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L’enquête annuelle du Credit Suisse auprès de 550 clients de hedge funds montre que ces investisseurs institutionnels dont l’encours représente 1.030 milliards de dollars ont l’intention de privilégier cette année le long/short equity, les actions émergents et l’événementiel, qui devient la troisième stratégie la plus recherchée alors qu’elle se classait encore dixième en 2012.Sur le plan régional, les marchés émergents en général et l’Asie-Pacifique demeurent les deux ensembles préférés des investisseurs, mais ils ont échangé leurs places par rapport à 2012. Le Credit Suisse constate aussi un fort regain de faveur (26 %) pour l’Europe développée. En taille, les investisseurs préfèrent les hedge funds dont les encours se situent entre 500 millions et 2 milliards de dollars.Les institutionnels interrogés s’attendent en moyenne à un gonflement de 10 % des encours des hedge funds cette année, à 2.420 milliards de dollars. Ils escomptent de ces fonds une performance de 6,9 % contre 5,4 milliards attendus en 2012 pour l’an dernier.Le sondage met en exergue que les principaux risques identifiés par le panel pour les hedge funds sont le comportement grégaire, de nouvelles modifications de la réglementation et la sous-performance. Enfin, le Credit Suisse constate que les institutionnels sont très nettement plus nombreux à vouloir obtenir une baisse des commissions.
Des chiffres meilleurs que prévu sur le front de l’emploi américain ainsi que les records battus par le Dow Jones ont incité les investisseurs à quelque peu délaisser début mars les fonds émergents au profit des fonds obligataires et actions américains, selon EPFR Global.Durant la semaine au 6 mars, les fonds actions dans leur ensemble ont enregistré une collecte nette de 7,14 milliards de dollars, contre 4,5 milliards de dollars pour les fonds obligataires. Parallèlement, les fonds monétaires ont subi une décollecte de 13,7 milliards de dollars.Les fonds d’actions américaines ont attiré 4,9 milliards de dollars, l’essentiel de ces flux étant investi dans des ETF de grosses capitalisations. Parmi les fonds gérés activement, seuls les fonds de petites et moyennes capitalisations ont enregistrés des collectes record. Depuis le début de l’année, les fonds d’actions américains affichent une collecte nette de 33,05 milliards de dollars alors que l’an dernier à la même époque, ils accusaient une décollecte d’un peu plus de 3 milliards de dollars.Du côté des fonds d’actions émergentes, la collecte est restée positive pour la 26ème semaine sur 27 semaines grâce à un intérêt soutenu pour les fonds asiatiques hors Japon. Les investisseurs se sont notamment intéressés aux fonds d’actions coréennes qui, depuis la mi-février, ont enregistré une collecte nette de plus de 700 millions de dollars.
Directeur de la stratégie chez Cholet-Dupont, Vincent Guenzi estime dans un entretien donné à l’Agefi des potentiels de hausse pour les indices et se montre très confiant dans l’atteinte de ces objectifs. Les marchés américains, qui retrouvent leurs meilleurs niveaux historiques seront les premiers à donner le signal d’un nouveau marché haussier à long terme des actions. «Concernant les actions européennes, nous avons plutôt profité des opportunités d’achat pour renforcer les expositions des portefeuilles qui en avaient besoin», indique-t-il.
