Les aciéries d’ArcelorMittal en Roumanie et en République tchèque, que le groupe doit céder pour pouvoir acquérir l’italien Ilva, intéressent deux repreneurs, a indiqué hier le Financial Times, citant deux sources proches du dossier. Il s’agirait de Greybull Capital, qui possède British Steel, ainsi que du groupe industriel et métallurgique britannique Liberty House. Pour obtenir l’aval de la Commission européenne à son projet de rachat de l’aciérie Ilva à Tarente, dans le sud de l’Italie, ArcelorMittal s’est engagé en mai à céder un certain nombre d’actifs en Italie, Roumanie, Belgique, Luxembourg, Macédoine et République tchèque.
L’action ThyssenKrupp a terminé en baisse de 1,78%, à 19,33 euros, vendredi en réaction à une information selon laquelle le président du directoire de Lanxess, Matthias Zachert, n’était pas candidat pour prendre la tête du conglomérat industriel allemand, mettant fin aux spéculations selon lesquelles il pourrait remplacer l’actuel patron par intérim, Guido Kerkhoff. Le groupe traverse une passe difficile avec les départs coup sur coup de son président du directoire et du président du conseil de surveillance en juillet, se plaignant tous deux du manque de soutien des principales parties prenantes de l’entreprise face aux critiques des fonds Cevian et Elliott, qui réclament une réorganisation en profondeur.
Clariant a annoncé hier qu’il pourrait reporter le point prévu début septembre sur sa collaboration avec le saoudien Saudi Basic Industries Corp (Sabic) qui a pris 24,9% de son capital, le feu vert des autorités de la concurrence prenant plus de temps que prévu. Les investisseurs sont dans l’attente de précisions sur cette coopération. Sabic est entré au tour de table en janvier avec la reprise de la participation accumulée par le fonds activiste White Tale qui avait empêché le projet de fusion à 20 milliards de dollars (17,1 milliards d’euros) du chimiste suisse avec l’américain Huntsman.
La croissance de l’activité des PME devrait se stabiliser à un niveau élevé cette année en France et leurs capacités d’accélération risquent de se heurter à des difficultés de recrutement croissantes, selon l’enquête de conjoncture semestrielle de Bpifrance publiée hier. Le solde d’opinion des dirigeants d’entreprise interrogés sur l'évolution de leur chiffre d’affaires se situe à +26, un niveau inchangé par rapport à fin 2017 et qui constitue un plus haut depuis 2011. Il évolue nettement au-dessus de sa moyenne de long terme (+18). L’optimisme des patrons de PME s’appuie sur des carnets de commandes, actuels comme à venir, qui restent bien garnis même si les prévisions à six mois reculent légèrement.
Confronté aux interrogations du nouveau gouvernement italien, ArcelorMittal a annoncé vendredi qu’il présenterait des propositions améliorées dans le cadre de son projet d’OPA sur l’aciérie italienne Ilva. Ilva est sous tutelle de l’Etat depuis 2015 et ArcelorMittal a accepté l’an dernier de racheter la plus grosse aciérie d’Europe et de résoudre ses problèmes. L’opération aurait dû être réalisée au 1er juillet mais le nouveau gouvernement italien a repoussé la chose et presse le premier sidérurgiste mondial de présenter de bien meilleures propositions.
Veolia est confiant dans son objectif de réduction de coûts en 2018, a déclaré samedi à Reuters Antoine Frérot, PDG du numéro un mondial du traitement de l’eau et des déchets, en marge des rencontres économiques d’Aix-en-Provence. Interrogé sur une note de Jefferies émettant des doutes sur la capacité du groupe à atteindre son objectif de 300 millions d’euros de baisses de coûts en 2018, il a déclaré: «Veolia dépasse ses objectifs (de réduction de coûts) depuis sept ans (...) Si une des manières de prévoir l’avenir c’est de regarder le passé, rien n’indique que nous ne serons pas, cette fois encore, capables de faire pareil».
Le directoire du groupe allemand présentera son plan stratégique la semaine prochaine. La JV enfin créée avec Tata Steel devrait être suivie d'autres mesures de simplification.
ArcelorMittal a annoncé hier prendre en compte la date repoussée au 15 septembre 2018 de la finalisation de l’acquisition de l’italien Ilva. Le groupe a précisé dans un communiqué que le délai était prévu dans les termes du contrat signé par ArcelorMittal avec le gouvernement italien pour la reprise par le groupe de l’aciérie Ilva. Le nouveau ministre italien du Développement économique et du travail, le dirigeant du parti Cinq étoiles Luigi di Maio, avait salué mardi soir une décision des administrateurs d’Ilva d’activer la clause d’extension du délai de finalisation, signalant dans un communiqué son intention d'éplucher le dossier de reprise en détails.
