Nos articles d’actualité et d’analyse sur les projets d’investissement d’un point de vue macro comme micro, au niveau des entreprises comme des acteurs financiers.
Les investisseurs institutionnels continuent de diversifier leurs portefeuilles dans les stratégies alternatives, de plus en plus dans les fonds en direct plutôt que par des fonds de fonds, selon des données internationales reccueillies par Towers Watson.En 2012, les clients de Towers Watson, qui comprennent entre autres des fonds de pension, des fonds souverains et des compagnies d’assurances, ont alloué davantage d’actifs dans des hedge funds et des stratégies de marché privées, pour un montant de 12 milliards de dollars, en hausse de 70% par rapport à 2010."Au cours des cinq dernières années, les gérants de fonds alternatifs que nous avons pris dans nos portefeuilles clients ont montré leur capacité à s’adapter à l’environnement mouvant pour générer de bonnes performances nettes de commissions. Les plus gros fonds institutionnels vont probablement continuer à investir en direct dans des fonds investis dans toutes les classes d’actifs alternatives plutôt que par le biais des fonds de fonds, les investisseurs continuant de privilégier une meilleure structuration des commissions et une plus grande transparence», explique Graig Baker, responsable mondial de la recherche en investissement chez Towers Watson, cité dans un communiqué.En 2012, le nombre de mandats de hedge funds attribués à des fonds directs ont encore augmenté, notamment dans les domaines macro, obligataire et de la réassurance. De la même façon, du côté des marchés privés, immobilier, private equity et infrastructures, les fonds directs ont reçu la grande majorité des actifs. L’année écoulée a notamment été marquée par un intérêt significatif pour les infrastructures, avec une multiplication par trois des actifs confiés à des gérants par les clients de Towers Watson.Autre caractéristique de l’année écoulée, les stratégies smart beta, qui tentent d’améliorer la performance d’un portefeuille par la diversification, ont encore attiré pour quelque 5 milliards de dollars d’acftifs. Les mandats smart beta ont surtout été alloués à l’obligataire, aux matières premières et aux actions, et dans une moindre mesure, à la réassurance, aux hedge funds et aux infrastructures. Les clients de Towers Watson ont ainsi investi plus de 20 milliards de dollars dans des stratégies smart beta.La demande institutionnelle pour les actions internationales et les mandats obligataires est demeurée élevée au cours des cinq dernières années, la demande pour les fonds d’actions britanniques et les fonds obligataires britanniques ayant reculé sur la période dans des proportions substantielles.Les obligations globales ont été l’an dernier les plus demandées par les clients de Towers Watson, avec un quasi-doublement par rapport à 2011. Du côté des actions, les mandats globaux ont été les plus recherchés, juste devant les mandats d’actions américaines et d’actions globales hors Etats-Unis. Au total, les sélections de mandats obligataires ont représenté 24 milliards de dollars, les sélections de mandats actions 22 milliards de dollars.
La collecte nette des fonds coordonnés de long terme, c’est-à-dire hors fonds monétaires, s’est élevée en 2012 à 234 milliards d’euros après une décollecte de 54 milliards d’euros en 2011, selon les dernières statistiques communiquées par l’Association européenne des gestionnaires d’actifs (Efama)."2012 a été une bonne année pour le secteur des fonds d’investissement européens et ses clients, grâce à l’amélioration des conditions sur les marchés financiers. La collecte nette de fonds Ucits et non coordonnés a totalisé 331 milliards d’euros en 2012 (ndlr : contre seulement 10 milliards en 2011) et les actifs nets des fonds se sont accrus de 12% sur douze mois pour atteindre un plus haut niveau historique de 8.872 milliards d’euros», déclare Peter de Proft, directeur général de l’Efama, cité dans un communiqué. Le retour sur les actions s’est confirmé en décembre avec une collecte de 13,5 milliards d’euros contre 12,9 milliards d’euros en novembre.La collecte des fonds Ucits dans leur ensemble a totalisé l’an dernier 198 milliards d’euros après une décollecte nette de 90 milliards d’euros. Les fonds monétaires ont subi une décollecte de 37 milliards d’euros contre 35 milliards d’euros en 2011.Les fonds non coordonnés ont enregistré une collecte nette de 133 milliards d’euros contre 99 milliards d’euros. Les fonds dédiés ont drainé 107 milliards d’euros après 94 milliards d’euros en 2011.
