Malgré une fin d’année 2018 compliquée pour les marchés, la Caisse des Dépôts a su éviter la casse. Avec un accroissement net de son encours de 4 milliards d’euros en un an, son portefeuille atteint aujourd’hui quelque 154 milliards d’euros, répartis à hauteur de 64 milliards d’euros pour la section générale et 90 milliards d’euros pour le fonds d’épargne. La bonne collecte du livret A (+6,5 milliards d’euros centralisés à la Caisse) et les dépôts juridiques côté section générale (3,5 milliards) auront ainsi compensé une baisse liée à un effet marché de 6 milliards d’euros. «Ce chiffre est imputable à hauteur de 2 milliards d’euros à une remontée des spreads et à quelques mouvements sur les obligations indexées sur l’inflation en fin d’année dernière”, explique à Instit Invest, Joël Prohin, responsable du pôle gestion des portefeuilles de l’institution. «Les effets restent cependant limités pour la Caisse des Dépôts, qui privilégie une gestion buy and hold au mark to market». La chute du marché actions a par ailleurs lourdement pesé. Car au sein du portefeuille de la section générale, cette classe d’actifs représentait quelque 34% (à fin 2017), et au sein du fonds d’épargne à 17%. Mais là encore, la caisse a su faire face. «La politique de couverture partielle des actions, mise en place en septembre 2018, a très bien fonctionné», commente en effet Olivier Mareuse, directeur des fonds d’épargne et des gestions d’actifs. Une protection qui concerne d’ailleurs surtout le fonds d’épargne, tenu d’être liquide et donc plus sensible que la section générale. Un matelas de plus-values latentes Il faut dire que la caisse a également fait preuve d’un bon timing pour ses investissements pour résister à ce contexte défavorable. «Nous avons accumulé des liquidités avant d’accélérer les investissements à partir d’octobre», se félicite Olivier Mareuse, qui ne montre aucune inquiétude quant aux effet de cette conjoncture : «Un recul du marché tel que celui que nous avons connu fin 2018 n’est pas de nature à remettre en cause notre capacité à dégager régulièrement des plus-values». Et pour cause, la gestion long terme de l’institution lui permet de disposer de réserves de plus-values latentes diversifiées, notamment grâce à l’immobilier et aux actions. De quoi alimenter le principal objectif du pôle gestion d’actifs : la contribution aux résultats du groupe. Pour rappel, en 2017, la gestion d’actifs a contribué à environ 1,5 milliard au résultat de 3,3 milliards pour les deux bilans. Les résultats pour l’année 2018 devraient pour leur part être publiés d’ici le mois d’avril. AB.
Banca Sella a recruté Carlo Giausa en tant que responsable de la direction des services d’investissement et de banque privée du groupe, annonce un communiqué diffusé en Italie. L’intéressé rejoint le groupe Sella après avoir occupé plusieurs fonctions au sein du groupe Unicredit. Entre 2008 et 2018, il était notamment directeur des services d’investissement et de la banque privée de FinecoBank. Précédemment, il a été responsable de la direction Wealth Advisory d’Unicredit Private Banking et directeur général d’Unicredit Private Asset Managemnet Sgr. La direction services d’investissement et banque privée dont Carlo Giausa va prendre la responsabilité est chargée de piloter et coordonner les activités de gestion de fortune du groupe Sella, dans le cadre desquelles évolue Banca Patrimoni Sella & C. et la structure dédiée de Banca Sella.
Transamerica Asset Management has reopened its Transamerica International Small Cap Value Class I fund to new investors from 4 February. Since November 2014, the fund had been open only to existing investors. The fund has 80 to 120 positions on small cap equities from outside the United States. Its management has been outsourced to Thompson, Siegel & Walmsley since its launch in January 2013. Transamerica Asset Management is indirectly wholly owned by Aegon, and had USD73.62bn under management as of 31 December 2018.
