Nos articles d’actualité et d’analyse portant sur les opérations de fusion-acquisition et de cessions menées par les grandes entreprises françaises et internationales, le classement M&A de L’Agefi.
Un groupe d’actionnaires de Takeda Pharmaceutical recherche des alliés afin de bloquer le rachat du laboratoire britannique Shire, pour 62 milliards de dollars (53 milliards d’euros) lors d’une prochaine assemblée générale extraordinaire, a déclaré hier à Reuters l’un de ses membres. Le groupe d’actionnaires composé de 130 ex-salariés de Takeda possède 1% du capital du laboratoire japonais et doit obtenir un tiers des votes pour que sa motion aboutisse. Il comprend aussi certains membres de la famille fondatrice de Takada qui détient environ 10% de l’entreprise.
Le groupe hôtelier AccorHotels a annoncé lundi avoir conclu un partenariat stratégique avec le groupe français de gestion hôtelière Dalmata Hospitality, spécialisé sur le segment économique. Aucun détail financier n’a été communiqué. Dans le cadre de ce partenariat stratégique, « Dalmata Hospitality passera 20 de ses hôtels (soit plus de 1.500 chambres) détenus en contrats de franchise sous les enseignes du groupe AccorHotels ibis Styles, ibis, ibis budget et hotelF1 », a expliqué AccorHotels dans un communiqué. « Dalmata Hospitality contribuera ainsi au développement des marques économiques du groupe sur le segment 1*/3* grâce à un large programme de rénovations étalé sur 18 mois, complété par la mise en place d’un management opérationnel de premier plan qui permettra de valoriser les actifs des 20 hôtels », a ajouté le groupe hôtelier.
Un groupe d’actionnaires de Takeda Pharmaceutical recherche des alliés afin de bloquer le rachat du laboratoire britannique Shire, pour 62 milliards de dollars (53 milliards d’euros) lors d’une prochaine assemblée générale extraordinaire, a déclaré ce lundi à Reuters l’un de ses membres. Takeda organisera une assemblée générale dans le courant de l’année ou au début 2019 pour approuver une augmentation de capital afin de financer cette opération, ce qui en fait un vote de facto sur l’acquisition elle-même.
Farjoy Pty, holding de la famille Roberston, et Harry Hirschowitz, détenant conjointement 12% du capital de Mineral Deposits Limited (MDL), ont conclu une alliance en vue d’amener Eramet à revaloriser son offre sur le producteur de sables minéraux australien, rapporte le quotidien économique Australian Financial Review.
Le groupe américain de matériaux de construction USG a annoncé qu’il avait accepté une offre de rachat du groupe allemand Knauf d’un montant de 7 milliards de dollars. Dans le cadre de l’accord, les actionnaires d’USG vont percevoir un montant de 44 dollars par action, comprenant un versement en numéraire de 43,50 dollars et un dividende exceptionnel en action de 50 cents. Le prix valorise USG à 6,2 milliards de dollars en Bourse en se basant sur le nombre d’actions en circulation.
Le cours de l’action Inmarsat bondit de 12,4% ce matin à la Bourse de Londres, alors que l’opérateur de satellites de communication a annoncé vendredi soir avoir rejeté une proposition d’achat de son concurrent EchoStar, jugeant le prix insuffisant. Le groupe capitalise 2,46 milliards de livres. Par contagion, les cours d’Eutelsat et de SES, les deux opérateurs européens, progressent de plus de 3% à la Bourse de Paris.
L’opérateur britannique de satellites Inmarsat a annoncé vendredi soir avoir rejeté une proposition de rachat émanant de la société américaine EchoStar, la jugeant beaucoup trop faible. Inmarsat a fait cette annonce à la suite de spéculations qui ont propulsé ses actions à un pic de trois mois. L’action a fini en hausse de 13,48%, portant sa capitalisation boursière à 2,2 milliards de livres (2,5 milliards d’euros). La cible a précisé que l’approche d’EchoStar, non contraignante, était à un stade précoce et qu’il n’y avait aucune certitude qu’une offre ferme serait présentée.
Le chimiste suisse pourrait consacrer jusqu'à un milliard de francs (860 millions d’euros) en une seule année à des acquisitions pour accélérer sa croissance, a déclaré vendredi son président Paul Hälg, en ajoutant que les transactions les plus importantes interviendraient plutôt en Amérique du Nord et en Asie.
Bayer a annoncé hier avoir finalisé, comme prévu, l’acquisition du spécialiste américain de l’agrochimie Monsanto pour 63 milliards de dollars, soit un montant de 128 dollars par action. Afin de respecter l’aval conditionnel du département américain de la Justice à cette opération, l’intégration de Monsanto au sein de Bayer pourra avoir lieu lorsque les cessions d’actifs à BASF seront finalisées, a rappelé le groupe allemand dans un communiqué. «Ce processus d’intégration devrait débuter dans deux mois environ», a précisé Bayer. Bayer estime que l’acquisition aura un effet relutif sur le bénéfice par action des activités stratégiques en 2019. A partir de 2021, cet effet positif devrait atteindre un pourcentage à deux chiffres.
