Le groupe français de spécialités électriques a relevé hier ses objectifs annuels, pour la deuxième fois en trois mois, après une forte croissance de son activité au troisième trimestre en Asie et une amélioration aux Etats-Unis. Son chiffre d’affaires ressort à 198 millions d’euros, en hausse de 5,8% en données publiées et de 9,2% en organique. Mersen attend désormais pour 2017 une croissance organique comprise entre 7% et 8% et une marge courante en hausse de 150 à 170 points de base (pb) par rapport à 2016. En juillet, il anticipait une croissance de 3% à 5% et une progression de sa marge située entre 80 et 130 pb.
General Electric a publié aujourd’hui un bénéfice non-ajusté tiré des opérations poursuivies en recul de 9,5% à 1,8 milliard de dollars (1,5 milliard d’euros) sur la période juin-septembre, soit un bénéfice par action de 22 cents contre 24 cents un an plus tôt. Sur une base ajustée, le bénéfice par action s’est établi à 29 cents, contre 32 cents voici un an et 49 cents attendu en moyenne par les analystes. La faiblesse de ses activités dans l’énergie et les hydrocarbures, les dépréciations et des coûts de restructuration plus élevés que prévu ont été les principales causes de cette contre-performance, a précisé le PDG John Flannery. Tiré par l’acquisition de Baker Hughes, son chiffre d’affaires total a augmenté de 14,4% à 33,5 milliards.
Air Liquide va renforcer son partenariat avec le groupe chinois Sinopec, a annoncé le groupe hier. Les deux entreprises viennent de créer une nouvelle société commune à Pékin, Air Liquide-BYPC Gases, qui a vocation à racheter trois unités de séparation des gaz de l’air existantes et à construire une nouvelle unité de production d’azote. Ces projets représentent un investissement total de 40 millions d’euros. Air Liquide et Sinopec collaborent depuis 2007 et ont à ce jour créé trois coentreprises.
Thales s’est dit prêt aujourd’hui à participer à la consolidation du secteur de la signalisation ferroviaire après le mariage annoncé entre Alstom et Siemens. « Ce n’est pas une nécessité mais nous serons ouverts à toute transaction où nous pourrons renforcer nos positions dans la signalisation ferroviaire sous la conduite de Thales », a déclaré aux analystes le directeur financier Pascal Bouchiat lors de la publication du chiffre d’affaires trimestriel de Thales.
Tesla et les représentants syndicaux de sa filiale allemande Grohmann sont parvenus à un accord sur une nouvelle grille salariale qui va entraîner une augmentation d’environ 30% des revenus des employés de ce spécialiste de la robotisation industrielle, a annoncé hier le conseil d’entreprise. Tesla a racheté Grohmann en 2016 avec l’espoir que l’expertise de cette entreprise allemande en matière d’automatisation lui permettrait d’atteindre son objectif de produire 500.000 véhicules d’ici 2018.
Rémy Cointreau a fait mieux qu’attendu au deuxième trimestre de son exercice décalé, toujours porté par les brillantes performances de son cognac Rémy Martin, mais a refroidi les attentes du marché par ses prévisions pour l’année. Après une croissance organique de 7% sur six mois, le groupe a dit anticiper, lors d’une conférence téléphonique, une progression assez similaire pour les six prochains mois.
Le conglomérat industriel américain Honeywell a annoncé mardi préparer la scission de plusieurs activités à l’issue d’une revue de ses différentes divisions, mais compte conserver ses activités aéronautiques, rejetant la demande de l’investisseur activiste Third Point. Il s’agit des premières grandes annonces de Darius Adamczyk, qui a pris la direction générale du groupe le 31 mars, en remplacement de Dave Cote, passé à la présidence du conseil d’administration. Les activités de pièces détachées automobiles formeront une première entité, les activités de chauffage domestique et de sécurité seront regroupées dans une seconde. Les deux filiales seront ensuite introduites en Bourse d’ici la fin 2018. La nouvelle entreprise regroupant les produits pour la maison et la distribution devrait réaliser un chiffre d’affaires annuel de 4,5 milliards de dollars et compter 13.000 salariés. Avec 6.500 employés, l’activité de systèmes de transport devrait générer un chiffre d’affaires annuel de 3 milliards de dollars.
