ArcelorMittal a annoncé vendredi un accord avec le groupe GFG Alliance de Sanjeev Gupta pour lui vendre son usine de Dudelange (Luxembourg) et des lignes de finition à Flémalle et Tilleur (Belgique). Ces trois sites emploient environ 1 000 personnes au total. Cette cession était la dernière négociée avec la Commission européenne pour qu’ArcelorMittal puisse prendre le contrôle du sidérurgiste italien Ilva. La veille, le groupe avait annoncé un Ebitda de 2,7 milliards de dollars (2,38 milliards d’euros) au troisième trimestre, en hausse de 42% sur un an, et un chiffre d’affaires en hausse de 5% à 18,5 milliards de dollars.
WTS, la division issue de l'acquisition de l'ancienne filiale de GE, a dégagé une croissance de 8,6% au troisième trimestre. Les objectifs de synergies devraient être dépassés.
Par nature, la Fédération française des industries jouet puériculture (FJP), représentante des fabricants, croit au Père Noël. Plus que jamais à deux mois de l’échéance et quand le dernier mois de décembre, à lui seul, a représenté un tiers de ventes annuelles de 3,4 milliards d’euros. La confiance est de mise car « les différentes mesures du gouvernement prises sur la fiscalité, avec notamment la baisse successive des cotisations salariales et de la taxe d’habitation, auront un impact positif sur le pouvoir d’achat des ménages français ». Or la FJP rappelle aux mauvais parents qui voudraient détourner le cadeau de Bercy du pied du sapin que le jouet jouit d’un « statut incontournable dans la consommation ».
Le franco-belge Altifort, qui a présenté une offre de reprise pour le site d’Ascoval à Saint-Saulve (Nord), s’est engagé à compléter son plan sur les volets industriel, commercial et financier, a indiqué vendredi le ministère de l’Economie, au terme de réunions avec les principaux acteurs du dossier. La chambre commerciale du tribunal de grande instance de Strasbourg a accordé un sursis jusqu’au 7 novembre à l’aciérie et à ses 280 salariés après que Bruno Le Maire eut promis sous conditions le soutien financier de l’Etat.
Valeo a abaissé, pour la deuxième fois en trois mois, ses prévisions 2018, et table sur une croissance du chiffre d’affaires de 6% à taux de change constants, contre une prévision précédente d’environ 9%. Il anticipe par ailleurs une marge opérationnelle de 6,2% à 6,5%, qu’il prévoyait juste légèrement inférieure aux 7,8% de 2017, et une génération de free cash flow libre de 120 à 150 millions d’euros, et non plus autour du niveau de 2017 (278 millions). Valeo a chiffré à 210 millions d’euros l’impact du contexte difficile au second semestre sur ses marges, avec les normes WLTP, la Chine mais aussi la hausse des prix des matières premières. Au troisième trimestre, le chiffre d’affaires du groupe est ressorti à 4,49 milliards d’euros, en hausse de 4% en données publiées, en croissance de 5% à taux de change constants et en baisse de 1% à périmètre et changes constants. Ce chiffre est légèrement inférieur au consensus Inquiry Financial/Reuters qui donnait 4,56 milliards.
Vallourec a annoncé hier qu’il ne subventionnerait pas la société Altifort dans son projet de reprise de l’aciérie Ascoval de Saint-Saulve (Nord). Le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, avait indiqué en septembre que le gouvernement avait besoin de cinq semaines pour aider Altifort à réunir les financements. Suite à cette annonce, la chambre commerciale du tribunal de grande instance de Strasbourg a renvoyé au 24 octobre l’examen des offres de reprise d’Ascoval, exclu début 2018 du périmètre de reprise de sa maison mère, Ascometal, par le groupe suisse Schmolz + Bickenbach. Vallourec a précisé hier avoir été sollicité par Altifort pour subventionner à hauteur de 51 millions d’euros son offre de reprise d’Ascoval.
Groupe Guillin, spécialiste des solutions d’emballage alimentaire et en matériels associés, est entré en négociation exclusive en vue de l’acquisition de Thiolat, qui fabrique et commercialise des emballages alimentaires en carton ainsi que des sacs en papier à destination des acteurs des métiers de bouche. En 2017, le groupe Thiolat a dégagé un chiffre d’affaires d’environ 31 millions d’euros. Il emploie 156 personnes, notamment sur deux sites de production en France et en Roumanie. La finalisation de cette opération est attendue au plus tard fin janvier 2019.
Groupe Guillin, spécialiste des solutions d’emballage alimentaire et en matériels associés, est entré en négociation exclusive en vue de l’acquisition de Thiolat, qui fabrique et commercialise des emballages alimentaires en carton ainsi que des sacs en papier à destination des acteurs des métiers de bouche.
L’accord entre Fincantieri et le français Naval Group ne sera pas finalisé d’ici fin 2018, a déclaré hier l’administrateur délégué du groupe italien, Giuseppe Bono. Après des mois de tensions entre la France et l’Italie, les deux pays avaient annoncé en septembre 2017 que Fincantieri allait prendre le contrôle effectif des chantiers navals STX, dont Naval Group devrait détenir 10%, selon un accord prévoyant un actionnariat à parité entre la France et l’Italie. Cet accord prévoyait également l’examen, avant juin 2018, de la possibilité d’un rapprochement entre les deux groupes, pour créer un champion européen du naval militaire. Thales détient 35% de Naval Group, dont l’Etat français possède la quasi-totalité du solde.