Aviva France a obtenu le label de la finance solidaire Finansol pour Aviva Impact Investing France, son fonds d’investissement dédié à l’innovation sociale et environnementale. Le respect des critères du label Finansol par Aviva France sera contrôlé annuellement par ce comité d’experts indépendants du label. Créé en 2014 et doté de 30 millions d’euros, Aviva Impact Investing France investit pour soutenir l’amorçage et le changement d’échelle d’entreprises à forte utilité sociale et environnementale, avec un horizon de placement de 5 à 7 ans. A ce jour, 44 entreprises ont été soutenues via ce fonds, avec un impact mesuré : près de 6000 emplois soutenus, près de 5 millions de Mégawatts/Heure d’énergie verte financés, environ 23 000 bénéficiaires des services de santé des entreprises du fonds et près de 150 000 tonnes de déchets revalorisés. «Nous sommes fiers de recevoir la labellisation Finansol, qui récompense l’implication d’Aviva France en faveur de l’innovation sociale et environnementale. Nous souhaitons franchir une nouvelle étape en 2019 en proposant à nos clients la gamme de solutions d’épargne et de retraite responsables la plus complète du marché français. Après l’agrément FRPS obtenu en octobre dernier, l’octroi de ce label permet à Aviva d’anticiper les évolutions attendues dans le cadre de la loi Pacte», commente Arthur Chabrol, directeur général délégué d’Aviva France et directeur de l’Excellence Technique Vie d’Aviva France. Parmi les investissements du fonds Aviva Impact Investing France figurent les entreprises Phénix (valorisation des déchets), Roger Voice (accessibilité technologique des personnes sourdes et malentendantes), Simplon.co (formation au numérique), Castalie (eau), Enercoop, Le Relais ou encore les Cuistots Migrateurs. AB.
Les actifs sous gestion de la société de gestion américaine T. Rowe Price se sont contractés de 121,5 milliards de dollars au quatrième trimestre 2018 pour s'établir à 962,3 milliards de dollars à fin décembre. Outre l’impact marchés négatif, T. Rowe Price a enregistré des sorties nettes de 8,4 milliards de dollars durant le trimestre sous revue. Mais sur l’ensemble de l’année écoulée, la société affiche des entrées nettes de 13,2 milliards de dollars. Les actifs moyens, qui permettent de gommer les fluctuations trimestrielles, s’inscrivent à 1.036,5 milliards de dollars à fin décembre contre 909 milliards de dollars un an plus tôt, soit une progression sur l’année de 14%. Malgré la baisse des marchés enregistrée au quatrième trimestre, les résultats financiers sur l’ensemble de l’année sont solides. Les revenus se sont inscrits en hausse de 6% au quatrième trimestre à 1,3 milliard de dollars, et de 10,7% sur l’ensemble de l’année à 5,37 milliards de dollars. Le bénéfice net, qui ne progresse que de 1,4% à 351,9 millions de dollars au quatrième trimestre, s’est inscrit en hausse de 22,7% sur l’ensemble de l’année à 1,83 milliard de dollars.
The Belgian asset management firm Wealtheon has recruited Etienne van Dam as managing director for its Dutch arm, based in Eindhoven, Fondsnieuws reports. Van Dam had since 2015 been employed at the Batavian arm of CapitalatWork Foyer, where he had served as director of wealth management. Before that, he co-founded a family office in 2011, which he left in September 2014 to found Delapresa Vermogensregie where he ad advised high net worth clients. Van Dam has also spent nearly 12 years at Theodoor Glissen Bankiers, where he was director of private management.
Dans une interview au quotidienLes Echos, parue le 1er février, Jean-Pierre Mustier, directeur général d’UniCredit, livre son sentiment sur la consolidation du secteur bancaire en Europe. Jean-Pierre Mustier estime la taille «évidemment essentielle» mais note que «les fusions transfrontalières en Europe sont des opérations très complexes et le resteront à court comme à moyen terme.» «En attendant que l’Europe adopte un cadre plus favorable pour ce type d’opérations, nous devons nous organiser pour atteindre tout de même la taille critique sur certains de nos métiers. Pour UniCredit, ce n’est pas un enjeu dans la banque de réseau, mais c’est indispensable par contre sur le reste de nos métiers pour réduire nos coûts de production. C’est pour cette raison que nous avons réalisé des fusions synthétiques dans la gestion d’actifs avec Amundi et dans le courtage actions avec Kepler. L’un et l’autre sont désormais des leaders européens dans leur activité,» explique le directeur général d’UniCredit. Interrogé sur l’hypothèse d’une fusion de la banque italienne avec Société Générale, dont il a été responsable de la banque d’investissement entre 2003 et 2009,Jean-Pierre Mustier répond aux Echos que «toute opération d’ampleur n’est pas envisageable dans un horizon de moyen terme.» «Notre plan stratégique Transform 2019 est basé sur des hypothèses de croissance organique. Nous lancerons un nouveau plan à la fin de l’année 2019,» ajoute-t-il. Jean-Pierre Mustier affirmeégalement que les banquiers, y compris lui-même, doivent donner l’exemple sur le plan éthique. «C’est important pour les équipes et les clients. J’ai revendu le Jet du groupe et la berline allemande de la direction générale. Quand je voyage en Europe, j’emprunte des lignes régulières et en Italie je circule en Fiat 500,» a-t-il indiqué.
