Nos articles d’actualité et d’analyse sur les projets d’investissement d’un point de vue macro comme micro, au niveau des entreprises comme des acteurs financiers.
Un sondage effectué par TNS Infratest pour le compte d’Axa Investment Managers Allemagne auprès d’un échantillon représentatif de 1.000 personnes montre que la majorité des Allemands, s’il disposaient librement de 50.000 euros, les dépenseraient. C’est notamment le cas pour 60 % des 18-39 ans et de 57 % des titulaires de revenus nets supérieurs à 3.000 euros mensuels. Ces montants seraient consacrés à des voyages, des vêtements ou des achats plus importants, comme une nouvelle voiture.Selon Karin Kleinemas, head of marketing, communications & brand, Northern Europe, d’Axa IM, cela tend à prouver que les Allemands donnent de premiers signes de lassitude face à la crise. Après des années d’incertitude, ils veulent à nouveau s’offrir des choses.Néanmoins, précise Axa IM, la propension à l'épargne reste élevée chez les Allemands, même si elle diminue légèrement. Ils privilégient les comptes d'épargne (28 %) et les dépôts à court terme (20 %). Les parts de fonds d’investissement intéressent surtout ceux qui en détiennent déjà et les personnes qui disent avoir de bonnes à très bonnes connaissances en matière financière. En revanche, 10 % seulement des Allemands placeraient les 50.000 euros dans des assurances vie ou retraite ou encore en contrats d'épargne retraite subventionnés Riester.Enfin, le sondage montre que les Allemands sont moins soucieux qu’un an plus tôt d’utiliser leurs disponibilités pour investir dans l’immobilier ou pour se désendetter.
La CNMV publie le 4 mars une notification de la compagnie pétrolière Repsol selon laquelle le fonds souverain singapourien Temasek (115 milliards d’euros d’encours) a acheté la totalité de l’autocontrôle du groupe espagnol, soit 5,04 % du capital, pour 1.036 millions d’euros (64,7 millions de titres à 16,01 euros l’unité). De ce fait, Temasek monte à 6,3 % dans le capital de Repsol.Le pétrolier espagnol précise que cette transaction lui permet de réaliser son objectif de revendre la totalité de l’autocontrôle acquis en décembre 2011 auprès des banques créancières de Sacyr Vallehermoso.
Les fonds d’actions suédoises sont les fonds d’actions les plus populaires auprès des investisseurs suédois, alors que la Suède ne représente qu’une part infime de l’économie mondiale, constate le quotidien suédois Dagens Industri sur son site Internet. Environ 327 milliards de couronnes sont ainsi investis dans des fonds d’actions suédoises, soit 29 % du total des encours en fonds actions. Il s’agit ainsi de la catégorie de fonds la plus importante.
The Wall Street Journal souligne que si John Hess déclare que la société de gestion alternative activiste a manqué le train, il n’en demeure pas moins que Hess Corp a changé de voie après qu’Elliott Management ait envoyé au CEO une missive lui demandant de restructurer la société. Par exemple, il est prévu un remaniement du conseil d’administration affectant six des 14 administrateurs ainsi que de cessions d’actifs pour gonfler le dividende et un programme de rachat d’actions de 4 milliards de dollars, soit 18 % de la capitalisation de Hess.En revanche, John Hess n’a pas consenti à ce qui était l’exigence la plus importante d’Elliott, celle de scinder le groupe en un producteur de schistes bitumineux et une compagnie pétrolière internationale dont la survie eût été sujette à caution. D’autant que cela aurait aussi signifié la fin de Hess, un scénario difficile à accepter pour un CEO qui porte le nom de l’entreprise.
