Vinci a annoncé mercredi avoir remporté en association avec John Holland un contrat autoroutier d’une valeur de 1,5 milliard de dollars australiens (environ 900 millions d’euros) à Sydney, en Australie. Ce contrat prévoit la construction et la rénovation de 5 kilomètres de voies à proximité de l’aéroport de Sydney, ainsi que la réalisation d’un échangeur, de 19 ponts, d’un autopont reliant les terminaux de l’aéroport et de pistes cyclables et piétonnes. Il a été obtenu par Seymour Whyte, filiale australienne de Vinci Construction, dans le cadre d’un groupement à 50/50 avec l’entreprise de BTP australienne John Holland.
Le spécialiste du petit équipement domestique Seb prévoit pour cette année une baisse de son chiffre d’affaires de 5% à 6%, à taux de change et périmètre constants, avec un effet devises négatif compris entre 200 et 250 millions d’euros. «Sur cette base, le résultat opérationnel d’activité 2020 pourrait être en retrait de 25 à 30% par rapport à 2019», a indiqué Seb dans un communiqué. Au troisième trimestre, le chiffre d’affaires du groupe s’est établi à 1,79 milliard d’euros, en hausse de 1,1% à parités courantes. A taux de change et périmètre constants, les ventes ont progressé de 4,4%. Selon un consensus établi par Factset, les analystes anticipaient un chiffre d’affaires trimestriel de 1,76 milliard d’euros. Sur les neuf premiers mois de l’année, le chiffre d’affaires du groupe s’est élevé à 4,71 milliards d’euros, en baisse de 6,7% à périmètre et taux de change constants. La dette financière nette s'élevait à 1,97 milliard d’euros au 30 septembre, contre 2,09 milliards d’euros à la fin juin.
UBS relève son objectif de cours pour Caterpillar à 180 dollars au lieu de 130 dollars précédemment en estimant que le fabricant d’engins de chantier profitera des efforts de relance actuellement négociés à Washington. Historiquement, l’action Caterpillar a tendance a surperformer l’ensemble du marché quand le secteur des infrastructures est bien orienté, ajoute UBS. La banque maintient toutefois sa recommandation à «neutre» en jugeant que la surperformance récente du titre signifie que les investisseurs tablent déjà sur un essor du secteur de la construction. L’action Caterpillar s’approche de son plus haut niveau depuis deux ans et clôturait en hausse de 0,87% mardi, à 168,99 dollars.
La société Carmat, qui développe un cœur artificiel total, a annoncé mardi avoir reçu le feu vert de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) pour reprendre les implantations de son dispositif en France. Carmat avait suspendu en octobre 2018 son essai clinique «pivot» en cours en Europe ainsi que sa production de prothèses en raison de données laissant apparaître des risques de dysfonctionnement de celles-ci. La société a annoncé courant mai une implantation de sa prothèse au Danemark, troisième pays à entrer dans l'étude, avec la République tchèque et le Kazakhstan. Ce feu vert va permettre aux hôpitaux français de boucler le recrutement de patients pour l'étude «pivot» d’ici à la fin du premier trimestre 2021, précise le communiqué.
La progression de la production industrielle de la zone euro a fortement ralenti en août, chiffrée à +0,7% d’un mois sur l’autre après +5,0% (révisé) en juillet. Sur un an, la production industrielle affiche un repli de -7,2%, principalement d’une chute de la production des biens d'équipement (-1,6% sur un mois, -13,2% sur un an), amortie en partie par une production plus élevée de biens de consommation durables (+6,8% sur un mois, +4,3% sur un an), selon les données Eurostat. Les chiffres par pays montrent que la production industrielle a baissé de -11,2% en Allemagne par rapport à août 2019, et de -7,3% en France. A l’opposé, un bilan d’un an sur l’autre donne une progression de +2,1 pour le Portugal et une stabilisation à -0,3% pour l’Italie.
La progression de la production industrielle de la zone euro a fortement ralenti en août, chiffrée à +0,7% d’un mois sur l’autre après +5,0% (révisé) en juillet. Sur un an, la production industrielle affiche un repli de -7,2%, un chiffre conforme aux attentes en raison principalement d’une chute de la production des biens d'équipement (-1,6% sur un mois, -13,2% sur un an), amortie en partie par une production plus élevée de biens de consommation durables (+6,8% sur un mois, +4,3% sur un an), selon les données publiées mercredi par Eurostat.
Le géant sidérurgique ArcelorMittal a annoncé mardi que sa division Europe produira de «l’acier vert» dès cette année, avec l’objectif affiché de réduire de 30% ses émissions de CO2 en 2030 et d’atteindre la neutralité carbone en 2050. L’acier «vert» désigne l’acier produit de façon à réduire les émissions de CO2 liées à sa fabrication, qui utilise du charbon et est donc émettrice de carbone. «L’hydrogène joue un rôle central dans (sa) stratégie de décarbonation», en étant notamment utilisé dans la fabrication d’acier. ArcelorMittal Europe va produire 30.000 tonnes d’acier vert en 2020, puis 120.000 tonnes en 2021 et 600.000 tonnes en 2022, selon un communiqué du groupe. Des tests sont en cours sur plusieurs sites du groupe.
Le fonctionnement de certaines usines d’ArcelorMittal a été perturbé mercredi par un mouvement social, «notamment une partie des sites de Dunkerque et Mardyck et dans une moindre mesure certaines installations du site de Florange», a indiqué le groupe sidérurgique dans un communiqué. La CGT avait adressé le 25 septembre un ultimatum à la direction générale France d’ArcelorMittal, demandant une prime de 2.000 euros et la couverture à 100% du salaire en cas d’activité partielle. Le syndicat avait donné jusqu’au 7 octobre à la direction, des revendications qui ont été rejetées selon lui.
