Nordea Asset Management, qui gérait près de 217 milliards d’euros à fin septembre 2018, renforce sa gamme de fonds investis en obligations sécurisées avec le lancement de Nordea 1 - European Covered Bond Opportunities Fund. Ce fonds est conçu pour les investisseurs en quête de rendements ajustés au risque attrayants, sur le segment obligataire. Alors que les taux d’intérêt se maintiennent inexorablement à des niveaux bas et que des signes croissants d’une reprise de l’inflation sont observés, bon nombre d’actifs réputés pour la fiabilité de leur rendement, tels que les obligations souveraines, ne sont désormais plus attractifs, souligne un communiqué. Les obligations sécurisées européennes, une classe d’actifs encore inexplorée, représentent une alternative d’investissement intéressante pour les investisseurs recherchant des actifs sûrs, capables de délivrer des rendements supérieurs.Les obligations sécurisées européennes affichent un track-record robuste. En plus de 200 ans d’existence, ces titres n’ont jamais connu de défaut. « Les obligations sécurisées sont beaucoup moins volatiles que les obligations d’entreprise et les obligation souveraines » déclare Henrik Stille, gérant du fonds. « Ces titres sont très attrayants si vous voulez réduire la volatilité d’un portefeuille sans perdre le rendement espéré ». «Le marché avait délaissé les covered bonds avec le programme d’assouplissement quantitatif de la Banque centrale européenne. Mais avec la fin des achats d’actifs, les covered bonds vont revenir sur le devant de la scène et les émissions de covered bonds devraient s’orienter à la hausse», commente pour sa part Eve Tournier,responsable chez Pimco de la gestion de portefeuille sur le marché européen du crédit. Lancé précédemment, le fonds Nordea 1- Low Duration European Covered Bond Fund a attiré l’attention du marché en ayant atteint plus d’un milliard d’euros d’actifs sous gestion en moins d’un an. Cette évolution démontre l’attractivité croissante de cette classe d’actifs aux yeux des investisseurs. Le nouveau fonds conserve un niveau de risque de taux aussi faible que son prédécesseur, mais accroît l’exposition au risque de crédit en utilisant un effet de levier limité.
Après s'être récemment étendu au Brésil à travers l’acquisition de Galloway Gestora De Recursos, le groupe suisse Mirabaud vient de signer son premier deal avec un conseiller en investissement argentin. Citywire Americas rapporte en effet que Mirabaud a conclu un accord avec SilverCloud Advisors, firme basée à Buenos Aires, qui donne à cette dernière un accès aux services d’investissement et de banque dépositaire de Mirabaud. La société argentine aura ainsi accès à la plateforme d’investissement de Mirabaud, qui comprend ses fonds maison, des fonds de tiers et les rapports de recherche de groupe suisse. En mars 2018, Silver Cloud Advisors avait été la première firme à obtenir la licence deconseiller d’investissementà l’international (Agente Asesor Global de Inversiones), qui autorise les gestionnaires de fortunes argentins à conseiller leurs clients sur des actifs détenus hors d’Argentine. Avant la mise en place de cette licence, cette activité était considérée comme illégale.
Les Principes de l’Investissement Responsable (PRI), soutenus par les Nations Unies, estiment ce 13 février que malgré les inquiétudes concernant la perte de dynamisme autour des enjeux majeurs tels que le changement climatique, comme l’a indiqué le récent « Global Risks Report » publié en marge du Forum économique mondial de Davos, les investisseurs prennent de plus en plus conscience des risques et des opportunités liés à l’intégration des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). La croissance de la demande de la part d’investisseurs mondiaux, de leurs clients et de leurs bénéficiaires pour des produits et solutions d’investissement prenant en considération les questions ESG, ainsi que le renforcement des réglementations sur l’investissement responsable dans de nombreux pays, notamment au sein de l’Union européenne, alimentent la dynamique des signatures aux PRI. La croissance du nombre de signataires aux PRI a été particulièrement forte en Amérique du Nord (Etats-Unis, Canada), au Royaume-Uni et en Irlande. L’Europe du Sud, la France, la zone DACH (Allemagne, Autriche, Suisse) et l’Asie ont