Les investisseurs institutionnels américains seraient-ils en train de revenir sur les actions ? Des statistiques publiées par Morningstar le suggèrent en tout cas. L’examen des investissements les plus recherchés sur les plateformes de Morningstar en 2012 (mutual funds, ETF et comptes ségrégés) montre en effet que les institutionnels se sont surtout intéressés aux actions américaines et internationales. En janvier 2012, les mutual funds actions ont d’ailleurs enregistré une collecte de 15,5 milliards de dollars, un montant jamais vu sur un mois depuis 2004 et la première fois en près de deux ans que des fonds actions terminent une période mensuelle sur un résultat positif."Les investisseurs institutionnels semblent démontrer une préférence pour les actions américaines sur tout le spectre des capitalisations ainsi que pour les actions internationales Il est également intéressant de noter que les investisseurs institutionnels qui ont fait des recherches dans le segment des comptes ségrégés se sont presque exclusivement concentrés sur les stratégies actives l’an dernier. Les prix négociés plus bas des comptes ségrégés pour les grands investisseurs indiquent peut-être que les investisseurs ont encore de l’appétit pour la gestion active, mais seulement à un tarif concurrentiel», commente Paul Justice, directeur de la recherche sur les fonds chez Morningstar Les conseillers financiers et les particuliers ont plutôt recherché de leur côté les stratégies de rendement et celles permettant de réduire les risques. «Les investisseurs individuels et les conseillers financiers affichent une aversion élevée au risque, mais ils semblent faire une exception pour les actions émergentes, ce qui semble indiquer que l’appétit pour le risque qui subsiste, quel que soit son niveau, s’intéresse avant tout à l’international», relève Paul Justice.
L’investisseur Warren Buffett estime avoir raté plusieurs achats l’an dernier et espère se rattraper cette année avec des acquisitions à plusieurs milliards de dollars, rapporte Les Echos. « Nous avons remis notre tenue de safari et nous reprenons notre chasse aux éléphants », écrit-il dans sa traditionnelle lettre annuelles aux investisseurs publiée le 1er mars. Il regrette par ailleurs que la valeur de ses actifs n’ait pas progressé autant que la Bourse américaine l’an dernier, de seulement 14,4% contre 16%. En près de cinquante ans d’activités, ce n’est que la neuvième fois que la comparaison lui est défavorable. « Nous nous débrouillons mieux quand les vents sont contraires », a-t-il reconnu.
Les montants de capitaux alloués par les fonds monétaires américains aux banques de la zone euro ont atteint leur plus haut niveau depuis plus d’un an, preuve que les investisseurs étrangers sont en train de modifier leur point de vue sur la région, rapporte le Financial Times. A fin janvier, l’exposition des banques de la zone euro aux dix plus importants fonds monétaires américains représentait 14,5% de leurs actifs sous gestion, un niveau jamais vu depuis octobre 2011 et un bond de 90% en dollars depuis le point bas de juin 2012. Il est à noter que pour le septième mois consécutif, les fonds monétaires ont accru leurs allocations dans les banques françaises.
Un sondage de TNS Infratest pour Aquila Capital montre qu’un cinquième des 255 investisseurs institutionnels allemands, suisses, espagnols, français, italiens, néerlandais, britanniques et scandinaves interrogés ont l’intention de réduire l’exposition de leur portefeuille aux obligations d’Etat. Près de 40 % de ceux déjà investis en obligations d’Etat comptent augmenter leur exposition aux obligations d’entreprises tandis que 42 % de ceux qui sont déjà investis en obligations d’entreprises prévoient d’augmenter leur allocation à ce type de titres.Le sondage a fait ressortir des disparités importantes en ce qui concerne la réduction de l’exposition aux obligations d’Etat : alors que 4 % des institutionnels espagnols et britanniques interrogés prévoient de réduire leur allocation aux obligations d’Etat, 36 % des scandinaves et 48 % des suisses comptent réduire leur allocation aux «govies».On note d’autre part que les investisseurs institutionnels des pays d’Europe méridionale s’avèrent beaucoup plus confiants dans les titres d’Etat de leur pays que ceux des autres pays. Actuellement, par exemple, 84 % des responsables interrogés en Italie sont disposes à acquérir des obligations de leur propre Etat, et la proportion ressort à 68 % pour leurs homologues espagnols. Aquila Capital indique avoir l’intention de lancer au deuxième trimestre une stratégie obligataire «risk parity» couvant les obligations d’Etat, les obligations d’entreprises, les marchés émergents et les obligations indexées sur l’inflation.
