Le conseil d’administration de décembre 2018 de l’Af2i a validé la réactivation de la commission “Investissement responsable”, laquelle est placée sous la responsabilité de Joël Prohin, directeur du pôle gestion des portefeuilles de la Caisse des Dépôts. Le sujet n’est pas nouveau pour l’association qui s’est déjà impliquée à plusieurs occasions sur les sujets liés à l’investissement responsable, comme en témoigne par exemple son Guide d’aide à la mise en œuvre de l’article 173, publié en juillet 2016. «La prégnance de ces thèmes ne cessant de croître, il a paru opportun de mettre en place une commission permanente sur l’ensemble des sujets concernant l’investissement responsable, l’approche extra-financière de nos activités dans ses dimensions environnementales, sociales et sociétales et de gouvernance», fait valoir l’association dans sa lettre trimestrielle n°52. La commission fonctionnera à plusieurs niveaux. D’abord, un groupe de quelques représentant(e)s de membres de l’Af2i, pris(es) dans ses différentes composantes, définira les grandes orientations qui seront présentées pour validation au comité stratégique et au conseil d’administration. Il animera les travaux et veillera à leur bonne coordination. La commission cherchera également à associer le plus grand nombre de membres à l’occasion de manifestations spéciales ou sur des sujets d’actualité. Enfin, la commission maintiendra des liens étroits avec les partenaires tant sociétés de gestion impliquées sur ces sujets que les consultants spécialisés. En 2019, la commission souhaite notamment travailler à une diffusion de l’information à l’ensemble des membres de l’association. Selon elle, l’ISR ne doit en effet pas être l’apanage de quelques bons élèves. L’association entend, de ce fait «proposer des outils et des éclairages qui permettront à chacun de définir ses choix stratégiques en termes d’investissement responsable». L’Af2i entend cependant contribuer aux progrès réalisé par lesmembres les plus avancés, en les nourrissant des avancées de la recherche notamment sur l’intégration des objectifs de développement durables, la définition d’une trajectoire 2°C ou encore l'évolution de la gouvernance à la suite de la loi Pacte. Enfin, l’Af2i présentera prochainement son guide ISR-ESG. «Fruit du travail de longue haleine d’un groupe présidé par Philippe Dutertre (AG2R La Mondiale), ce guide vise à proposer un panorama général du thème de l’investissement responsable, sous une forme la plus synthétique possible, dans un objectif de vulgarisation», indique l’association.
Jean-Marie Caucheteux, responsable de l’analyse actions chez Banque Degroof Petercam âgé de 63 ans, a quitté la firme belge la semaine dernière, indique le journal L’Echo. Au cours de sa carrière, l’analyste financier - dont le focus s’est notamment porté sur les valeurs bancaires, des secteurs de l'énergie et de l’immobilier -a travaillé dans plusieurs banques belges dont la Bacob, la Générale de Banque, Petercam puis BBL et la société de bourse Vermeulen-Raemdonck acquise par la suite par BBL-ING. C’est en 2008 qu’il avait rejoint la BanqueDegroof en tant que chef de la recherche et coordinateur du réseau européen d’analystes financiers European Securities Network (ESN), rappelle L’Echo.
Union Investment Real Estate a annoncé la nomination de Jörn Stobbe en qualité de directeur général de la société qui regroupe les activités immobilières du groupe, à compter du 1er janvier 2020. Jörn Stobbe, membre du comité directeur et chief operating officer (COO) de la société depuis février 2017,prend la succession de Reinhard Kutscher, qui fera valoir ses droits à la retraite à la fin de l’année 2019. Les activités immobilières d’Union Investment sont logées dans trois sociétés,Union Investment Real Estate GmbH etUnion Investment Institutional Property GmbH, basées àHamburg, ainsi queUnion Investment Real Estate Austria AG, basée à Vienne en Autriche. Les encours de ces trois entités ont dépassé la barre des 40 milliards d’euros en 2018.