Les assureurs suisses envient le mouvement français de standardisation des pratiques en matière d’investissement durable. C’est en tout cas ce qu’a laissé transparaître Patrick Raaflaub, membre du comité directeur de l’Association suisse d’assurances (ASA), lors de la conférence de presse annuelle de l’assurance où il a exprimé que «des normes, des définitions et des directives communes seraient fort utiles», rapporte le quotidien suisse Le Temps. Le responsable regrette en effet la grande diversité des définitions et critères environnementaux, sociaux et de gouvernance. Jusqu’ici les organismes et associations s’appuient sur leurs propres modèles. «L’application de telles stratégies s’en trouve compliquée et mobilise plus de ressources», dénonce Patrick Raaflaub. Ce dernier estime que «les dispositions réglementaires créeront une certaine dynamique», et prend pour exemple les pouvoirs publics, en France notamment, la Commission européenne, ou le Luxembourg qui élaborent «des définitions, des méthodes et des normes sur des thèmes comme le changement climatique et les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG)». Concrètement, l’ASA - comme le département fédéral des finances d’ailleurs - apprécierait la mise en place d’une convention privée, plutôt qu’une loi. «Nous avons besoin d’un cadre de référence qui simplifie l’intégration des démarches d’investissement durable», a ainsi fait valoir Patrick Raaflaub. Des considérations qui visent en fait une «optimisation du rendement ajusté du risque. Notre engagement ne doit pas se cantonner aux placements, il peut aussi être étendu aux affaires de souscription», avance-t-il. D’après le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), il faudrait des investissements annuels dans l’énergie de 2400 milliards de dollars entre aujourd’hui et 2035 pour limiter le réchauffement à 1,5 degré Celsius. Cela correspondrait à 3% des actifs des investisseurs. Actuellement, 23 000 milliards de dollars sont administrés dans le monde selon des critères durables, dont 12 000 milliards en Europe, expose Le Temps.
L’association CCFD-Terre Solidaire fait un pas de plus dans la finance solidaire avec le lancement du fonds commun de placement CCFD-Terre Solidaire Faim & Climat. Disponible dans toutes les banques et pour toutes les personnes physiques et morales, le produit permet aussi de reverser 50 % des revenus annuels du placement sous forme de don pour soutenir les missions du CCFD-Terre Solidaire. Les investissements du FCP regroupent des activités considérées comme «écoresponsables» : énergies renouvelables, transport et agriculture propres… D’autres secteurs sont exclus, à savoir l’extraction et l’exploitation des combustibles fossiles, la filière nucléaire, et l’incinération des déchets. Selon Patrick Saurat, trésorier du CCFD-Terre Solidaire, «ce nouveau fonds de partage permettra à des investisseurs avisés et responsables de donner un sens très concret à leurs placements en favorisant les entreprises impliquées dans la transition écologique, explique Patrick Saurat, trésorier du CCFD Terre-Solidaire. Il permettra aussi d’aider nos organisations partenaires du Sud, déjà largement affectés par les effets négatifs du réchauffement climatique, dans leur effort d’adaptation.» Le fonds est actuellement en cours de labellisation par Finansol et par le label Transition Energétique et Ecologique pour le Climat (TEEC). Le label Finansol - créé par l’association éponyme qu’a d’ailleurs cofondé CCFD Terre Solidaire - garantit aux épargnants qu’ils contribuent au financement d’activités d’utilité sociale. Le label TEEC confirme l’orientation des investissements vers le financement de la transition écologique et énergétique. L’association est déjà très impliquée dans la finance solidaire. Elle est notamment bénéficiaire du Livret Jeune Agir, produit du Crédit Coopératif, et a mis en place le fonds SG Solidarité CCFD Terre Solidaire en partenariat avec la Société Générale, ainsi que l’assurance-vie Ethic Vie, qui sert à financer des entreprises solidaires (entre 5% et 10% de son actif) et reverse 20% des commissions de gestion sous forme de don. AB.
