Nos articles d’actualité et d’analyse portant sur les sujets de gouvernance (bonnes pratiques, réglementation, changements à la direction des grandes entreprises etc.).
Fuji Electric, principal actionnaire de Fujitsu, se prépare à céder 8,2% du conglomérat japonais dans le cadre d’un débouclage des participations croisées des deux groupes. SBMC Nikko Securities a été mandaté pour vendre cette participation, valorisée environ 114 milliards de yens (951 millions d’euros), à des investisseurs étrangers. Fujitsu a indiqué vouloir racheter 1,9% de ces actions pour 25 milliards de yens afin de réduire l’impact de l’opération sur les autres actionnaires. Les sociétés cotées à Tokyo doivent justifier leurs participations croisées depuis l’introduction en 2015 d’un nouveau code de gouvernance d’entreprise à l’initiative du gouvernement de Shinzo Abe.
La Direction de la répression des fraudes (DGCCRF) a décidé de transmettre au Parquet de Paris les conclusions de son enquête sur les émissions polluantes de véhicules Diesel du groupe Fiat Chrysler Automobile (FCA), a annoncé hier soir le ministère de l’Economie. La DGCCRF s’est appuyée sur les résultats de tests menés sur des véhicules ainsi que «sur l’analyse de documents transmis par le constructeur», a précisé Bercy dans un communiqué. Par ailleurs, la Direction de la répression des fraudes «poursuit son enquête» et ses «investigations relatives aux autres constructeurs», précise Bercy. L’affaire découle du scandale des moteurs Diesel truqués par le constructeur allemand Volkswagen, qui a éclaté en septembre 2015 aux Etats-Unis.
Le conglomérat sud-coréen a annoncé lundi qu’il dissoudrait son office de la stratégie d’entreprise une fois bouclée une enquête judiciaire qui a conduit à la suspension de la présidente sud-coréenne Park Geun-hye par le parlement. Surnommé la «tour de contrôle», cet office créé fin 2010, qui emploie 200 salariés, est le centre névralgique d’un empire pesant 239 milliards de dollars (223 milliards d’euros). Il est l’objet des attentions du procureur spécial qui enquête sur le conglomérat dans le cadre d’une instruction sur une affaire de trafic d’influence autour de la présidente sud-coréenne. Les conclusions de l’enquête doivent être rendues le 28 février, mais un délai de 30 jours supplémentaires est désormais envisagé.
Goldman Sachs a vendu quasiment la moitié de sa part au capital de Dong Energy, le producteur d'électricité danois entré en Bourse en juin 2016. New Energy Investment, la holding qui porte la participation de la banque américaine, a placé sur le marché 26,5 millions d’actions, pour environ 875 millions d’euros. Les titres ont été vendus à un prix unitaire de 245 couronnes, soit une décote de 3,8% par rapport au cours de clôture de jeudi soir. Les actions avaient introduites à 235 couronnes. Le placement a été réalisé par Goldman Sachs, Morgan Stanley et Nordea. Goldman Sachs détient encore 7% de Dong Energy. Le groupe est contrôlé par l’Etat danois.
Goldman Sachs a vendu quasiment la moitié de sa part au capital de Dong Energy, le producteur d'électricité danois entré en Bourse en 2016. New Energy Investment, la holding qui porte la participation de la banque américaine, a placé sur le marché 26,5 millions d’actions, pour un produit estimé à 875 millions d’euros. Les titres ont été vendus à un prix unitaire de 245 couronnes danoises, soit avec une décote de 3,8% par rapport au cours de clôture de jeudi soir. Les actions avaient été mises en Bourse en juin 2016 au prix de 235 couronnes. Le placement a été réalisé par Goldman Sachs, Morgan Stanley et Nordea. Goldman Sachs détient encore 7% de Dong Energy. Le groupe est contrôlé par l’Etat danois.
Le fonds de pension public publie sa politique de vote pour 2017. Féminisation des conseils, reporting financier pays par pays et «say on pay» sont aussi au programme.
RTL Group a annoncé hier avoir lancé, conjointement avec sa filiale française RTL Radio (France), un audit des comptes de cette dernière après la découverte d’inexactitudes comptables portant sur plusieurs années. RTL Group précise que les deux sociétés ont mandaté le cabinet EY France pour un audit qui devrait durer quatre ou cinq semaines, que des mesures disciplinaires avaient déjà été prises à l’encontre d’un salarié et que les erreurs identifiées devraient avoir un «impact exceptionnel négatif modeste» sur ses comptes consolidés de 2016, sans remettre en cause sa prévision d’excédent brut d’exploitation. RTL Radio (France) fait partie du pôle radio français de RTL Group qui doit être repris par M6, autre filiale du groupe luxembourgeois, pour 216 millions d’euros. Le groupe M6 a fait savoir qu’il examinera les informations qui lui seront transmises avant de prendre une décision sur le rachat de RTL Radio (France).
L’action Ralph Lauren a ouvert en forte baisse à Wall Street après que la maison de mode a annoncé la démission de son directeur général Stefan Larsson à la suite de divergences avec le président fondateur Ralph Lauren. Stefan Larsson quittera la société le 1er mai. Ancien dirigeant de la filiale Old Navy de Gap, Stefan Larsson avait été nommé directeur général de Ralph Lauren fin 2015, succédant au fondateur qui dirigeait son entreprise depuis près d’un demi-siècle. Le groupe a dit que la recherche d’un nouveau directeur général avait commencé.