Veolia a annoncé hier son intention de quintupler son chiffre d’affaires dans le recyclage de plastiques d’ici à 2025, le groupe tablant sur une forte croissance des volumes en Europe et en Asie. Le numéro un mondial du traitement de l’eau et des déchets vise des ventes d’un milliard d’euros en 2025 dans la transformation des plastiques contre 200 millions en 2016 (hors collecte et tri). Il estime ainsi que le marché mondial du recyclage des plastiques devrait passer de 31,5 milliards de dollars en 2015 à 56,8 milliards en 2025, ce qui représenterait une croissance de 6,9% par an.
Veolia a annoncé son intention de quintupler son chiffre d’affaires dans le recyclage de plastiques d’ici à 2025, le groupe misant sur une forte croissance de volumes en Europe et en Asie. Le numéro un mondial du traitement de l’eau et des déchets a indiqué lors d’une conférence de presse qu’il visait des ventes d’un milliard d’euros en 2025 dans la transformation des plastiques contre 200 millions en 2016 (hors collecte et tri).
Côté français, Bouygues apparaît comme le grand gagnant du rapprochement officialisé mardi soir entre Alstom et les activités ferroviaires de Siemens. L’action du groupe affiche mercredi matin la plus forte hausse de l’indice CAC40, en hausse de 2,48% vers midi à 40,1 euros. Au sein du SBF120, l’action Alstom grimpe elle de 5,45% à 35,475 euros vers midi, dans des volumes étoffés représentant 4,5 fois la moyenne journalière des échanges sur la valeur ces trois derniers mois.
A l’occasion du sommet réunissant les chefs d’Etat français et italien à Lyon, un accord devrait être dévoilé dans la soirée sur la nouvelle répartition du capital de STX France. Paris voulait un partage à 50-50 du capital des chantiers navals de Saint-Nazaire tandis que les Italiens réclamaient la majorité à 51% pour leur champion national Fincantieri. Pour satisfaire les deux parties, Paris et Rome se sont mis d’accord sur un accord à plusieurs étages prévoyant une répartition à 50-50 complétée par un prêt portant sur 1% du capital accordé à Fincantieri, écrit mercredi Le Monde.
Le fabricant finlandais d’ascenseurs a annoncé aujourd’hui son intention de supprimer un millier d’emplois dans le monde pour améliorer sa rentabilité face aux fluctuations des taux de change et à la baisse de la demande en Chine, premier marché mondial pour les ascenseurs sur lequel Kone réalise un tiers de ses ventes. Le renforcement de l’euro face au yuan chinois et au dollar américain aura par ailleurs un impact négatif chiffré à 30 millions d’euros sur son résultat d’exploitation (Ebit).
Siemens discute d’une fusion de son pôle ferroviaire avec celui d’Alstom ou de Bombardier et il choisira dans les jours à venir celui avec lequel il poursuivra les négociations, ont indiqué jeudi à Reuters et à Bloomberg des sources proches du dossier. Alstom, Siemens et Bombardier, les principaux concurrents du groupe chinois CRCC, se parlent depuis des années au sujet des moyens de rapprocher leurs activités dans ce domaine.
Le repreneur de l'équipementier GM&S Industry, qui dénonce le climat de tension sur le site de La Souterraine (Creuse), est prêt à faire annuler la reprise si les salariés continuent leurs activités de blocage, a indiqué mardi l’administrateur judiciaire. «M. Martineau (le président du groupe GMD-NDLR) est prêt à revenir devant le tribunal de commerce de Poitiers s’il se trouve encore empêché d’assurer l’exploitation paisible et normale du site», a dit à Reuters Vincent Gladel. Il précise que la fermeture du site serait alors prononcée et que les 120 emplois prévus dans la reprise ne seraient plus garantis. GM&S Industry comptait 277 salariés. Selon l’administrateur judiciaire, le directeur des ressources humaines (DRH) du groupe GMD venu lundi pour parler aux salariés se serait senti menacé et aurait quitté le site. «M. Martineau ne voudrait pas que les salariés qu’il a embauchés se sentent eux aussi menacés», a précisé Vincent Gladel. Les salariés ont démenti dans un communiqué toute agression ou blocage.