Le groupe Mirabaud renforce sa présence à Zurich, où il est établi depuis 1998, en confiant la direction de la succursale zurichoise de la banque privée à Michael T. Hösli. À quarante ans, Michael T. Hösli compte déjà plus de vingt ans d’expérience dans le private banking international. Il a passé les seize dernières années chez J. Safra Sarasin: six ans en poste à la succursale de Genève avant de rejoindre Zurich, où il était à la tête du département Allemagne et Scandinavie, et à ce titre responsable des équipes de Bâle, Genève et Zurich. Selon Nicolas Mirabaud, associé-gérant et responsable du Wealth Management pour le groupe Mirabaud, l’arrivée de Michael T. Hösli souligne une nouvelle fois l’importance de Zurich pour Mirabaud au sein du groupe : «Nous avons de grandes ambitions pour notre succursale zurichoise qui réunit nos trois lignes de métiers, et offre un service sur mesure à notre clientèle locale et internationale».À Zurich, Mirabaud offre toute la palette de prestations du groupe (Wealth Management, Asset management et Securities) et fournit un serviceentièrement personnalisé.
Les interrogations entourant la liquidité de certains supports d’investissement ont essaimé en Corée du Sud, selon un article du Financial Time en date du 29 octobre. Le quotidien britannique rapporte les soucis vécus par les petits porteurs de parts de fonds de Lime Asset Management, le plus important hedge funds de Corée du Sud, qui a suspendu une partie des rachats début octobre, après l’ouverture d’une enquête du régulateur local sur ses activités de trading. Sous la pression des investisseurs, Lime AM a vendu en urgence une quantité importante de titres évoluant dans des marchés peu liquides, comme des obligations convertibles, à des prix en-dessous de leur valorisation théorique. Le montant des encours gelés s'élève pour l’instant à 710 millions de dollars, mais 420 millions de dollars pourraient y être ajoutés, selon le hedge funds, qui prévoit de rembourser ses investisseurs dans les années à venir. En septembre, les hedge funds sud-coréens ont, pour la première fois de l’année, subi une décollecte nette, de l’ordre de 400 milliards de won (340 millions de dollars), selon NH Investment & Securities, cité par le FT.
Allianz Real Estate, agissant pour le compte de plusieurs sociétés Allianz, a formé une joint-venture avec Alpha Asia Macro Trends Fund III - un fonds géré par Alpha Investment Partners, la division de gestion de fonds privés de Keppel Capital. La co-entreprise acquerra une participation de 85% dans Ronsin Technology Center, un complexe de bureaux international de catégorie A évalué à environ 1 milliard d’euros dans le sous-district de Wanjing à Pékin. Les 15 % restants seront conservés par le vendeur, D&J China. Allianz détiendra 62 % des parts de la joint-venture tout en étant un investisseur dans le fonds. Le contrat de vente et d’achat, tout comme la joint-venture, ont été signés et l’opération devrait être conclue au cours du quatrième trimestre de 2019. L’actif sera géré conjointement par Allianz Real Estate, Alpha Investment Partners et D&J China. Achevé en mars 2018, le Ronsin Technology Center comprend six tours de bureaux et deux bâtiments destinés au commerce avec une superficie locative totale d’environ 131 000 m². L’actif, situé au-dessus de la station de Laiguangying dans le sous-district de Wanjing à Pékin, est en phase de stabilisation et son taux d’occupation actuelle est d’environ 75 %. «L’opération poursuit la stratégie d’investissement d’Allianz qui vise une allocation de 50 à 60 % de son exposition immobilière en Asie-Pacifique à des marchés en forte croissance tels que la Chine et l’Inde. Pékin fait preuve d’une forte résilience face à la volatilité actuelle des marchés mondiaux, tandis que Wanjing est un quartier populaire auprès des entreprises technologiques et d’innovation et connait une demande soutenue pour un approvisionnement limité», explique Rushabh Desai, PDG d’Allianz Real Estate pour la région Asie-Pacifique. Il s’agit de la deuxième acquisition directe de bureaux par Allianz à Pékin. En 2018, Allianz a en effet acquis une participation de 98 % dans ZLink, un immeuble de bureaux de catégorie A situé à Zhongguancun.
Jens Weidmann, président de la Bundesbank, a déclaré lors d’une conférence qu’acheter une proportion disproportionnée d’obligations «vertes» pourrait enfreindre le principe de neutralité auquel est soumis la Banque centrale européenne (BCE), et s’est prononcé contre l’idée d’utiliser certaines dispositions de la réglementation bancaire, comme l’exposition au risque ou les décotes sur les collatéraux, pour atteindre des objectifs climatiques, estimant que la réglementation doit s’aligner sur les risques réels. Christine Lagarde, future présidente de la BCE, s’y est pourtant déclarée favorable. Et le Réseau des superviseurs (NGFS) a publié récemment un premier guide de l’investissement «vert» dans les banques centrales.