Subscriptions, redemptions and conversions of shares in the sub-fund ABN AMRO Multi-Manager Funds AQS Europe Long Short have been suspended, NewsManagers has learnt. The board of directors was of the opinion that in light of the current low level of assets under management in the sub-fund, it “cannot be managed efficiently.” The decision takes effect immediately from 25 January 2019. This decision would remain in effect pending a formal decision to liquidate the sub-fund, in the absence of any contrary decision by the board of directors meanwhile.
Comme ces deux employés (photo), Pacific Gas & Electric creuse, mais n’a pas encore touché le fond. Soupçonné d’être à l’origine des incendies meurtriers qui ont dévasté la Californie l’automne dernier, le producteur d’électricité et de gaz de San Francisco vient de se placer sous la protection de la loi sur les faillites. PG&E pourrait devoir faire face à 30 milliards de dollars de dommages, la loi californienne se montrant sur ce point impitoyable avec les utilities. La dette du groupe approche, elle, 52 milliards de dollars. Depuis le drame, l’action est sortie de l’indice S&P 500 et la directrice générale a dû quitter son poste. Et dire que le groupe était considéré comme le pivot de l’objectif de production d’électricité zéro carbone à l’horizon 2045 en Californie…
Selon le journal Les Echos, les réserves constituées par le Fonds de Réserve pour les Retraites (FRR) pourraient prochainement être mises à contribution, à hauteur de quelques centaines de millions d’euros, pour pallier le manque d’investissements dans les Ehpad. Ces résidences médicalisées seraient en effet, pour une grande partie d’entre elles, vétustes et nécessitent d'être restructurées et modernisées. A partir de 2024, la CRDS prendrait le relais. La caisse d’amortissement de la dette sociale (Cades) devrait en effet s'éteindre, ce qui libérerait les ressources qu’elle reçoit sous forme notamment de CSG et de CRDS. Contactée par la rédaction d’Instit Invest, le FRR n’a cependant ni souhaité faire de commentaire, ni même confirmer cette «rumeur», indiquant essayer «de faire de son mieux compte tenu de ses contraintes y compris l’incertitude qui l’entoure». Le FRR gère plus de 34 milliards d’euros d’actifs à fin septembre 2018. Initialement créé en 2001 pour gérer les sommes qui lui ont été affectées jusqu’à fin 2010 et constituer des réserves destinées à contribuer à la pérennité des régimes de retraites, le fonds de réserve ne perçoit plus de recettes depuis la réforme des retraites de 2010 et verse annuellement 2,1 milliards d’euros à la Cades en plus d’un soulte à la Cnieg, dont la valeur est indexée sur la performance de l’actif du FRR. Mais le FRR fait face à de nombreuses supputations quant au rôle qui lui sera conféré à compter de l’amortissement de la dette de la Cades, prévu pour 2024. Pour certains, il pourrait notamment constituer un fonds de protection pour atténuer les effets de la réforme des retraites à venir sur les revenus les plus faibles. Pour d’autres, ses réserves pourraient contribuer à équilibrer les comptes des régimes de salariés du privé, selon trois scénarios envisagés par le Conseil d’orientation des retraites (COR). Dans tous les cas, «il est essentiel d’assigner rapidement au FRR une stratégie claire» à partir de 2025, pour lui permettre de faire fructifier au mieux les sommes accumulées, écrit le secrétariat général du COR dans une note présentée au conseil le 11 juillet dernier. Dans six ans, le fonds de réserve disposera d’environ 15 milliards d’euros selon les calculs du COR, qui estime que le FRR «apparaît assez largement sous-dimensionné face aux déficits [du système de retraites] restant à couvrir».