La Commission a félicité dans un communiqué le Parlement européen et les États membres pour l’accord trouvé ce 25 février sur une nouvelle génération d’indices de référence bas carbone, «nécessaires pour stimuler l’investissement dans les actifs et projets durables». La réglementation proposée doit encore être officiellement approuvée par le Parlement européen et le Conseil. Cette nouvelle réglementation créerait deux nouvelles catégories d’indices de référence «bas carbone» : une catégorie d’indices de référence de transition climatique et une catégorie d’indices de référence spécialisés, permettant d’aligner les portefeuilles d’investissement sur l’objectif de l’accord de Paris consistant à limiter l’augmentation des températures au niveau mondial à 1,5 degré au-dessus de leurs niveaux pré-industriels. Initialement proposée par la Commission en mai 2018, la réglementation convenue aujourd’hui soutient l’objectif de l’union des marchés des capitaux (UMC) d’une finance en prise avec les besoins de l'économie et ceux du programme de l’UE en faveur du développement durable. «Cet accord va permettre de proposer aux investisseurs deux catégories d’indices de référence fiables pour poursuivre des stratégies climatiques ambitieuses. Il marque une étape importante dans la mise en œuvre du plan d’action de la Commission sur le financement de la croissance durable, car la réglementation proposée va contribuer à réorienter les flux de capitaux vers des investissements durables», a souligné Valdis Dombrovskis, vice-président de la Commission européenne chargé de l’euro et du dialogue social, également chargé de la stabilité financière, des services financiers et de l’union des marchés des capitaux. Les deux nouvelles catégories d’indices qui seront créées seront des labels d’adoption volontaire, conçus pour guider les investisseurs désireux d’adopter une stratégie d’investissement respectueuse du climat. Les indices de transition climatique offriront une alternative «bas carbone» aux indices de référence communément utilisés, tandis que les indices alignés sur l’accord de Paris ne référenceront que les entreprises en mesure de démontrer qu’elles respectent l’objectif d’une augmentation des températures limitée à 1,5 degré. Ces nouveaux labels visent à offrir des garanties supplémentaires contre le risque d’"écoblanchiment», c’est-à-dire le risque que les investisseurs puissent être trompés par les bénéfices environnementaux fallacieux ou infondés certifiés par un indice. Des éléments à préciser Un groupe d’experts techniques va à présent conseiller la Commission sur la manière de sélectionner les entreprises pouvant prétendre à être incluses dans les nouveaux indices. Il la conseillera également sur la question de savoir s’il convient d’exclure certains secteurs économiques des indices spécialisés alignés sur l’accord de Paris. Une fois que le groupe d’experts se sera prononcé, la Commission proposera des actes délégués détaillant la composition des deux catégories d’indices. Les institutions de l’UE ont aussi convenu séparément d’accorder aux fournisseurs d’"indices de référence d’importance critique» – les taux d’intérêt tels que l’Euribor ou l’EONIA – deux années supplémentaires, soit jusqu’au 31 décembre 2021, pour se conformer aux nouvelles exigences du règlement sur les indices de référence. Étant donné l’importance cruciale des indices de référence de certains pays tiers pour les entreprises de l’UE, deux années supplémentaires ont également été prévues pour les indices produits hors UE, afin de disposer d’un délai supplémentaire pour travailler avec les régulateurs des pays tiers concernés sur la manière dont ces indices pourraient être reconnus comme équivalents ou autrement approuvés aux fins de leur utilisation dans l’UE. Pour entrer en vigueur, la nouvelle réglementation devra être officiellement adoptée par le comité des représentants permanents (COREPER) du Conseil des ministres et par le Parlement européen. AB.
Le gestionnaire d’actifs suédois Carnegie Fonder s’apprête à lancer deux fonds diversifiés, Carnegie Total Plus et Carnegie Multi, le 4 mars, rapporte InvestmentEurope. Le fonds Total Plus sera investi à 80% en actions et 20% en obligations tandis que le fonds Carnegie Multi sera exposé à 40% en actions, 30% en obligations et 30% en alternatives. Tous deux tireront leurs idées d’investissements de produits existants dans la gamme de fonds de Carnegie et des boutiques de gestion affiliées de Carneo Group.
