Nos articles d’actualité et d’analyse sur le financement des entreprises par dette obligataire (marché primaire, DCM, obligations hybrides) ou bancaire.
Le gouvernement, avec Régions de France, a lancé hier France Num, un accompagnement à la transformation numérique des TPE et PME françaises d’ici trois ans. France Num propose un réseau d’accompagnement – «les Activateurs France Num» – avec plus de 900 Activateurs répartis sur tout le territoire, une plate-forme de ressources personnalisées, et une nouvelle offre de prêts. La Banque européenne d’investissement (BEI), l’Etat et Bpifrance proposent une garantie de place qui permettra à des banques partenaires d’octroyer près d’un milliard d’euros de prêts à des conditions favorables. Ces prêts, proposés courant 2019, seront en priorité de moins de 25.000 euros.
Le gouvernement, en association avec Régions de France, a lancé ce matin France Num, un accompagnement à la transformation numérique des TPE et PME françaises. France Num vise à permettre à toutes ces sociétés de lancer leur transformation numérique d’ici 3 ans.
Le distributeur Sears Holding a demandé ce lundi à être placé sous la protection du Chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites. Ce placement intervient juste avant l'échéance d’un prêt de 134 millions de dollars (115 millions d’euros) que Sears devait rembourser aujourd’hui. Les banques créancières ont accepté de lui apporter un financement de 500 à 600 millions de dollars, ce qui devrait permettre au groupe américain de continuer à fonctionner pendant qu’il se restructure et cherche des acquéreurs pour ses actifs.
Biogroup-LCD, l’un des premiers groupes français de laboratoires de biologie médicale, a signé un protocole d’accord avec la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) en vue d’une levée de fonds de 180 millions d’euros. Stéphane Eimer, le dirigeant fondateur de Biogroup-LCD, reste majoritaire au capital de la société.
Déjà clouées au pilori sur le site du ministère de l’Economie (photo), section DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes), les sociétés sanctionnées pour accumulation de retards de paiement selon les règles du Code de commerce se verront bientôt infliger une nouvelle mauvaise publicité. Un amendement au projet de loi Pacte adopté par les députés prévoit une publication de la sanction dans la presse. Aux frais bien entendu des payeurs récalcitrants. La loi entend les dissuader de cette infamie, au bénéfice des créanciers, l’Observatoire des délais de paiement ayant estimé que les retards avaient amputé de 16 milliards d’euros la trésorerie des entreprises en 2016.
Après des maillots à plus de 100 euros, l’augmentation des prix des places dans les stades et la quasi-totalité des retransmissions des matchs devenue payante, le monde du football a trouvé un nouveau moyen de faire dépenser toujours plus aux fans du ballon rond. A 10 jours d’intervalle, le PSG et la Juventus de Turin ont annoncé le lancement prochain de leur propre crypto-monnaie. En achetant ces tokens, leurs supporters pourront influer sur la politique du club en votant sur le choix des maillots, les affiches des matchs amicaux, les événements du club… Etant précisé que leurs droits de vote seront limités tout comme le nombre de tokens qu’ils pourront détenir. Il ne faudrait quand même pas que le Qatar et la famille Agnelli soient « dilués ».
Le groupe mutualiste Matmut a annoncé hier que tout son réseau propose désormais une offre de location longue durée (LLD) en partenariat avec Arval, la filiale du groupe BNP Paribas. «Un parcours client ‘sans couture’ a ainsi été mis en place, permettant au sociétaire de louer son véhicule (Arval) et de l’assurer (Matmut) auprès du même point de contact, ou encore de gérer un sinistre (assurance de la Matmut, assistance d’Inter Mutuelles Assistance et réparation Arval) avec un seul et unique interlocuteur», souligne un communiqué. La Matmut et BNP Paribas se sont associés fin 2016 en assurances dommages, un partenariat concrétisé par l’entrée de la mutuelle à hauteur de 34% au capital de Cardif IARD, filiale de la banque.