Trois personnalités ont rejoint l’Algebris Policy & Research Forum, le groupe de réflexion lancé en septembre dernier par la société de gestion Algebris : Sigmar Gabriel, Helle Thorning-Schmidt et Silvia Merler. L’homme politique allemand Sigmar Gabriel et Helle Thorning-Schmidt, ex-première ministre danoise, actuellement directrice générale de Save The Children International, vont rejoindre le panel d’experts qui constituent le Forum comme conseillers, aux côtés de Davide Serra, l’emblématique fondateur d’Algebris, de l’homme politique britannique Sir Nicholas Clegg et de l’ancien président du conseil italien Matteo Renzi. Sigmar Gabriel a été premier ministre de la Basse Saxe entre 1999 et 2003 et ministre des Affaires étrangères pour l’Allemagne en 2017-2018. Fervent défenseur de l’Union européenne, il a été entre 2013 et 2018 vice-chancelier de l’Allemagne après avoir été membre du parlement fédéral allemand pendant quatre mandats consécutifs. Helle Thorning-Schmidt a quant à elle été premier ministre au sein du gouvernement danois entre 2011 et 2015, leader du parti social-démocrate au Danemark et membre du parlement européen. Silvia Merler sera pour sa part responsable de la recherche de l’Algebris Policy & Research Forum. Elle rentre en Italie après plusieurs expériences à l’étranger, auprès de la Commission européenne comme analyste à la direction générale des Affaires économiques et financières, puis auprès du think tank politico-économique Bruegel de Bruxelles au poste d’affiliate fellow, et, enfin, à Washington comme doctorante en études européennes auprès de la Johns Hopkins School of Advanced International Studies. Silvia Merler coordonnera le Forum avec Davide Serra. Ce Forum vise à «promouvoir et encourager une économie solide et équilibrée en Europe, basée sur un système financier sain et soutenu par un environnement réglementaire et fiscal transparent, pour le bénéfice de la société dans son ensemble, en partageant la connaissance d’experts et des études avec le public, et des organismes gouvernementaux et non gouvernementaux». NewsManagers a récemment publié le portrait du fondateur d’Algebris.
JPMorgan Asset Management a obtenu l’autorisation du régulateur chinois China Securities Regulatory Commission pour vendre en Chine deux fonds domiciliés à Hong Kong, rapporte le Financial Times. Le groupe américain pourra distribuer son fonds actions Asie dividendes et obligations monde aux investisseurs chinois par le biais de sa joint-venture locale, China International Fund Mangaement. Le feu vert intervient après une attente de près de deux ans pour l’un des fonds, selon des sources proches du dossier.
Le gouvernement, l’Assemblée nationale et le Sénat viennent de nommer les membres du «Collège» de l’AMF, son organe de supervision. «Une fois de plus, les Pouvoirs publics ont décidé de faire la part belle aux candidats issus de l’industrie financière et des entreprises cotées, et ont de nouveau exclu toute personne qualifiée issue des organisations représentatives des épargnants français. Ainsi, pour la troisième fois la candidature présentée par les plus grandes organisations représentatives des épargnants, la FAIDER, la F2ICet l’ADAM (i), a été de nouveau rejetée, et sans motivation. De nouveau l’AMF, dont une des principales missions légales est de protéger les épargnants, se dote d’une gouvernance qui les exclut totalementau profit d’une très forte présence des fournisseurs et des émetteurs», déplorent les grandesorganisations d'épargnantsdans un communiqué. Ce candidat, Jean Berthon, polytechnicien et actuaire de formation, a une longue expérience des marchés financiers et il a présidé la Faider, ainsi que de la Fédération européenne des Epargnants,Better Financependant de nombreuses années, rappelle le communiqué. «Il était aussi probablement plus expérimenté que les membres nommés en matière de supervision financière au niveau européen. Il est en effet une des rares personnes à avoir été nommée comme expert européen par toutes les trois Autorités européennes de supervisons financière - Marchés financiers (ESMA), banques (EBA), et Assurances & Pensions (EIOPA) - qui, elles, ont l’obligation légale de respecter un équilibre entreexpertsissus de l’industrie financière et ceux issus des usagers», relève la fédération. «A l’heure où la société civile tente de se faire davantage