international cherche à diversifier davantage son portefeuille d’actifs, rapporte L’Agefi suisse. Après l’acquisition de deux édifices hauts de gamme à Lisbonne, le responsable des acquisitions Martin Brendel mène à nouveau une phase intense de prospection en Europe, en Australie et aux Etats-Unis. «Les fonds de retraite nous mettent à disposition une certaine somme issue de l’épargne des salariés et des entreprises, explique-t-il. C’est pourquoi, nous devons opérer des transactions attractives, mais dépourvues de risques.»
Les gérants actions de CPR Asset Management (AM) affichent leurs convictions. A les entendre, 2014 devrait faire la part belle aux actions des pays développés et, surtout, aux actions japonaises. Dans leurs trois scénarios de marché pour les 12 prochains mois – un central et deux alternatifs –, «le marché boursier japonais va encore progresser en 2014 car les entreprises présentent un potentiel important», estime Cyrille Collet, directeur de la gestion actions chez CPR AM. Après avoir connu une hausse de plus de 50 % en 2013, le marché boursier japonais pourrait encore progresser de 12,5 % en 2014, selon le scénario central de CPR AM. De fait, la Bourse nipponne devrait en effet profiter de la politique économique et monétaire initiée par le gouvernement de Shinzo Abe, caractérisée par «trois flèches»: une politique monétaire marquée par une expansion quantitative et qualitative; une politique budgétaire flexible combinant stimulus budgétaire à court terme et réforme de la fiscalité; et, enfin, des réformes structurelles marquées du sceau de la dérégulation et de la libéralisation de l’économie. Une politique qui commence à porter ses fruits puisque «le regain d’activité se traduit par une amélioration de la situation financière des entreprises, qui se sont très nettement désendettées, et une nette progression de leurs profits», note Laetitia Baldeschi, stratégiste chez CPR AM. Pour 2014, la filiale à 100 % du groupe Amundi s’attend de nouveau à de «belles progressions des bénéfices des entreprises», anticipant une croissance de 18 % des profits des entreprises. Dans un tel contexte, «les actions japonaises présentent une réelle opportunité d’investissement», insiste Rodolphe Taquet, responsable actions internationales chez CPR AM. «Les résultats devraient être bons au premier semestre et les perspectives de bénéfices des sociétés sont attractives, d’autant que la dépréciation du yen n’a pas été totalement répercutée sur les prix, avance même Rodolphe Taquet. En outre, si les étrangers ont massivement investi sur le marché japonais, les investisseurs locaux, et notamment les particuliers, ne sont pas encore revenus sur les marchés actions. Or, on peut espérer un retour de ces investisseurs.» CPR AM entend donc continuer à jouer la carte des actions japonaises en 2014, notamment à travers son fonds CPR Renaissance Japon qui, en 2013, a enregistré environ 50 millions d’euros de collecte. Au 20 janvier, ce véhicule affiche désormais un encours de 148 millions d’euros, contre 80 millions d’euros avant la hausse du marché boursier. Ce fonds investit essentiellement dans des entreprises japonaises dites décotées. Pour 2014, «les secteurs que nous privilégions sont la chimie, les technologies et le secteur bancaire, a indiqué Rodolphe Taquet. Mais les thèmes à jouer sont les cycliques décotées voire les cycliques tout court.» Le pays reste toutefois soumis à des risques microéconomiques à surveiller, à savoir un ralentissement plus marqué en Chine qui pénaliserait la reprise des industrielles japonaises et la hausse de la TVA (qui doit passer de 5% à 8 % en avril) qui devra être compensée par des hausses de salaires.
La seule plateforme de produits structurés sur mesure capable de fournir des offres de plusieurs émetteurs en temps réel accueille un nouveau participant de taille. Leader sur le marché allemand, mais relativement peu présent en Suisse, Deutsche Bank rejoint la plateforme de Vontobel deritrade, rapporte L’Agefi suisse. Celle-ci comprend dorénavant quatre émetteurs: Vontobel lui-même, Société Générale, Morgan Stanley et Deutsche Bank. Suite aux difficultés des plateformes multi-émetteurs lancées par des prestataires indépendants (tant Xicor que Structuring Lab ont abandonné leurs projets, et parmi les dix partenaires de derivative.com, seul Natixis est actuellement en mesure de fournir des prix en temps réel), deritrade occupe une position forte. Le responsable du trading de dériviés sur actions EMEA de Deutsche Bank Nicolas Traissac a souligné l’accès «à un canal de distribution attrayant, permettant du même coup de diversifier notre clientèle».
Zhu Changhong, l’homme qui gérait les 3.800 milliards de réserves en devises de la Chine, a démissionné, rapporte le Wall Street Journal. L’intéressé, qui travaillait précédemment chez Pimco, avait été recruté il y a environ quatre ans. Les raisons de son départ restent floues. Mais des personnes proches de son travail indiquent qu’il avait du mal à se faire à la culture du secret de l’agence gouvernementale chinoise.
