L’influente branche régionale d’IG Metall en Rhénanie-du-Nord-Westphalie a donné hier une première indication sur la teneur des négociations salariales qui doivent prochainement s’ouvrir en Allemagne en réclamant une hausse de 6% des salaires et le droit pour certaines catégories de salariés de bénéficier d’une réduction du temps de travail. Au niveau national, IG Metall avait demandé une revalorisation salariale de 5% lors du dernier cycle de négociations début 2016 qui a finalement débouché sur une hausse des salaires de 2,8% au 1er juillet 2016, puis de 2% au 1er avril 2017.
L’action Soitec a gagné 10,33% à 50,31 euros à la Bourse de Paris à la suite de l’annonce par le fabricant de plaques de silicium du lancement d’une ligne pilote de production dans son usine de Singapour. Cette ligne de production pilote constitue la première étape vers la fabrication de plaques de FD-SOI à Singapour et l’approvisionnement du marché mondial des semi-conducteurs à partir de différents sites de production. Ce lancement représente un investissement de 40 millions de dollars (33,6 millions d’euros) pour Soitec.
L’influente branche régionale d’IG Metall en Rhénanie-du-Nord-Westphalie a donné aujourd’hui une première indication sur la teneur des négociations salariales qui doivent prochainement s’ouvrir en Allemagne en réclamant une hausse de 6% des salaires et le droit pour certaines catégories de salariés à bénéficier d’une réduction du temps de travail. Au niveau national, IG Metall avait demandé une revalorisation salariale de 5% lors du dernier cycle de négociations début 2016, qui a finalement débouché sur une hausse des salaires de 2,8% au 1er juillet 2016 puis encore de 2% au 1er avril 2017.
L’action Soitec réalise jeudi matin la plus forte hausse du SBF 120 à la Bourse de Paris à la suite de l’annonce par le fabricant de plaques de silicium du lancement d’une ligne pilote de production dans son usine de Singapour. En fin de matinée, le cours progressait de 9,91% à 50,12 euros. Cette ligne de production pilote constitue la première étape vers la fabrication de plaques de FD-SOI à Singapour et l’approvisionnement du marché mondial des semi-conducteurs à partir de différents sites de production. «Notre décision de lancer cette ligne de fabrication du FD-SOI à Singapour ainsi que la décision que nous avons déjà prise concernant l’augmentation des capacités de production de FD-SOI dans notre usine en France s’appuient sur la demande de nos clients directs», a déclaré le directeur général, Paul Boudre, dans un communiqué. «A Singapour, nous prévoyons d’obtenir les qualifications par les clients de la ligne au premier semestre de 2019, puis d’augmenter la capacité en fonction de l’engagement du marché», a ajouté le dirigeant. Le lancement de cette ligne pilote représente un investissement de 40 millions de dollars (33,6 millions d’euros) pour Soitec.
Le gouvernement libéral-démocrate de Rhénanie du Nord-Westphalie, où Thyssenkrupp a son siège, est désormais favorable à la fusion des activités européennes du géant de la sidérurgie avec celles de l’indien Tata Steel. Le précédent gouvernement, réunissant Sociaux-Démocrates et Verts, avait critiqué ce projet en mettant en avant le risque d’une perte d’influence sur les décisions de l’entreprise. Le conseil de surveillance de Thyssenkrupp se réunit le 24 septembre pour étudier le projet défendu par le président du directoire, Heinrich Hiesinger.
Le ministre français de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a déclaré hier avoir eu une « réunion constructive » avec son homologue italien Pier Carlo Padoan à Rome au sujet de l’avenir des chantiers navals STX France de Saint-Nazaire. Il a confirmé dans un message sur Twitter que l’objectif de la France et de l’Italie était d’aboutir à une solution dans ce dossier avant le sommet franco-italien du 27 septembre.
Le groupe néerlandais, pas totalement libéré de la pression d'Elliott, a réduit la prévision de résultat d’exploitation 2017 qu'il avait fournie en avril face à l'OPA de PPG.
