Nos articles d’actualité et d’analyse sur les projets d’investissement d’un point de vue macro comme micro, au niveau des entreprises comme des acteurs financiers.
La Deutsche Bank a annoncé vendredi que le gestionnaire américain Waddel & Reed Investment Management s’est séparé de 5,78 millions d’actions préférentielles de Volkswagen, qui ont été placées sur procédure de constitution accélérée de livre d’ordres à 158 euros par titre, rapporte Die Welt.L’action préférentielle de Volkswagen a perdu 3,1 % vendredi, à 159,55 euros. Les titres vendus représentent 3,4 % du capital préférentiel du constructeur automobile et l’opération a porté sur 914 millions d’euros.Les principaux actionnaires de Volkswagen sont le holding Porsche (50,7 %), le Land de Basse-Saxe (20 %) et l’Emirat du Qatar (17 %).
La restructuration du mur de 2 milliards de dettes de la Saur tourne à la guerre ouverte entre son premier actionnaire, le FSI (Fonds stratégique d’investissement) et le pool de 63 banques créancières, rapporte Les Echos. Elles refusent d’abandonner plus de 500 à 600 millions de créances, ce qui laisserait la Saur avec 1,5 milliard d’euros de dette. Cette proposition est « non conforme à l’intérêt de la société et insuffisante pour assurer sa pérennité », a dénoncé le FSI dans un courrier du 8 mars adressé aux autres actionnaires et aux banques, dont « Les Echos » ont obtenu copie. La dette future, souligne le FSI, représenterait près de 10 fois l’excédent brut d’exploitation (Ebitda) 2012 contre une norme sectorielle de 3 à 4 fois. Les banques proposent que cette future dette jouisse d’un taux d’intérêt très réduit. Mais cela ne durerait que huit ans. Quid de la suite, sachant que la Saur est incapable de se désendetter suffisamment pour retrouver d’ici à huit ans une structure financière normale, s’interroge le quotidien.
La forte hausse des indices boursiers dans le monde a favorisé à la mi-mars les fonds d’actions américaines, japonaises et à dividendes au détriment des actions européennes et émergentes. Durant la semaine au 13 mars, les fonds d’actions chinoises ont subi des rachats jamais vus depuis plus de cinq ans alors que les fonds d’actions américaines ont attiré plus de 10 milliards de dollars et les fonds d’actions japonaises près de 2 milliards de dollars, selon les estimations communiquées par EPFR Global.Sur le chapitre des fonds d’actions japonaises, la hausse de la collecte s’explique en partie par une meilleure couverture des fonds japonais, relève le directeur général d’EPFR Global, Ian Wilson. «Cela dit, en termes de flux exprimés en pourcentage des actifs sous gestion, la semaine sous revue est la meilleure enregistrée depuis le début de troisième trimestre 2011", poursuit-il. Les investisseurs ont très bien réagi aux objectifs affichés par le nouveau gouvernement japonais de donner un coup de pouce aux importations et à la consommation intérieure par le biais d’une dévaluation du yen et un peu plus d’inflation.Au total, les fonds d’actions ont enregistré une collecte nette de 14,1 milliards de dollars durant la semaine sous revue alors que les fonds obligataires terminaient la semaine sur un solde net positif de 3,03 milliards de dollars. Parallèlement, les fonds monétaires affichaient une décollecte nette de 7,1 milliards de dollars.
Le fonds souverain du Qatar envisage de lancer une offre de 8 milliards de livres sur la chaîne de distribution britannique Marks & Spencer, rapporte le Sunday Times. Le fonds du Qatar a approché des fonds d’investissement et des banques pour constituer un consortium. Le fonds souverain du Qatar a racheté Harrods en 2010 et détient également une participation de 26% dans la chaîne de supermarchés J Sainsbury.