Les Principes pour l’investissement responsable (PRI) ont publié le 14 février deux rapports qui soulignent une utilisation innovante des informations relatives aux facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans l’analyse financière et qui montrent comment les fonds de pension intègrent les critères ESG dans la sélection, la nomination et la surveillance de leurs gérants.Le premier rapport «Integrated Analysis» montre que les critères ESG sont désormais intégrés dans l’analyse fondamentale des actions. Les analystes ajustent leurs prévisions de résultats ou de croissance en fonction des données ESG. Près d’une vingtaine d'études de cas émanant de grandes maisons comme Cheuvreux, Citi, Société Générale et UBS montrent comment la compréhension de l’impact des facteurs ESG sur les ventes, les coûts et la rentabilité à long terme peut améliorer les décisions d’investissement. L’autre étude, «Aligning Expectations», se présente comme un guide sur la manière d’intégrer les critères ESG dans le processus de sélection des gérants. Le document souligne notamment que des fonds de pension comme le London Pensions Fun Anthority, l’australien Catholic Super et l’américain CalSTRS ont des moyens de plus en plus sophistiqués pour s’assurer que leurs gérants remplissent leurs objectifs ESG.
Credit Suisse a lancé un outil en ligne pour les solutions de placements structurés, selon un communiqué publié le 13 février. Ce portail, destiné aux banques, aux gérants de fortune externes et aux conseillers clientèle de la grande banque, permet de négocier des produits structurés et des produits dérivés titrisés sur mesure basés sur plus de 300 actifs (actions, devises et métaux précieux).Le montant minimum de placement pour les produits en actions s'élève à 20.000 francs suisses et à 50.000 francs suisses pour les produits liés aux devises, a précisé la banque.
Les FIP et FCPI ont levé 646 millions d’euros en 2012, un montant en baisse de 15% par rapport à l’année précédente, selon l'étude annuelle Afic-AFG publiée le 13 février. Sur ce montant, 97%, soit 628 millions d’euros, ont été collectés via 83 nouveaux fonds créés en 2011 (44 FIP, 39 FCPI), 3% des des capitaux (18 millions d’euros) provenant des fonds constitués les années précédentes. Le financement en capitaux propres des PME, qui repose aujourd’hui fortement sur l’épargne des particuliers via les FCPI et les FIP, sera ainsi assuré mais à un niveau nettement moindre que les années précédentes (- 43% par rapport à 2008) alors même que l’octroi de crédits par le système bancaire va être malheureusement de plus en plus contraint à l’avenir par le durcissement de la règlementation de sa solvabilité et de sa liquidité. Le nombre de souscripteurs suit la même évolution : 83 000 en 2012 en baisse sensible par rapport aux années précédentes : 91 000 en 2011 et 145 000 en 2008. Au titre du millésime 2012, les fonds « IR », ont levé 362 millions d’euros, en diminution de 16,3% par rapport à 2011, alors qu’en 2012 la réduction d’impôt dont bénéficient les souscripteurs de ces produits a été ramenée à 18%, après être passée de 25% à 22% l’année précédente. Les fonds « ISF » du millésime 2012, avec une collecte de 266 millions d’euros, ont eux aussi enregistré une baisse de collecte (- 12% par rapport à 2011 ). Les nouvelles mesures fiscales 2013, avec notamment l’intégration dans le plafonnement global de 10.000 euros des réductions d’IR au titre des investissements dans ces fonds, risquent de renforcer ces évolutions défavorables aux PME à la recherche de moyens pour financer leurs investissements et leur croissance. Selon Louis Godron, président de l’AFIC, et Paul-Henri de La Porte du Theil, président de l’AFG, « le constat se confirme depuis maintenant 4 ans. A défaut d’une fiscalité stable et attractive, les FIP et les FCPI seront malheureusement peu à peu asphyxiés. Or ces produits contribuent directement à l’économie réelle et de proximité. Dès lors, nous réitérons notre demande aux pouvoirs publics de rétablir une fiscalité incitative avec en particulier la non inclusion dans le plafonnement global de 10.000 euros pour ces véhicules d’investissement, qui constituent 50% des ressources du capital-risque en France. Il en va de la survie du financement de l’innovation».
