Nos articles d’actualité et d’analyse sur les exchange trading funds (ETF), aussi appelés trackers ou fonds indiciels, qui répliquent les performances de différents actifs (indices boursiers, obligataires etc.).
M&G en France va regrouper au sein d’un bureau unique ses équipes de distribution et celles d’investissement dans l’immobilier à la rentrée prochaine. Les deux sont actuellement logées dans des bureaux distincts. Ces 30 personnes (20 pour la distribution et 10 pour l’immobilier) seront réunies au 8 rue Lamennais dans le 8ème, à un numéro des locaux actuels de l’équipe de distribution de M&G. «Cela reflète ce qui s’est fait à Londres», a expliqué Brice Anger, le country head pour la France, au cours d’une conférence de presse qui se tenait mercredi. Ce rapprochement des équipes découle de la décision de réunir sous une seule direction commerciale les différents savoir-faire de M&G: dette privée, immobilier et gestion de fonds. Brice Anger a par ailleurs indiqué que, depuis le début de cette année, les flux ont été assez faibles, «ce qui s’explique par la déception des investisseurs en début d’année suite à la correction de fin 2018». «Le rebond a été violent, mais ne s’est pas traduit par des flux», déplore-t-il. Dans ce contexte, les encours sont restés stables à 6 milliards d’euros en France. Pour la seconde partie de l’année, Brice Anger compte mettre en avant un fonds sur les sociétés d’infrastructure cotées en Bourse, les actifs réels et l’ESG.
QC Partners a recruté Christian Schneider en tant que responsable commercial senior, rapporte Investment Europe ce lundi 1er juillet. L’intéressé sera placé sous la direction de Dirk Jung, directeur commercial de la société de gestion allemande. Il concentrera ses efforts sur les investisseurs institutionnels. Avant de rejoindre QC Partners,Christian Schneider a travaillé pendant quatre ans chezKAS Bank en tant que commercial. Il a démarré sa carrière à la Commerzbank.
Alors qu’elle prévoit un vaste plan social pour restructurer son activité de banque d’investissement,la Deutsche Bank (DB) envisagerait d’ouvrir 300 postes pour son activité de gestion de patrimoine d’ici 2021, a rapporté l’agence Reuters dimanche 30 juin. Les créanciers allemands de la DB espèrent ainsi profiter de la stabilité des revenus des activités de la gestion de patrimoine, comparé à la volatilité des revenus de la banque d’investissement. La gestion de patrimoine de la banque allemande se porte donc bien etdavantage de ressources seront affectés à ce secteur. «Cet effort de croissance de notre entreprise se concrétise à présent par un important effort d’investissement», a indiqué à l’agence de presse britannique Fabrizio Campelli, directeur mondial de Deutsche Bank Wealth Management. Au total, le nombre de gestionnaires de relations et de gestionnaires de placements augmentera de 300 personnes – environ un tiers des chiffres actuels – dans le monde. Ils seront répartis sur les régions Amérique, Europe et Marchés émergents. Plusieurs centaines de millions d’euros sont évoqués pour financer ce plan de croissance. La première vague de recrutement a déjà commencé, avec de nouvelles recrues, dont Michael Rogers, en provenance deMerrill Lynch comme nouveau responsable des activités sur la côte ouest des États-Unis et Marco Pagliara, passant de Goldman Sachs à la tête de la gestion de patrimoine pour l’Europe du Nord et de l’Est. Les activités de gestion de fortune de la DB totalisaient 213 milliards d’euros d’actifs sous gestion au premier trimestre de l’exercice, soit une augmentation de 14 milliards par rapport à fin 2018.L’activité a généré un chiffre d’affaires de 427 millions d’euros au premier trimestre, soit 17% environ des 2,5 milliards d’euros générés par la division de banque privée et commerciale, où se trouve l’activité de gestion de patrimoine.
