Aux Etats-Unis, les hauts revenus se distinguent de plus en plus par leurs achats de produits technologiques, pour le plus grand bonheur des produits sud-coréens. Si Apple est la marque reine, l’iPhone et l’iPad obtenant la première et la deuxième place du classement, la plupart des composants des derniers smartphones de la marque à la pomme sont fournis par Samsung. Certaines choses ne changent pas : en 2016 comme en 1992, la possession d’un lave-vaisselle demeure un signe de richesse aux Etats-Unis. Mais si Whirlpool (USA) reste la marque en laquelle les consommateurs ont le plus confiance, LG arrive juste derrière. Les téléviseurs restent également dans le classement. Mais en 1992, les Américains les plus riches achetaient des téléviseurs Sylvania, une marque américaine. En 2016, c’est Samsung qui est plébiscité.
Offensive. Les pays membres de l’Otan (Organisation du traité de l’Atlantique Nord) se réunissent les 11 et 12 juillet. Pendant sa campagne électorale, Donald Trump n’a jamais fait mystère de sa volonté de rééquilibrer le financement de l’alliance. Au début du mois, le Président américain a envoyé une lettre à la chancelière allemande Angela Merkel, ainsi qu’aux autres pays membres, leur demandant de revoir leurs budgets à la hausse. La cotisation américaine représente plus de 70 % du budget total de l’organisation. En septembre 2014, au sommet du pays de Galles, les Alliés se sont engagés à respecter d’ici 2024 un précédent accord, datant de 2006. Les pays membres avaient entériné un chiffre de 2 % au moins de leur produit intérieur brut (PIB) pour leur budget de défense. Or, seuls quelques pays atteignent aujourd’hui cet objectif. Les États-Unis consacrent 3,61 % de leur PIB à la défense. La Grèce, l’Estonie, le Royaume-Uni et la Pologne respectent la règle des 2 %. Mais le reste des pays membres est au-dessous. A l’occasion du dernier sommet du G7, Donald Trump a déclaré que « l’Otan était aussi mauvaise que l’Alena » (Accord de libre-échange nord-américain). L’Allemagne est la cible principale des critiques de Donald Trump, aussi bien pour l’insuffisance du budget consacré à la défense (1,3 % du PIB environ), que pour la qualité du matériel mis à la disposition de l’organisation. En mars 2018, Bercy expliquait que les pressions commerciales américaines avaient entre autres objectifs d’obtenir l’augmentation de la participation européenne au financement des activités de l’Otan, ce sujet étant systématiquement mis sur la table. La portée politique des tarifs douaniers sur les produits européens va au-delà d’un simple retour du protectionnisme.
Les Etats-Unis ont à nouveau averti hier que les entreprises occidentales investies dans le projet de gazoduc Nord Stream 2, censé relier la Russie à l’Allemagne, risquaient d'écoper de sanctions, Washington ajoutant que Moscou se servait de ce projet pour semer la division en Europe. Le français Engie, les groupes énergétiques allemands Wintershall et Uniper, la compagnie anglo-néerlandaise Royal Dutch Shell et l’autrichien OMV figurent parmi les entreprises européennes impliquées dans le projet.
Le 2 juillet, le Mexique a élu son premier président de gauche depuis la fin de la règle du parti unique en 2000. Andres Manuel Lopez Obrador (photo), le favori des sondages, a signé une victoire indiscutable, avec 53 % des suffrages dès le premier tour. La tâche d’« Amlo » s’annonce ardue, notamment sur le plan économique, son prédécesseur ayant échoué à conclure un accord avec les Etats-Unis et le Canada sur l’Alena (accord de libre-échange nord-américain) avant les élections. Lopez Obrador, qui ne prendra ses fonctions qu’au mois de décembre, a cependant nommé une équipe en charge de la transition économique. A sa tête, Alfonso Romo, un homme d’affaires aux positions modérées, connu pour son soutien aux investissements étrangers dans l’énergie. Si le nouveau président conserve un discours de fermeté à l’égard de la corruption, il a récemment assoupli celui qu’il tenait à l’égard de la libéralisation du secteur de l’énergie, initiée en 2013.
La croissance de l'économie américaine a été révisée en baisse à 2,0% annualisés au premier trimestre, selon une troisième estimation publiée jeudi par le département du Commerce, mais l’activité a accéléré depuis, soutenue par la bonne tenue du marché du travail et la relance budgétaire initiée par l’administration Trump. La hausse du produit intérieur brut sur la période janvier-mars avait été estimée à 2,2% en rythme annuel dans une deuxième estimation publiée le mois dernier. Les économistes s’attendaient à ce que la croissance du premier trimestre soit confirmée à 2,2%.
Le département du Commerce a annoncé hier que les commandes de biens d'équipement, hors défense et hors aéronautique, un indicateur des plans d’investissement des entreprises suivi de près, ont baissé de 0,2% le mois dernier. En avril, elles ont néanmoins bondi de 2,3% au lieu d’une première estimation qui donnait une hausse de 1,0%. Les commandes d’ensemble de biens durables -dont la durée de vie est d’au moins trois ans en principe- ont diminué de 0,6% en mai, après une baisse de 1,0% en avril, et celles de matériels de transport en particulier ont baissé de 1,0%.
Les commandes nouvelles de biens d'équipement de base ont baissé en mai aux Etats-Unis, contrairement aux attentes, mais les données d’avril ont été revues en hausse, ce qui suggère une croissance modérée des investissements au deuxième trimestre. Le département du Commerce a annoncé mercredi que les commandes de biens d'équipement, hors défense et hors aéronautique, un indicateur des plans d’investissement des entreprises suivi de près, ont baissé de 0,2% le mois dernier. En avril, elles ont bondi de 2,3% au lieu d’une première estimation qui donnait une hausse de 1,0%.