Siemens étudie des options stratégiques, y compris une possible vente, pour son activité de turbines à gaz pour centrales électriques, rapportait hier Bloomberg de sources proches du dossier. Un rapprochement avec un concurrent fait aussi partie des solutions envisagées pour la division, ajoute l’agence. Le groupe allemand, confronté à une baisse de la demande pour ses turbines à gaz et à vapeur, s’est refusé à tout commentaire.
Siemens étudie des options stratégiques, y compris une possible vente, pour son activité de turbines à gaz pour centrales électriques, rapporte Bloomberg en citant des sources proches du dossier. Un rapprochement avec un concurrent fait aussi partie des solutions envisagées pour la division, ajoute l’agence. Le groupe allemand, qui est confronté à une baisse de la demande pour ses turbines à gaz et à vapeur, s’est refusé à tout commentaire.
Rexel a annoncé vendredi un plan de réorganisation de ses activités en Allemagne, destiné à améliorer la productivité globale de ses activités en Europe, qui pourrait comprendre la fermeture de 17 agences, des réductions d’effectifs et une rationalisation de son organisation logistique. En parallèle, le distributeur de matériel électrique a annoncé la signature d’un accord avec le conglomérat industriel allemand Siemens «afin de développer des initiatives communes dans le segment industriel».
Rexel a annoncé un plan de réorganisation de ses activités en Allemagne, destiné à améliorer la productivité globale de ses activités en Europe, qui pourrait comprendre la fermeture de 17 agences, des réductions d’effectifs et une rationalisation de son organisation logistique.
L’italien Barilla, premier fabricant mondial de pâtes, a annoncé hier avoir décidé d’investir un milliard d’euros sur cinq ans pour augmenter sa production et lancer de nouveaux produits afin de suivre l'évolution de la demande mondiale. Les pâtes et les sauces de Barilla représentent quasiment 60% du chiffre d’affaires total du groupe familial. Barilla va consacrer une partie de son programme d’investissements sur la période 2018-2022 à l’augmentation de la capacité de ses deux principales usines de fabrication de pâtes et de sauces en Italie.
Le groupe de services aux collectivités Suez a annoncé vendredi avoir signé un accord de coopération stratégique avec Rosneft portant sur la gestion de l’eau et des déchets sur les sites du groupe pétrolier russe. Aucun élément financier n’a été communiqué.
La direction du conglomérat allemand est fragilisée par les rumeurs de montée d’Elliott au capital. Une arrivée plutôt bien accueillie par les analystes.
Le fonds activiste Elliott est sur le point de prendre une participation dans Thyssenkrupp, rapportait hier Bloomberg d’une source proche du dossier, une entrée au capital qui pourrait accroître la pression sur le conglomérat industriel allemand pour accélérer sa restructuration. Thyssenkrupp va fusionner ses activités sidérurgiques en Europe avec celles de l ’indien Tata Steel, mais certains de ses actionnaires, au premier rang desquels le fonds Cevian, aimeraient que la direction se montre plus énergique pour restructurer le groupe.
Le fonds activiste Elliott est sur le point de prendre une participation dans Thyssenkrupp, rapporte Bloomberg d’une source proche du dossier, une entrée au capital qui pourrait accroître la pression sur la direction du conglomérat industriel allemand pour accélérer sa restructuration. Le conglomérat allemand est sur le point de fusionner ses activités sidérurgiques en Europe avec celles de l’indien Tata Steel, mais certains de ses actionnaires, au premier rang desquels le fond Cevian, aimeraient que la direction se montre plus énergique pour restructurer le groupe.
Le gérant de fonds d’investissement spéculatifs Bill Ackman s’est déclaré hier favorable à une scission du conglomérat industriel américain United Technologies (UTX), estimant que ses différentes entités seraient mieux valorisées par la Bourse une fois séparées. Dans sa dernière lettre trimestrielle adressée aux actionnaires de son hedge fund Pershing Square, Bill Ackman indique avoir eu de premières discussions «constructives» avec la direction de United Tech, qui «semble déterminée à libérer de la valeur pour les actionnaires.» Plus tôt dans la semaine, Pershing Square avait déclaré avoir acquis 1,94 million d’actions United Tech au premier trimestre.
Interxion, leader européen et deuxième opérateur mondial de centre de stockage de données, a inauguré hier son deuxième centre à Marseille, devenue un carrefour de la connectivité numérique grâce à sa position géographique à la croisée de l’Europe, de l’Afrique, du Moyen-Orient et de l’Asie. Marseille est le cinquième hub européen pour les réseaux, les télécoms et le cloud, notamment grâce à la présence de 13 câbles sous-marins de télécommunications déployés pour certains sur plus de 20.000 kilomètres de long. Ils relient Marseille à des dizaines de pays jusqu'à Singapour et la Chine.