Selon un sondage de FinEx, qui a lancé fin février le premier ETF d’obligations russes sur le «main market» de Londres, 38 % des 144 fonds de pension européens interrogés ont l’intention d’augmenter leurs investissements en parts d’ETF cette année, 17 % d’entre eux indiquant qu’ils comptent d’augmenter cette allocation de plus de 10 %, rapporte FundsEurope.Interrogés sur leurs prévisions à trois ans, 42 % des dirigeants interrogés précisent vouloir augmenter leur exposition aux ETF.
La société de gestion alternative basée à Londres, Ivaldi Capital, créée par trois anciens prime brokers de Citigroup, accompagne deux nouveaux hedge funds asiatiques qui devraient démarrer leurs activités dans le courant du premier semestre 2013, rapporte l’agence Bloomberg.Sont notamment envisagés une stratégie market neutral long short equity ainsi qu’un fonds actions dédié au secteur des télécommunications dans la région. Ivaldi a ouvert un bureau à Singapour en décembre 2012. Actuellement, Ivaldi gère des fonds uniquement pour des fonds de pension publics européens.
Dans une lettre qu’elle vient de publier, la Cour des comptes recommande à l’Etat de surveiller de plus près le système de retraite par capitalisation des fonctionnaires, rapporte L’Agefi. L’institution souligne que l’Etablissement de retraite additionnelle de la fonction publique (Erafp) a augmenté son exposition aux obligations souveraines des pays périphériques de la zone euro en 2009 et constaté une moins-value de 650 millions d’euros fin 2011. Interrogé, Philippe Desfossés directeur de l’Erafp souligne que jusqu'à la fin 2010, l'établissement était obligé d’investir au moins 75% de son portefeuille en obligations libellées en euro. Cette part a été abaissée à 65% depuis. Par ailleurs, le dirigeant aimerait qu’un décret lui accorde plus de souplesse pour son allocation alors que l’Erafp a «1,5 milliard d’euros à investir chaque année ». La Cour affirme aussi qu’il faudrait «renforcer le suivi du pilotage actif-passif» mais, selon Philippe Desfossés, le taux de couverture des engagements est très largement supérieur à 100%.
Les élus et officiels du Qatar auraient entamé des négociations avec le gouvernement britannique dans le but d’investir jusqu’à 10 milliards de livres dans des projets d’infrastructures au Royaume-Uni, rapporte le Financial Times. Un fonds spécifique pourrait même être créé par le Qatar. Parmi les investissements envisagés, le FT cite le projet de construction d’un réacteur nucléaire à Hinkley Point par EDF. D’autres investissements dans des projets dans des constructions d’usines énergétiques, de routes ou de rails seraient également ciblés.
Les émissions d’obligations high yield des entreprises non financières de la région EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique) notées en catégorie spéculative ont atteint un niveau record en février à plus de 17 milliards de dollars mais la qualité de crédit continue de s’affaiblir, relève l’agence d'évaluation Moody’s dans la dernière livraison de «High Yield Interest-European Edition»."Alors que les marchés de capitaux restent très optimistes, nous continuons à insister sur le fait que la qualité de crédit en Europe continue de se détériorer, comme le montre le ratio des baisses par rapport aux hausses de notes», remarque Chetan Modj, responsable de l'équipe European leveraged finance chez Moody’s. A l’origine de cette évolution, de multiples facteurs dont la faiblesse de la croissance économique en Europe, le taux de chômage élevé ainsi que la poursuite du processus de désendettement du secteur privé.
La société de gestion américaine TIAA-Cref va confier 5 millions de dollars à un nouveau centre de recherche sur l’agriculture à l’Université de l’Illinois sur les trois prochaines années, rapporte le Financial times. L’idée est de transformer les terres agricoles en une classe d’actifs comparable à celle de l’immobilier. TIAA-Cref détient des terres agricoles depuis 2007 et gère 4 milliards de dollars dans de l’immobilier agricole dans le monde.