Le groupe Crédit Agricole a annoncé la création de CA Transitions, le premier fonds d’investissement bancaire pour compte propre dédié aux transitions énergétique, agricole et agroalimentaire. En cette période marquée par le Salon de l’Agriculture, le groupe bancaire rejoint ainsi plusieurs institutions, dont AG2R La Mondiale, ayant lancé un fonds axé sur l’agroalimentaire. Le fonds CA Transitions accompagnera le développement des PME, ETI et coopératives engagées dans ces nouveaux modèles. Il est géré par IDIA Capital Investissement, filiale de gestion spécialisée du groupe Crédit Agricole. Il a pour objectif de lever 200 millions d’euros, apportés par les Caisses régionales de Crédit Agricole et le groupe Crédit Agricole S.A. La création de ce fonds par IDIA Capital Investissement répond ainsi à un double enjeu : l’augmentation des besoins de financement de la transition énergétique, ainsi que ceux provenant des acteurs des filières agricoles et agroalimentaires, qui se transforment pour répondre aux attentes sociétales. Concrètement, le fonds CA Transitions, en investissant en capital, accompagnera : - des entreprises de la transition énergétique, en ciblant plus précisément la production d’énergies renouvelables, l’efficacité énergétique dans les bâtiments, les réseaux intelligents de stockage et de distribution d’énergie ou le recyclage et la valorisation de matériaux, - des coopératives et des entreprises agroalimentaires en transition, qui s’engagent à s’améliorer sur un certain nombre d’enjeux comme la durabilité de leur chaîne d’approvisionnements, la gestion de l’eau ou de l’énergie, le traitement des déchets, etc., - des entreprises qui ont vocation à faciliter les transitions agricoles et agroalimentaires, en proposant des produits et des services aux producteurs agricoles et aux entreprises de transformation. Cela comprend, par exemple, des technologies pour une agriculture de précision, ou encore des solutions facilitant le développement de circuits courts locaux. Le fonds cible aussi bien les PME, les ETI et les coopératives, auxquelles il sera proposé, en co-investissement avec les sociétés de capital investissement régionales du groupe Crédit Agricole, des investissements compris entre 1 et 20 M€ pour une durée de 5 à 10 ans.
Le fournisseur d’indices ETF et ETP WisdomTree a annoncé ce 27 février le lancement de deux nouveaux ETC améliorés, le Boost Enhanced Industrial Metals ETC et le Boost Enhanced Energy ETC, tous deux cotés sur le London Stock Exchange à compter de ce 27 février. Chacun des deux produits intègre un mécanisme qui permet de minimiser les pertes potentielles liées aux contrats de futures sur matières premières («contango»)ou de maximiser les gains («backwardation»). LeBoost Enhanced Industrial Metals ETC réplique l’indiceOptimised Roll Industrial Metals Total Returntandis que leBoost Enhanced Energy ETC réplique l’indice Optimised Roll Energy Total Return. Les deux véhicules sont chargés à 0,40%. «Nous sommes le premier fournisseur d’ETC en Europe, avec une part de marché de 31%. Nous nous efforçons de fournir des solutions complètes aux investisseurs et ces nouveaux produits enrichissent notre offre sur les matières premières. Nous avons déjà une approche smart beta sur des investissements dans les matières premières au sens large, et nous sommes ravis d'étendre cette approche à des secteurs particuliers, en nous assurant que les investisseurs puissent moduler leur portefeuille pour couvrir leurs besoins», a commenté Rafi Aviav, responsable du développement produits chez WisdomTree.
Spanish banking group Banca March has said it has renounced to the sale of its investment fund platform activity Inversis. According to a statement,Banca March, which was seeking the partial or full sale of Inversis by the end of March 2019, assessed potential bidswere «insufficient tocorrectly value the potential of the company and of its market.» The group also said that Banca March had not been included as remaining stakeholderin any of the offerings and that the bids it received for Inversis only «targeted the fragmentation of the company», that would have impacted employees and clients. Therefore Banca March will strengthen Inversis’s activities through alliances as well as strategic and industrial partnerships. A consultant will be in charge of analysing all options that will enable the firm to create value via the development of current services and products and the search for new revenue sources such as a greater geographical coverage, in particular in Europe and Latin America, said Banca March. The results of the process will be known at the end of Q1 2019. Inversis tallies around 30,000 investment vehicles addressing institutional clients on its platform. Banca March had acquired the firm in July 2016.
Deux gestionnaires d'actifs ont récemment obtenu gain de cause auprès de l'Institut national de la propriété industrielle après qu'ils se sont opposés à l'enregistrement de signes jugés trop semblables aux leurs.
CNP Assurances veut couvrir toutes les classes d'actifs en tant qu'investisseur responsable. Sur les trois premiers trimestres de 2018, l'assureur a investi plus de 2 milliards d’euros dans des actifs « verts », notamment en immobilier et en infrastructures, sur les 5 milliards d’euros de nouveaux investissements en faveur de la TEE annoncés d’ici à 2021.
