Swedbank Robur n’est pas à vendre, affirme Jens Henriksson, le directeur général de la maison mère Swedbank, dans un entretien à Realtid.«C’est une belle société que nous pouvons continuer à développer», précise-t-il. Ce commentaire intervient après que la société suédoise Carneo ait déclaré vouloir acquérir une grande société de gestion nordique. Cette structure gère 270 milliards de couronnes suédoises (environ 25 milliards d’euros) et vise une société gérant au moins 500 milliards de couronnes. «Il y a 50 % de chances pour que nous ayons réussi à acquérir la filiale de gestion d’actifs d’une banque ou d’une compagnie d’assurance d’Europe du Nord dans cinq ans», a déclaré Christoffer Folkebo, PDG de Carneo, dans une interview précédente à Realtid.
Au troisième trimestre 2019, les fonds levés par les introductions en bourse en Europe ont très légèrement augmenté alors que le nombre de transactions a diminué de moitié. C’est ce que révèle le dernier rapport « IPO Watch Europe » du cabinet de conseil et d’audit PwC.Sur les marchés européens, le montant total des introductionss’élève à 15,9 milliards d’euros pour les neuf premiers mois de l’année, en recul de 40 % en termes de valeur et de 55 % en termes de volume par rapport à la période correspondante de l’année précédente. Au troisième trimestre, la valeur des introductionsa augmenté marginalement, passant de 3,7 milliards d’euros au troisième trimestre 2018 à 3,8 milliards d’euros sur la même période en 2019. En revanche, seules 16 introductions en Bourse ont été relevées, soit une baisse de 52% en termes de volume (contre33 opérationsau troisième trimestre 2018). La majeure partie des fonds levés ce trimestre provient de deux introductions: celle du fournisseur de logiciels allemand TeamViewer AG à la Deutsche Börse, pour un montant de 2,3 milliards d’euros, et celle du fonds d’investissement suédois EQT Partners AB à la bourse de Stockholm (Nasdaq Stockholm), pour un montant de 1,2 milliard d’euros. « Avec 3,8 milliards d’euros de fonds levés, l’activité des IPO a été plutôt modeste au troisième trimestre 2019 et ce, même en tenant compte de la pause estivale de juillet-août. Le fait que la troisième IPO la plus importante en Europe ait été celle de JPMorgan Global Core Real Assets, à 169 millions d’euros, est d’ailleurs assez révélateur. En France, ce trimestre a été très calme, l’IPO de Verallia n’intervenant que début octobre. C’est sans doute un bon signe pour le marché parisien. Cette opération se classe désormais parmi les plus importantes (quatrième position) de la zone euro en cette année 2019 », a commenté Philippe Kubisa, associé spécialiste des marchés de capitaux chez PwC.
Pour minimiser l’exposition au risque de taux, La Française lance La Française Global Floating Rates, fonds crédit à taux variable.C’est en réponse à une demande croissante des investisseurs pour un produit d’investissement, positionné entre les actifs de taux sans risque et les actifs crédits plus risqués, que la société de gestion développe cette solution à faible volatilité structurelle, souligne un communiqué. «La Française Global Floating Rates offre une solution de court-terme aux investisseurs désireux de capter de la performance au-delà des taux sans risque, tout en veillant à la qualité des émetteurs et en se protégeant de la volatilité des taux d’intérêt», a commentéJean-Luc Hivert, global head of investments de La Française AM. La Française Global Floating Rates a pour objectif de générer, sur la période de placement recommandée de 2 ans, une performance nette de frais supérieure à celle de l’Euribor 3 mois plus 150 pdb pour l’action I, grâce à un portefeuille cible (non contractuel) de plus de 100 titres combinant les rendements des titres à taux variable high-yield avec la faible volatilité des titres à taux variable investment grade. La constitution du portefeuille s’appuiera notamment sur les expertises des équipes crédit en matière de high-yield et d’Iivestment grade. La stratégie de gestion vise à capter la prime de risque crédit tout en minimisant la sensibilité au risque de taux, en investissant dans des instruments de dette à taux variables ou fixes «variabilisés». Le fonds peut investir jusqu’à 100% de son actif net dans de la dette privée et/ou dans des titres émis par des États ou assimilés (parapublics, garantis, supra nationaux) à taux fixe, variable ou variabilisé. L’allocation géographique des émetteurs des titres auxquels le fonds pourra être exposé est également flexible, pouvant aller jusqu’à 100% dans des émetteurs de la zone euro ou de l’OCDE, et permettant d’optimiser la diversification du portefeuille. Le fonds peut également investir, ou être exposé jusqu'à 100% dans des titres Investment Grade ; jusqu’à 50% dans des titres High-Yield (à caractère spéculatif) ; jusqu’à 20% dans des titres non notés; jusqu’à 10% dans des obligations perpétuelles (dont des obligations contingents convertibles bonds – CoCos) ; jusqu’à 10% dans d’autres OPCVM.