L’accord entre Fincantieri et le français Naval Group ne sera pas finalisé d’ici fin 2018, a déclaré aujourd’hui l’administrateur délégué du groupe italien, Giuseppe Bono. Après des mois de tensions entre la France et l’Italie, les deux pays avaient annoncé en septembre 2017 que Fincantieri allait prendre le contrôle effectif des chantiers navals STX, dont Naval Group devrait détenir 10%, selon un accord prévoyant un actionnariat à parité entre la France et l’Italie. Cet accord prévoyait également l’examen, avant juin 2018, de la possibilité d’un rapprochement entre les deux groupes à l’issue d’une réflexion sur la création d’un champion européen du naval militaire.
Intel a annoncé vendredi qu’il allait donner la priorité à la production de semi-conducteurs utilisés dans les PC, tout en disant avoir les approvisionnements requis pour atteindre son objectif de chiffre d’affaires annuel. Le groupe américain avait davantage mis l’accent sur les centres de données ces dernières années étant donné que les livraisons de PC se sont tassées depuis leur pic de 2011. «Nous anticipons désormais une légère hausse du marché des PC pour la première fois depuis 2011, à la faveur d’une forte demande pour les jeux (...)», a souligné Bob Swan, directeur financier et directeur général par intérim.
Le conseil d’administration de PSB Industries, réuni le 21 septembre, a approuvé le principe de l’introduction en bourse de sa filiale Baikowski, spécialisée dans la chimie de spécialités, a-t-il annoncé hier. Cette opération se traduirait par la distribution en nature de l’ensemble des actions Baikowski aux actionnaires de PSB Industries. Cette filiale représentait en 2017 environ 10% du chiffre d’affaires du groupe haut-savoyard, 21% de son Ebit, et environ 15% du total du bilan consolidé du groupe. PSB Industries compte ainsi se recentrer sur ses deux marchés principaux, luxe et beauté, et santé et industrie.
Siemens a annoncé hier la suppression d’environ 2.900 emplois en Allemagne dans le cadre d’un plan de restructuration destiné à économiser 500 millions d’euros. Le conglomérat industriel allemand précise vouloir renforcer la compétitivité de ses divisions «Power and Gas» et «Process Industries and Drives». Les 500 millions d'économies seront réalisées au sein de la division Power and Gas, dont environ 270 millions en Allemagne. Finalement, 2.900 emplois seront supprimés en Allemagne au lieu des 3.400 annoncés en novembre 2017, et les sites de Görlitz et de Berlin seront conservés, a précisé Siemens. L’action Siemens a clôturé sur un gain de 0,73%, à comparer à un repli de 0,64% de l’indice Dax de la Bourse de Francfort.
Le conseil d’administration de PSB Industries, réuni le 21 septembre, a approuvé le principe de la scission de ses activités et de l’introduction en bourse sur Euronext Growth de sa filiale Baikowski, spécialisée dans la chimie de spécialités, a-t-il annoncé lundi. Cette opération se traduirait par la distribution en nature de l’ensemble des actions Baikowski aux actionnaires de PSB Industries. Cette filiale représente en 2017 environ 10% de son chiffre d’affaires, 21% de son EBIT, et environ 15% du total du bilan consolidé du groupe. «Cette opération devrait permettre à Baikowski, devenu indépendant, d’accélérer son développement dans les marchés de niches de l’alumine haute pureté, des oxydes spéciaux et du polissage», estime le groupe dans un communiqué. PSB Industries compte ainsi se recentrer sur ses deux marchés principaux, luxe et beauté, et santé et industrie, après la cession de son pôle Agroalimentaire & Distribution en juin 2018.
Le géant chimique et pharmaceutique allemand Bayer entend défendre vigoureusement en justice son herbicide Roundup, hérité du rachat de Monsanto, après un récent procès aux Etats-Unis qui a conclu que le produit était à l’origine du cancer développé par un jardinier et fait naître la perspective de nombreuses plaintes. Bayer a déclaré mardi souhaiter qu’un tribunal de l’Etat de Californie renverse le verdict du jury, ordonne un nouveau procès ou réduise le montant des dommages et intérêts à payer, selon des documents remis au tribunal. En août, le groupe avait été condamné à verser 289 millions de dollars à un jardinier souffrant d’un cancer.
CPK, holding détenue par Eurazeo qui regroupe une dizaine de marques de chocolat et confiserie dont Carambar, a annoncé hier être entrée en négociations exclusives avec le confiseur allemand Katjes International en vue d’un rapprochement avec sa filiale Lutti. Cette opération réunirait les deuxième et troisième acteurs du marché français de la confiserie.
Siemens envisage de supprimer 20.000 emplois dans le cadre de son plan stratégique «Vision 2020», rapportait hier Manager Magazin dans sa version en ligne. Le groupe industriel allemand va réaliser des économies en réduisant ses coûts administratifs, notamment au niveau du personnel et dans les domaines juridiques et financiers, a dit le président du directoire, Joe Kaeser, lors d’une présentation à des investisseurs début août, selon le journal allemand.