L’an dernier, les investisseurs en quête de rendement mais aussi de placements perçus comme sûrs, ont donné la priorité à l’obligataire. Selon les statistiques de Morningstar publiées dans son premier «Global Fund Flows Trend Report», les fonds obligataires dans le monde ont enregistré en 2012 une collecte nette de 535 milliards de dollars, soit près de 95% des souscriptions de long terme, c’est-à-dire hors fonds monétaires.La collecte totale de long terme s’est élevée à 565 milliards de dollars, ce qui correspond à une croissance organique de près de 4%. Une collecte significative qui reste toutefois en deçà des niveaux observés en 2009 et 2010, années où la collecte s'était inscrite à respectivement 746 milliards de dollars et 672 milliards de dollars. Vanguard et Pimco ont drainé respectivement 16 et 18 % des souscriptions nettes des mutual funds l’an dernier.L’obligataire américain est la catégorie globale de long terme la plus importante –et de loin-, avec près de 2.000 milliards de dollars d’actifs sous gestion. Les investisseurs américains ont contribué pour 199 milliards de dollars à la collecte obligataire totale qui s’est élevée l’an dernier à 227milliards de dollars.Corollaire de cet engouement pour l’obligataire, la commission de gestion moyenne a diminué dans des proportions spectaculaires depuis 2007 d’autant plus que les investisseurs ont aussi tendance à rechercher des placements moins coûteux.D’où l’intérêt croissant pour les stratégies passives. Quelque 78% des mutual funds et des ETF dans le monde se trouvent encore dans des fonds gérés activement, mais les produits passifs ont attiré 41% de la collecte nette, soit quelque 355 milliards de dollars. A l’exception de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande, les stratégies passives ont enregistré une croissance plus rapide que les fonds gérés activement dans toutes les régions du monde, la palme revenant bien évidemment aux Etats-Unis. Morningstar souligne par ailleurs que les nouveaux fonds, ceux n’ayant pas encore un historique de performance de trois années, ont attiré 87% de la collecte mondiale en 2012.
La période récente l’a bien montré, les investisseurs immobiliers affichent un appétit croissant pour le risque. Selon l'édition de mars du «Real Este Spotlight» de Preqin, 55% des investisseurs immobiliers privés s’intéressent à des fonds à valeur ajoutée en 2013 contre seulement 47% l’an dernier. Corollaire de cette évolution, les investissements dans l’immobilier «core» suscitent moins d’intérêt. Les fonds «core» n’intéressent plus que 45% des investisseurs dans les douze prochains mois contre 54% pour les douze mois courant après janvier 2011. Ce regain d’intérêt pour les stratégies à valeur ajoutée suggère que les investisseurs sont peut-être en train de revenir sur l’une des stratégies les plus prisées avant la crise de 2008. L’an dernier, 36 véhicules à valeur ajoutée ont recueilli un total de 11 milliards de dollars, contre 27 véhicules pour un total de 8 milliards de dollars en 2011. En termes de parts de marché, les fonds à valeur ajoutée représentent 18% en 2012 des capitaux dans les fonds immobiliers fermés contre 13% en 2011.
SCOR a conclu le 8 mars un protocole d’accord aux fins d’investir dans la société MRM, société foncière soumise au régime des sociétés d’investissements immobiliers cotées («SIIC») détenant un portefeuille mixte d’immeubles de commerces et de bureaux, et de prendre son contrôle en vue de recentrer son activité vers la détention d’un portefeuille cohérent d’actifs de commerces.La nouvelle stratégie souhaitée par SCOR pour MRM vise à améliorer le taux d’occupation des actifs, à ramener le ratio d’endettement à un niveau raisonnable pour éviter tout problème de liquidité à moyen terme, et à restaurer la rentabilité de la société.Afin de mener à bien ces objectifs, la réalisation du programme d’investissements sur les actifs maintenus en portefeuille sera poursuivie simultanément à un plan de cession portant plus particulièrement sur les immeubles de bureaux. L’investissement de SCOR, qui prend la forme d’une augmentation de capital souscrite en numéraire comprise entre 41 et 54 millions d’euros selon le taux de conversion des obligataires de MRM, s’accompagne d’un désendettement de la société et de la mise en place d’une structure financière pérenne négociée en amont de l’entrée de SCOR au capital de MRM. SCOR détiendra au plus 59,9% du capital de MRM à l’issue de l’augmentation de capital.«Dans le cadre de sa politique d’allocation d’actifs, et grâce à sa forte expertise en matière de gestion de biens immobiliers, SCOR renforce et diversifie son portefeuille immobilier avec cet investissement, conformément aux objectifs du plan stratégique Strong Momentum. Cette transaction permet à SCOR de prendre le contrôle d’une société détenant un portefeuille d’immeubles de commerces avec un potentiel important de valorisation dans le cadre d’une nouvelle stratégie ainsi que de bénéficier des opportunités offertes sur le marché de l’immobilier en raison du contexte économique et financier actuel», explique François de Varenne, président du directoire de Scor Global Investments.