La joint ventureluxembourgeoise EC21, spécialisée dans la gestion de patrimoine, vient d’obtenir sa licence de professionnel du secteur de la finance (PFS) auprès de la Commission de surveillance du secteur financier (CSSF). La joint-venturecréée en septembre 2017, qui réunitEuropean Capital Partners S.A. (Luxembourg), Colombo Wealth S.A. (Suisse) et Twenty First Capital (France), va donc pouvoir démarrer ses activités. Les trois partenaires et actionnaires de la joint-venture affichent ensemble des actifs sous gestion d’environ 4,5 milliards d’euros.
La société de gestion genevoise Decalia Asset Management a passé un accord avec Banca Generali Private, le réseau de banque privée de l’assureur italien, annonce un communiqué diffusé en Italie. L’accord désigne Banca Generali Private comme distributeur de Decalia Sicav en Italie par le biais d’Allfunds Bank. Ainsi, les fonds actions thématiques de droit luxembourgeois de Decalia, autorisés et distribués en Italie, seront insérés dans la gamme des produits à disposition du réseau de banquiers privés et gérants de fortune de Banca Generali Private. La gamme de fonds thématiques de Decalia comprend Decalia Circular Economy, Decalia Millennials et Decalia Silver Generation. «Il s’agit du premier pas d’une relation de long terme», commente Xavier Guillon, associé de Decalia et responsable de Decalia Funds. Banca Generali Private s’ajoute aux actuels distributeurs de Decalia AM en Italie. A ce jour, les fonds de la société genevoise disponibles sur le marché retail italien sont commercialisés par le biais d’accords signés avec Banca Albertini, BIM Private Bank, Banca Leonardo, Banca Profilo, Online SIM, Invest Banca (et d’autres distributeurs désignés par les plates-formes Allfunds Bank, MFEX e Online SIM).
Le mouvement de désobéissance civile Exctinction Rebellion, rendu célèbre ces dernières semaines par des actions coup de poing pour alerter les gouvernants et les populations sur le réchauffement climatique, aurait reçu des soutiens financiers quelque peu inattendus. Les Echos a ainsi essayé de lister ce 22 octobre dans ses colonnes une liste des hedge funds et de gérants ayant réalisé des dons au mouvement radical. Parmi eux, le milliardaire Sir Chris Hohn, fondateur du hedge fundactiviste TCI, qui a révélé ce mois-ci avoir effectué un don personnel de 50.000 livres, ainsi qu’un don de 150.000 livres via sa fondation Children’s Investment FundFoundation. Le célèbre gérant et activiste politique américain George Soros serait également à compter parmi les donateurs. Son organisation OpenSociety Foundations aurait également fait un don, d’après des documents internes consultés par le blogueur spécialisé Paul Homewood, cité par le quotidien économique français. Néanmoins, le jeune mouvement a principalement récolté ses 2,5 millions de livres auprès de particuliers. Une trésorerie gérée par un ancien trader britannique de produits dérivés, Andrew Medhurst.
Les capacités des énergies renouvelables devraient augmenter de 50% dans le monde d’ici 5 ans, portées par le développement de l’énergie solaire, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Au total, 1,2 terawatt devraient rentrer en service d’ici 2024, ce qui équivaut à la capacité totale actuelle des Etats-Unis. Après une première année de baisse des capacités d’énergie renouvelable en 20 ans l’an dernier, celles-ci se reprennent cette année. Les capacités d’énergie renouvelables sont actuellement de 2,5 terawatts dans le monde. L’énergie photovoltaïque devrait y contribuer à 60% grâce à la baisse des coûts de production et aux politiques dans certains Etats.
La Macif, actionnaire à hauteur de 15% de NewAlpha AM, vient d’y nommer un nouvel administrateur en la personne de François Bonnin, le directeur actuariat finances et risques de la filiale Macif Finance Epargne. Il remplace Olivier Arles, ex-directeur du pilotage financier de la Macif, qui a récemment quitté le groupe. François Bonnin est arrivé à la Macif en septembre 2018, et y a intégré le comité de direction en septembre 2019, à la suite de lanomination d’Adrien Couret et de Jean-Philippe Dogneton à la direction générale. Cet ancien de KPMG fut notamment président de l’Institut des Actuaires. La société de gestion NewAlpha AM, connue notamment pour son activité d’incubation de gérants prometteurs, est détenue à 59% par La Française, à 15% par la Macif, et à 26% par une holding réunissant des collaborateurs.
Les capacités des énergies renouvelables devraient augmenter de 50% dans le monde d’ici 5 ans, portées par le développement de l’énergie solaire, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Au total, ce sont 1,2 terawatt qui devraient rentrés en service d’ici 2024, ce qui équivaut à la capacité totale actuelle des Etats-Unis. Après une première année de baisse de mise en service de capacités d’énergie renouvelable en 20 ans l’an dernier, celles-ci se reprennent cette année. Les capacités d’énergie renouvelables sont actuellement de 2,5 terawatts dans le monde.
Les fonds Hargreaves Lansdown exposés au fonds de Neil Woodford qui a dû fermer ont saigné de 439 millions de livres sur les quatre derniers mois, faisant craindre que la crise de liquidité qui a fait sombrer l’ancien gérant se répande à d’autres investisseurs, rapporte le Financial Times fund management. Hargreaves, le plus gros supermarché de fonds au Royaume-Uni, gère sous sa marque une gamme de portefeuilles en multigestion de 8 milliards de livres investie dans le fonds Woodford Equity Income. Les récents rachats de la gamme Hargreaves laissent penser que la société va devoir réduire ses positions dans d’autres fonds pour honorer les demandes de remboursement. Cela signifie que la proportion du fonds Woodford va augmenter dans les portefeuilles, mettant en danger les investisseurs qui restent. Pendant ce temps, Peter Hargreaves, le fondateur de Hargreaves Lansdown, accuse Woodford d’avoir dirigé une activité d’investissement «probablement inappropriée» dans une interview au Mail on Sunday. Il laisse planer le doute sur les compétences du gérant en matière de sélection de titres et ajoute qu’il a investi dans des entreprises non cotées sans connaissances suffisantes. Il pense également que Woodford a refusé de céder à la pression pour suspendre les frais de son fonds phare - Equity Income - après la suspension de celui-ci en juin parce qu’il «savait qu’il était fini et prenait le plus d’argent possible, en prévision de la disparition de son entreprise».
BNP Paribas a annoncé ce 18 octobre la création d’une division Private Banking & Wealth Management pour le marché italien. L’objectif est de renforcer sa position, en s’appuyant sur ce qu’elle a identifié comme étant quatre piliers de développement dans son communiqué : la mise en place d’une offre spécialisée de produits et services enrichie de nouvelles solutions sur mesure; le renforcement d’un modèle relationnel basé sur des propositions de valeur adaptées à chaque segment; le développement de services digitaux sophistiqués; un modèle opérationnel plus performant. La direction de cette nouvelle division a été attribuée à Elena Goitini. Elle était jusqu’ici vice-présidente exécutive, directrice du sud de l’Italie pour la banque retail, la banque privée et la banque d’entreprise d’UniCredit. Diplômée de l’Université Bocconi en économie, elle a 25 ans d’expérience, dont 10 passés chez UniCredit.
