La reprise de l’aciérie Ascoval de Saint-Saulve dans le Nord et de ses 281 salariés par le groupe franco-belge Altifort a été validée ce mercredi par la chambre commerciale du tribunal de grande instance de Strasbourg, selon les informations du greffe. Le plan de financement qui doit sauver l’usine située près de Valenciennes se monte à 152 millions d’euros, dont 47 millions d’euros de fonds publics apportés par la région Hauts-de-France (12 millions), par la communauté d’agglomération Valenciennes Métropole (10 millions) et par l’Etat (25 millions).
Bic a annoncé hier soir une revue organisationnelle destinée à améliorer son efficacité opérationnelle et soutenir sa croissance rentable à long-terme. Il veut devenir « plus agile, plus efficace et plus orienté vers le consommateur ». Le groupe compte notamment optimiser ses achats et sa chaîne d’approvisionnement, innover plus rapidement, améliorer son efficacité commerciale en devenant un spécialiste omni-canal, améliorer l’efficacité des fonctions support, et renforcer les programmes de formation. Les résultats de cette revue seront communiqués au cours du premier trimestre 2019.
Oceasoft, concepteur de capteurs intelligents et connectés pour l’industrie, a reçu de l’administration fiscale un avis de vérification sur ses déclarations de crédit d’impôt recherche (CIR) pour 2015, 2016 et 2017. Cette notification suspend le remboursement anticipé des créances de CIR pour 2016 et 2017, posant un problème de trésorerie pour le groupe. Avant même ces difficultés, Oceasoft annonce être entré en négociations depuis quelques mois avec l’un de ses partenaires industriels en vue d’un accord commercial et capitalistique. Ce partenaire bénéficierait d’une augmentation de capital réservée de 850.000 euros et prendrait le contrôle de la filiale américaine d’Oceasoft.
La Chine semble faire marche arrière sur son programme industriel «Made in China 2025», au moment où elle tente de désamorcer ses tensions commerciales avec les Etats-Unis. Le Conseil d’Etat, organe du gouvernement chinois, a adressé mercredi de nouvelles directives aux autorités locales, dans lesquelles il ne fait plus mention du programme. Ce dernier, poussé il y a trois ans, figure au coeur de la stratégie de la Chine visant à devenir une super-puissance économique d’ici 2050, en rattrapant son retard dans des secteurs tels que la robotique, l’aéronautique et la voiture propre. Mais cette stratégie, qui repose beaucoup sur les finances publiques, alarme les pays occidentaux, et en particulier les Etats-Unis. Pékin compte remplacer, peut-être dès début 2019, l’initiative «Made in China 2025» par un autre programme visant à ouvrir davantage le pays aux entreprises étrangères, écrit le Wall Street Journal.
Des défaillances de son process qualité coûteront plus 25 millions d’euros de résultat net au groupe minier. L'action a perdu un quart de sa valeur hier.
L’Etat français et le groupe franco-belge Altifort ont bouclé lundi soir le projet de reprise de l’aciérie Ascoval de Saint-Saulve (Nord). Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances, tenait une réunion à ce sujet lundi à Bercy. Vendredi, le groupe franco-belge Altifort avait déposé une offre sans clause suspensive. L’Etat contribuera à hauteur de 25 millions d’euros à la suite d’Altifort, la communauté d’agglomération de Valenciennes Métropole versera 10 millions d’euros, et la région des Hauts-de-France 12 millions. Le plan de financement doit être soumis mercredi à la chambre commerciale du tribunal de grande instance de Strasbourg. L’usine de Saint-Saulve emploie 281 salariés. Coentreprise d’Ascometal (60%) et de Vallourec (40%), l’aciérie a été exclue début 2018 du périmètre de rachat d’Ascometal par le groupe suisse Schmolz + Bickenbach.
L’Etat français et le groupe franco-belge Altifort doivent finaliser aujourd’hui le projet de reprise de l’aciérie Ascoval de Saint-Saulve (Nord), qui inclurait une contribution publique. Le plan de financement doit être soumis mercredi à la chambre commerciale du tribunal de grande instance de Strasbourg.
L'équipementier ferroviaire a annoncé ce matin avoir remporté un contrat d’une valeur de 100 millions d’euros pour la fourniture d’un système de signalisation destiné à la ligne 3 du métro de Mumbai, en Inde. Le contrat prévoit notamment la fourniture des systèmes de pilotage automatique, d’enclenchement automatisé et de contrôle centralisé des trains, des portes palières, ainsi que le système de surveillance et d’acquisition de données électriques et mécaniques. Il s’ajoute à d’autres contrats de matériel roulant et d’alimentation électrique remportés plus tôt dans l’année par Alstom pour la même ligne.