Malgré leur croissance exponentielle, les ETF restent des produits dont certaines catégories d’investisseurs se méfient encore. Les trois quarts des conseillers utilisent certes les ETP, selon un sondage réalisée par WealthManagement.com auprès de 735 conseillers (1), ce qui signifie malgré tout qu’un sur quatre n’intégre pas d’ETF dans les portefeuilles de ses clients.Parmi les non-utilisateurs, 42,5% des conseillers indiquent qu’ils ne maîtrisent pas suffisamment ces véhicules d’investissement. Certains (18,6%) estiment aussi que les mutual funds sont les produits les mieux adaptés pour leurs clients alors que d’autres (18%) déclarent les ETP ne sont pas des produits faits pour leurs clients.De nombreux conseillers estiment qu’ils ont besoin d’une information plus abondante et plus riche sur les ETP. «Il est normal que les conseillers ne soient pas encore vraiment à l’aise, car il s’agit vraiment d’un nouveau secteur d’activité», estime Adam Patti, CEO et fondateur du fourniseur d’ETF IndexIQ.Le sondage montre aussi l’attachement des conseillers aux véhicules qu’ils connaissent bien à savoir les mutual funds gérés activement. Interrogés sur les véhicules de leur choix autres que les ETP, les conseillers sont 44,7% à mentionner les mutual funds gérés activement, largement devant les mutual funds indiciels (25,6%).Reste donc un énorme travail d’information et de pédagogie. Les principales sources d’information des conseillers qui utilisent les ETP sont surtout les sites internet (52,9%) et les documents proposés par les sponsors (50,4%). Il sont beaucoup moins nombreux à s’intéresser à la recherche indépendante sur le sujet. Les spécialistes déplorent qu’il n’existe pas encore un véritable lieu de référence sur les ETF. L’association américaine de la gestion d’actifs (ICI) a toutefois lancé à l’automne dernier un site d’information sur les ETF (http://www.understandetfs.org/ ) qui constitue en tout cas un premier pas intéressant dans la bonne direction…(1) «Advisor Use of ETPs – And Lessons From the Trenches.»
Cinco Días rapporte que l’espagnol Santander Consumer Finance a vendu au fonds vautour Elliott Management (21 milliards de dollars d’encours)un portefeuille de 300 millions d’euros de crédits à la consommation irrécouvrables, avec une ristourne de 96 %. Soit environ 12 millions d’euros. C’est un portefeuille de 87.000 dossiers.Pour le gestionnaire alternatif fondé par Paul Singer, c’est une tête de pont avant d’autres acquisitions en Espagne. Elliott considère notamment qu’il y a de bonnes affaires à réaliser dans le secteur financier espagnol.
Le Fonds stratégique d’investissement (FSI) s’apprête à constater une survaleur sur sa participation de 13,67% dans France Télécom, selon L’Agefi qui cite Reuters. La Caisse des dépôts détenant plus de 357 millions de titres France Télécom en avril 2012, une révision de 16 à 9 euros par action, reflétant la chute du cours de Bourse de l’opérateur français, induirait une dépréciation d’environ 2,5 milliards d’euros.
Près d’un an après la fronde d’actionnaires minoritaires, Altamir Amboise doit proposer à l’AG du 18 avril de doubler le dividende à 0,41 euro pour les porteurs d’actions ordinaires. «Nous sommes satisfaits d’avoir été entendus, mais ce n’est qu’un premier pas», réagit Romain Burnand, directeur général de Moneta Asset Management, qui détient via des fonds un peu plus de 9% du capital. Le dividende offert ne représente qu’un taux de distribution de 26% du résultat IFRS, un niveau très faible pour le secteur. Pourtant, le prospectus de 1998 lors du transfert de la société sur le nouveau marché précisait ‘l’intention de distribuer 90% de ses bénéfices’.»Moneta AM milite désormais pour une gestion de la société en extinction, comme l’a fait Siparex, par une politique de rachats d’actions régulière.