Fidelity Investments compte de plus en plus sur BlackRock pour se développer sur le marché des ETF. Le nombre d’ETF de iShares qui peuvent être négociés sans commissions par les clients de Fidelity devrait plus que doubler à 65, selon un communiqué publié le 13 mars par Fidelity et BlackRock.Les ETF de iShares seront utilisés au sein des comptes gérés de Fidelity dans les prochains mois et BlackRock aidera Fidelity à développer des ETF liés à des stratégies sectorielles. En échange, BlackRock pourra contacter directement un nombre plus important d’investisseurs américains retail.BlackRock et Fidelity sont convenus en 2010 de distribuer 25 fonds de iShares sans frais auprès des clients de Fidelity. Le nombre de fonds passait à 30 une année plus tard. Les 65 fonds désormais proposés sans frais comprennent les dix Core ETF de iShares lancés en octobre ainsi que des véhicules qui investissent dans d’autres actions, obligations, matières premières américaines et internationales.
Selon InvestmentNews, l’Oppenheimer Developing Markets Fund (33 milliards de dollars) sera fermé aux nouveaux investisseurs en avril. Cela signifie que, sur les cinq plus gros fonds émergents, seul le deuxième, American Funds New World Fund (20 milliards de dollars), restera ouvert aux souscriptions.En effet, le Lazard Emerging Markets Fund (16 milliards) est fermé aux nouveaux clients depuis 2010, tandis que, depuis le début de l’année, Aberdeen et Virtus ont également fermé le guichet des souscriptions pour leurs Emerging Markets Fund (10 milliards de dollars) et Emerging Markets Opportunities Fund (8,3 milliards).
Les trackers britanniques, qui représentent un encours de plus de 6 milliards de livres, affichent des frais annuels de gestion très peu concurrentiels, selon une étude réalisée par Bestinvest, rapporte MoneyMarketing.Bestinvest souligne que les frais annuels des principaux trackers britanniques s’inscrivent dans une fourchette comprise entre 0,15% et 1,5%. Les deux plus gros fonds indiciels britanniques retail sont le Virgin UK Index tracking fund (2,4 milliards de livres d’actifs), dont les coûts annuels s'élèvent à 1%, et le Legal & General (N) Tracker Trust fund (1,2 milliard de livres), dont les coûts annuels s'élèvent à 1,15%. Bestinvest évoque plusieurs autres fonds indiciels dont les frais annuels sont compris entre 0,8% et 1,5%. Bestinvest estime que de tels niveaux de frais sont excessivement élevés et inutiles. Selon Ben Seager-Scott, analyste senior chez Bestinvest, «il n’y a aucune raison de payer plus que 0,4% par an de frais pour un tracker ou un ETF. Ce que notre recherche montre clairement est que malgré que ces stratégies soient passives, il reste très important d'être actif dans la sélection des fonds lorsqu’on choisit un fonds indiciel».
BNP Paribas Real Estate vient de publier deux nouveaux guides « Investing in » consacrés à Dublin et à l’Espagne. Parallèlement à ces lancements, BNP Paribas Real Estate met à jour ses trois guides consacrés à Paris, à l’Allemagne et au Luxembourg.Ces deux nouveaux ouvrages viennent enrichir la collection de guides existants sur Paris, Londres, l’Allemagne (les 6 principales villes : Berlin, Cologne, Düsseldorf, Francfort, Hambourg et Munich), le Luxembourg et l’Italie. Chacun de ces guides d’une quarantaine de pages présente, en anglais, les marchés immobiliers locaux, ainsi que les spécificités administratives, juridiques et fiscales propres à chaque pays.
Vontobel lance cette semaine une plate-forme en ligne pour les gestionnaires d’actifs indépendants (EAM ou external asset managers), selon le site d’information finews.Le nouvel outil, dénommé Vontobel EAMNet, sera accessible à tous les gestionnaires indépendants ayant un acord de coopération avec Vontobel. Les utilisateurs auront notamment accès à toute la recherche actualisée de Vontobel.Vontobel va ainsi coiffer sur le fil le Credit Suisse qui a récemment annoncé vouloir lancer dans les prochaines semaines une plate-forme en ligne du même type pour les gestionnaires indépendants (Newsmanagers du 19 février 2013).
