Une poignée de multimilliardaires super fortunés ont accumulé d’importantes sommes en gérant des fonds de private equity qui n’ont pourtant pas performé mieux en moyenne que des fonds suivant le marché actions américain depuis 2006, selon une étude de Ludovic Phalippou, professeur de finance à l’Oxford Saïd Business School citée par le Financial Times fund management. Le nombre de barons du private equity disposant de fortunes personnelles de plus de deux milliards de dollars a augmenté de trois en 2005 à 22. Et ce, alors que les investisseurs ont payé 230 milliards de dollars de commissions de performance sur dix ans pour des rendements qui auraient pu être obtenus en investissant dans des fonds passifs coûtant seulement quelques points de base. Les grands gagnants sont les fondateurs de Blackstone, Apollo, KKR et Carlyle.
Les deux tiers des investisseurs européens jugent que leurs gérants ne se préoccupent pas suffisamment du changement climatique, selon le baromètre Coller Capital.
Le groupe public CNP Assurances annonce ce jeudi la nomination d’un responsable de l’éthique de l’intelligence artificielle (IA) et la création d’un comité pluridisciplinaire en charge du sujet. « Pour que l’IA poursuive son développement et crée de la valeur pour tous, il faut qu’elle soit acceptée par l’ensemble des parties prenantes : assurés, assureurs, distributeurs et collaborateurs, explique l’assureur dans un communiqué. Un usage responsable des outils d’IA s’avère donc nécessaire pour créer de la confiance. »
Le gestionnaire britannique spécialisé sur la dette Colchester Global Investors a réalisé sa première embauche en Amérique latine avec le recrutement d’Analia Giachino pour se développer dans la région, indique Citywire Americas. La spécialiste produits, basée dans la capitale uruguayenne Montevideo, développera et mettra en oeuvre la stratégie de distribution de Colchester Global Investors auprès des institutionnels et intermédiaires financiers latino-américains.Elle coopérera avecConstance de Wavrin qui couvre les pays andins depuis Londres. Analia Giachino travaillait précédemment chez EFG International en tant que responsable du conseil en investissement et de la recherche en Uruguay.
Avec 45 milliards d’euros de mandats confiés par des assureurs, dont plus de 70% sont placés en obligataire, OFI AM tient une position de choix sur ce marché. Eric Bertrand, directeur général adjoint et DGA des gestions de l’asset manager filiale de la Macif et de la Matmut, livre son sentiment sur le marché actuel.
L’Union européenne a accepté mardi d’aménager le programme de réduction des émission de CO2 du transport aérien en raison des conséquences de l'épidémie de coronavirus, une décision interprétée par les détracteurs du système comme l’octroi d’un véritable permis de polluer aux compagnies.
Le gestionnaire d’actifs belge Candriam a annoncé ce 8 juin avoir noué un partenariat avec le Grantham Research Institute de la London School of Economics afin de soutenir les efforts de l’industrie de la gestion d’actifs en faveur d’une relance économique durable et inclusive pour le climat. Il sera piloté par Nick Robins, professeur de finance responsable appliquée au sein de l’institut, et supervisé par Naïm Abou-Jaoudé, le directeur général de Candriam. D’une durée initiale de trois ans, l’initiative « Sustainability, Investment, Inclusion and Impact » s’intéressera aux solutions permettant aux investisseurs d’accélérer la lutte contre le changement climatique tout en générant des impacts sociaux positifs. L’université britannique aidera à produire de la recherche d’intérêt public afin, notamment, d’identifier le rôle que peuvent jouer les investisseurs institutionnels. Les travaux porteront sur le rôle des différentes classes d’actifs, les enjeux régionaux ainsi que les évolutions nécessaires des politiques publiques pour impulser l’action en faveur du climat.
A l’occasion d’une campagne de CDP, une centaine d’investisseurs font pression sur un millier d’entreprises pour obtenir davantage de données environnementales.
Deux anciens du fonds de pension suédois AP1, Olof Jonasson (responsable actions) et Johan Grip (gérant), ainsi que l’analyste Anders Idborg, lancent un fonds d’investissement sur les technologies environnementales basé à Stockholm. Appelé Cetif, ce fonds se concentre sur la transition énergétique dans l’électricité, les bâtiments, les transports et l’industrie, selon le site internet de la nouvelle structure. Il investira en Europe du Nord, «une région dynamique en matière d’innovation». «En déployant du capital de croissance pour développer de grandes innovations, les investisseurs peuvent aider à décarboner le monde, à créer de nouvelles industries d’exportation et à réduire son empreinte carbone - avec un rendement supérieur», annoncent les fondateurs sur leur site. La société comptera un quatrième associé ayant une expérience en capital risque. Peter Thelin, co-fondateur du hedge funds Brummer & Partners, serait également lié au nouveau fonds, d’après le quotidien suédois Dagens Industri.
La banque américaine Goldman Sachs vient de recruter deux importants banquiers privés d’UBS afin de servir sa clientèle fortunée en Suisse, a appris Finews. Les deux arrivants sont Alain Krueger, directeur des clients ultra-high net worth et du family office d’UBS, et Marc Mandosse, son adjoint. Alain Krueger dirigera le bureau de Genève de Goldman Sachs avec Marie-Ange Causse.
Les grandes lignes du soutien à l’industrie automobile se précisent et ne sont pas très rassurantes. Bien sûr, il est urgent de sauvegarder des emplois pour éviter le chaos mais s’il n’est toujours pas question d’adopter des modèles de société viables à long terme, la crise sanitaire présente n’aura vraiment servi à rien. Or les voitures sont dépendantes du pétrole ou bien, si les versions électriques s’imposent, des terres rares, leurs batteries réclamant notamment du lithium. Avec le niveau actuel des trajets des Français, la question de l’approvisionnement en lithium va rapidement devenir un problème, les gisements étant concentrés en Chine. L’affaire des masques ne donne pas envie de s’en remettre à ce pays pour un produit essentiel. On en trouve aussi en Afrique mais la Chine s’y intéresse de plus près que nous ! Et tous ces gisements sont limités, sans compter que se pose ensuite la question d’une énergie électrique pilotable à trouver pour alimenter les batteries. Ce n’est pas le cas des énergies renouvelables, à la différence de l’électricité d’origine fossile, émettrice de CO2 et de la nucléaire, dont on nous a promis une réduction de 50 %. A croire qu’on est en train de parier sur des systèmes de stockage d’électricité non encore inventés !
L’équipe du fonds Large Venture de Bpifrance investit depuis 2013 sur le bilan de la banque publique dans des "scale-up". Elle mise des tickets conséquents dans les fleurons de la tech française aux côtés de grands fonds internationaux et maintient son rythme d’investissement malgré la crise. Entretien avec sa directrice, Maïlys Ferrere.
L’assureur mutualiste a annoncé hier un renforcement de ses engagements pour mettre fin à son exposition au charbon thermique au niveau mondial dès 2030. L’application de cette décision sera faite en collaboration avec la filiale de gestion d’actifs du groupe, Ofi AM. La Macif n’investira donc plus dans les émetteurs qui tirent plus de 30% de leur chiffre d’affaires des activités de production ou d’exploitation du charbon thermique. A compter de 2021, ce seuil sera abaissé à 20%, sachant que le groupe a déjà atteint ce niveau dans son portefeuille dès fin 2019.
La Chine s’engage à mettre en oeuvre son engagement de contributions prévues déterminées au niveau national (CPDN) dans le cadre des objectifs établis par l’Accord de Paris en 2015 dans la lutte contre le changement climatique en dépit de la pandémie de coronavirus : «L’apparition de l'épidémie ne remet pas en cause les objectifs de réduction des émissions de CO2 que s’est fixés la Chine», a indiqué hier Liu Youbin, porte-parole du ministère de l’Ecologie et de l’Environnement au cours d’une conférence de presse. La Chine, premier émetteur mondial de gaz à effet de serre, avait promis de réduire son intensité carbone de 40% à 45% d’ici à 2020 par rapport à 2005.
L’assureur mutualiste Macif a annoncé mardi un renforcement de ses engagements pour mettre fin à son exposition au charbon thermique au niveau mondial dès 2030. La décision concerne les investissements dans les activités liées au charbon thermique, c’est-à-dire l’exploitation de mines de charbon et la production d’électricité à partir du charbon. Son application sera faite en collaboration avec la filiale de gestion d’actifs du groupe, Ofi AM.
La Chine s’engage à mettre en oeuvre son engagement de contributions prévues déterminées au niveau national (CPDN) dans le cadre des objectifs établis par l’Accord de Paris en 2015 dans la lutte contre le changement climatique en dépit de la pandémie de coronavirus : «L’apparition de l'épidémie ne remet pas en cause les objectifs de réduction des émissions de CO2 que s’est fixés la Chine», a indiqué mardi Liu Youbin, porte-parole du ministère de l’Ecologie et de l’Environnement au cours d’une conférence de presse.