Pressé de remporter l’appel d’offres sur l’activité de puces-mémoires de Toshiba (TMC), le directeur général de Western Digital tente d’amadouer le groupe japonais, qui fait traîner les négociations avec les prétendants. Dans un courrier consulté par Reuters, Stephen Milligan a présenté des excuses à son homologue pour les poursuites judiciaires intentées pour empêcher Toshiba de céder cet actif à des concurrents (Western Digital co-exploite les usines japonaises de TMC). Milligan cherche aussi dans ce courrier à rassurer Toshiba quant à sa volonté de répondre aux préoccupations d’Apple, l’un des principaux clients de TMC (numéro deux mondial des puces NAND), si ce dernier était vendu à Western Digital (numéro trois).
Après avoir annoncé une modification de sa gouvernance la veille, Pirelli a publié vendredi ses prévisions et ses objectifs pour 2020, en préparation de son introduction en Bourse prévue prochainement. Le fabricant de pneumatiques italien, contrôlé par le chinois ChemChina, anticipe une croissance de son chiffre d’affaires d'«au moins 9%» par an. Pirelli entend accorder la priorité aux produits à forte valeur ajoutée. Le groupe entend faire passer leur proportion de 55% à 63% du chiffre d’affaires entre 2016 et 2020. Il prévoit d’investir 7% de son chiffre d’affaires annuel. Pirelli annonce également avoir renoué avec les bénéfices au premier semestre (67 millions d’euros).
Après avoir annoncé une modification de sa gouvernance hier, Pirelli a publié ce matin ses prévisions et ses objectifs pour la période 2017-2020 en préparation de son introduction en Bourse prévue prochainement. Le fabricant de pneumatiques italien, contrôlé par le chinois ChemChina, anticipe une croissance de son chiffre d’affaires d'«au moins 9%» par an. En terme de stratégie, Pirelli entend accorder la priorité aux produits à forte valeur ajoutée: les gammes Prestige pour les marques automobiles de luxe (Ferrari, Lamborghini, Rolls Royce...) et Premium pour le haut de gamme (Audi, Mercedes, Alfa Romeo...), les pneus spéciaux et pneus de motos. Le groupe entend faire passer la proportion de ces produits de 55% à 63% du chiffre d’affaires entre 2016 et 2020. Il prévoit des investissements annuels de l’ordre de 7% de son chiffre d’affaires.
Pressé de remporter l’appel d’offres portant sur l’activité de puces-mémoires de Toshiba (TMC), le directeur général de Western Digital tente d’amadouer la direction du groupe japonais, qui fait traîner les négociations avec les trois consortiums prétendants. Dans un courrier daté du 11 août et consulté par Reuters, il a présenté des excuses à son homologue pour les poursuites judiciaires intentées par l’entreprise américaine, qui visaient à empêcher Toshiba de céder cet actif à des concurrents (Western Digital est en effet co-exploitatant des usines japonaises de TMC). «Je comprends que le litige et les différends en cours aient provoqué un mécontentement significatif de la part de certains au sein de Toshiba. Cela est regrettable et je suis profondément désolé des sentiments que cela a créé», écrit Stephen Milligan dans un courrier que Reuters a pu consulter.
ThyssenKrupp a annoncé hier qu’il supprimerait jusqu'à 1.500 emplois supplémentaires dans la division solutions industrielles, essentiellement outre-Rhin, pour améliorer la compétitivité de cette dernière qui emploie plus de 21.000 salariés. Le sidérurgiste avait déjà annoncé 500 suppressions de postes dans cette division, qui conçoit des usines et construit des navires. Ces coupes, étalées sur trois ans, augmenteront le bénéfice d’exploitation de la division de 200 millions d’euros au maximum par an.