BNY Mellon Investment Management (IM) on Tuesday, 26 February announced the launch of the BNY Mellon Sustainable Global Dynamic Bond Fund. The management of the fund will be outsourced to Newton Investment Management, a specialist investment firm which belongs to the BNY Mellon IM group. The new fund is part of the range from BNY Mellon Global Funds, plc, domiciled in Dublin. BNY Mellon Sustainable Global Dynamic Bond Fund is a dynamic, flexible and actively-managed international bond fund. It invests exclusively in stocks which respect the sustainability criteria at Newton IM. The fund will measure its performance against the money market (EURIBOR 1 month) +2% per year over a five-year period, after fees. It will be managed by Paul Brain, Scott Freedman, Martin Chambers, Trevor Holder and Carl Shepherd. It will invest in a wide range of bond assets, including government bonds, investment grade corporate bonds, high yield corporate bonds, and emerging market sovereign debt. The vehicle becomes the fourth to be launched as part of the sustainable range from Newton IM. It follows the recent launch of three funds: Newton Sustainable Global Equity Fund, Newton Sustainable Real Return Fund and Newton Sustainable Sterling Bond Fund. The three products are part of the BNY Mellon Investment Funds unbrella fund, domiciled in the United Kingdom. “The BNY Mellon Sustainable Global Dynamic Bond Fund allows investors to access bonds which meet sustainability criteria at Newton IM for bond investments. Taking ESG factors into account as part of credit analysis will allow for better risk controlling, which is especially important given the asymmetrical nature of bond performance,” says Anne-Laure Frischlander-Hacobson, CEO of BNY Mellon IM France, in a statement. The new fund is licensed for sale in France, the United Kingdom, Germany, Italy, Spain, Belgium, Austria, Denmark, Switzerland, Norway, Sweden, Finland, the Netherlands, and Luxembourg. It is available to financial intermediaries and institutional investors. Newton IM had €2.9bn in assets under management according to sustainable or ethical principles as of 31 December 2018.
Les hedge funds ont renforcé leurs paris contre Jupiter alors que la société de gestion britannique s’apprête à dévoiler ses résultats 2018, rapporte le Financial Times fund management. Les positions vendeuses sur la société ont atteint 9,4 % du capital, selon IHS Markit. Ce qui en fait l’une des sociétés britanniques les plus «shortées». Parmi les sociétés qui parient contre Jupiter figurent Crispin Odey, Point72 Asset Management, Man GLG, BlackRock, AQR et Citadel, cite le FTfm. Il s’agit d’un moment clé pour le gestionnaire de 42 milliards de livres d’encours qui se prépare à un changement de direction: Andrew Formica doit succéder à Maarten Slendebroek comme directeur général le 1er mars. Cela fait suite à une année où le cours de l’action a été divisé par deux et où les fonds ont subi d’importants rachats.
En 2018, BlackRock s’est donné comme objectif de lever au moins 12 milliards de dollars pour acquérir des participations dans des entreprises sur le long terme - avec son fonds Long Term Private Capital -, répliquant ainsi l’approche de Warren Buffett. La société de gestion attend toujours son premier chèque, constate le Wall Street Journal. La lenteur de la levée de fonds reflète les défis auxquels BlackRock est confrontée alors qu’elle s’engage dans un domaine qu’elle ne domine pas, le private equity. BlackRock est devenue un géant de 6 000 milliards de dollars avec la montée en puissance des ETF et fonds indiciels. Maintenant, la société est sous la pression de chercher de nouvelles sources de revenus. Mais l’expérience avec le private equity s’avère difficile, note le WSJ. L’idée de Long Term Private Capital est venue de Mark Wiseman, responsable de la gestion active en actions. Il voulait que le fonds détienne des paris aussi longtemps qu’il le souhaite. BlackRock avait décidé de ne pas doter le fonds d’une équipe entière au début et de tester l’appétit des investisseurs. Mais plusieurs investisseurs s’inquiétaient de l’absence d’équipe et d’historique, selon des sources proches du dossier. BlackRock aligne désormais une équipe de 17 personnes. La société espère une première levée de fonds ce trimestre avec environ quatre investisseurs. BlackRock aimerait investir aux côtés de ces investisseurs, selon deux sources.
La société de portefeuille portugaise Golden Wealth Management (GWM) a pris les rênes de la Sociedade Gestora de Fundos de Pensões (SGF) en devenant actionnaire majoritaire de la compagnie à 56,8%, rapporte Funds People. La SGF gère essentiellement des fonds d'épargne-retraite. Le syndicat national des cadres et techniciens du secteur bancaire(SNQTB) demeure le second actionnaire tandis que l’assureur français Groupama figure également au capital. António Nunes da Silva, directeur généralde GWM, a déclaré qu’en 2018, le taux d'épargne des ménages portugais avait atteint un plus bas historique etque le reste des ménages européens épargnait deux fois plus. Le directeur général de GWMsouhaiteinverser cette tendance.
Le nouveau directeur des services de placements sera chargé de placer les produits de la vente de la filiale de l'Association médicale canadienne (AMC) dédiée aux services financiers.
