Nos articles d’actualité et d’analyse portant sur les sujets de gouvernance (bonnes pratiques, réglementation, changements à la direction des grandes entreprises etc.).
Longtemps, les grandes banques ont pu se croire à l’abri des fonds activistes. La réglementation et les exigences en capital qu’elle implique dressaient autour des champions nationaux des remparts infranchissables. Les années de crise financière rendaient les superviseurs hostiles à toute tentative de déstabilisation du système, fût-elle fondée sur une analyse objective des forces et faiblesses d’une entreprise en particulier. Si les prêteurs régionaux américains composaient de longue date avec des actionnaires remuants, l’activisme bancaire n’avait à présenter pour tout fait d’armes en Europe qu’une catastrophe industrielle, la mise aux enchères et le dépeçage d’ABN Amro en 2007 à l’invitation du fonds TCI. Derrière ces hautes murailles, les dirigeants ayant échoué à redresser leurs cours de bourse pouvaient certes prendre la mesure du mécontentement de leurs actionnaires, mais ils restaient maîtres des horloges.
Le gouverneur de la Banque d’Irlande, Philip Lane, 49 ans, est le seul candidat en lice pour remplacer Peter Praet, le chef économiste de Banque centrale européenne (BCE), à l’expiration de son mandat en mai. Considéré comme proche des positions du président de la BCE, Mario Draghi, Philip Lane devra préparer les décisions de politique monétaire. Sa candidature doit être approuvée par les ministres des Finances de la zone euro le 11 février, avant sa nomination formelle lors du prochain sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE en mars.
Dans une interview au quotidien Nikkei, la toute première depuis son arrestation le 19 novembre, Carlos Ghosn s’est dit victime «d’un complot et d’une trahison» de la part de dirigeants de Nissan, opposés selon lui à son projet d’intégration entre Renault et ses alliés japonais. Le projet d’intégrer Renault, Nissan et Mitsubishi Motors avait été abordé avec le patron de Nissan, Hiroto Saikawa, en septembre 2018, affirme le dirigeant.
Henri Seydoux, premier actionnaire de Parrot, a le feu vert du conseil d’administration du fabricant de drones pour lancer son offre publique d’achat, jugeant le projet « conforme aux intérêts de Parrot, de ses actionnaires et de ses salariés ». Le comité d’entreprise de Parrot avait rendu un avis positif le 20 décembre.
Margarita Louis-Dreyfus a bouclé, le 25 janvier, l’acquisition des parts minoritaires auprès d’autres actionnaires familiaux au capital de Louis Dreyfus Company Holding, la société de tête du courtier en matières premières agricoles. Un protocole d’accord avait été trouvé en fin d’année dernière après plusieurs mois de conflit entre les différents actionnaires familiaux. La transaction permet à Akira, la fondation qui porte les parts détenues par Margarita Louis-Dreyfus, de détenir 96,2% du capital de Louis Dreyfus Company Holding.
Marc Viénot, ancien président directeur général de la Société Générale, est décédé lundi à l’âge de 90 ans. Président d’honneur de La Société Générale, il avait été PDG du groupe bancaire de 1986 à 1997. Artisan de son développement, il avait piloté sa privatisation en 1987. Il demeurait vice-président du conseil de surveillance de Société Générale Maroc. Cet inspecteur général des finances à la retraite était membre du conseil d’administration de Paris Europlace, administrateur de Ciments français et membre du conseil de surveillance de Groupe Lucien Barrière SAS. Marc Viénot était officier de la Légion d’honneur et commandeur de l’ordre national du Mérite.
Margarita Louis-Dreyfus a annoncé aujourd’hui dans un communiqué avoir finalisé le 25 janvier l’acquisition des parts minoritaires détenues par d’autres actionnaires familiaux au capital de Louis Dreyfus Company Holding, la société de tête du courtier en matières premières agricoles. Un protocole d’accord avait été trouvé en fin d’année dernière après plusieurs mois de conflit entre les différents actionnaires familiaux. La transaction permet à Akira, la fondation qui porte les parts détenues par Margarita Louis-Dreyfus, de détenir 96,2% du capital de Louis Dreyfus Company Holding. «L’acquisition tourne une page dans l’histoire du groupe et ouvre un nouveau chapitre excitant», a déclaré Margarita Louis-Dreyfus.
L’actionnariat salarié se porte bien en France. 34 opérations collectives ont été menées l’an dernier, contre 32 en 2017 et une moyenne de 30 sur les dix dernières années, selon les premiers résultats du baromètre 2019 réalisé par Eres. Ces opérations concernent 31 entreprises du SBF 120, soit 26% de l’indice.
Ce matin, L’Hebdo des AG présentait les tendances attendues pour la saison des assemblées générales 2019 en compagnie des agences de conseil en vote, ISS, Glass Lewis et Proxinvest, et de l’AFG.
Patricia Barbizet occupera ce poste. Elle aura pour fonction de dialoguer avec les actionnaires et de formuler des propositions pour améliorer la gouvernance.
Sony a décidé de déménager son siège européen depuis la Grande-Bretagne vers les Pays-Bas, dans la perspective de la sortie du Royaume-Uni de l’UE, prévue le 29 mars. «Nous allons transférer la localisation administrative de notre siège européen à Amsterdam» d’ici à fin mars, a indiqué mercredi un porte-parole de la compagnie. L’objectif est d'éviter de lourdes procédures douanières. Mais l’entité britannique continuera à gérer les importations et les ventes du groupe dans la région, et ses effectifs seront maintenus sur place.
L’action Qualcomm perd 3% mercredi en début de séance à Wall Street après que le spécialiste de la vente à découvert Kerrisdale Capital a pris pour cible le fabricant de puces en évaluant le potentiel de baisse du titre à près de 60%. Kerrisdale pense que la Federal Trade Commission (FTC), le régulateur américain de la concurrence, va gagner son procès contre Qualcomm, ce qui obligera la société à passer des accords de licence sur ses principaux brevets mobiles avec des concurrents potentiels comme Intel selon des conditions « justes, raisonnables et non discriminantes ». Qualcomm a avancé ces dernières années qu’une telle issue détruirait son activité de licence.
Sony a décidé de déménager son siège européen depuis la Grande-Bretagne vers les Pays-Bas, dans la perspective de la sortie du Royaume-Uni de l’UE, prévue le 29 mars. «Nous allons transférer la localisation administrative de notre siège européen à Amsterdam» d’ici à fin mars, a indiqué aujourd’hui un porte-parole de la compagnie. L’objectif est d'éviter de lourdes procédures douanières. Mais l’entité britannique continuera à gérer les importations et les ventes du groupe dans la région, et ses effectifs seront maintenus sur place.