Prodware SA, groupe de conseil et d'édition de solutions logicielles de gestion, a finalisé un financement senior de 92,5 millions d’euros, dont 62,5 millions d’euros de placements privés in fine d’une maturité de 6 à 7 ans. Cette opération s’inscrit dans une logique de refinancement de ses encours bancaires et obligataires existants. Prodware a été accompagné par Degroof Petercam Finance (Conseil financier) et par Banque Internationale à Luxembourg (BIL CIB Structured Finance & Syndication) comme coordinateur, agent de la documentation et arrangeur mandaté aux côtés du Crédit Lyonnais (LCL). Le pool des prêteurs inclut Le Crédit Lyonnais (France), Belfius (Belgique), BIL (Luxembourg), Saar LB (Allemagne) et deux fonds institutionnels français Zen Cap Asset Management et SGAM AG2R la Mondiale.
La firme de conseil Mercer et le fournisseur de données et de recherche Morningstar ont annoncé qu’ils avaient formé une alliance pour fournir aux investisseurs et aux conseillers en investissement une seule et même plateforme digitale comprenant des données sur les gestions institutionnelles, des analyses de performances et de la recherche qualitative. Ce rapprochement permet de combiner les données de gestion institutionnelle et la recherche de Mercer avec la recherche indépendante de Morningstar et sa base de données couvrant les fonds ouverts, les ETF, les comptes gérés séparément et les indices."Les investisseurs et leurs conseillers ne disposent pas des ressources nécessaire pour avoir des données et des recherches exhaustives sur les stratégies institutionnelles. Avec ce partenariat avec Morningstar, nous pouvons fournir aux investisseurs et à leurs conseillers une vision élargie des coûts et des opportunités, ce qui leur permettra de prendre de meilleures décisions d’investissement», a commenté Rich Nuzum, global president, responsable de l’activité gestion de fortune chez Mercer.La nouvelle offre sera déployée par grandes régions, en commençant début 2019 par les Etats-Unis.
Amiral Gestion a annoncé mardi que son FCP Sextant PME, qui suit la même stratégie de sélection d’actions de PME/ETI européennes depuis le 1er janvier 2014, est à nouveau ouvert aux souscriptions à compter du 3 octobre 2018. Le fonds avait été fermé aux souscriptions en juillet 2017 alors qu’il avait atteint un encours sous gestion de 250 millions d’euros. «L’objectif de cette fermeture était d’assurer les meilleures conditions de gestion pour le fonds et de poursuivre une stratégie de sélection rigoureuse et efficace des valeurs. Avec un encours à ce jour de 175 millions d’euros, nous retrouvons de la capacité pour investir sur le segment des petites et moyennes valeurs européennes», assure Raphaël Moreau, gérant coordinateur du fonds Sextant PME.Sextant PME présente à fin septembre 2018 une performance annualisée de 15,79% depuis le 1er janvier 2014 contre 12,86 % pour son indice de référence, le CAC Small NR.
Le groupe mutualiste Matmut a annoncé mercredi que tout son réseau propose désormais une offre de location longue durée (LLD) en partenariat avec Arval, la filiale du groupe BNP Paribas. Le groupe dit poursuivre ainsi « sa stratégie de diversification » tout en accompagnant « une tendance de fond » à la location dans l’ensemble des secteurs de consommation. A l’occasion du lancement, une offre spéciale autour de la Fiat 500 est réservée aux sociétaires du groupe Matmut.
Ingenico a annoncé hier avoir reporté une émission de titres hybrides de 300 millions d’euros en raison des conditions de marché. Interrogé par l’agence Agefi-Dow Jones, le groupe évoque la concomitance de plusieurs émissions de ce type ces derniers jours - Vodafone, EDF notamment - avec lesquelles il ne souhaitait pas être en concurrence. Vodafone a levé l'équivalent de 4,2 milliards d’euros de dette hybride la semaine dernière, plus grosse émission de l’année sur ce marché en Europe. Les émissions de titres hybrides donnent droit au capital de l'émetteur, et sont à mi-chemin entre la dette classique et les fonds propres. Pour les analystes de Commerzbank, ce report «pourrait signaler que les conditions se durcissent [sur le marché obligataire] après un mois de septembre très productif», de nombreuses émissions obligataires étant encore dans les tuyaux.