John Paulson, dont le hedge fund est le plus gros actionnaire dans MetroPCS, a indiqué qu’il voterait contre les projets de fusion de l’opérateur de télécommunications avec T-Mobile USA, contrôlé par Deutsche Telekom, rapporte le Financial Times. Paulson & Co, qui détient une participation de 9,9% dans MetroPCS, vient ainsi soutenir Peter Schoenfeld, un autre gérant de hedge fund qui s’inquiète des montants de dette compris dans l’opération.
Les besoins d’emprunt bruts des administrations publiques des pays de l’OCDE devraient s‘accroître légèrement pour se situer aux alentours de 10 900 milliards de dollars en 2013, soit plus que le montant déjà élevé de 10 800 milliards de dollars de 2012, d’après un nouveau rapport de l’OCDE.Selon le rapport The OECD Sovereign Borrowing Outlook 2013, les agences de notation continueront de maintenir la pression sur les gouvernements en 2013. Compte tenu du bilan peu satisfaisant de la tarification du risque souverain ces vingt dernières années, ce rapport suggère que toute révision à la baisse de la notation doit faire l’objet d’un examen attentif, au lieu d’être prise au pied de la lettre.Le déficit des administrations publiques pour l’ensemble de la zone OCDE a atteint, selon les estimations, 5,5 % du PIB en 2012, soit l’équivalent de près de 2 600 milliards de dollars. Il devrait revenir à 4,6 % du PIB en 2013, soit l’équivalent de près de 2 300 milliards de dollars.Les taux d’endettement des États pour l’ensemble de la zone OCDE devraient s’accroître ou rester à des niveaux élevés durant l’année à venir. Le rapport de la dette des administrations publiques au PIB devrait se situer à 111,4 % en 2013. La bonne nouvelle, d’après le rapport, est que les taux d’endettement globaux progressent beaucoup plus lentement que par le passé puisque la hausse de 11,5 % en 2008-2009 devrait faire place à une augmentation prévue de 1,1 % en 2013-2014.Pour beaucoup de pays, on s’attend à un niveau relativement élevé de remboursements de titres de long terme en 2013. S’agissant de la zone OCDE dans son ensemble, les États devront refinancer 30 % environ de l’encours de la dette à long terme au cours des trois prochaines années. Le taux d’intérêt moyen à long terme pour la zone devrait passer aux alentours de 4,0 % en 2013, contre 3,8 % en 2009.
L’indice Russell Global Defensive surperforme le Russell Global Index, de 2 % voire plus sur certaines périodes, au cours de la dernière décennie, selon un communiqué publié le 27 février. L’indice a affiché une performance de 12,8 % sur un an, 12,9 % sur trois ans (annualisé), 7 % sur cinq ans (annualisé) et 8,3 % sur dix ans (annualisé) au 21 février 2013. « Le Global Russell Defensive Index identifie et classe les actions en fonction de leur sensibilité aux cycles économiques, aux cycles de crédit et à la volatilité du marché, des facteurs que nous regroupons sous l’appellation stabilité. L’indice mesure ainsi la performance des sociétés les plus stables, c’est-à-dire celles se distinguant par leurs caractéristiques de haute qualité et de faible volatilité », a déclaré Phil Hoffman, gérant actions internationales chez Russell Investments. « La performance historique de l’indice contribue à soutenir la conviction qu’un portefeuille activement géré d’actions défensives plus stables peut présenter des caractéristiques de risque et rendement supérieures dans le temps. »
Un phénomène de « démondialisation » est à l’oeuvre dans la sphère financière depuis l'éclatement de la crise, en 2007, rapporte Les Echos. Au cours des cinq dernières années, la valeur des actifs financiers dans le monde ne progresse plus que de façon anémique, de seulement 1,9 % par an en moyenne, alors qu’elle s'était installée sur un rythme de croissance de 8 % par an au cours des quinze années précédentes, selon le dernier rapport du MGI, le think tank du cabinet McKinsey. Surtout, on assiste depuis 2007 à un véritable effondrement des flux de capitaux transfrontières, qui sont 61 % inférieurs à leur niveau d’avant-crise. Entre 2007, le total des flux de capitaux transfrontières atteignait 11.800 milliards de dollars. En 2012, il est tombé à 4.600 milliards.