ThyssenKrupp a annoncé aujourd‘hui qu’il supprimerait jusqu'à 1.500 emplois de plus dans la division solutions industrielles, essentiellement outre-Rhin, pour améliorer la compétitivité de cette dernière. Le sidérurgiste avait déjà annoncé 500 suppressions de postes dans cette division, qui conçoit des usines et construit des navires et emploie plus de 21.000 salariés. Ces coupes, étalées sur trois ans, augmenteront le bénéfice d’exploitation de la division de 200 millions d’euros au plus par an, a ajouté ThyssenKrupp.
La France fera à l’Italie de nouvelles propositions dans le dossier des chantiers navals STX France de Saint-Nazaire avec l’espoir de parvenir à un accord sur leur contrôle conjoint pour le sommet franco-italien du 27 septembre, a annoncé hier le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire. «S’il n’y a pas d’accord, nous resterons dans une nationalisation mais je le redis, je ne crois pas que ce soit l’avenir des chantiers navals de Saint-Nazaire, je ne crois pas que ce soit la meilleure option», a poursuivi celui-ci.
Toshiba privilégie désormais les discussions avec Western Digital pour la cession de sa division puces mémoires alors que celles entamées avec le consortium emmené par l’Etat japonais sont à l’arrêt, rapportait hier le Nikkei. Le Nikkei, qui ne cite pas de sources, écrit que le directeur général de Toshiba, Satoshi Tsunakawa, a déclaré à des banques qu’il allait se concentrer sur les négociations avec Western Digital afin de parvenir à un accord avant la fin du mois. Western Digital proposerait 2.000 milliards de yen (15,5 milliards d’euros) pour la division puces mémoires et formerait un consortium avec le fonds d’investissement KKR et deux fonds publics japonais participant à l’offre concurrente.
Profitant d’un rebond plus important que prévu du marché américain des hydrocarbures, le producteur de tubes sans soudure en acier vise désormais pour 2017 une amélioration de son résultat brut d’exploitation (RBE) comprise entre 125 millions et 175 millions d’euros, par rapport aux -219 millions enregistrés en 2016, alors qu’il tablait précédemment sur une hausse de 50 à 100 millions. Le groupe a annoncé hier une perte nette semestrielle de 254 millions (contre -415 millions un an plus tôt), un RBE de -18 millions (contre -104 millions) et un chiffre d’affaires en progression de 19,7% à 1,7 milliard.
Le tribunal de commerce de la métropole lilloise a validé hier la reprise de l’entreprise TIM basée près de Dunkerque, qui emploie 471 salariés et génère autant d’emplois indirects dans la fabrication de cabines d’engins de chantier. La seule offre en lice, déposée par l’industriel bulgare Fil Filipov, propriétaire du groupe allemand Atlas, également producteur d’engins de chantier, a été acceptée par le tribunal et elle prévoit de préserver 446 emplois. TIM était en redressement judiciaire depuis fin janvier.
Le groupe de luxe italien Giorgio Armani a annoncé hier qu’il allait regrouper ses marques sous trois labels et rationaliser son réseau de boutiques afin de mieux affronter un contexte économique difficile. La ligne de haute couture Giorgio Armani Privé et la marque Armani/Casa dédiée à l’habitat seront regroupées sous le label Giorgio Armani, a indiqué la maison milanaise.Une troisième marque, AIX Armani Exchange, destinée à une clientèle plus jeune et décontractée, comprendra désormais une partie des articles précédemment vendus sous le label Armani Jeans.
Les sociétés d’investissement Bain Capital et Cinven ont annoncé hier avoir lancé leur nouvelle offre, améliorée, sur le groupe pharmaceutique allemand Stada, les actionnaires ayant jusqu’au 16 août pour apporter leurs titres. Stada a indiqué le 10 juillet que les fonds allaient relever leur offre à 6,25 euros par action au lieu de 6 euros auparavant, avec un taux d’acceptation ramené de 67,5% à 63%, après l'échec d’une première tentative à 5,3 milliards d’euros. Bain et Cinven ont répété mercredi avoir déjà reçu des engagements irrévocables représentant 19,6% du capital de Stada.