Le marché des fonds conformes à la Charia au Royaume-Uni et dans le reste de l’Europe est petit et mal desservi, selon la dernière étude de Cerulli Associates. «L’une des raisons pour lesquelles le nombre de fonds reste limité est l’absence de définition claire de la finance islamique», estime Fabrizio Zumbo, directeur associé, en charge de la recherche sur la gestion d’actifs en Europe de Cerulli. La Charia interdit les investissements dans certains secteurs dont l’alcool et la brasserie, le tabac, les armes et les produits à base de porc, rappelle l’étude. «Cela devient plus compliqué lorsque des principes additionnels entrent en ligne de compte». Fin 2018, le marché mondial des fonds Charia représentait 90 milliards de dollars. Une grande partie de la demande venait du Moyen-Orient et de l’Asie du Sud-Est. Les encours totaux sous gestion des fonds domiciliés en Europe s’établissaient à près de 3,8 milliards d’euros (4,2 milliards de dollars) répartis dans 51 véhicules,selon Morningstar. Pour la plupart, les fonds Charia d’Europe sont basés à Luxembourg. «La croissance du marché Charia en Europe et dans le monde a été relativement lente sur les dix dernières années par rapport à celle du marché des fonds traditionnels», constate Fabrizio Zumbo. «Seulement 37 fonds Charia ont été lancés entre 2010 et 2016 et 14 entre 2000 et 2009. Les souscriptions ont aussi été relativement faibles, les encours ayant été principalement portés par la hausse des valorisations», poursuit-il. Les fonds Charia pourraient profiter de l’engouement pour les fonds thématiques dans plusieurs pays européens.
Le gestionnaire a annoncé le lancement du Vanguard Global Aggregate Bond UCITS, un ETF exposé à un univers de 23.500 obligations d’Etats ou d’entreprises
Les flux ont continué de ralentir sur le marché des fonds indiciels cotés (ETF) européens en mai, selon l’enquête mensuelle de Lyxor. Les flux restent positifs, mais seulement de +1,8 milliard d’euros, contre +3,7 milliards le mois précédent, en raison notamment d’une baisse significative de la collecte sur les ETF obligataires, tombée à 0,5 milliard d’euros contre 4,1 milliards en avril. Les ETF actions ont enregistré de légères sorties de capitaux (-1,5 million d’euros), les actions européennes et émergentes ayant particulièrement souffert. Depuis le début de l’année, les ETF ESG s’approchent déjà du niveau enregistré pour la catégorie en 2018, avec +3,6 milliards d’euros, contre 4,0 milliards d’euros.
Les flux ont continué de ralentir sur le marché des fonds indiciels cotés (ETF) européens en mai, notamment en raison d’une baisse significative de la collecte sur les ETF obligataires, explique l’enquête mensuelle réalisée par Lyxor. Les flux restent positifs, mais seulement de +1,8 milliard d’euros, contre +3,7 milliards le mois précédent, en raison notamment d’une baisse significative de la collecte sur les ETF obligataires, tombée à 0,5 milliard d’euros contre 4,1 milliards en avril, avec des sorties significatives sur la dette émergente souveraine et les obligations high yield. Les ETF actions ont enregistré pour leur part de légères sorties de capitaux (-1,5 million d’euros), les actions européennes et émergentes ayant particulièrement souffert.
Trillium, le pôle de gestion d’actifs de Citadel Finance, a recruté Stéphanie Rheinbold comme responsable de relations investisseurs pour les fonds regroupés sous l’enseigne Manavest, a appris Allnews. Stéphanie Rheinbold couvrira en priorité le marché des gérants indépendants de Suisse romande. Stéphanie Rheinbold était auparavant analyste actions sur les financières chez UBP. Elle fut aussi directrice marketing des fonds long-only et des hedge funds, puis conseillère actions internationales à la banque Heritage (2009-2016).
Le numéro un mondial des ETF BlackRock/iShares est confronté à une nouvelle vague de départs sur le marché suisse. Après la série de défections enregistrées l’an dernier, la filiale suisse a enregistré de nouveaux départs cette année si bien que l’antenne suisse, qui était forte d’une quinzaine de collaborateurs, n’en compte plus que huit, rapporte le site spécialisé finews qui relaie des informations du blog financier Paradeplatz. Selon finews, certains de ces collaborateurs ont déjà signé chez la concurrence. A l’instar de cet expert non identifié qui devrait rejoindre Vontobel en juillet prochain au sein de la division Financial Products. Un ex-iShares doit début juin intégrer Amundi qui a déjà recruté Marco Strohmeier, l’ancien chef adjoint pour la Suisse d’iShares. Selon finews, le nombre de départs s’élèverait à cinq depuis avril dernier. BlackRock n’a pas démenti ces départs mais ajouté qu’il n’avait aucune difficulté à recruter du personnel qualifié. Mark Vallon, qui travaillait précédemment chez Bellevue Asset Management, rejoint ainsi BlackRock en juin. Et il est question de recruter à bref délai quatre personnes à Zurich et une à Genève. Ce qui porterait l’effectif suisse à 14 collaborateurs… Sans préciser le montant et l’évolution de ses encours sur le marché suisse, BlackRock relève que ces mouvements de personnel n’ont pas eu d’impact sur son activité suisse qui continue d’enregistrer une progression à deux chiffres.