L’Etablissement de retraite additionnelle de la fonction publique (Erafp) a mis à jour ses lignes directrices en matière d’engagement actionnarial et sa politique de vote aux assemblées générales (AG) pour l’année 2017. Le fonds de pension public «demandera désormais à ses sociétés de gestion d’initier un dialogue avec les entreprises impliquées dans des violations avérées de standards internationaux», selon un communiqué.
Deutsche Börse a annoncé hier que le parquet de Francfort avait ouvert une enquête sur des achats d’actions de l’entreprise réalisés en décembre 2015 par le président du directoire, Carsten Kengeter. Ce dernier a acheté 60.000 actions pour un montant d’environ 4,5 millions d’euros lors de trois transactions séparées le 14 décembre 2015. Deutsche Börse et le London Stock Exchange ont annoncé deux mois plus tard leur intention de fusionner, ce qui a eu pour effet de stimuler leur cours de Bourse. L’action Deutsche Börse s’est ainsi appréciée d’environ 11% depuis mi-décembre 2015.
Les défaillances d’entreprises ont diminué de 8,3% en France l’an dernier pour s'établir à 57.844, passant sous le seuil des 60.000 défaillances annuelles pour la première fois depuis 2009, selon des données publiées hier par le cabinet Altares. En 2015, celui-ci avait recensé 63.081 défaillances. A l’inverse de la tendance générale, les défaillances ont progressé de près de 4% dans l’agriculture et de 31% dans les transports routiers de voyageurs en raison d’une forte hausse des cessations de paiement des taxis. Le repli global des défaillances a été particulièrement marqué au quatrième trimestre 2016, au cours duquel 13.971 procédures ont été recensées (sauvegardes, redressements ou liquidations judiciaires), soit une amélioration de 12,2% d’un an sur l’autre. En repassant sous la barre des 14.000 procédures, la sinistralité des entreprises a connu en fin d’année dernière son meilleur trimestre depuis neuf ans.
La compagnie ferroviaire allemande Deutsche Bahn a annoncé hier le départ surprise de son patron, dont le contrat devait pourtant être prolongé le jour-même. Le conseil de surveillance de Deutsche Bahn «a accédé aujourd’hui à l’unanimité à la demande de Rüdiger Grube de le décharger de sa fonction de président du directoire avec effet immédiat», a fait savoir l’entreprise publique. Âgé de 65 ans, Rüdiger Grube était à la tête de la Deutsche Bahn depuis mai 2009. En attendant qu’un successeur soit désigné, le directeur financier Richard Lutz prendra provisoirement les rênes de l’entreprise.
En collaboration avec la Bourse suisse (SIX Swiss Exchange), la Fondation Ethos lance un nouvel indice boursier consacré à la gouvernance d’entreprise des sociétés suisses. «Ethos Swiss Corporate Governance Index» (ESCGI) tient compte des principaux critères de bonne gouvernance environnementale ou sociale pour définir le poids des différentes sociétés qui le composent. Il s’agit du premier indice de ce type sur le marché boursier suisse. Il permet aux investisseurs de réduire la pondération des sociétés qui présentent un risque en matière de gouvernance.
La compagnie ferroviaire allemande Deutsche Bahn a annoncé lundi le départ surprise de son patron Rüdiger Grube, dont le contrat devait pourtant être prolongé le jour-même. Le conseil de surveillance de Deutsche Bahn «a accédé aujourd’hui à l’unanimité à la demande de Rüdiger Grube de le décharger de sa fonction de président du directoire avec effet immédiat», a fait savoir l’entreprise publique dans un communiqué. Âgé de 65 ans, Rüdiger Grube était à la tête de la Deutsche Bahn depuis mai 2009. En attendant qu’un successeur soit désigné, le directeur financier Richard Lutz prendra provisoirement les rênes de l’entreprise.
En collaboration avec la Bourse suisse (SIX Swiss Exchange), la Fondation Ethos lance un nouvel indice boursier consacré à la gouvernance d’entreprise des sociétés suisses. « Ethos Swiss Corporate Governance Index » (ESCGI) tient compte des principaux critères de bonne gouvernance pour définir le poids des différentes sociétés qui le composent. Il s’agit du premier indice de ce type sur le marché boursier suisse. Il permet aux investisseurs de réduire la pondération des sociétés qui présentent un risque en matière de gouvernance.
Havas a annoncé le départ d’Andrew Benett de la direction de Havas Creative Group et Havas Worldwide. Yannick Bolloré, en plus de ses fonctions actuelles de PDG de Havas Group, dirigera également la division Havas Creative Group. Andrew Benett avait rejoint Havas en 2004. Ces changements sont effectifs immédiatement. Havas est contrôlé par le groupe Bolloré.
En succédant à Maurice Lévy le 1er juin, qui prendra alors la direction du conseil de surveillance, il deviendra le troisième dirigeant du groupe depuis sa fondation.
Face aux conflits d'objectifs et aux performances médiocres du portefeuille public, la Cour des comptes prône des réformes, dont une redéfinition des rôles de l'APE et de Bpifrance.