entendre des pouvoirs publics français, il est extrêmement décevant de constater la persistance du mépris dont ces derniers témoignent de nouveau envers les usagers des services financiers, fussent-ils même ultra- compétents. La Faiderappelle de nouveau les pouvoirs publics français à améliorer profondément la gouvernance des Autorités financières françaises, en instaurant une participation équilibrée des parties prenantes, incluant enfinles citoyens usagers des services financiers», a déclaré Guillaume Prache, délégué général de Better Financeet président de la Faider. «Cet ostracisme fait aux épargnants français est préjudiciable. A un moment où le gouvernement souhaite que les Français accompagnent avec leur épargne les entreprises dans leur développement, le signal qui vient d’être donné est contradictoire à cette volonté. Comment voulez-vous qu’ils fassent confiance aux acteurs du marché? La F2iC souhaite que les investisseurs individuels, qui prennent des risques avec leur épargne soient considérés, comme de réelles parti-prenantes et non comme juste des clients sans opinion», insiste Charles-Henri d’Auvigny, président de la Fédération des Investisseurs Individuels et des Clubs. Colette Neuville, présidente de l’ADAM, a de son côté déclaré : «au moment où le gouvernement cherche à attirer l’épargne vers les entreprises et où les Français réclament d’être davantage associés aux décisions qui les concernent, il est regrettable que le seul candidat présenté par les associations d’épargnants ait été une nouvelle fois écarté du collège de l’AMF, en dépit de sa compétence et de son expérience parfaitement adaptées à cette fonction». (i)la FAIDER est la Fédération des Associations Indépendantes de Défense des Épargnants pour la Retraite. Au travers de ses associations membres, elle représente plus d’un million d’épargnants français; la F2IC est la Fédération des Investisseurs Individuels et des Clubs d’investissement; l’ADAM est l’Association de Défense des Actionnaires Minoritaires.
Le Brésil compte près de 4.000 barrages présentant un risque élevé, et 205 d’entre eux comportent des déchets minéraux, a déclaré mardi le ministre chargé du Développement régional, Gustavo Canuto. Le Brésil ne dispose pas des ressources suffisantes pour réviser tout de suite l’ensemble de ces barrages, aussi l’Etat va-t-il se concentrer sur ceux qui nécessitent les mesures les plus urgentes, a indiqué Gustavo Canuto aux journalistes. L’effondrement d’un barrage dans une mine de fer de Vale située dans l’Etat du Minas Gerais a fait la semaine dernière au moins 65 morts et près de 300 disparus.
A l'occasion de la présentation d’une étude sur les fonds d'actifs verts non cotés publiée par Novethic, Demeter et Edram ont exposé les difficultés des assets managers à répondre à la demande très hétérogène des investisseurs en matière de reporting extra-financier.
En décembre, BlackRock est la société de gestion qui a enregistré les plus fortes ventes de fonds en Europe, avec 12,2 milliards d’euros de collecte nette, selon les statistiques de Lipper at Refinitiv. Le géant américain arrive loin devant Morgan Stanley avec 5,38 milliards et Goldman Sachs avec 4,17 milliards. BlackRock domine les classements de ventes de fonds obligataires (2,4 milliards d’euros) et de fonds actions (5,1 milliards). Notons que 4 de ses ETF actions figurent parmi les 10 fonds qui se sont le mieux vendus en décembre avec des collectes comprises entre 839,5 millions 951,1 millions d’euros. Le fonds de long terme (hors monétaire) qui a drainé le plus d’actifs en décembre est le M&G (Lux) European Strategic Value A Acc Euro, un fonds actions européennes, qui a attiré 1,7 milliard d’euros. Viennent ensuite Handelsbanken Amerika Smabolag Tema (A1 SEK), un fonds suédois de petites et moyennes capitalisations américaines, qui a attiré 999,39 millions d’euros. Enfin, le troisième est le iShares North American Equity Index (UK) L Acc, avec 951,1 millions d’euros. En décembre, les fonds commercialisés en Europe ont vu sortir 54 milliards d’euros en décembre. Les fonds obligataires ont particulièrement souffert avec 25,9 milliards d’euros de décollecte nette, devant les fonds actions (18,7 milliards) et les fonds diversifiés (8,7 milliards) … Les fonds monétaires ont été la catégorie de fonds qui s’est le mieux vendue avec 11,6 milliards de collecte nette.