Primonial REIM a annoncé ce 28 maila nomination de Florent Chabrol en qualité de directeur de la relation clients. Il sera directement rattaché à Stéphanie Lacroix, directrice générale de la société de gestion immobilière.Il intégreraégalementlecomité de direction. Cette nomination prendra effet à compter du 3 juin 2019. Jusqu’à présent, Florent Chabrol était rattaché à la direction administrative et comptable de Primonial REIM en tant que directeur du service clients. Il prendra désormais l’entière direction du département, nouvellement nommé «Relation Clients» et composé d’une vingtaine de personnes. «Ce département intervient à toutes les étapes du parcours client au sein de l’entreprise, de l’enregistrement de la souscription aux modifications de comptes, des distributions à la fiscalité, des assemblées générales aux mutations et successions», explique Primonial REIM dans un communiqué. Florent Chabril, 48 ans,démarre sa carrière en 1996 au sein de Téléperformance, en tant que manager d’équipes de centre d’appels spécialisé dans les informations juridiques et financières. En 2002, il rejoint l’IDRAC Paris en qualité de directeur pédagogique des formations initiales et devient, cinq ans après, responsable des relations extérieures et des partenariats de l’Institut Demos. En 2009, il intègre Primonial pour créer et organiser le middle office immobilier collectif du groupe. Il rejoint Primonial REIM dès sa création en 2012. «En lien étroit avec la direction commerciale et la direction marketing et communication, Florent aura pour mission d’accélérer la mise en œuvre de nouveaux processus et services afin d’optimiser le parcours client et de renforcer la relation de proximité», indiqueStéphanie Lacroix.
La classification européenne des actifs verts devrait être adoptée dans un règlement à l'automne. Suivront les premiers actes délégués en décembre 2019 puis en 2021 et 2022.
La Chine représente un des axes de développement majeur pour Invesco, explique Martin Flanagan, le président-directeur général d’Invesco au journal Les Echos. La société y a enregistré des encours en hausse de 25 % l’an dernier à 50 milliards de dollars, dont 31 milliards avec sa coenteprise Invesco Great Wall. «A l’instar d’autres gestionnaires, Invesco négocie sa prise de contrôle (il détient aujourd’hui 49 % du capital) à la faveur de l’évolution de la législation chinoise», écrit le quotidien. Le dirigeant revient par ailleurs sur ’acquisition d’Oppenheimer Funds, un spécialiste de la gestion active outre-Atlantique qui sera bouclée vendredi prochain. « Il y a toujours eu des discussions sur la consolidation dans la gestion d’actifs, mais cette fois est différente », estime-t-il. « L’environnement de marché compliqué par l’intervention des banques centrales suite à la crise financière est un premier facteur. Les coûts de plus en plus importants liés à la réglementation et à la nécessité d’investir sans cesse dans la cybersécurité en sont un autre. Enfin, c’est la croissance phénoménale de la gestion passive et la pression qu’elle exerce sur l’industrie qui vont pousser à la consolidation. Les plus grands gestionnaires sont destinés à grandir, les plus faibles continueront à s’affaiblir. »
La société de gestion britannique RWC Partners va intégrer l’équipe d’investissement d’Agilis Investment Management, une société multi-stratégie, annonce-t-elle dans un communiqué. Le fondateur d’Agilis, Clark Fenton, ainsi que ses collègues Charles Crowson et Praveen Kanakamedala vont rejoindre RWC et y créer l’équipe «Diversified Return». Ils apportent leur fonds Protea Fund – Agilis UCITS, un portefeuille multi-stratégies qui prend des positions longues et courtes sur les obligations, les actions et les matières premières. Ce fonds de 75 millions de dollars d’encours deviendra un compartiment de RWC Funds basé au Luxembourg. Une porte-parole de la société souligne que seule l'équipe d’investissement composée de ces trois personnes rejoint RWC, ainsi que le fonds. Il ne s’agit donc pas d’un rachat. Avant de fonder Agilis, Clark Fenton était co-directeur des investissements de Permal Group, un fonds de hedge funds, précise le communiqué. Praaven Kanakamedala avait également travaillé pour cette société auparavant. Charles Crowson avait rejoint Agilis en provenance du hedge fund Mason Capital Management. Ensemble, ils étaient responsables du Protea Fund – Agilis UCITS. Cette opération permet à RWC d’étoffer son offre.