Les multiples changements à l'œuvre au Japon, tant macro que micro, soutiennent une tendance à la délégation de gestion. Les institutionnels japonais sont de plus en plus nombreux à confier des mandats à des gestionnaires étrangers. La part des fonds sous-conseillés s’inscrivait à 65% à fin juin 2013, contre 61% fin 2008, selon une étude réalisée par Cerulli Associates en partenariat avec Nomura Research Institute (NRI). Les contrats de conseil peuvent se décliner en deux grandes catégories : d’une part, les mandats discrétionnaires qui pèsent quelque 12.400 milliards de yen, soit 126,5 milliards de dollars au 30 juin 2013; d’autre part, les fonds de fonds (15.000 milliards de yen). Les contrats hybrides viennent compléter le tableau avec un encours de 12.100 milliards de yen. Le marché du conseil offre de multiples opportunités aux gestionnaires étrangers, notamment dans des segments comme les actions étrangères ou encore l’immobilier étranger où la part conseillée représente plus de 90% des actifs sous gestion."La diversification progressive des banques japonaises des obligations gouvernementales JGB vers les titres étrangers ainsi que les modifications apportées à la gouvernance des fonds de pension constituent autant de portes d’entrée supplémentaires pour les gestionnaires étrangers», estime Yoon Ng, responsable de la recherche Asie chez Cerulli Associates.
CSOP Asset Management, filiale de China Southern Asset Management, s’apprête à lancer le premier ETF sur les bons du trésor chinois sous licence RQFII (Renminbi Qualifier Foreign Institutional Investor), après avoir reçu l’agrément de la Securities and Futures Commission (SFC) pour son fonds CSOP China 5-year Treasury Bond ETF le 24 janvier, révèle Asia Asset Management. Ce nouvel ETF doit être coté sur la Bourse de Hong Kong début février. Cet agrément intervient deux semaines après l’annonce du partenariat entre CSOP et le spécialiste européen des ETF Source pour le lancement du CSOP Source FTSE China A50 Ucits ETF à Londres le 9 janvier.
Le gestionnaire de fortune Partners Group et le fonds d’investissement Equis Fund ont annoncé le 27 janvier un investissement de 250 millions de dollars dans le développement d’une plateforme solaire au Japon. D’autres investisseurs ont rejoint le consortium, dont Babson Capital, LGsuper et Quantas Superannuation et vont financer la construction de l’installation photovoltaïque.Le site devrait commencer à être opérationnel au second semestre, précise Partners Group dans un communiqué. L’installation sera exploitée par Japan Solar et Nippon Renewable Energy KK (NRE).Equis Fund est présenté comme l’un des plus grands fonds d’investissements privés dans le secteur de l'énergie et des infrastructures, gérant environ 960 millions de dollars à Tokyo, Singapour, Hong Kong, New Delhi, Manille, Bangalore et Chengdu
La société de gestion belge Petercam va prochainement publier sur son site, à l’intention des investisseurs institutionnels, sa politique d’investissement responsable, approuvée par son comité directeur.Petercam rappelle que son approche est basée sur le pragmatisme et le dialogue. «La politique d’investissement responsable s’efforce d'être pragmatique, rationnelle et cohérente avec le développement de nos activités et de notre stratégie tout en restant ambitieuse. Elle est mise en œuvre dans un cadre en constante évolution qui ne cesse de s’améliorer, exactement comme les critères ESG», indique Petercam dans son document.Après avoir décliné les grandes lignes de sa politique d’investissement responsable, Petercam présente dans une seconde partie la mise en œuvre des critères ESG dans ses activités de gestion d’actifs institutionnelle.
Kempen Capital Management est victime de son succès. La société de gestion néerlandaise a va fermer, à compter du 17 février, toutes les nouvelles souscriptions pour sa stratégie de dividendes, Kempen Global High Dividend Strategy. La compagnie justifie cette décision par le fait que «cette stratégie approche rapidement des limites de ce que nous considérons nécessaire pour pouvoir poursuivre les objectifs à long terme des participants». De fait, l’arrêt de toute nouvelle souscription doit assurer la protection des intérêts des investisseurs existants, insiste Kempen Capital Management dans un communiqué. Ainsi, à compter du 17 février, les nouveaux investissements pour les fonds Kempen Global High Dividend Fund et Kempen (Lux) Global High Dividend Fund seront désormais impossibles. «Pour nos équipes, maintenir un capital maximum est l’une des pierres angulaires de la qualité de la stratégie, explique Jorik van den Bos, gérant chez Kempen Capital Management. Il est difficile de définir une limite exacte. Pour cette stratégie, elle est fixée entre 2,5 et 3 milliards d’euros, un seuil que nous avons atteint, c’est pourquoi nous avons décidé de n’accepter aucun nouvel investissement.»
Le Fonds de réserve pour les retraites (FRR) a lancé le 24 janvier un appel d’offres visant à sélectionner un prestataire pour la gestion financière d’un mandat passif « Exposition Globale ». Ce mandat est destiné à servir d’outil d’exposition à l’ensemble des classes d’actifs du FRR, en tant que de besoin. Il serait activé notamment pour permettre une exposition anticipée à certaines classes d’actifs ou en cas de besoin de remplacement temporaire d’un gestionnaire défaillant ou manquant.Pour ce marché, la procédure de marchés publics retenue est celle d’un appel d’offres restreint. Les prestataires de service d’investissement intéressés ont jusqu’au 24 février 2014, 12h00 heure de Paris, pour répondre au FRR dans les conditions spécifiées par le règlement de la consultation.L’ensemble des documents liés à cet appel d’offres est disponible sur la plate-forme dédiée : http://marches.fondsdereserve.fr/ ou via le site internet du FRR http://www.fondsdereserve.fr/.