Les fonds spéculatifs (hedge funds) sont très intéressés par la dette du secteur maritime, rachetant des créances aux banques qui réduisent pour leur part leur exposition à ce secteur en difficulté, rapporte l’agence Reuters. «L’intérêt acheteur des hedge funds est plus manifeste sur la dette du maritime que sur ses actions; je ne crois pas que quelqu’un pense que le marché (du maritime) va se redresser bientôt», dit Basil Karatzas, de la société de conseil spécialisée new-yorkaise Karatzas Marine Advisors. «Donc, si on achète des actions, le potentiel haussier est limité; on peut plus facilement engranger des rendements à deux chiffres par des investissements sur le risque crédit». Parmi les fonds spéculatifs présents sur ce segment figurent York Capital Management et Cross Ocean Partners, disent des sources. Une opération est susceptible d’intéresser les hedge funds: la cession par la banque grecque Piraeus d’un portefeuille de créances maritimes, selon des sources financières. Selon une source proche de la banque, le portefeuille, baptisé Nemo, comporte à la fois des créances douteuses et des créances normales d’une valeur nominale de 500 à 600 millions d’euros. Elle a ajouté que la cession devrait être réalisée au deuxième trimestre, sans rien dire des candidats éventuellement intéressés. Och-Ziff Capital Management était lui en lice pour un portefeuille de 2,7 milliards d’euros de créances douteuses vendues ce mois-ci par la banque publique allemande en difficulté NordLB et qui, selon des sources, a été racheté par le fonds de capital investissement Cerberus. NordLB compte liquider pratiquement la totalité de ce qui lui reste de prêts maritimes non performants, représentant près de quatre milliards d’euros, d’ici la fin de l’année et là encore, disent les sources, les hedge funds pourraient répondre présents. DZ Bank, le deuxième établissement de crédit allemand, tente aussi de liquider plus d’un milliard d’euros de créances maritimes douteuses détenues par sa filiale de financement des transports DVB Bank mais l’opération a été plusieurs fois repoussée, ont dit des sources financières.
LGT a annoncé l’ouverture d’un bureau en Thailande, à Bangkok, dédié à la gestion de fortune. La banque de la famille princière du Liechtenstein a obtenu récemment l’approbation des autorités, a-t-elle précisé ce 21 février. «La Thaïlande est un marché en croissance important pour nous et l’ouverture d’un bureau sur place répond à notre ambition de poursuivre notre croissance en Asie», a souligné le prince Maximilien de Liechtenstein, également directeur général (CEO) de la banque. Au 30 juin 2018, le groupe gérait 207,5 milliards de dollars pour le compte de personnes privées et d’investisseurs institutionnels. En Asie, LGT est la douzième banque privée de la région, avec 60 milliards d’actifs sous gestion.
La société de gestion immobilière Paref Gestion vient de publier ses résultats pour l’année 2018 avec une collecte brute en hausse de 48 % à 236 millions d’euros, contre 160 millions d’euros en 2017.Ces résultats proviennent notamment des fortes performances des SCPI à capital variable Novapierre Allemagne et Interpierre France qui affichent respectivement 176 millions d’euros et 54 millions de collecte brute sur la période. Cette collecte élevée s’accompagne d’un ratio collecte nette sur collecte brute de 79 % sur l’année 2018, soit une collecte nette globale de186,4 millions d’euros. Source : Paref GestionLa société gère désormais 1,439 milliard d’euros pour compte de tiers sous forme d’OPCI et SCPI , en hausse de 22% à périmètre constant (-6% par rapport au 31 décembre 2017 du fait de la cession de l’actif détenu par l’OPCI 54 Boétie au second semestre 2018, représentant 349 millions d’euros fin 2017). Paref Gestion gère également138 millions d’euros en compte propre (+3% à périmètre constant). Enfin, la société a enregistré une hausse de 43 % de son résultat net consolidé à 11,8 millions d’euros et un ratio d’endettement à 4 % contre 23 % au 31 décembre 2017.
Le gouvernement espagnol a annoncé mercredi un projet de plan de transition énergétique qui nécessitera de mobiliser 47 milliards d’euros d’investissements publics, en partie financé par l'émission de green bonds et par des fonds européens. L’objectif du programme est de rendre l’Espagne neutre en matière d'émissions de CO2 à l’horizon 2050. Cette proposition ne pourra pas être approuvée par le gouvernement actuel. Les espagnols sont appelés aux urnes le 28 avril à la suite de l'échec du vote du budget à l’Assemblée.