L’exploitant de centres commerciaux Unibail-Rodamco a annoncé hier avoir finalisé l’acquisition de son homologue australien Westfield, créant ainsi un leader mondial de l’immobilier de commerce et de bureaux, baptisé Unibail-Rodamco-Westfield. Le nouveau groupe revendique un portefeuille valorisé à 62 milliards d’euros, dont 88% en commerces, 7% en bureaux et 6% en sites de congrès et expositions. Unibail-Rodamco-Westfield sera coté sur Euronext Amsterdam et Paris, sous le symbole URW, et bénéficiera d’une cotation secondaire en Australie sous la forme de Chess Depositary Interests.
Fujifilm Holdings menace de renoncer à son projet de fusion de 6,1 milliards de dollars (5,2 milliards d’euros) avec Xerox si les discussions avec le nouveau conseil d’administration du groupe américain ne progressent pas rapidement. «Je n’ai pas de date limite précise, mais cela devrait normalement durer de quelques mois à six mois. Si nous n’avons rien à ce moment-là, c’est inévitable», a déclaré aujourd’hui le directeur général de Fujifilm, Shigetaka Komori.
Le groupe chimique et pharmaceutique allemand Bayer a annoncé ce jeudi avoir finalisé, comme prévu, l’acquisition du spécialiste américain de l’agrochimie Monsanto pour 63 milliards de dollars, soit un montant de 128 dollars par action. Afin de respecter l’aval conditionnel du département américain de la Justice à cette opération, l’intégration de Monsanto au sein de Bayer pourra avoir lieu lorsque les cessions d’actifs à BASF seront finalisées, a rappelé le groupe allemand dans un communiqué. «Ce processus d’intégration devrait débuter dans deux mois environ», a précisé Bayer.
Fortive a dévoilé hier qu’il avait trouvé un accord avec le groupe pharmaceutique américain Johnson & Johnson pour le rachat de la filiale de produits de prévention des infections Advanced Sterilization Products, ou ASP pour un montant de 2,7 milliards de dollars. Fortive précise que la filiale de stérilisation a généré 775 millions de dollars de bénéfices en 2017. Le groupe s’attend à clore l’opération début 2019.
E.ON a proposé mercredi de reporter un vote sur une motion qui pourrait déclencher une enquête afin de déterminer si la direction de son ancienne filiale Uniper a tenté de bloquer la vente d’une importante participation à Fortum. Les actionnaires d’Uniper devaient se prononcer lors de leur assemblée générale annuelle sur cette motion déposée par Cornwall Luxembourg, un fonds de l’investisseur activiste Elliott, qui détient 8,03% du capital de la société.
Caius Capital juge qu’il serait «intenable» pour UniCredit d’entreprendre une opération majeure tant que la banque italienne n’a pas répondu aux interrogations soulevées par le fonds spéculatif britannique sur le traitement de ses fonds propres au regard de la réglementation européenne. Le Financial Times a rapporté dimanche qu’UniCredit poussait à une fusion avec la Société Générale. Caius a demandé à l’Autorité bancaire européenne (ABE), dans une lettre datée du 3 mai d’enquêter sur le traitement d’une émission de 2,98 milliards d’euros d’obligations convertibles lancée par UniCredit en 2008. Selon le fonds, l’obligation convertible a été classée à tort parmi les fonds propres CET1 (Core Equity Tier 1), c’est-à-dire la meilleure qualité de fonds propres détenus par une banque, qui constitue une mesure clé de sa solidité financière.
L’opérateur de télécommunications Orange a annoncé hier avoir finalisé, via sa filiale Network Related Services, l’acquisition au prix de 7,70 euros par action de 59,10% du capital de groupe Business & Decision auprès de l’actionnaire majoritaire, la famille Bensabat. Le groupe déposera auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF), «dès que possible» un projet d’offre publique d’achat simplifiée au prix de 7,93 euros par action sur le reste du capital. L’action de Business & Decision a clôturé mardi à 7,92 euros. La capitalisation boursière de l’entreprise à ce prix représente environ 62 millions d’euros, selon Factset.
Le groupe thaïlandais Minor International a annoncé hier qu’il comptait lancer une OPA sur NH Hotels après avoir racheté une participation au conglomérat chinois HNA Group. Minor proposera 6,4 euros par action NH après avoir versé 622 millions d’euros à HNA pour sa participation de 26%. Cette opération, notifiée hier au régulateur boursier espagnol, portera la participation de Minor au-delà du seuil de 30% à partir duquel il doit lancer une OPA en bonne et due forme, suivant le droit boursier espagnol.
International Paper va retirer son offre sur Smurfit Kappa Group avant la date limite du 6 juin, ont déclaré deux sources proches du dossier à Reuters. Le premier groupe papetier mondial avait jusqu’à aujourd’hui pour présenter une offre contraignante sur le premier producteur européen d’emballages à base de papier. Ce dernier avait rejeté fin mars une offre améliorée de son concurrent américain en estimant qu’elle continuait à le sous-valoriser et n’avait aucun sens stratégique.