Le marché des programmes de pension internationaux (IPP) poursuit son développement à vive allure, selon la cinquième étude annuelle réalisée par Towers Watson auprès des groupes multinationaux («International Pension Plan survey»).L’enquête a recensé 33 nouveaux programmes de pension internationaux en 2012, ce qui porte à 403 le nombre total de programmes des entreprises interrogées. L’enquête précise que les IPP sont développés dans des formats multi-pays, dont les structures paneuropéennes comme les institutions de retraite professionnelle (IORP).Les programmes à contributions définies restent la formule la plus courante des IPP à prestations définies encore en vigueur mais généralement fermés aux nouveaux membres L’enquête relève toutefois qu’un nouveau programme à prestations définies a été mis en place l’an dernier. En outre, le nombre de fonds d’investissement offerts par les IPP, ainsi que leur sophistication, continuent de croître, environ 40% des IPP proposant jusqu'à 10 fonds d’investissements, les autres allant au-delà de ces dix options. Quelque 40% des IPP offrent désormais des options de mode de vie qui prennent en compte la démographie, les profils de risque ou encore les devises."Le développement des fonds d’investissement institutionnels a entraîné une baisse des frais des produits IPP. Cela peut représenter des économies substantielles pour ceux des membres qui ont des stratégies passives chargées à seulement six points de base. De tels niveaux de frais peuvent avantageusement entrer en concurrence avec les frais pratiqués sur les marchés des plans à contributions définies aux Etats-Unis et au Royaume-Uni», estime Michael Brough, consultant senior chez Towers Watson.
L’Organisation internationale des commissions de valeurs (OICV ou Iosco en anglais) vient de publier un rapport sur les initiatives prises en matière d'éducation des investisseurs («Report on Investor Education Initiatives Relating to Investment Services»).L’objectif de cette inititiative est de présenter aux membres de l’organisation internationale et au public un panorama des différentes approches mises en œuvre par les autorités de supervision pour initier les investisseurs retail sur des questions relatives à l’investissement dans des produits financiers distribués par des intermédiaires. Le rapport met notamment en évidence la multiplicité des approches. Certaines juridictions ont mis l'éducation au centre de leur stratégie visant à assurer la protection de l’investisseur. Mais certaines autorités cantonnent leurs initiatiives en matière d'éducation à la publication d’alertes aux investisseurs.Une pratique très courante en matière d'éducation est de structurer la population des investisseurs en groupes cibles, chacun ayant un profil de risque spécifique et des connaissances financières variables. Par exemple, dans les pays émergents où les classes moyennes se développent à grande vitesse, les revenus moyens constituent une cible de choix. Le rapport relève que la plupart des autorités de supervision n’ont pas mis en place de processus d'évaluation de leurs différentes initiatives. L’OICV précise toutefois qu’une autorité, AMF Québec, est en train de mettre au point un indice d’alphabétisation financière afin de mesurer l’impact des initiatives en matière d'éducation financière.
L’indice de confiance des investisseurs de State Street Investor ressort en hausse de 8,7 points à 94,8 en février, par rapport au niveau de 86,1 (en données corrigées) enregistré le mois dernier. Comme en janvier, cette hausse est principalement attribuable aux institutions nord-américaines, la confiance de l’indice régional atteignant 99, soit un bond de 13,9 points par rapport au mois précédent (85,1 en données corrigées). Les investisseurs institutionnels en Europe affichent également un plus grand optimisme, passant de 89,4 (en données corrigées) à 92,2 en février. En revanche, la confiance des investisseurs institutionnels en Asie est en recul, l’indice régional terminant à 85,5, en baisse de 4,5 points par rapport au niveau corrigé de 91 atteint en janvier. «En février nous avons observé une demande continue pour les actions de la part des investisseurs institutionnels commente Kenneth Froot, auteur de l’indice mensuel. «Depuis le record de baisse atteint en novembre dernier, l’appétit pour le risque a fortement repris. Cependant, un certain nombre de risques se profilent à l’horizon qui pourront bientôt leur donner à réfléchir, notamment les négociations fiscales aux États-Unis, le résultat des élections en Italie, et la direction que prendra la politique de la Réserve fédérale américaine. La prudence est donc de mise. Cela dit, on peut raisonnablement affirmer que le désinvestissement fort et soutenu des institutions qui a caractérisé ces dernières années s’est interrompu, tout du moins pour l’instant».
