Intel a choisi mercredi le Bureau Ovale comme décor pour dévoiler un investissement de 7 milliards de dollars (6,55 milliards d’euros) dans un nouveau site en Arizona où seront créés 3.000 emplois. Le directeur général du groupe, Brian Krzanich, en a fait l’annonce aux côtés du président Donald Trump, en témoignage de son soutien «aux politiques réglementaire et fiscale que nous voyons le gouvernement mettre en avant». Cette troisième usine Intel en Arizona sera achevée dans trois ou quatre ans.
Le conglomérat industriel a annoncé mercredi que ses prises de commandes avaient augmenté de 0,2% à 8,23 milliards de dollars (7,70 milliards d’euros) en rythme annuel entre octobre et décembre 2016. Ce résultat est supérieur à la prévision moyenne des analystes, qui anticipaient 8,13 milliards. Le chiffre d’affaires trimestriel a reculé à 8,99 milliards de dollars, niveau inférieur au consensus qui tablait sur 9,01 milliards. Le bénéfice net a bondi de 140% à 489 millions mais là aussi sous le consensus à 545 millions. ABB juge que 2017 sera «une année de transition» en raison d’évolutions macroéconomiques et géopolitiques qui devraient faire perdurer un climat d’incertitude malgré des signaux positifs en provenance des Etats-Unis et une poursuite de la croissance en Chine.
Le groupe allemand a revu hier à la hausse ses prévisions de résultats annuels après une hausse de 26% des bénéfices de ses activités industrielles sur les trois derniers mois de 2016, portée par sa division d’automatisation. Il prévoit désormais pour ses activités industrielles une marge de 11% à 12% sur son ‘exercice à fin septembre 2017, contre 10,5% à 11,5% auparavant. Entre octobre et décembre 2016, cette marge a atteint 13%. Siemens a aussi relevé sa prévision de bénéfice par action annuel, attendu désormais entre 7,20 et 7,70 euros contre 6,80 à 7,20 euros jusqu'à présent.
Honeywell International a publié vendredi un bénéfice net en baisse de 13,4% à 1,03 milliard de dollars (964 millions d’euros) au titre du quatrième trimestre 2016, en raison de la mauvaise performance de sa division aéronautique et espace dont les ventes et la rentabilité opérationnelle ont fléchi. Le chiffre d’affaires consolidé est resté quasiment inchangé à 9,99 milliards. Hors éléments exceptionnels, le groupe industriel diversifié a dégagé un bénéfice par action de 1,74 dollar, conforme aux attentes du consensus. Il a en outre confirmé sa prévision de résultat pour l’année en cours.
Le spécialiste des tubes sans soudure a annoncé jeudi avoir bouclé un accord prévoyant la cession d’une participation majoritaire dans son aciérie de Saint Saulve (Nord) au français Asco Industries. L’accord prévoit la reprise des 320 salariés du site dans le cadre de la création d’une coentreprise détenue à 40% par Vallourec et à 60% par Asco Industries. Les deux partenaires s’engagent à s’approvisionner auprès de l’aciérie dont le plan de charge devrait atteindre un rythme annuel de 275.000 tonnes dès la fin de l’année.
La Première ministre britannique a publié hier les grandes lignes de sa «Stratégie industrielle moderne». Theresa May demande de la part des industriels davantage de collaboration en échange du soutien du gouvernement en matière de réglementation, de commerce et de recherche. Cette nouvelle approche interventionniste tranche avec le traditionnel «laisser-faire» conservateur dont Margaret Thatcher, lointaine devancière de Theresa May, avait été le chantre. «Ce qui sous-tend cette stratégie, c’est une nouvelle approche du gouvernement, ne plus rester en retrait mais endosser un nouveau rôle actif pour en soutien des entreprises», écrit la Première ministre.
Apple a porté plainte vendredi contre Qualcomm en lui réclamant un milliard de dollars (935 millions d’euros), trois jours après les poursuites engagées par l’administration américaine contre le spécialiste des processeurs, accusé de pratiques anticoncurrentielles sur le marché des semi-conducteurs pour téléphones portables. Dans sa plainte, Apple accuse Qualcomm d’avoir surfacturé ses composants et d’avoir refusé de lui accorder environ un milliard de dollars de remises sur lesquelles il s'était engagé. Le constructeur de l’iPhone explique que Qualcomm est revenu sur sa promesse de remises parce qu’Apple avait engagé des discussions avec les autorités sud-coréennes de la concurrence, qui ont sanctionné Qualcomm le mois dernier.