Les sociétés de gestion commencent à s’intéresser au problème des déchets plastiques, observe le Financial Times fund management. BMO Global a dialogué l’an dernier avec 27 entreprises sur ce sujet. C’était le premier effort concerté de la société de gestion de Bank of Montreal face à ce problème. BMO a demandé aux entreprises de réduire le volume de plastiques à usage unique inutiles, d’améliorer le caractère recyclable du plastique et de redessiner les emballages pour réduire les déchets. Il prévoit d’étendre son engagement au-delà des sociétés travaillant dans l’alimentaire, les boissons et biens de consommation. BMO pense que les sociétés devront à terme dévoiler leur empreinte plastique. Schroders a été confronté à un manque de données lorsqu’il a commencé à examiner la question du plastique en 2018. Cela l’a encouragé à envoyer des questionnaires à une centaine d’entreprises dans le monde. MSCI a accueilli une réunion clients à Londres ce mois-ci pour discuter du problème du plastique et prévoit d’organiser d’autres événements de ce genre à Paris et Francfort dans l’année. Toutefois, aucune société de gestion connue n’a signé l’engagement de la fondation Ellen MacArthur, en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour l’environnement, pour éliminer les plastiques non nécessaires et s’assurer que les plastiques qui restent peuvent être réutilisés, recyclés ou compostés.
La politique d’investissement adoptée en 2018 par La Mutuelle Générale permet d'aller chercher plus d'illiquidité. L’institution, qui travaille majoritairement en fonds dédiés et mandats depuis l'entrée en vigueur de Solvabilité 2, recommence dans ce cadre à investir dans des fonds ouverts, notamment sur l'immobilier et le private equity.
La société de gestion britannique Schroders va ouvrir un bureau en Colombie, rapporte Citywire Americas. La firme s’est vudélivrer un permis de bureau de représentation par le superviseur colombien. Selon la législation en vigueur dans le pays, une implantation est nécessairepour pouvoir proposer directement des fonds aux investisseurs locaux. Alex Toledo, responsable de la distribution en Colombie, au Pérou et au Chili, a confirmé l'établissement de Schroders sur le territoire colombien mais aucune date n’a encore été programmée pour l’ouverture du bureau. Citywire Americas révélait récemment que Baillie Gifford, autre gérant britannique, considérait lui aussi une implantation en Colombie.
BlackRock a augmenté sa participation au sein de Fineco, la banque multicanal d’UniCredit, rapporte Funds People Italia. La société de gestion américaine est montée à 7,246 % du capital contre 4,53 % précédemment, selon des données communiquées au régulateur. Les derniers achats sont datés du 8 mai et coïncident donc avec la vente de 17 % de la part d’UniCredit.
Franklin Templeton lance le nouveau fonds Franklin Green Target Income 2024 Fund, un compartiment de la SICAV de droit luxembourgeois Franklin Templeton Opportunities Funds (FTOF). Il s’agit du troisième fonds « buy and hold » ou à échéance fixe de FTOF. Il fait suite au Franklin Target Income 2024 Fund qui a levé 557 millions d’euros auprès des investisseurs européens en début d’année. Ce nouveau fonds a pour objectif d’investir principalement en titres de créance à haut rendement, libellés en euros et émis par des entreprises du monde entier, y compris des marchés émergents, avec un rendement fixé au moment de l’investissement, sur une période de cinq ans. Une des principales caractéristiques du fonds est l’importance accordée au dialogue avec les sociétés émettrices pendant toute la durée de sa vie. L'équipe de gestion du fonds est convaincue que la transition énergétique et le problème d’approvisionnement en eau vont occuper une place accrue pendant la durée de vie du fonds. «Elle va donc chercher à échanger avec les entreprises de la manière dont elles font face à ces défis – en se concentrant sur la gestion opérationnelle, leur stratégie d’amélioration de l’efficience et sur la prise en compte de ces indicateurs clés de performance environnementale. Le fonds rendra compte de ces activités d’engagement spécifiques chaque année», précise un communiqué. Le fonds est géré par David Zahn, responsable taux Europe basé à Londres, et Rod MacPhee, vice président et gérant de portefeuille au sein de Franklin Templeton Fixed Income Group. L'équipe d’investissement procède à une analyse macroéconomique (top-down), combinée à une analyse des fondamentaux (bottom-up). Une période de souscription de six mois est ouverte depuis le 10 mai. À l’issue de cette période, le fonds sera fermé aux souscriptions nouvelles jusqu'à l'échéance. La société de gestion peut, à sa libre appréciation, rouvrir le fonds par la suite, en fonction des conditions du marché. Cette nouvelle stratégie a été conçue pour être détenue jusqu'à l'échéance, et les investisseurs doivent être disposés à rester investi jusqu'à l'échéance des obligations en 2024.