également connu des croissances solides du nombre de signataires. Au total 2.232 institutions sont signataires des PRI à fin 2018 soit une hausse de 21% par rapport à l’année précédente. Parmi les nouveaux signataires des PRI, on compte le fonds de pension Novartis (Suisse), les groupes d’assurances AG2R (France) et Swiss Life (Suisse), le National Grid (Royaume-Uni), ainsi que de nombreuses structures publiques : le Minnesota State Board of Investment, le Office of the Illinois State, le Employees’ Retirement System of the State of Hawaï ou, encore, le fonds de pension du gouvernement de Thaïlande. « Les investisseurs à travers le monde sont de plus en plus préoccupés par des sujets comme le changement climatique, l’esclavage moderne ou l’évasion fiscale, a commenté Fiona Reynolds, directrice générale des PRI. Ils s’aperçoivent aussi des avantages que leur procurent cette collaboration et ce dialogue sous l’égide des PRI et ils utilisent de plus en plus leurs voix de manière collective pour apporter des changements en lien avec ces enjeux ESG. Cependant, même s’il est très gratifiant d’observer cette croissance du nombre de signataires, les PRI ne s’arrêtent pas aux chiffres. Nous sommes pleinement conscients qu’il y a encore beaucoup de travail à accomplir pour sensibiliser davantage les investisseurs à l’importance de prendre en compte les facteurs ESG, tant dans les pays développés que dans les marchés émergents. »
L’économie locale et territoriale fait partie de l’ADN de la Caisse des dépôts qui dispose d’un réseau pour financer les projets locaux. La plupart des investisseurs institutionnels ne sont pas ainsi dotés et hésitent à venir sur des opérations jugées trop petites. Pour Caroline Le Meaux, responsable de la gestion déléguée, de l’ISR et des études quantitatives au sein de direction des retraites de la Caisse des dépôts, le blocage sera levé dès lors que ces financements seront dérisqués, agrégés et assortis d’une garantie implicite de l’Etat.
Better Finance, la Fédération Européenne des Investisseurset des Usagers des Services Financiers, salue le rapport final du comité conjoint des autorités de supervision européennes (ESAs) à la Commission européenne sur les amendements ciblés au règlement PRIIPs de niveau 2. «Ces propositions correspondent à certaines des positions de Better Finance, mais malheureusement ne résolvent pas les problèmes les plus importants», déplore Better Finance. La fédération européenne se félicite notamment de l’inclusion proposée d’un avertissement aux investisseurs particuliers sur le fait que les projections de performance ne constituent pas un indicateur fiable des performances futures. Toutefois, le conseil technique ne traite pas un problème «majeur et urgent» dans le cadre de l’examen de PRIIPs, à savoir les informations requises sur les coûts et les performances réels. Les autorités de supervision ont décidé de ne pas inclure les informations sur les performances passées dans le règlement PRIIPs, laissant ainsi les investisseurs dans le brouillard puisque le track record, potentiellement, les comparaisons avec des indicateurs objectifs de marché ne sont plus disponibles. Le conseil technique proposé est basé sur le retour de la consultation lancée en novembre 2018 et justifié par l’extension attendue de deux ans pour le KIID Ucits. Better Finance conteste cette position, puisque cela laisse tous les produits PRIIPs autres que les fonds Ucits (les produits d’assurance-vie notamment) avec des informations réglementaires «extrêmement pauvres» sur leurs performances et coûts réels. «Il est difficile de comprendre la position de la Commission européenne sur ce problème crucial pour les citoyens de l’Union européenne en tant qu'épargnants de long terme : la Commission a dans un premier temps ignoré la disposition du règlement PRIIPs de niveau 1 qui exigeait un examen complet d’ici à la fin 2018. Et maintenant que le Parlement s’est prononcé pour un examen complet d’ici à la fin de l’année (2019), la Commission ne l’envisage plus qu’après 2020! Il est tout à fait irresponsable de notre point de vue de prolonger à nouveau l’utilisation d’un Document d’information clé si pauvrement conçu pour les produits d’investissement retail», commente Guillaume Prache, directeur général de Better Finance, cité dans un communiqué.