L’Association suisse des banquiers (ASB) a nommé Peter Grünblatt pour coordonner son initiative Asset Management, a-t-elle annoncé le 11 mars. Le projet vise à améliorer les conditions cadres dans la gestion d’actifs, un secteur que l’ASB juge capital pour la place financière suisse.Peter Grünblatt (51 ans) a exercé depuis 2001 des postes à responsabilités dans le domaine des produits de placement chez Credit Suisse, en l’occurrence dans sa filiale Bank Leu devenue par la suite Clariden Leu, selon le communiqué de l’ASB. Dans un document d’une vingtaine de pages, l’association décline les objectifs prioritaires du secteur de la gestion d’actifs qui s’est moins développée ces dernières années que sur les places concurrentes de Londres ou de New York. A l’origine de ce constat, des raisons «externes» qui touchent notamment à l’encadrement juridique et fiscal, moins concurrentiel, et à des facteurs «internes», comme la promotion de la gestion d’actifs en tant que marque suisse à part entière.
Beltrán Parages, directeur commercial de Bestinver (groupe Acciona), annonce dans Funds People qu'à long terme la société de gestion compte gérer davantage d’encours dans ses fonds de pension que dans ses fonds d’investissement, parce que les fonds de pension cadrent mieux avec le style de gestion de la société, qui est orienté sur le long terme et sur des souscriptions régulières, indique Funds People..Actuellement, Bestinver, dirigée par Francisco García Paramés, gère 6,3 milliards d’euros, dont 3,7 milliards en fonds d’investissement et 650 millions en fonds de pension, plus 400 millions dans la sicav luxembourgeoise et le reste en mandats.Bestinver gère trois fonds de pension individuels (Global, Ahorro et Previsión), à quoi s’ajoutent une plate-forme pour les plans d’entreprise et deux EPSV, des fonds de pension spécifiques au Pays basque.
Russell Investments a annoncé que Nyse Euronext et le Chicago Board Options Exchange (CBOE) allaient proposer sur une base exclusive les options sur indices de Russell. L’accord devrait renforcer les positions complémentaires des deux opérateurs les plus importants sur le marché des options américaines, selon un communiqué de Russell.Le nouvel accord avec le CBOE, un opérateur pionnier dans le développement du marché des options et des options indicielles, permettra également d’améliorer les capacités de Russell en matière de formation sur les options. Le négoce des options sur indices de Russell devrait démarrer fin avril.
Les grandes sociétés de gestion comme BlackRock, TCW Group et Pimco se préparent pour le jour où les taux commenceront à être relevés, rapporte le Wall Street Journal. Mais au lieu de tenter de deviner quand exactement ce moment va se produire, elles procèdent à des achats censés payer lorsque les taux remonteront. Cela inclut notamment l’acquisition de dette avec des taux d’intérêt flottants ainsi que des swaps de taux et des obligations protégées contre l’inflation. D’autres investisseurs se protègent contre d’éventuelles pertes obligataires en faisant des paris négatifs sur les bons du Trésor américains par le biais de dérivés.
Le «Future Fund» qui gère 80 milliards de dollars australiens (62,5 milliards d’euros) pour les retraites des fonctionnaires, a annoncé fin février qu’il allait sortir du capital de toutes les sociétés fabriquant du tabac dans le monde, rapporte Les Echos. Cela représente près de 222 millions de dollars australiens (soit 174,2 millions d’euros, et 0,3 % de ses encours), investis dans 14 fabricants, dont des leaders mondiaux que sont Philip Morris ou Imperial Tobaco. Une décision qui fait suite à une revue de ses politiques de gestion responsable.