Mirabaud Asset Management offre une nouvelle solution aux investisseurs en euros avec le lancement d’un second fonds de dette émergente à échéance fixe. Cette offre fait suite au lancement réussi, plus tôt cette année, d’une stratégie de dette émergente à échéance 2024, qui affiche désormais 100 millions de dollars d’actifs sous gestion. La stratégie Emerging Market 2025 Fixed Maturity de Mirabaud sera lancée fin novembre. Le fonds vise à tirer profit des rendements intéressants actuellement offerts par les émetteurs des marchés émergents grâce à son profil proche d’une obligation, mais présentant la même diversification qu’un portefeuille de dette libellée en euros ou couverte contre le risque de change de l’euro. Cette stratégie offre une exposition aux obligations émergentes libellées en monnaie forte présentant une échéance en 2025. Elle adopte une approche d’achat et de conservation des titres sur les segments des obligations d’entreprises et des émissions souveraines et quasi-souveraines, en sélectionnant certaines des meilleures opportunités assorties d’un profil rendement/risque parmi les plus élevés des marchés émergents mondiaux. Ce nouveau support sera géré par Daniel Moreno, responsable de la dette émergente, et Puneet Singh, gérant senior de portefeuille obligataire. Possédant tous les deux une longue expérience de l’investissement obligataire sur les marchés émergents, ils gèrent actuellement la stratégie Global Emerging Market Bond, mettant en œuvre des décisions d’investissement dynamiques entre les sous-classes d’actifs et les devises, à différents stades du cycle économique. «Dans un contexte de taux d’intérêt historiquement bas en Europe, la dette émergente offre une alternative de choix aux investisseurs qui recherchent un revenu stable, un taux de rendement satisfaisant et un niveau de risque modéré. En investissant dans un fonds à échéance fixe, les investisseurs peuvent atteindre l’ensemble de ces objectifs tout en réduisant considérablement les risques associés au manque croissant de liquidité constaté sur le marché», a commenté Daniel Moreno, cité dans un communiqué
«Une politique monétaire qui poursuit explicitement des objectifs environnementaux risque d'être surchargée, a déclaré Jens Weidmann, président de la Bundesbank, lors d’une conférence. Et sur le long terme, son indépendance pourrait être remise en question.» Il a aussi estimé qu’acheter une proportion disproportionnée d’obligations «vertes» pourrait enfreindre le principe de neutralité auquel est soumis la Banque centrale européenne (BCE), et s’est prononcé contre l’idée d’utiliser certaines dispositions de la réglementation bancaire, comme l’exposition au risque ou les décotes sur les collatéraux, pour atteindre des objectifs climatiques, estimant que la réglementation doit s’aligner sur les risques réels.
Le fonds souverain singapourien GIC vient de recruter Owi Ruivivar pour diriger son équipe de stratégie macroéconomique de long terme. La nouvelle vice-présidente du GIC arrive de Goldman Sachs AM, où elle était jusqu’ici directrice générale du pôle de fixed income pour les marchés émergents, au sein duquel elle a cofondé en 2010 une équipe dédiée aux marchés de dettes émergentes. La docteure en économie du MIT a débuté sa carrière chez BNP Paribas à New York, où elle a été responsable des stratégies sur les marchés émergents. Elle avait rejoint Goldman Sachs AM en 2002 comme gérante de portefeuille de taux sur les marchés émergents, activité qu’elle a conservé en parallèle de sa promotion au poste de directrice générale du pôle fixed income en 2010.
L'incapacité du sommet du G20 à faire preuve du leadership mondial nécessaire face à la crise climatique accroît l'importance du rôle joué par les investisseurs et les actionnaires actifs.
Alantys Technology, spécialiste de la distribution de composants électroniques, réorganise son capital avec l’entrée du fonds FPCI LBO France Capdev FRR France, fonds dédié au Fonds de Réserve pour les Retraites (FRR). Cette opération va permettre à la société de financer une nouvelle étape de sa croissance, assise en particulier sur de fortes ambitions à l’étranger «par croissance organique et par croissance externe», indique un communiqué. Les dirigeants fondateurs Sylvain Maillard et Florian Deloppinot, ainsi que Mikaël Coffre, directeur commercial, restent majoritaires à l’issue de l’opération. Basée en France, Alantys Technologyréalise 85% de son activité à l’international, avec des filiales en Allemagne et en Chine et des bureaux de représentation en Italie et en Espagne. La société, qui compte 65 collaborateurs, aréalisé en 2018 un chiffre d’affaires de 32 millions d’euros, sur un marché mondial estimé à 8 milliards de dollars. Pour rappel, dans le cadre de son programme d’investissement en actifs non cotés dans l’économie française, le FRR a attribué en septembre 2018 un mandat de gestion à LBO France, aux côtés d’Azulis Capital et Isatis Capital, pour une durée de dix ans reconductibles pour deux périodes d’une année. Chaque société de gestion ala responsabilité de créer et de gérer un fonds dédié pour le FRR, investi sur le segment du capital développement/transmission.