Deloitte Risk Advisory a annoncé ce 11 févrierle lancement de Zen Risk, une plate-forme innovante d’aide à la modélisation du risque. Son objectif: automatiser et systématiser ce processus pour en extraire, à l’aide de l’Intelligence Artificielle, des règles de gestion améliorant l’estimation du risque de crédit par les établissements financiers.La crise de 2008 a conduit le comité de Bâle à définir des lignes directrices de supervision des modèles internes de risques de crédit. Depuis, la réglementation autour de l’usage des modèles prédictifs n’a cessé de s’accentuer. Les exigences en la matière s’articulent autour des thématiques de transparence, de stabilité et d’interprétabilité, qui font peser une pression supplémentaire sur les établissements financiers. Pour y répondre, ces derniers ont de plus en plus souvent recours à la modélisation, basée sur des hypothèses et des théories. Cette évolution a donné naissance au Model Risk Management ou Risque de Modèle en Français. Dans ce contexte, les nouvelles technologies (Machine Learning, Big Data, IA…) apparaissent comme une aide potentielle et bienvenue. Seulement, le côté «boîte noire» des modèles d’Intelligence Artificielle, la sensibilité des algorithmes à leur paramétrage, ainsi que la difficulté à comprendre les résultats obtenus sont actuellement un frein à leur utilisation. La réglementation actuelle impose en effet aux établissements financiers l’obligation de fournir des informations précises sur la manière dont ils développent leurs modèles, ainsi que sur leurs circuits de validation. Conçue pour répondre à ces freins, la plate-forme Zen Risk a été développée sous la direction de Nadège Grennepois, associée Risk Advisory, dans le cadre du programme d’intrapreneuriat qui accompagne les collaborateurs de Deloitte dans la création et la mise en œuvre de nouvelles solutions pour leurs clients.Du traitement des données jusqu’à l’explicabilité des modèles en passant par la création de règles métiers, la solution Deloitte, Zen Risk, prend en charge l’ensemble du pipeline Machine Learning. Son objectif est ainsi de fournir aux modélisateurs des outils leur permettant d’automatiser et de systématiser leurs travaux, de confronter leur modèle à différentes approches et, enfin, de leur donner les clés pour intégrer aux modèles existants des règles identifiées par l’Intelligence Artificielle.
Après un parcours sans faute dans la gestion immobilière, Karim Habra a rejoint Ivanhoé Cambridge en juillet 2018, en tant que directeur Europe. Ayant autant le goût du terrain que celui des chiffres, ce globe trotter d'origine libanaise, a réalisé ses études en France avant de partir 15 ans dans divers pays d'Europe centrale et de partager son temps entre l'Europe, le Canada et ses multiples passions.
L’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma) va renforcer «modérément» son personnel en prévision des nouvelles tâches qui lui incomberont dès l’année prochaine, a indiqué le président Thomas Bauer dans une interviewà 24 heures et La Tribune de Genève. Le gendarme financier s’occupera dès 2020 de l’autorisation et du contrôle des gestionnaires de fortune indépendants, dans le sillage de l’entrée en vigueur des lois sur les services et les établissements financiers (LSFin/LEFin). Lors de la création de la Finma en 2009, son effectif total s'élevait à 300 personnes. Le chiffre a grimpé jusqu'à 480 en 2012, puis est resté stable, préciseThomasBauer. «Cette situation correspond à un objectif de dimension fixé par le conseil d’administration de la Finma.» Revenant sur les dix ans d’activité de la Finma, le président affirme que les relations entre l’autorité et les assujettis sont «très professionnelles et tout à fait correctes». Le gendarme financier doit notamment veiller à protéger les investisseurs et les assurés tout en garantissant le bon fonctionnement des marchés financiers. «En accomplissant une telle mission, nous ne pouvons évidemment pas être appréciés, en tout temps, par toutes les banques ou autre établissements financiers», reconnaît Thomas Bauer.
Ils n’ont jamais été aussi nombreux. Le nombre de fonds britanniques sous-performants est passé de 58 à 111, selon la dernière enquête"Spot the Dog» publiée par Tilney Bestinvest. Cette augmentation du nombre de mauvais élèves, à savoir les fonds gérés activement qui ont sous-performé de plus de 5% leurs indices de référence respectifs pendant trois années consécutives, s’accompagne d’une haussedes montants investis dans ces fonds au niveau record de 54,6 milliards de livres. Le secteur des fonds d’actions britanniques comporte le plus grand nombre de mauvais élèves, avec 59 fonds totalisant 35,9 milliards de livres d’actifs dans les compartiments «UK All Companie», «UK Equity Income» et «UK Smaller Companies». La plupart de ces fonds sont de taille moyenne mais 14 d’entre eux ont des encours supérieurs au milliard de livres. Invesco Perpetual arrive en tête des fonds sous-performants, avec 7 fonds représentant un encours total de 13 milliards de livres, devantWoodfordInvestment Management, qui n’avait jamais jusqu’ici figuré dans cette «dog list».