Le dernier Emerging-Markets-Investmentbarometer (janvier) de J.P. Morgan Asset Management (JPMAM) montre que seuls 2,7 % des 2.000 Allemands sondés par GfK ont déjà investi dans les «régions de croissance» du monde, contre 2,8 % lors de l’enquête de novembre. En outre, 96,9 % des personnes interrogées, contre 97,1 % en novembre, n’envisagent pas d’investir dans ces régions, ce que Jean-Guido Servais, directeur du marketing Europe continentale de JPMAM considère difficilement compréhensible.Ces réticences résultent certainement d’une méconnaissance puisque 42,7 % des Allemands ne connaissent même pas l’expression «marchés émergents» tandis que 35,7 % (contre 36,8 % en novembre) jugent les marchés émergents beaucoup plus risqués que les obligations d’Etat de la zone euro. Par ailleurs, 36,2 % du panel affirment n’être absolument pas intéressés par des investissements sur les marchés émergents, contre 35 % en novembre.Néanmoins, la proportion de personnes interrogées disant envisager d’investir dans les pays émergents s’est légèrement accrue, passant de 3,2 % en novembre à 4,5 % en janvier.
Si les Français rêvent de passer leur retraite à voyager et profiter de la vie, ils n’auront peut être pas les moyens financiers de la faire. Selon une récente étude de HSBC, les efforts des Français en matière d'épargne retraite sont en décalage par rapport à leurs aspirations. Plus d’un Français sur trois n'épargne pas du tout pour sa retraite. Lorsqu’ils le font, les Français sont ceux qui commencent à épargner le plus tardivement dans le monde, en moyenne à l'âge de 30 ans, précise HSBC. Les raisons pour justifier ce manque de préparation sont diverses. Le Français a une certaine confiance en l’Etat pour lui verser un revenu une fois qu’il ne travaillera plus. Même si 59 % des Français sont conscients qu’ils ne se préparent pas suffisamment sur le plan financier pour espérer bénéficier d’une retraite confortable, 36 % ne la préparent pas du tout. En effet, 48 % estiment que les dépenses de la vie courante prennent tous les revenus disponibles. L’autre frein à l’épargne retraite est la tendance à se focaliser sur le court terme, avec des besoins d’épargne immédiats pour financer des projets tels que les vacances. Ces objectifs «peuvent se voir priorisés au détriment de projets plus éloignés comme la retraite», souligne l'étude. Les participants français sont aussi 24 % à indiquer qu’ils n’hésiteraient pas à puiser dans leur épargne retraite pour faire face à des besoins financiers ponctuels. Lorsque les Français épargnent pour leur retraite, HSBC constate que les méthodes les plus courantes de planification financière de la retraite sont informelles. Elles se fondent le plus souvent sur les propres opinions (22%) et les propres estimations (17 %) des épargnants.