Le suisse RepRisk a annoncé le 13 février un accord de coopération avec le francfortois AfU Investor Research pour le lancement d’un produit de filtrage «développement durable» des fonds d’investissement.L’analyse se fonde sur une méthodologie utilisant pour chaque entreprise figurant dans un portefeuille les principes de RepRisk afin d'établir une note de durabilité qui reflète le Reputational Risk Indicator (RRI) de la valeur concernée. Cette note est pondérée et agrégée en fonction du poids de chaque ligne dans le portefeuille du fonds considéré.Une étude commune de RepRisk et de AfU IR effectuée en 2012 a montré sur les fonds conventions affichent des performances pratiquement aussi bonne que des fonds spécifiquement conçus pour tenir compte des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance.Le nouveau produit commun, qui s’adresse aux gestionnaires d’actifs, aux banques privées, aux investisseurs institutionnels et aux consultants fournira à ces clients la valeur RRI moyenne des lignes des fonds et leur évolution sur la durée, la répartition des lignes du portefeuille entre les diverses classes de risque, une analyse du «peer group» et une comparaison entre les cinq meilleurs et les cinq plus mauvais fonds dans la même catégorie de risque.
Plusieurs hedge funds macro ont parié contre le yen avec succès ces derniers mois, rapporte le Financial Times. Ainsi, Caxton Associates, le fonds anglo-américain géré par l’ancien associé de Goldman Sachs Andrew Law, a gagné 10 % ces trois derniers mois, tandis que Tudor Investment Corporation et Moore Capital ont vu leurs fonds vedettes augmenter de 9 %.
De 188,1 millions d’euros fin décembre, le compartiment European Convertibles Bond Fund de la sicav luxembourgeois Aberdeen Global II est passé à 195,63 millions fin janvier, et l’antenne parisienne du gestionnaire écossais a tenu à mettre en exergue cette compétence auprès des investisseurs français en faisant intervenir Pierre-Henri de Monts de Savasse, head of convertibles, lors d’une présentation à Paris le 12 février.Le manager estime que les obligations convertibles (OC) seront la classe d’actifs idéale pour 2013 et 2014 puisque les taux des obligations gouvernementales sont au plus bas, de même que les spreads sur le crédit et que beaucoup d’investisseurs jugent encore les actions trop risquées. Les OC sont des obligations qui «glissent vers les actions, mais avec un risque limité».De fait, le potentiel de baisse est limité puisque les OC sont généralement des titres senior et que la qualité d’actifs est excellente en Europe, ce qui implique que les taux de recouvrement sont élevés. D’autre part, elles offrent un portage avec un rendement courant d’environ 3 % qui laisse espérer une performance de 3-6 %. Et elles servent des coupons, pas des dividendes. Enfin, les OC sont surtout émises par des sociétés industrielles et les financières y sont peu représentées.Techniquement, la classe d’actifs est servie par un rebond agressif du marché primaire, le flot des émissions nouvelles revalorisant le marché secondaire. La directive Solvabilité II devrait également s’avérer positive pour les OC, notamment du fait que les acteurs non pas encore réalloué aux convertibles. Enfin, l’activité des fusions acquisitions profite aux OC, dont la performance pour un même émetteur est supérieure à celle de l’action. Les clauses protègent les investisseurs en OC pour l'éventualité d’une OPA.