Le gestionnaire de fortune Marcuard Heritage, qui a des bureaux à Zurich, Moscou, Londres, Singapour et Limassol,vient de recruter Fabio Negri en qualité de managing director, a appris le site spécialisé finews. L’intéressé a pris ses fonctions en début d’année. Fabio Negri, qui a plus de trente d’expérience dans la gestion d’actifs et la gestion de fortune, a notamment travaillé chez UBS en tant que chargé de clientèle. Il a également oeuvré chez Credit Suisse et Julius Baer ainsi que d’autres grands établissements.
Dans une tribune rédigée sous forme de questions-réponses, Daniel C. Roarty, Chief Investment Officer – Actions thématiques et durables chez AB, explique comment les critères ESG et les objectifs de développement durables des Nations Unies (ODD) sont pris en compte et intégrés dans sa gamme et en quoi ils peuvent améliorer la rentabilité globale d’un portefeuille.
Peu d’actifs ont été réunis par les fonds reliant les frais à la performance lancés en fanfare par Fidelity International et Allianz Global Investors en 2018, rapporte le Financial Times fund management. Ainsi, neuf des 12 fonds Fidelity géraient moins de 60.000 livres chacun fin décembre, selon des données de Morningstar analysés par le FTfm. Cinq de ces produits avaient moins de 30.000 livres chacun fin 2018. Le plus gros produit, un fonds actions marchés émergents, détenait 400.742 livres d’actifs, contre 166 millions pour le même fonds appliquant des frais standards. Les experts estiment que la faible demande pour ce modèle de frais innovant est liée au scepticisme des investisseurs à l’égard des frais variables en raison de leur complexité et de leur caractère imprévisible.
BFG Capital, un cabinet indépendant parisien, actif dans leconseil en gestion de patrimoine et le conseil en investissement financier, a décidé de changer de nom, a appris NewsManagers. Après une assemblée générale extraordinaire le 14 janvier dernier, les associés du cabinet ont opté pour la marque Conti Asset Management. Le cabinet a été créé en 2006.
Dans une lettre au Ministre des Finances, Norges Bank a présenté son travail sur la stratégie immobilière du Government Pension Fund Global, le fonds norvégien. Le comité exécutif a adopté une nouvelle une nouvelle stratégie immobilière. L’objectif est un portefeuille immobilier représentant 3 à 5 % des actifs du fonds. Le portefeuille immobilier pourra comprendre des investissements immobiliers cotés et non cotés, et la part de l’immobilier cotée n’est pas limitée. « Le portefeuille immobilier doit être largement diversifié et la stratégie doit être simple et privilégier les investissements efficients en termes de coûts requérant des ressources limitées », indique un communiqué. Compte tenu de la volonté de limiter le portefeuille d’immobilier non coté et du souhait d’intégrer l’immobilier coté et non coté, le comité exécutif estime qu’il n’y a plus de sens à conserver la gestion d’immobilier non cotée séparée. En conséquence, la filiale NBREM sera intégrée au sein de NBIM. LM
The new Paris-based asset management boutique Arvella Investments, whose creation was reported by NewsManagers in late January, has been licensed by the Autorité des marchés financiers, NewsManagers has learnt. The firm, founded by two former managing directors of Goldman Sachs, Benoît Mercereau and Bruno De Kegel, and the former CEO of HSBC Asset Management and Aaviva Investors Alain Fromer, received its license on 22 January.
Pour les robot-conseillers allemands, le quatrième trimestre n’a pas été une partie de plaisir. A l’exception peut-être du berlinois Quirion dont les actifs sous gestion s’inscrivaient fin décemenbre à 160 millions d’euros contre 143 millions d’euros au terme du troisième trimestre, rapporte le site spécialisé Finanz-Szene. En revanche, la majorité des autres acteurs du conseil financier automatisé ont été affectés par la chute des marchés. Cominvest, avec ses quelque 400 millions d’euros d’actifs sous gestion a fait du surplace et les autres robo-advisers allemands ont résolu le problème en ne communiquant plus aucune donnée sur l'évolution de leurs encours. Le seul à vraiment jouer la transparence, Quirion, précise qu’ilcompte 5.400 clients. Soit, sur la base de 160 millions d’euros d’encours, un montant moyen investi d’environ 30.000 euros.
Entièrement autonome dans son pilotage des risques, Agrica a adopté récemment un outil permettant une évaluation prospective des risques et de la solvabilité du groupe. Dans le cadre de sa participation aux Couronnes 2018, Pierre Richert, directeur financier de l'institution, détaille les actions menées par ses équipes dédiées à la gestion du risque, et insiste sur l'importance de la formation des administrateurs et salariés sur la gestion d'actifs.