Alstom a annoncé hier un bond de 16% de ses commandes sur neuf mois, conduisant à un carnet de commandes record de 33,8 milliards d’euros. Le groupe recentré sur les transports a aussi fait état d’un chiffre d’affaires de 1,65 milliard d’euros au troisième trimestre (octobre-décembre) de son exercice 2016-17, en hausse de 2% à périmètre et change constants mais inférieur au consensus qui tablait sur 1,75 milliard. Les prises de commandes s'élèvent à 1,02 milliard d’euros au troisième trimestre, contre un consensus de 1,98 milliard. Sur neuf mois, la croissance organique du chiffre d’affaires ressort à 5% et celle des prises de commandes à 17%.
L’annonce par la Première ministre britannique Theresa May que la Grande-Bretagne quittera le marché unique européen apporte une clarification bienvenue et signifie que les firmes allemandes vont commencer à réduire leurs investissements au Royaume-Uni, a déclaré aujourd’hui la Fédération allemande des Chambres de commerce et d’industrie (DIHK). «Il y aura à partir de maintenant moins d’investissements des entreprises allemandes au Royaume-Uni», a déclaré à Reuters Volker Treier, directeur de la division commerciale de l’organisme.
Un porte-parole du tribunal sud-coréen chargé du dossier a déclaré, mardi matin, qu'une seule offre avait été déposée, sans préciser l'identité du candidat. Contacté par l'Agefi, un responsable de Fincantieri a déclaré ne faire aucun commentaire.
Le groupe de télécoms a signé un accord de 400 millions d'euros avec le belge Telenet Group pour la cession de ses activités en Belgique et au Luxembourg
Danone, qui publiera ses résultats le 15 février prochain, anticipe désormais une croissance de son chiffre d'affaires légèrement inférieure aux +3% à +5% attendus jusqu'ici
Le fabricant néerlandais d’emballages en plastique Schoeller Allibert, qui dispose d’un site en France, dans l’Ain, envisage de se vendre, ses propriétaires souhaitant se désengager après avoir restructuré l’entreprise, rapportait hier Reuters de trois sources informées de ce projet. JPMorgan, actionnaire majoritaire, et la famille allemande Schoeller ont chargé Citi de trouver un acheteur pour le groupe, qui pourrait être valorisé entre 400 et 500 millions d’euros. JPMorgan a dû régulièrement injecter de l’argent dans l’entreprise, née d’une série de fusions, même si son investissement est géré par son ex-filiale de capital-investissement, One Equity Partners.
Le conglomérat industriel a annoncé hier soir anticiper un bénéfice d’exploitation par action situé entre 1,60 et 1,70 dollar en 2017, contre une fourchette de 1,48-1,52 dollar retenue pour 2016 et 1,67 dollar attendu par les analystes pour 2017. Il pense pouvoir réaliser un chiffre d’affaires d’environ 135 milliards de dollars (128 milliards d’euros) sur le prochain exercice, alors que le consensus tablait sur 122,7 milliards. Il compte en outre distribuer entre 19 et 21 milliards de dollars à ses actionnaires l’an prochain, contre un total de quelque 30 milliards cette année.
Le fabricant néerlandais d’emballages en plastique Schoeller Allibert, qui dispose d’un site en France, dans l’Ain, envisage de se vendre, ses propriétaires souhaitant se désengager après avoir restructuré l’entreprise, rapporte Reuters de trois sources informées de ce projet. JPMorgan, actionnaire majoritaire, et la famille allemande Schoeller ont chargé Citi de trouver un acheteur pour Schoeller Allibert, qui pourrait être valorisé entre 400 et 500 millions d’euros. JPMorgan a dû régulièrement injecter de l’argent dans l’entreprise, née d’une série de fusions, même si son investissement est géré par son ancienne filiale de capital-investissement, One Equity Partners.
Les deux groupes de gaz industriels ont repris les négociations, tandis que le patron de Linde a accepté de partir immédiatement et non plus en avril 2017.
Le groupe d’ingénierie suisse Sulzer est entré en discussions exclusives avec le groupe familial français Moret Industries en vue d’acquérir Ensival Moret, sa filiale spécialisée dans la construction de pompes industrielles. La transaction se ferait sur la base d’une valeur d’entreprise de 80 millions d’euros. Ensival Moret, qui exploite des usines essentiellement en France et en Belgique, mais aussi au Brésil et en Chine, a dégagé en 2015 un chiffre d’affaires de 115 millions d’euros.