L’administration Trump s’en tiendra à un dispositif de surveillance législatif renforcé face au risque de voir des intérêts chinois mettre la main sur des technologies américaines, plutôt que d’imposer des restrictions spécifiques à l'égard de la Chine, ont déclaré mercredi des responsables du gouvernement américain. Le département du Trésor a recommandé à Donald Trump de recourir à la nouvelle législation de contrôle renforcé des transactions par le Comité des investissements étrangers aux Etats-Unis (CFIUS) pour vérifier qu’ils ne portent pas atteinte à la sécurité nationale, ont-ils précisé.
Représailles. Le président américain Donald Trump n’a pas failli à sa promesse. Vendredi 15 juin, une liste de 818 produits, portant sur 34 milliards de dollars d’importations chinoises, a été publiée. Une taxe supplémentaire de 25 % leur sera appliquée à partir du 6 juillet prochain et 284 autres catégories sont dans la ligne de mire, représentant 16 milliards. La réponse chinoise a été immédiate. Pas moins de 545 produits américains d’une valeur de 34 milliards de dollars se verront imposer de droits de douane supplémentaires à partir du 6 juillet. Parmi eux, le bœuf, le porc, la volaille, le poisson et les fruits de mer, les produits laitiers, les légumes, le tabac et les véhicules de tourisme conventionnels, hybrides et électriques.
Le patrimoine net des ménages aux Etats-Unis a pour la première fois dépassé la barre des 100.000 milliards de dollars au premier trimestre 2018, à la faveur d’une nouvelle hausse des prix de l’immobilier qui a compensé le repli de la Bourse américaine. La richesse des ménages s’est accrue au total de 1.028 milliards de dollars sur la période de janvier à mars, pour atteindre 100.768 milliards de dollars, selon des chiffres publiés hier par la Réserve fédérale (Fed). Le gain de patrimoine sur la période a été moins important qu’au quatrième trimestre, lorsqu’il avait augmenté de 2.474 milliards de dollars.
L’activité dans les services aux Etats-Unis a réaccéléré de manière inattendue en mai, selon l’enquête de l’Institute for Supply Management (ISM) publiée hier. L’indice des services de l’ISM a augmenté à 58,6 en mai, après s'être contracté à 56,8 en avril, mettant un terme à trois mois consécutifs de repli de l’indice. Parmi les composantes de l’enquête, le sous-indice des prix a affiché l’une des progressions les plus marquées, avec une hausse de 2,5 points, à 64,3, ce qui lui a permis de signer un 27e mois consécutif de progression.
Les commandes à l’industrie américaine se sont contractées plus fortement que prévu en avril, pénalisées par le recul de la demande pour les équipements de transports et les machines, mais la tendance sous-jacente donne à penser que le secteur manufacturier conserve une solide dynamique aux Etats-Unis.
L’administration de Donald Trump étudie les moyens de permettre à l’industrie américaine d’employer davantage de travailleurs immigrés à titre temporaire, a annoncé vendredi le conseiller économique de la Maison blanche, alors que le taux de chômage est tombé en mai à son plus bas niveau en 18 ans. «Nous étudions les moyens de faire venir légalement aux Etats-Unis, dans un certain nombre de secteurs, des travailleurs immigrés avec des visas temporaires», a déclaré Larry Kudlow lors d’un entretien à la chaîne de télévision CNBC.
L’allégement de cette réglementation devrait entraîner un rebond des fusions-acquisitions dans le secteur, ainsi qu’une hausse des dividendes et des rachats d’actions.
La semaine passée, le Financial Times, qui s’est fait une spécialité des dernières tendances de la vie de bureau, a dévoilé une nouvelle mode vestimentaire aux Etats-Unis. La tenue de travail préférée des effectifs féminins serait désormais le pantalon de yoga « stretch ». A tel point que le vêtement a supplanté le jean dans les importations depuis 2016 selon le très sérieux US Census Bureau. Une aubaine pour Decathlon, qui vient retenter sa chance sur le sol américain...
Les banques américaines ont dégagé 56 milliards de dollars (47,5 milliards d’euros) de bénéfices au premier trimestre 2018, soit une hausse de 27,5% d’un an sur l’autre, grâce à la réforme fiscaleadoptée par le Congrès fin 2017, montrait hier un rapport de la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC). Plus de 70% des banques aux Etats-Unis ont enregistré une progression de leurs résultats sur les trois premiers mois de l’année. Leurs revenus nets d’intérêt ont crû de 8,5%, à 131,3 milliards de dollars. Au quatrième trimestre 2017, leurs profits avaient chuté de 40,9%, en raison, principalement, d’une charge exceptionnelle liée à la réforme fiscale, qui a ramené le taux de l’impôt sur les sociétés aux Etats-Unis de 35% à 21%. L’effet bénéfique de cette réforme se poursuivra à long terme, souligne la FDIC. Son président, Martin Gruenberg, estime que ce rapport reflète d’autres tendances positives, comme l’augmentation des crédits et l’amélioration des marges nettes d’intérêt.
Les banques américainesont dégagé 56 milliards de dollars de bénéfices au premier trimestre, au total, soit une hausse de 27,5% par rapport à la même période de l’an dernier, grâce à la réforme fiscaleadoptée par le Congrès en décembre, a indiqué mardi un rapport de la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC).