Le régulateur des marchés financiers portugais CMVM a dévoilé les indicateurs de la gestion de patrimoine locale à fin septembre 2019. Ceux-ci indiquent que 9,75 milliards d’euros étaient investis dans des fonds de droit étranger à fin septembre, soit 14,6% des encours investis au total(66,7 Md€).A titre de comparaison, les fonds de droit local n’attiraient que 4,9% des encours de la gestion de patrimoine portugaise à la fin du troisième trimestre,soit 3,25 milliards d’euros. Selon les données de la CMVM, la dette publique portugaise restait fin septembrela classe d’actifs la plus investie (25,9% des encours ou 17,26Md€), devantles obligations d’entreprises étrangères (19,8% ou 13,21Md€) et de la dette publique étrangère (17,2% ou 11,49Md€). Les actions locales et étrangères ne représentaient respectivement que 0,9% et 2,4% des encours des portefeuilles portugais, soit 598 millions d’euros et 1,62 milliard d’euros. Le non-côté formait 3,2% des actifs en gestion de patrimoine au Portugal fin septembre - 2,12 milliards d’euros dont 1,80 milliard d’euros de dette privée.
La société de gestion néerlandaise Actiam, spécialisée dans la gestion durable, a lancé le fonds Actiam (L) Sustainable Emerging Markets Debt Fund, un fonds de dette émergente durable. Ce fonds géré activement est investi dans des obligations gouvernementales et des obligations d’entreprises publiques dans les marchés émergents. Tous les investissements ont une note ESG. La note ESG du portefeuille sera toujours supérieure à la note ESG de l’indice. Le fonds vise aussi à dégager un rendement au moins égal à celui de l’indice. L’équipe de gestion se base sur la solidité fondamentale des économies (et non leur poids dans le marché). Plusieurs sujets socio-éthiques sont étudiés lors de l’analyse du risque pays et des opportunités de croissance économiques à long terme: les droits humains, la liberté politique, la bonne gouvernance et les armes controversées. Le fonds exclut les sociétés pétrolières et gazières. Le fonds est géré par Ruben Smit et Pim Burggraeve, qui font partie de l’équipe obligataire et multi-classes d’actifs.
L’industrialisation avance, et encore plus qu’on ne le croit. Les climatologues nous prédisent les pires problèmes si les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas réduites mais rien n’y fait, dirait-on. L’activité se développe jusque… dans l’espace. Deux chercheurs de l’université d’Harvard viennent de publier une étude (accessible dans Acta Astronautica) suggérant que, aux taux de croissance actuels, l’humanité pourrait pratiquement épuiser les richesses les plus accessibles de notre voisinage stellaire en moins de cinq siècles. Et de suggérer d’intégrer des pratiques durables dans notre expansion vers l’espace… Sans perdre de temps, le Luxembourg a adopté dès 2017 une loi pour déclarer « appropriables » les ressources naturelles du système solaire. Au cas où l’homme aurait le loisir d’en arriver à ce genre de compétition économique…
TOURNANT L’organisme paneuropéen ne financera plus les énergies fossiles à compter de la fin de l’année 2021. En pratique, les financements sur le gaz sont visés, dès lors qu’ils émettent plus de 250 g de CO2 par kWh. En outre, la BEI va faire croître ses financements dans les projets liés à l’enjeu climatique. Ils devront représenter au moins 50 % de ses engagements – 60 milliards d’euros par an environ suite au plan Juncker – contre 25 % actuellement. D’ici 2030, grâce à l’effet démultiplicateur de ses engagements, elle se fixe l’objectif de mobiliser un trillion d’euros sur le climat. Dans ce but, la banque réfléchit à des outils adaptés pour faire éclore l’innovation et la mobilisation sur des projets plus petits et plus risqués.
DÉPENDANCE Un milliard de personnes n’ont aujourd’hui pas d’électricité, principalement en Afrique et en Asie, a rappelé l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans sa dernière édition du World Energy Outlook. Mais les investissements destinés à assurer une croissance inclusive et durable sont encore à la traîne. L’écart entre « les attentes de transitions énergétiques rapides fondées sur les énergies renouvelables et la réalité des systèmes énergétiques d’aujourd’hui, dans lesquels la dépendance aux combustibles fossiles reste obstinément élevée », y est pointé. Au cours des 20 dernières années, l’Asie a représenté 90 % de la capacité de production électrique basée sur le charbon dans le monde.
Aberdeen Standard Investments (ASI) vient de nommer Karsten-Dirk Steffens au poste de directeur de la distribution pour la Suisse, a appris Allnews, confirmant des informations de presse du mois dernier. Il est rattaché à Rik Brouwer, directeur de la distribution pour l’Europe. Karsten-Dirk Steffens évoluait précédemment chez Aviva Investors comme directeur de la distribution pour la région DACH (Allemagne, Autriche, Suisse).
L’Ircem a finalisé au mois de septembrequatre appels d’offres obligataires et actions. «Dans l’objectif de diversifier le risque gestionnaire, nous avons décidé de redistribuer notre gestion déléguée, laquelle était jusqu’alors centralisée sur LBPAM», explique Nicolas Demarcq, responsable Finance et Investissements de l’Ircem, à la rédaction d’Instit Invest. L’institution, qui conserve quelques positions dans des OPCVM actions LBPAM, auparavant logés dans le mandat diversifié global,a d’abord confié à Groupama AM deuxmandats obligataires. Gérés en titres vifs et d’un montant unitaire de 250 millions d’euros, l’un porte sur des emprunts d’Etats et l’autre sur des obligations corporates. Sur les actions, l’Ircem a attribué deux fonds dédiés de 125 millions d’euros chacun. Le premier,caractérisé low vol, est géré par Natixis IM. «Dans un contexte de volatilité accrue et de hausse continue des marchés actions, il était pertinent de s’intéresser à des solutions un peu plus prudentes», justifie Nicolas Demarcq.Définie début 2019, l’allocation d’Ircem Prévoyance (1,6 milliard d’euros)vise 30% d’actions, 45% d’obligations, 15% d’actifs illiquides et 10% de trésorerie. Le second est un fonds dédié géré par La Française pour répliquer l’indice Euro 50 d’amLeague. Le recours àcet indice, qui a généré une surperformance de 200bp sur deux ans, ne se justifie pas par une volonté de réduire lescoûts de gestion. «L’indice amLeague permet par construction de capter l’alpha d’un panel de gérants : la sur-performance de l’indice par rapport à l’Eurostoxx est ainsi rendue stable sur un horizon moyen terme», exprime le responsable Finance et Investissementsde l’Ircem.Définie début 2019, l’allocation d’Ircem Prévoyance (1,6 milliard d’euros)vise 30% d’actions, 45% d’obligations, 15% d’actifs illiquides et 10% de trésorerie. Depuis 2013, amLeague propose aux investisseurs plusieurs indices reposant sur un algorithme.Ce dernier sélectionne chaque trimestre trois gérants (concourant dans des mandats fictifs) affichantla meilleure performance et la tracking error la plus faible sur la classe d’actifs. amLeague est soutenu par un «Club d’institutionnels» comprenant notamment l’Erafp, le FRR, ou encore Aviva. Selon Antoine Briant, fondateur de la plateforme,“depuis sa création en mars 2011, l’indice Euro 50 a généré une performance de 136%. L’Euro Stoxx 50, qui lui est directement comparable a uniquement réalisé +64%”.
Montpensier Finance a annoncé ce 18 novembre le lancement d’un fonds actions internationales labellisé Greenfin. Le fonds est géré par Marion Casal et Nicolas Kieffer. Dénommé «M Climate Solutions», le fonds investit depuis début juillet dans les entreprises internationales qui apportent un réel impact positif dans la Transition Climatique. Les équipes d’investissements baseront leurs analyses sur trois grands vecteurs de transformation: l'énergie responsable, la préservation du capital terrestre et le transport efficient.
Les investisseurs reprochent au rapport édité annuellement par l'AIE de ne pas développer assez clairement les scénarios nécessaires à la réalisation de l'Accord de Paris.
Le groupe Siparex a annoncé le lancement d’un nouvel FCPI (fonds communs de placement dans l’innovation) ce lundi 18 novembre. Dénommé Siparex XAnge Innovation 2020, ce FCPI est le 11ème millésime de la gamme de fonds fiscaux du groupe Siparex dédiés au financement de l’innovation. Le fonds financera le développement de l’activité d’entreprises dont le potentiel de croissance aura été identifié par la société de gestion, principalement dans le secteur de l’économie numérique et développant des produits et/ou des process innovants. La durée de vie du fonds est de 7 ans, prorogeable 3 fois un an sur décision de la société de gestion.
Dans le but de répondre aux objectifs de l’Accord de Paris, dix investisseurs recherchent des sociétés de gestion qui auront pour mission de proposer des méthodes innovantes pour intégrer la lutte contre le réchauffement climatique dans la gestion financière.
Le fonds norvégien a annoncé ne plus pouvoir investir dans G4S en raison du «risque inacceptable» de violation des droits de l’Homme auquel la société britannique de services de sécurité contribue ou est responsable. Norges Bank IM détenait une participation de 2,33% dans G4S à la fin de 2018, d’une valeur de 90 millions de dollars à l'époque. G4S a dit être en train de formuler une réponse. Selon le Council on Ethics du fonds, des employés de G4S dans les deux pays du Golfe sont des travailleurs migrants qui ont dû payer des frais de recrutement pour rejoindre l’entreprise. Jusqu'à présent, 156 entreprises ont été exclues du portefeuille du fonds souverain norvégien, notamment des producteurs de tabac et d’armes.
L'Erafp réduit ses investissements dans le charbon et accentue ses actions d’engagement auprès des entreprises restant en portefeuille afin d'être conforme aux objectifs de la COP21.
Le fonds norvégien a annoncé ne plus pouvoir investir dans G4S en raison du «risque inacceptable» de violation des droits de l’homme auquel la société britannique de services de sécurité contribue ou est responsable. Norges Bank IM détenait une participation de 2,33% dans G4S à la fin de 2018, d’une valeur de quelque 90 millions de dollars à l'époque.
Optimum Automotive, une société spécialisée dans la gestion des flottes automobiles, a procédé à la levée de 14 millions d’euros auprès de nouveaux fonds: Paris Fonds Vert, fonds géré par Demeter et soutenu par la Ville de Paris, d’Amundi Private Equity Funds, et de nouveaux investissements de trois actionnaires historiques : le fonds de co-investissement Région Sud Investissement conseillé par le Groupe Turenne pour la gestion de ses participations, le fonds Cap Développement géré par A+Finance et la SCR Provençale et Corse, filiale de la Banque Populaire Méditerranée.
La société de gestion suédoise Lannebo lance un fonds de petites valeurs technologiques, Lannebo Teknik Småbolag. Ce fonds sera géré par Helen Broman et Johan Nilke, qui chercheront à identifier les vainqueurs à long terme du développement technologique rapide dans le monde. Pour ce faire, le duo a identifié six thèmes de croissance autour desquels se focaliseront les investissements. Les six thèmes identifiés pour 2019 sont les suivants: sécurité, santé, environnement, contenu numérique, gestion des données et utilisation rationnelle des ressources.
La société de gestion péruvienneCredicorp Capital, également active en Colombie et au Chili,a promu Christel Miranda en qualité de responsable de la sélection de fonds. Selon Citywire Americas, elle étaitdepuis 2017 membre de l’unité de sélection de fonds et est rattachée à Rafael Castellanos, directeur des produits d’investissement. La société a aussi recruté Gonzalo Fernandez pour l’unité de sélection de fonds basée au Pérou.