Dominique Carrel-Billiard a été clair : Axa Investment Managers dispose de tous les moyens pour gagner des places dans le palmarès mondial des gestionnaires d’actifs, où la maison se classe actuellement en quinzième position. Pour ce faire, le directeur général de la société de gestion, qui présentait ses résultats annuels le 26 février (lire par ailleurs), compte s’appuyer sur la gestion pour le groupe Axa qui représente déjà plus de 370 milliards d’euros d’encours. «Cela accélère la maturation des nouvelles expertises et crédibilise les produits aux yeux des clients externes, tout en continuant de «servir au mieux» le client Axa en se renforçant tant sur l’actif général que sur les unités de compte», a-t-il expliqué en substance. Axa IM compte ainsi améliorer son service aux clients tiers, ce qui passera par un renforcement des équipes chargées des appels d’offres, qui comptent actuellement une vingtaine de personnes, et des consultants (4-5 personnes à Londres, 1 en Asie et 2 aux Etats-Unis dirigées par Tim Gardener, l’ancien global CIO de Mercer).Le gestionnaire français compte aussi muscler ses équipes commerciales au Royaume-Uni, en Allemagne, en Suisse, au Japon et "à plus long terme» aux Etats-Unis «où il faut reconstruire une présence», selon les termes du directeur général.Concernant l’Asie, Axa IM a l’intention de se renforcer en gestion et en ventes à Hong-Kong et être davantage présent grâce aux partenariats avec Kyobo en Corée du Sud, Bank of India et Shanghai Pudong Development Bank.En matière de produits, la maison a l’intention de développer les stratégies «globales» et pays émergents, les «loans» et l’infrastructure, domaine où une équipe est en cours de constitution sur le versant dette, à l'échelon d’Axa Real Estate (une première personne a déjà été recrutée).L’accent sera mis sur le développement organique, sachant qu’Axa IM «préfère embaucher des équipes plutôt que de les acheter», précise Dominique Carrel-Billiard.De son côté, Joseph Pinto, responsable du marketing et de la stratégie d’investissement, a indiqué que la mise en œuvre de la directive OPCVM IV et l'élagage régulier de la gamme se sont traduits en 2012 par des fusions, regroupements ou liquidations d’une centaine de fonds, mais que la gamme n’a diminué que d’une cinquantaine d’unités environ, compte tenu des nouveaux produits. La formule du fonds maître-nourricier a été mise à profit pour toiletter l’offre de manière judicieuse, mais les fusions transfrontières de fonds butent toujours sur les barrières fiscales.
De part et d’autre de l’Atlantique, les grandes entreprises sont assises sur des montagnes de cash, rapporte Les Echos. D’après les calculs de Bloomberg, les sociétés européennes (hors financières) de l’indice Stoxx 600 ayant déjà publié leurs résultats 2012 (soit, plus de 265 entreprises) auraient accumulé près de 477 milliards de dollars de trésorerie. Il y a dix ans, ce trésor de guerre était trois fois et demie moins important. Ce sont les groupes pétroliers (BP, Shell, Statoil ou ENI) qui présentent en général les niveaux de cash les plus élevés en Europe, entre autres géant français Total qui serait assis sur plus de 18 milliards d’euros de cash.Mais les entreprises hésitent à utiliser ce cash, en tout cas en Europe. Outre le peu de rachats d’actions et une distribution des dividendes qui devrait rester stable, en 2013, la plupart des analystes ne misent pas non plus sur une franche augmentation des dépenses d’investissement, ni sur une reprise de grande ampleur des opérations de fusion-acquisition avant 2014.
Les investisseurs dans les fonds monétaires, notamment aux Etats-Unis, sont en quête de nouvelles stratégies d’investissement. Toutes les classes d’actifs ont attiré de nouveaux flux dans les premiers jours de la deuxième moitié de février alors que les fonds monétaires ont subi des rachats jamais vus depuis le troisième trimestre 2011. Au terme de la semaine au 20 février, les fonds monétaires ont affiché une décollecte nette de 32,1 milliards de dollars, dont près de 26 milliards de dollars sur les fonds monétaires américains, selon les statistiques communiquées par EPFR Global.Toutes les autres grandes classes d’actifs ont terminé la semaine dans le vert, avec des collectes nettes de 5,58 milliards de dollars pour les fonds actions, 3,47 milliards de dollars pour les fonds obligataires, 1,11 milliard de dollars pour les fonds diversifiés et 710 millions de dollars pour les fonds alternatifs.Les actions émergentes continuent de figurer parmi les classes d’actifs favorites des investisseurs avec une collecte nette de plus de 33 milliards de dollars depuis le début de l’année. La part du lion de la collecte est allée dans les fonds d’actions émergentes globales, suivis mais à une distance significative par les fonds d’actions asiatiques hors Japon.