Les investisseurs ont confirmé début février leur confiance dans les bonnes perspectives de l'économie mondiale tout en estimant que les valorisations actuelles des actions constituent un élément de soutien après la récente hausse du marché, selon le dernier sondage réalisé entre les 1er et 7 février par BofA Merrill Lynch auprès d’un échantillon de 251 participants représentant un montant cumulé d’actifs sous gestion de 691 milliards de dollars.Dans le sillage des chiffres de janvier, près de 60% des investisseurs s’attendent à un renforcement de l'économie mondiale au cours des douze prochains mois. Les attentes s’améliorent du côté des bénéfices, 39% du panel prévoyant une hausse des bénéfices au cours des douze prochains mois contre 29% en janvier. Mais 82% des participants estiment que les obligations sont surévaluées.L’appétit pour le risque demeure stable d’un mois sur l’autre, les investisseurs surpondérés en cash passant de 8% en janvier à 2% en février, leur plus bas niveau depuis février 2011."La persistance d’un niveau élevé d’optimisme est une préoccupation et les marchés pourraient être vulnérables à de mauvaises nouvelles, mais le soutien des valorisations suggère qu’une correction éventuelle serait brève et de faible ampleur, et notre thème de la «grande rotation» reste valable», selon Michael Hartnett, chief investment strategist chez BofA Merrill Lynch Global Research. «Les investisseurs ont trouvé l'équilibre entre l’optimisme sur la croissance et la prudence sur leurs décisions d’investissement. Jusqu’ici, les investisseurs ont résisté à la tentation de l’exubérance», estime de son côté John Bilton, spécialiste de l’investissement européen. Les allocations en actions se sont maintenues aux niveaux élevés atteints en janvier, avec 51% d’entre eux surpondérés sur les actions internationales.Au sein de la classe d’actifs des actions, les allocations sectorielles soulignent un appétit pour le risque un peu moins aiguisé illustré par un mouvement vers les actifs défensifs. La proportion des investisseurs surpondérés sur la pharmacie s’est ainsi inscrite à 27% contre 11% en janvier.
Le fonds de pension public norvégien (Government Pension Fund - Global ou GPFG) a annoncé le 11 février avoir fait son entrée dans l’immobilier aux Etats-Unis avec une transaction de 1,2 milliard de dollars.Pour sa première opération immobilière hors d’Europe, le fonds a racheté une part de 49,9% dans cinq immeubles de bureaux à Washington, New York et Boston dans le cadre d’une nouvelle coentreprise avec le fonds de pension américain TIAA-CREF, qui conserve les 50,1% restants.Les Etats-Unis représenteront une part importante du portefeuille immobilier du fonds, a indiqué Karsten Kallevig, un haut responsable du fonds norvégien, qui, dans un premier temps, devrait investir dans les villes-clés de la côte est..Le GPFG s’est diversifié depuis 2011 dans l’immobilier, qui doit à terme représenter 5% de son portefeuille global, contre 0,3% fin septembre. Il a déjà investi dans l’immobilier à Londres, Paris, Berlin et Francfort, toujours en partenariat avec d’autres acteurs.