Le projet de loi controversé relatif à la «mise sur le marché de certains produits phytopharmaceutiques», qui prévoit la réintroduction temporaire des néonicotinoïdes pour sauver la filière de la betterave sucrière, a été adopté mardi à l’Assemblée nationale. Le débat a été vif jusque dans les rangs de La République en marche (LaRem) à propos de ce texte qui vise à déroger jusqu’au 1er juillet 2023 à l’interdiction d’utiliser des néonicotinoïdes, un type de pesticide interdit depuis 2018. Pour l’Union nationale de l’apiculture française (Unaf), qui a publié un communiqué, cette réintroduction est «une insulte à l’apiculture, à la science et à la protection du vivant».
Moody’s a abaissé lundi sa perspective pour la notation de Bayer de «stable» à «négative» et a confirmé sa note de crédit «Baa1» pour le groupe pharmaceutique et agrochimique allemand. La détérioration des perspectives de croissance de l’activité agrochimique de Bayer et les risques liés à la mise en œuvre des programmes d'économies du groupe vont retarder davantage son désendettement, indique Moody’s. Bayer a indiqué vouloir économiser 1,5 milliard d’euros, avec des suppressions d’emplois «possibles». La perspective «négative» associée à la note de Bayer tient également compte de l’incertitude concernant la capacité de Bayer à régler les litiges actuels et futurs sur le Roundup pour les montants annoncés en juin 2020, a ajouté Moody’s.
Moody’s a abaissé lundi sa perspective pour la notation de Bayer de «stable» à «négative» et a confirmé sa note de crédit «Baa1» pour le groupe pharmaceutique et agrochimique allemand.
Technip FMC a annoncé vendredi la nomination d’Arnaud Pieton au poste de président et directeur général désigné de Technip Energies. Arnaud Pieton a occupé plusieurs fonctions-clé au sein de la société depuis 2004. Il était president Subsea depuis 2018. Auparavant, il avait assuré les fonctions de executive vice president People & Culture, ainsi que président de la région Asie-Pacifique où il était en charge de l’activité Onshore/Offshore (désormais Technip Energies). La société a également annoncé dans un communiqué la nomination de Jonathan Landes en tant que «President Subsea». Ces nominations font suite à la démission de Catherine MacGregor, qui quitte l’entreprise pour prendre la tête d’Engie.
Le géant allemand de la chimie Bayer a annoncé mercredi qu’il comptait réaliser 1,5 milliard d’euros d'économies supplémentaires d’ici 2024 face à l’impact de la pandémie de Covid-19, ce qui pourrait entraîner des suppressions d’emplois. Le groupe s’attend par ailleurs à une dépréciation d’actifs de plusieurs milliards d’euros dans sa division d’agrochimie en raison d’une «baisse de la perspective de croissance» du secteur agricole, conséquence de la situation sanitaire, une «situation qui ne changera pas prochainement», ajoute Bayer dans un communiqué. Son cours de Bourse a chuté suite à l’accord qu’il a noué en juin pour payer environ 11 milliards de dollars pour mettre fin à des poursuites judiciaires américaines autour de son pesticide Roundup, qu’il a acquis avec le rachat de Monsanto pour 63 milliards de dollars en 2018.
Le gouvernement norvégien a indiqué lundi vouloir investir 16,8 milliards de couronnes (1,6 milliard d’euros) dans le captage et le stockage de carbone, une technologie prometteuse mais coûteuse. Le pays est le plus gros producteur d’hydrocarbures d’Europe de l’Ouest. Il dit vouloir financer prioritairement ce projet sur une usine de ciment à Brevik, dans le sud du pays et envisage d’apporter un financement à Northern Lights. Porté par les géants pétroliers Equinor, Shell et Total, le projet vise à transporter du CO2 liquide vers un terminal d’où il sera injecté sous les fonds sous-marins via des pipelines.
Dépêchées dans le Pas-de-Calais, les ministres Elisabeth Borne et Agnès Pannier-Runacher se sont engagées lundi à faire tout leur possible pour préserver l’emploi des salariés du site de Bridgestone de Béthune. Le fabricant japonais de pneumatiques Bridgestone a annoncé mercredi vouloir entamer des discussions en vue de la fermeture de son usine de Béthune, une décision vivement contestée par le gouvernement français. Bridgestone met en avant la faiblesse de la demande et la forte concurrence pour justifier sa décision. L’usine de Béthune, mise en service en 1961 et d’une capacité de production d’environ 17.000 pneus par jour, emploie 863 personnes.
La direction de Bridgestone sera représentée à la réunion organisée lundi à Béthune (Pas-de-Calais) au sujet du projet de fermeture de l’usine du fabricant de pneus japonais, a annoncé vendredi le porte-parole du gouvernement français. La réunion aura lieu en présence d’Agnès Pannier-Runacher, ministre de l’Industrien d’Elisabeth Borne, ministre du Travail, de Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France, et des représentants syndicaux. En outre, Agnès Pannier-Runacher, ministre de l’Industrie, a annoncé dimanche, au micro du «Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI» l’ouverture de cinq mois de négociations avec la direction du groupe, où «tous les scénarios seront étudiés». Le groupe japonais avait annoncé mercredi sa volonté de fermer le site en avril 2021. Cet arrêt entraînerait la suppression de 863 emplois directs