La secrétaire au Trésor, Janet Yellen, a repoussé mardi la date limite pour un possible défaut de paiement des Etats-Unis au 15 décembre, accordant plus de temps au Congrès pour relever le plafond de la dette fédérale après avoir examiné le projet de loi consacré au plan budgétaires sur les dépenses sociales. La date limite arrêtée précédemment était celle du 3 décembre.
La devise chinoise atteint un plus haut de plus de cinq mois mardi dans le sillage de la réunion virtuelle entre les présidents chinois et américain, Xi Jinping et Joe Biden.
L’inflation aux Etats-Unis a encore accéléré en octobre pour atteindre 6,2% sur un an, son niveau le plus élevé depuis novembre 1990, selon les données publiées mercredi par le département américain du Travail, et donc bien plus que les prévisions des économistes tablant sur 5,9%. L’indice de base, qui exclut les prix de l’alimentation et de l’énergie, a crû de 4,6%, au lieu de 4,3% prévus.
Pré-campagne. Après des mois de négociations, la Chambre des représentants américaine vient d’approuver l’Infrastructure Investment and Jobs Act, le projet de loi bipartisan sur les infrastructures. Le programme, qui avait été chiffré au mois de mars à 2.500 milliards de dollars, a été revu à la baisse. Doté dans sa version définitive de 1.200 milliards, il contient 550 milliards de dollars de nouvelles dépenses, dont 210 milliards pour les routes, les ponts, les transports en commun et les chemins de fer. Il prévoit également 65 milliards de dollars pour le haut débit et 55 milliards pour les investissements dans l’eau potable. C’est « un investissement unique dans une génération qui va créer des millions d’emplois en modernisant nos infrastructures », a déclaré le président Joe Biden (photo) le 6 novembre, ajoutant que les Américains pourraient voir l’impact de ce projet de loi « probablement dans les deux à trois prochains mois ». La campagne pour les midterm elections de novembre 2022 semble lancée.
Le président américain a appelé mercredi les membres du Congrès à adopter ses plans d’investissement après la victoire du candidat républicain Gleen Youngkin au poste de gouverneur de Virginie. Alors que les majorités démocrates à la Chambre des représentants et surtout au Sénat ne tiennent qu’à un fil, le mécontentement croissant des électeurs face aux tergiversations des élus démocrates pour adopter les plans de relance promis par le président fragilise la Maison Blanche à un an des élections de mi-mandat.
Le président américain a appelé mercredi les membres du Congrès à adopter ses plans d’investissement après la victoire du candidat républicain au poste de gouverneur de Virginie. «Les gens sont contrariés, ils doutent de bien des choses, du Covid aux écoles, des emplois au coût de l’essence. Si mes réformes sont adoptées et que je peux promulguer mon projet Build Back Better (BBB), je pourrai faire en sorte que les choses s’améliorent rapidement», a expliqué Joe Biden.
Jeudi soir, les agences de presse ont rapporté coup sur coup que le parti démocrate était tombé d’accord sur un plan de relance sociale (Build Back Better, BBB) voulu par Joe Biden de 1.750 milliards de dollars, puis que les élus progressistes (déçus) refuseraient dans l’immédiat de voter le plan de relance sur les infrastructures (BIB) de plus de 1.000 milliards… En voyage à Rome par le G20 de ce week-end, la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, a déclaré vendredi matin à CNN qu’elle restait «très optimiste : je m’attends à ce que le Congrès adopte les deux paquets».
Le produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis a augmenté de 2% en termes annualisés au troisième trimestre, pénalisé par les répercussions du variant Delta du Covid-19 et les problèmes d’approvisionnement, a annoncé jeudi le département du Commerce. Il s’agit de la première estimation de la croissance américaine pour le troisième trimestre de l’année.
Les démocrates américains s’apprêtent à proposer la création d’un impôt sur la fortune (ISF) pour tenter d’unifier leur camp après les divisions créées par les projets de plans budgétaires de Joe Biden. Le texte viserait 700 milliardaires qui devraient payer chaque année un impôt sur la base des plus-values latentes de leurs portefeuilles boursiers et d’autres actifs, notamment immobiliers, selon Reuters. Le projet, qui peut encore être modifié, concernerait les contribuables disposant d’un patrimoine de plus d’un milliard de dollars d’actifs ou de 100 millions de revenus annuels pendant trois années consécutives. Joe Biden peine à rassembler les démocrates autour de son projet de plan de relance fondé sur un renforcement de la protection sociale de 2.000 milliards de dollars sur dix ans (au lieu de 3.500 initialement) : il s’est montré favorable à l’augmentation de la fiscalité des Américains les plus fortunés.
Les démocrates américains s’apprêtent à proposer la création d’un impôt sur la fortune (ISF) pour tenter d’unifier leur camp après les divisions créées par les projets de plans budgétaires de Joe Biden. Le texte, qui pourrait être présenté dès ce mardi, viserait quelque 700 milliardaires qui devraient payer chaque année un impôt sur la base des plus-values latentes de leurs portefeuilles boursiers et d’autres actifs, notamment immobiliers, selon plusieurs sources proches du projet citées par Reuters. Le projet, qui peut encore être modifié, concernerait les contribuables disposant d’un patrimoine de plus d’un milliard de dollars d’actifs ou de 100 millions de revenus annuels pendant trois années consécutives.