Alors qu’ils sont en train de conquérir le monde, les ETF restent marginaux en Suède, constate le site Internet de l’hebdomadaire suédois Veckans Affärer. La faute aux banques qui dominent la distribution et qui gagnent plus d’argent avec les fonds traditionnels.Le marché suédois des ETF et même le marché nordique sont dominé spar l’acteur local Xact détenu par Handelsbanken. Ainsi, 85 % des encours gérés dans des ETF dans les pays nordiques reviennent à Xact. SEB et Swedbank offrent trois ETF chacun, tandis que Nordea est absent du marché.Xact gère environ 20 milliards de couronnes suédoises et 25 ETF. En dehors des acteurs suédois, Deutsche Bank et UBS ont des ETF cotés en Suède, mais aucun n’a de produit en actions suédoises.En Europe, 5-6 % des encours sous gestion sont investis dans des ETF, contre seulement 1 % dans les pays nordiques, note encore Veckans Affärer.
Les investisseurs vendent des ETF or à un rythme record, le rally actions entamant l’attrait pour le métal précieux, rapporte le Financial Times. Ainsi, selon Bloomberg, les ETF ont vendu 106 tonnes d’or en février, soit le plus fort mois de sorties. Depuis début janvier, les participations dans des ETF or ont chuté de 140 tonnes.
Les investisseurs italiens sont 55 % à se dire prêts à envisager d’investir à l’étranger, parmi ceux qui ne le font pas encore, contre seulement 25 % en Allemagne, 20 % en France et 24 % aux Etats-Unis, montre une étude de Legg Mason citée par Bluerating. Pour 2013, 40 % des investisseurs transalpins interrogés veulent augmenter leur exposition aux obligations, contre 29 % aux actions. 25 % comptent réduire leur allocation aux actions, 24 % veulent diminuer l’alternatif et 21 % le cash.
Lancée début 2011, la levée de fonds pour le quatrième fonds de buy-out du capital investisseur allemand Quadriga Capital a été parachevée avec 529 millions d’euros d’engagements provenant d’une trentaine d’investisseurs, rapporte la Börsen-Zeitung. Trois investissements ont déjà été réalisés à partir de ce fonds, dont l’acquisition auprès d’Alpha Private Equity de parts dans le fabricant de chemises Eterna Mode. A présent, Quadriga détient 85 % de la société.
Alors que les indices Dow Jones Industrial Average et S&P 500 ont atteint leur niveau record ou sont sur le point de le faire, certains hedge funds vendent les actions, rapporte The Wall Street Journal. Pourtant, les hedge funds spécialistes de la vente à découvert n’ont gagné que 4 % depuis le début de l’année et jusqu’au 4 mars, contre 5 % pour les autres fonds.James Litinsky, qui dirige le gestionnaire alternatif JHL Capital Group (1,3 milliard de dollars), estime que le rally des actions s’appuie sur un interventionnisme sans précédent du gouvernement. Il mise sur une hausse du taux des Treasuries.Sahr Adrangi, CIO de Kerrisdale Capital, a gagné de l’argent en pariant contre des actions, entre autres chinoises, et se dit préoccupé par la hausse du cours de petites sociétés spéculatives, ce qui est pour lui un indice que le marché est artificiellement gonflé.
Primonial REIM a annoncé le 6 mars l’acquisition, auprès de la Ville de Paris, pour le compte de ses fonds sous gestion, le magasin Darty situé Place de la Madeleine (Paris 9ème), au coeur du triangle « Opéra - Madeleine - Grands Magasins Haussmann ».Darty y exploite depuis 1975 une surface totale de plus de 2.000 m². Un bail neuf de type institutionnel assorti d’une durée de 9 ans fermes a été signé avec l’enseigne Darty.
Quelque 75% des Français qui ont l’intention de mettre de l’argent de côté lors des six prochains mois vont en placer tout ou partie sur le Livret A, selon une enquête réalisée par l’institut Ipsos pour la Fédération française des sociétés d’assurance (FFSA). Au total, 53% des Français ont l’intention d'épargner au cours des six prochains mois. Pour près de trois quarts d’entre eux (74%), lorsque l’on possède de l'épargne la priorité est de la sécuriser en ne prenant pas de risques.Bien qu’ayant connu une passe difficile entre août 2011 et septembre 2012, l’assurance-vie arrive en deuxième position derrière le Livret A, citée par 42% des Français qui ont l’intention d'épargner. Elle devance le Livret de développement durable (LDD, 40%), le Plan épargne logement (PEL, 40%) et l'épargne retraite (30%). Seuls 10% des Français qui prévoient de mettre de l’argent de côté ont l’intention d’acheter des actions et 3% de l’or.En matière de fiscalité de l'épargne, 92% des Français estiment qu’il ne serait pas opportun de taxer davantage l’assurance-vie. Parmi les détenteurs d’un contrat d’assurance-vie, 62% affirment qu’un alourdissement de la fiscalité aurait un impact négatif sur leur comportement vis-à-vis de ce placement, soit parce qu’ils ne l’abonderaient plus ou plus autant (42%), soit parce qu’ils retireraient tout ou partie de l’argent placé (20%).Par ailleurs, concernant le contenu des placements, seuls 20% des détenteurs de contrat d’assurance-vie estiment qu’un allègement de la fiscalité des contrats comportant des actions renforcerait leur intérêt pour ces produits.Le sondage a été réalisé les 4 et 5 janvier auprès d’un échantillon de 956 personnes représentatifs de la population française âgée de 18 ans et plus.
Avec la forte croissance de leur patrimoine, les Chinois fortunés sont de plus en plus nombreux à envisager de mettre en place des family offices, très souvent à Hong Kong ou Singapour, rapporte Asian Investor.Le nombre de Chinois fortunés dont les avoirs disponibles pour l’investissement dépassent le million de dollars a progressé de plus de 5% en 2011 à 562.000, selon les statistiques publiées par Capgemini et RBC Wealth Management dans leur Asia-Wealth Report 2012
Les investisseurs en actions sont beaucoup plus confiants sur les perspectives des marchés en 2013 que leurs homologues spécialisés sur l’investissement obligataire, selon l’enquête annuelle réalisée par Aviva Investors auprès d’un échantillon de gestionnaires à la tête de 2.500 milliards de livres et basés au Royaume-Uni, aux Etats-Unis et en Europe.Près de 70% des professionnels des actions ont davantage confiance dans les marchés qu’il y a un an, peut-être parce que la rentabilité des actions a battu les prévisions tout au long de l’année écoulée.. Du côté des gérants obligataires, seulement un professionnel sur quatre se montre plus confiant que l’an dernier à la même époque. Le pessimisme sur la zone euro reste élevé, :mais davantage chez les investisseurs obligataires qui sont 90% à prévoir une persistance des incertitudes contre seulement 71% chez les investisseurs actions. Les investisseurs actions tablent tous sur une reprise des opérations de fusions-acquisitions en 2013 contre seulement 17% il y a un an. Ils sont également très optimistes sur les financières alors que 44% d’entre eux étaient sous-pondérés sur le secteur l’an dernier.
Elizabeth Corley, CEO d’Allianz Global Investors, est plutôt pessimiste sur les actions et les obligations, peut-on lire dans le Financial Times Fund Management de cette semaine. Dans ce contexte, la filiale du groupe allemand encourage les investisseurs à s’intéresser à d’autres classes d’actifs comme les obligations convertibles, les produits indiciels, les matières premières et les infrastructures. AGI a aussi créé une équipe « renouvelables » et prévoit de lancer un fonds dédié à ce thème couvrant l’Europe et éventuellement d’autres pays développés. Elizabeth Corley pense aussi que les obligations asiatiques en devises locales à haut rendement offrent « de réelles opportunités ».