Axa Investment Managers a développé une méthodologie permettant d’analyser les pays selon des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), a annoncé lundi la société de gestion.Le nouveau modèle d’analyse repose sur quatre critères : engagement politique, environnement, social et gouvernance. Chacun d’entre eux se compose de plusieurs indicateurs qui doivent être objectifs et mesurables, revus au moins une fois par an, disposer d’un historique d’au moins 10 ans, être mondiaux et mesurer l’efficacité ou le résultat d’une politique.Par exemple, pour le critère social, Axa IM a choisi les informations issues de l’indice de développement humain des Nations Unies. S’agissant de l’environnement, la société compare les émissions de CO2 des pays par habitant et par unité de PUB ajusté des parités de pouvoir d’achat.Cette méthodologie peut être utilisée de deux manières différentes, en fonction des souhaits des investisseurs. La première vise à réduire le risque de réputation de l’univers dédié aux obligations d’Etat. Pour cela, Axa IM préconise une approche de filtrage négatif. La société de gestion livre notamment l’exemple d’un fonds de pension qui voulait minimiser le risque de réputation de son portefeuille existant de dettes souveraines des pays émergents en se focalisant sur la corruption, la stabilité politique et les paradis fiscaux.A partir de l’univers d’investissement initial de 57 pays de l’indice obligataire international l’EMBIG (Emerging Markets Bond Index Global), l’outil de risque de réputation a identifié 10 émetteurs souverains présentant un risque élevé, soit 9,7 % de la capitalisation boursière de l’univers.La seconde application est l’intégration des critères ESG à un portefeuille existant. Dans un autre cas pratique, Axa IM a constaté qu’une approche ESG respectant des critères de risque bien précis impacte l’allocation géographique, mais améliore en même temps la performance ESG du portefeuille tout en ayant une incidence limitée sur la qualité ou la duration.
Vanguard ne compte pas céder ses participations dans les fabricants d’armes suite à la lettre de Rahm Emanuel, le maire de Chicago, demandant aux sociétés de gestion de bannir ces entreprises des portefeuilles, rapporte le Financial Times Fund Management. Vanguard est exposé à hauteur de 41,9 millions de dollars à Smith & Wesson et 70,3 millions de dollars dans Sturm, Ruger, principalement par le biais de ses fonds indiciels. BlackRock n’a pas non plus l’intention de procéder à des changements dans ses investissements, indique le FTfm.
Le fonds Horizon French Property Partnership I S.C.A (HFPPI), accompagné par la société Henderson Global Investors, a annoncé le 11 février avoir vendu l’immeuble D-Light, ex-siège de la société Prisma Presse situé dans le 17ème arrondissement de Paris.Suite à l’acquisition mi-2011 auprès de Pramerica par le fonds HFPPI dédié aux opérations value-added, cet immeuble de près de 6.500 m² utiles et 100 places de parking a fait l’objet d’une rénovation lourde en vue de le mettre aux derniers standards techniques et environnementaux (HQE rénovation).
Le secteur des hedge funds asiatiques a très bien terminé l’année 2012, avec une progression de 7,5% des capitaux investis, selon les estimations publiées dans le HFR Asian Hedge Fund Industry Report.Les encours investis dans le secteur asiatique ont ainsi atteint 88,25 milliards de dollars, son plus haut niveau depuis depuis 2007. Les actifs sous gestion se sont accrus de 3,9 milliards de dollars au quatrième trimestre 2012, grâce à une collecte nette de 1,17 milliard de dollars qui s’est concentrée sur l’Asie émergente.L’indice HFRX China a enregistré une performance de 8% au quatrième trimestre et de 9,4% sur l’ensemble de l’année. L’indice HFRX India a de son côté progressé de 4,3% au quatrième trimestre et de 27,6% sur l’ensemble de l’année.Le nombre total de hedge funds asiatiques s’est accru de 5,3% en 2012 pour atteindre 1.150, près tiers (31,7%) de ce total étant domiciliés en Chine. Les hedge funds installés au Japon et en Inde ont également augmenté alors que ceux installés à Singapour et en Australie ont diminué.
Dans une interview à la Börsen-Zeitung, Jens Wilhelm, membre du directoire, indique que face à l’intérêt persistant des investisseurs pour l’immobilier, Union Investment s’intéresse de plus en plus à des actifs situés à l’étranger et tout particulierement aux Etats-Unis.Le gestionnaire central des banques populaires allemandes envisage aussi de lancer des fonds immobiliers crédit destinés aux investisseurs institutionnels, qui sont actuellement très friands de ce genre de produits.