Une juge milanaise a accepté la proposition de règlement à l’amiable proposée par UBS en juin dernier dans le cadre d’une affaire de blanchiment d’argent. Inculpée en qualité de personne morale, la banque s’est engagée à régler une amendede 2,125 millions d’euros, en plus de la confiscation des 8,175 millions retirés des activités incriminées, a informé Reuters Italia sur son site internet. L’agence a construit son compte-rendu sur la base de «deux sources directement liées au dossier», qui assurent en outre que le numéro un bancaire helvétique a convenu de publier dans les prochaines années ses déclarations de revenus en Italie, en plus de se soumettre à des mesures de surveillance et de contrôle. UBS, par l’entremise d’un porte-parole, a confirmé à Reuters être satisfaite d’avoir résolu ce dossier
Le Réseau des superviseurs et des banques centrales pour le verdissement du système financier (NGFS) a publié un premier guide d’investissement responsable pour la gestion de portefeuille des banques centrales. Il s’appuie sur une enquête auprès de 27 membres et 8 études de cas des premières expériences ISR. Exclusion et investissements en obligations vertes sont les plus simples à mettre en œuvre. Certaines banques centrales commencent à appliquer des approches «best-in-class» ou d’intégration des critères ESG, et seule la Banque de France a déjà des stratégies d’investissement à impact.
Le réseau NGFS des banques centrales a publié un guide à destination des banquiers centraux désireux de s'impliquer davantage dans des stratégies de gestion de portefeuille plus sensibles aux approches responsables.
Union Bancaire Privée (UBP) a récemment recruté René Mottas, un ex-UBS, au poste de responsable de la gestion de fortune en Europe,membre du comité exécutif de la banque familiale, a appris le site spécialisé finews.A partir de Zurich, René Mottas devrait piloter les activités européennes du groupe suisse, et développer les activités àLondres, Lugano, Milan et Monaco. René Mottasest également responsable de la filiale au Luxembourg. Il devrait travailler en étroite collaboration avec Adrian Künzi, directeur général depuis mars 2018. Pendant près de 25 ans chez UBS, René Mottas avait dernièrement le titre de «member of UBS’ Global Wealth Management Senior Leadership and Management Team». Il avait notamment été responsable pays pour le Luxembourg pendant plusieurs années. Mais l’an dernier, lors de la réorganisation de la division Wealth Management, René Mottas s’est retrouvé sansfonction au sein de l'équipe dirigeante.
Fidelity démarre son activité de conservation des cryptomonnaies, espérant profiter du manque de grandes institutions régulées dans le monde chaotique des actifs numériques, selon sa directrice générale, Abigail Johnson. La société de gestion, qui gère 2.800 milliards de dollars d’encours, a annoncé le lancement de Fidelity Digital Assets à l’automne dernier. Elle promettait des services de conservation et d’exécution des transactions de qualité pour les hedge funds, les family office et les conseillers financiers s’essayant aux cryptomonnaies. Fidelity a commencé à adjoindre des clients au premier trimestre et est désormais engagé dans un lancement complet de ses services de conservation et transactions pour les actifs digitaux, a déclaré Abigail Johnson au FT, dans une rare interview. Fidelity Digital Assets a déposé une candidature pour être une «limited-purpose trust company» auprès du Département des services financiers de l’Etats de New York, ce qui lui permettrait de servir encore plus d’institutions.
Le Réseau des superviseurs et des banques centrales pour le verdissement du système financier (NGFS) a publié un premier guide d’investissement responsable pour la gestion de portefeuille des banques centrales, afin de les encourager «à donner l’exemple et à prendre en compte la durabilité dans la gestion de leur portefeuille, sans porter préjudice à leur mandat principal», sachant qu’elles gèrent de très vastes portefeuilles, avec des mandats différents, et que le maintien de la liquidité doit s’accorder avec cet objectif «politique».
Après la présentation du rapport Delevoye sur la réforme des retraites, les avocats veulent protéger les 2,2 milliards d’euros de réserves de leur régime de retraite, qui doivent atteindre 3,7 milliards à fin 2024. Gilles Not, directeur de la Caisse nationale des Barreaux français (CNBF), explique à Instit Invest les raisons du mécontentement de la profession.