Le japonais Credit Saison a annoncé ce 25 octobre la naissance d’une filiale dédiée au venture-capital pour les start-up financières d’Asie (hors-Japon), d’Afrique, et d’Amérique du Sud. Dénommée Saison Capital, la société est basée à Singapour. La jeune société a déjà rencontré plusieurs start-up en early-stage, principalement situées en Asie du Sud-Est et en Asie du Sud. Un premier investissement a été réalisé dans une compagnie indonésienne de développement de plateformes en peer-to-peer, et un second dans un fonds sur l’inclusion financière dans les marchés émergents.
La société de gestion lance Future Cities, un OPCVM sur l’urbanisation intelligente et durable , Le fonds utilise une méthodologie d’exclusion ESG à trois niveaux
Les hedge funds dans le monde ont subi des rachats nets de 29,37 milliards de dollars au troisième trimestre, montrent les dernières statistiques d’e-Vestment. Il s’agit du sixième trimestre consécutif de décollecte. Depuis le début de l’année, les hedge funds ont vu sortir 76,86 milliards de dollars, dont 12,11 milliards sur le seul mois de septembre. Les encours sont ressortis fin septembre à 3.266 milliards de dollars.
Le groupe Orange détaille ses initiatives destinées à promouvoir ses dispositifs d'épargne salariale auprès de ses salariés dans le cadre de sa participation aux Couronnes 2019 qui auront lieu le 5 décembre.
UBS Asset Management a annoncé ce 24 octobre la nomination de Barry Gill au poste de responsable des investissements. Barry Gill remplace Suni Hartford, qui a été promue présidente de la division asset management. Basé à New York, Barry Gill prendra ses fonctions le 1er novembre prochain et sera rattaché à Suni Hartford. Barry Gill supervisera pour environ 710 milliards de dollars d’actifs sous gestion. Barry Gill était dernièrement responsable des actions gérées activement. Il est remplacé par Ian McIntosh, responsable adjoint de cette activité depuis 2016.
Le groupe Carlyle, qui affichait 223 milliards de dollars d’actifs à fin juin 2019,a annoncé ce 24 octobreavoir levé 6,4 milliards d’euros pour le nouveau millésime du fonds Carlyle Europe Partners, dépassant ainsi son objectif initial de près de 1 milliard. Au total, le fonds, nommé Carlyle Europe Partners V, rassemble plus de 300 investisseurs, dont de très nombreux souscripteurs historiques,provenant de 37 pays. Le fonds Carlyle Europe Partners V sera géré par une équipe de 40 professionnels répartis dans 5 bureaux européens et ce véhicule poursuivra la stratégie d’investissement qui a fait le succès des millésimes précédents. Celle-ci consiste à investir dans des entreprises de grande et de moyenne taille en Europe à travers un large éventail de secteurs et d’industries présentant toutes un potentiel appréciable en termes de transformation commerciale. Ce fonds constitue le cinquième de la franchise Carlyle Europe Partners qui, au cours des 22 dernières années, a déployé 15,2 milliards d’euros via 78 investissements en Europe. Carlyle Europe Partners V a déjà réalisé 5 investissements dans des sociétés situées en Espagne, en Italie et aux Pays-Bas : Forgital, entreprise manufacturière qui fabrique de grandes pièces forgées et usinées pour l’industrie aérospatiale ; Cepsa, la plus grande multinationale espagnole intégrée du secteur de l’énergie ; Nouryon, leader dans la fabrication de composantes et solutions chimiques ; Design Holding, acteur mondial de l’aménagement intérieur haut de gamme ; et Jeanologia, fournisseur de technologies écologiques de pointe.
Mediolanum International Funds Ltd (MIFL), la société de gestion irlandaise de Mediolanum Banking Group, a recruté Elizabeth Geoghegan en tant que gérante obligataire. Elle sera basée à Dublin et travaillera en étroite collaboration avec Charles Diebel, responsable de l’obligataire. Elizabeth Geoghegan vient de Goodbody Asset Management, une boutique irlandaise, où elle était gérante de fonds obligataires. Elle s’est largement impliquée dans le programme interne de mentorat étudiant, travaillant à encourager les jeunes femmes à commencer une carrière dans la finance.
Une nouvelle étude réalisée par Markus Leippold et Roger Rüegg, de l’Université de Zurich et de la Banque Cantonale de Zurich (ZKB), rebat les cartes du débat sur les mérites respectifs de la gestion active et de la gestion passive