Après un début d’année tonitruant, les fonds d’actions ont continué d’attirer les investisseurs mais sur un rythme plus modéré. Fait marquant des premiers jours de février, les investisseurs semblent à nouveau s’intéresser aux fonds d’actions françaises, délaissés pendant la majeure partie de 2012 et qui ont enregistré leur meilleure collecte depuis le troisième trimestre 2011, selon EPFR Global. Les fonds d’actions européennes dans leur ensemble ont toutefois terminé la semaine au 6 février sur une décollecte, certes modeste, de 264 millions de dollars, selon les estimations communiquées par EPFR Global. A l'échelle mondiale, les fonds d’actions ont terminé la semaine au 6 février sur une collecte nette de 6,56 milliards de dollars. Les fonds d’actions émergentes ont continué d’attirer des flux significatifs, avec un intérêt marqué pour les fonds chinois et les fonds diversifiés ainsi que certains marchés de niche comme la Colombie, les Philippines ou le Vietnam. Autre centre d’intérêt des investisseurs, les fonds immobiliers qui ont continué d’attirer les investisseurs début février et qui affichent une collecte nette proche de 4 milliards de dollars depuis le début de l’année. Les fonds obligataires ont encore drainé en net 1,08 milliard de dollars. A noter la bonne tenue des obligations diversifiées qui enregistrent depuis le début de l’année une collecte cumulée de près de 6 milliards de dollars.
Les fonds italiens retrouvent les faveurs des investisseurs particuliers transalpins, qui sont désormais 10 % à vouloir en détenir dans le cadre de leurs placements, contre 2 % en octobre 2012, indique une nouvelle étude réalisée par l’observatoire Anima-Eurisko en ce début 2013. Ils investiraient particulièrement dans des obligations et fonds d’obligations (de 12 % à 16 %).Et ce au détriment des obligations d’Etat, qui descendent de 36 % à 22 % dans les préférences des investisseurs.A noter que 8 % aimerait conserver leur argent sur un compte courant ou autres placements liquides.
Directeur des gestions diversifiées chez Amundi, Alain Pitous maintient une opinion stratégique favorable aux actions, même si il a réduit leur exposition de 62% en janvier à 54% en février, rapporte L’Agefi. Dans ce contexte de hausse d’appétit pour le risque, et de momentum qui s’améliore sur les bénéfices des sociétés, le responsable maintient les thématiques de rendement et de croissance au travers de choix ciblés.Sur les obligations, Alain Pitous reste favorable au marché du crédit. En étant sélectif, le portage reste intéressant, explique-t-il. En revanche, la thématique émergente est renforcée via des investissements en devises locales.
Malgré les défis de l’environnement actuel, les gérants de hedge funds asiatiques devraient continuer à engranger des capitaux tout en s’engageant dans de nouvelles stratégies, selon BNY Mellon.Les gérants de hedge funds ayant pignon sur rue vont drainer une collecte modérée de leurs investisseurs traditionnels, les institutions américaines, tandis que les nouveaux venus se tournent vers les investisseurs fortunés UHNW et les family offices, estime Aidan Houlihan, managing director des services d’investissement alternatifs de BNY Mellon. Les lancements de fonds devraient être moins nombreux au cours des douze prochains mois, ce qui n’empêchera pas les gérants de hedge funds asiatiques d’explorer de nouvelles stratégies. Certains gérants proposent d’ores et déjà des stratégies macro ou crédit très sophistiquées ainsi que des fonds de multi-stratégie. Les fonds long short représentent encore 75% environ des actifs des hedge funds contre 90% il y a quelques années.
En décembre, les souscriptions aux fonds d’actions africaines ont atteint 878,4 millions de dollars, soit le plus haut niveau en deux ans et quatre fois le montant du mois précédent, selon EPFR, cité par le Financial Times. Cela illustre la demande des investisseurs qui cherchent à s’exposer à la région, commente le journal.