Le cours de l’action Eramet dévissait d’environ 22% en fin de matinée, après que le groupe a annoncé samedi des « non conformités dans le système de management de la qualité » au sein de sa branche Alliages. Les conséquences financières de cette situation devraient être « matérielles », selon le communiqué du groupe minier et métallurgique. Les conséquences seront importantes et auront un impact d’au-moins 25 millions d’euros sur le résultat net du groupe, précise un porte-parole du groupe. Eramet confirme néanmoins son objectif d’Ebitda 2018 « du même ordre de grandeur que celui de l’année 2017 ». La société donnera plus de détails lors de la publication de ses résultats annuels, le 20 février prochain
L’allemand Thyssenkrupp et l’indien Tata Steel sont proches d’un accord sur leur future coentreprise européenne dans l’acier, selon Reuters. Les deux groupes industriels sont de grands producteurs intégrés d’acier laminé au carbone et d’acier magnétique, dotés de sites de production importants en Allemagne, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni. Ce rapprochement doit leur permettre de combiner leurs activités européennes. Mais le choix de la direction de cette coentreprise a été retardé en raison de la crise sur la stratégie de Thyssenkrupp. D’après les sources de Reuters, Andreas Goss, le patron de la division acier de Thyssenkrupp, est le mieux placé pour diriger cette coentreprise. Elle aura un effectif d’environ 48.000 salariés et quelque 17 milliards d’euros de revenus. Ce projet doit encore recevoir le feu vert de la Commission européenne, mi-2019.
Le groupe de santé allemand Fresenius et sa filiale cotée Fresenius Medical Care (FMC) n’atteindront pas leurs objectifs de moyen terme. Fresenius chutait à mi-séance de près de 14% et FMC de près de 8%. «Au vu de ses prévisions actuelles pour 2018 et 2019, Fresenius pense désormais que le groupe ne parviendra pas à atteindre ses objectifs ambitieux pour 2020», précise le groupe allemand. Il anticipe notamment des résultats plus faibles pour FMC, spécialisé dans les dialyses, et pour Helios, sa chaîne de cliniques. Pour 2019, Fresenius table désormais sur une croissance des ventes d’environ 5% et sur un bénéfice net stable. Pour 2020, le groupe vise également une croissance des ventes de 5% et une hausse du bénéfice net légèrement supérieure au chiffre d’affaires. Il prévoyait auparavant une croissance des ventes comprise entre 7,1% et 10,3% et une augmentation de son bénéfice de 8,3% à 12,6%.
Broadcom a publié jeudi des résultats meilleurs que prévu, soutenus par une forte demande pour ses produits de stockage et de réseaux pour entreprises. Elle a bondi de 6% dans les échanges d’après-Bourse. Broadcom prévoit un chiffre d’affaires de 24,50 milliards de dollars (21,53 milliards d’euros) pour son exercice 2019 qui a commencé début novembre alors que les analystes anticipaient 22,40 milliards, selon IBES Refinitiv. Le chiffre d’affaires a progressé de 12,4% à 5,44 milliards de dollars sur le quatrième trimestre clos le 4 novembre, dépassant le consensus de 5,39 milliards. Broadcom a acquis cette année l'éditeur de logiciels CA Technologies pour 19 milliards de dollars, après l'échec du projet de rachat de Qualcomm.
Lanterne rouge du SBF 120, Elior cédait près de 7% en fin de matinée après l’annonce de ses objectifs pour l’exercice 2018-2019. Le groupe de restauration table seulement sur une croissance organique supérieure à 1% (après sortie des contrats non rentables en Italie) contre +3% en 2017-2018. Elior confirme un objectif de stabilité de sa marge d’Ebita, de 4,3% (-1 point) en 2017-2018. Par ailleurs, le groupe aura pris une décision sur l’avenir d’Areas, sa restauration de concession, avant la fin juin 2019. L’objectif est de donner plus de marges de manœuvre financière aux trois métiers du groupe (restauration collective, restauration de concession, et services). D’ailleurs, les investissements seront maintenus sous les 300 millions d’euros cette année, après 288 millions dépensés en 2017-2018.
Unilever a annoncé le départ à la retraite de son directeur général Paul Polman. Il sera remplacé à partir du 1er janvier 2019 par Alan Jope, 54 ans, actuel patron de la division beauté, qui assurera la transition pendant six mois, avant de quitter le groupe. Face à la colère des actionnaires britanniques, Paul Polman avait dû renoncer en octobre à un projet de siège social unique aux Pays-Bas.
A l’occasion d’un « Capital Markets Day » aujourd’hui à Paris, Mersen a confirmé ses prévisions pour 2018. Le groupe de spécialités électriques et de matériaux avancés table sur une croissance organique du chiffre d’affaires d’environ 9%, pour une marge opérationnelle courante autour de 10,4%. En conséquence, le retour sur capitaux employés devrait se situer autour de 11,5%.
Unilever a annoncé le départ à la retraite de son directeur général Paul Polman. Il sera remplacé à partir du 1er janvier 2019 par Alan Jope, actuel patron de la division beauté. Paul Polman assurera la transition pendant une période de six mois et quittera le groupe début juillet 2019. Alan Jope, âgé de 54 ans, patron de la plus grande division du groupe, a été choisi après « un processus de sélection rigoureux et large », assure Unilever. « Sa nomination prouve la solidité du plan de succession et du réservoir de talents d’Unilever », ajoute Paul Polman cité dans le communiqué du groupe.
Nexans met en place une nouvelle équipe de direction plus resserrée. A cette occasion, Jean-Christophe Juillard, 51 ans, rejoindra le groupe le 7 janvier 2019 comme directeur financier. Depuis 2013, il est directeur financier du groupe ContourGlobal, société américaine de production d’énergie introduite à la bourse de Londres en 2017.