Seulement 10% des 223 gérants interrogés en mai pour le Fund Management Survey réalisé par BofA Global Research s’attendent à une reprise en V de la croissance économique. Par contraste, ils sont 75% à s’attendre à une reprise en forme de U ou de W. Le plus grand risque à venir est pour eux est celui d’une deuxième vague du Covid-19 (à 52%). L’arrivée d’un vaccin serait très probablement le catalyseur d’une reprise en V. Bank of America s’amuse à noter que la crainte d’un risque de crédit systémique s’est effondrée de 30% à 8% dans la tête des investisseurs. Après le rallye des marchés depuis avril, un quart seulement des personnes interrogées considèrent que le paysage actuel de l’investissement correspond à un nouveau marché haussier. Ils sont 68 % à considérer que la récente remontée du marché s’intègre en fait dans un rallye baissier. Le cash est passé de 5,9 % à 5,7 % dans les portefeuilles, mais reste bien supérieur à la moyenne des dix dernières années qui s'élève à 4,7 %, car de nombreux gérants attendent que les actifs risqués se stabilisent davantage. Interrogés sur le monde de l’après Covid-19, ils sont 68% des personnes interrogées à estimer que le plus grand changement structurel concernera les chaînes d’approvisionnement qui vont se resserrer. 44% estiment que le plus grand changement sera plutôt à davantage de protectionnisme et 42% disent que la fiscalité va être plus élevée.
La Banque centrale européenne souhaite que les banques de la zone euro sous sa supervision évaluent et rendent publics leurs risques climatiques. Christine Lagarde estime que la BCE, qu’elle préside, doit elle aussi participer à la lutte contre le changement climatique, y compris via son pouvoir de supervision. Dans un guide relatif à sa consultation, en cours jusqu’au 25 septembre, la BCE indique aussi qu’elles doivent assigner une responsabilité à leur management sur ces sujets. La BCE souhaite que les banques se conforment à ces nouvelles orientations dès qu’elles seront finalisées, fin 2020. Elle leur demandera des comptes à partir de 2021.
La Banque centrale européenne (BCE) souhaite que les banques de la zone euro sous sa supervision évaluent et rendent publics leurs risques climatiques, a annoncé ce mercredi l’institution de Francfort. Christine Lagarde estime que la BCE, qu’elle préside, doit elle aussi participer à la lutte contre le changement climatique, y compris via son pouvoir de supervision.
A chaque semaine sa polémique pour BlackRock. En janvier, son patron Larry Fink signait le virage ESG du gérant américain dans une lettre résolument « verte ». Avec de telles intentions lancées à la face du monde, la politique de vote du premier asset manager du monde allait forcément faire l’objet d’un examen scrupuleux. Et ce qui devait arriver arriva : BlackRock a refusé de soutenir deux résolutions visant à doter deux groupes pétroliers australiens, Woodside Energy et Santos, d’objectifs en ligne avec l’Accord de Paris sur la réduction des émissions de CO2. Le groupe avait sûrement d’excellentes raisons de voter contre, mais le voilà accusé, une fois encore, de pratiquer un double discours.
Santander Asset Management, filiale de gestion du groupe espagnol Santander, a finalisé l’intégration d’Aladdin,laplateforme technologique de gestion du risquede BlackRock, dans les systèmes de ses succursales en Europe (Espagne, Portugal, Royaume-Uni, Luxembourg, Pologne). Elle devient ainsi la première société de gestion à utiliser la plateforme en Espagne et au Portugal. La plateforme doit être intégrée dans les filiales sud-américaines de Santander AM (Brésil, Argentine, Chili)ainsi qu’au Mexique et à Porto Rico au cours du second semestre. Santander AM et BlackRock avaient signé un accord en mars 2019 pour l’utilisation d’Aladdin par le premier.
J. Safra Asset Management (AM) veut atteindre un bilan carbone neutre pour ses actifs gérés d’ici à 2035, annonce ce vendredi sa maison-mère, la Banque J. Safra Sarasin, spécialiste suisse de la gestion privée. Spécialiste historique de l’investissement socialement responsable (ISR) via la marque Sarasin, la société de gestion ne détaille pas concrètement sa future politique d’investissement. Basé à Bâle, le groupe J. Safra Sarasin revendique 186 milliards de francs suisses (177 milliards d’euros) d’encours à fin 2019. Il fait partie du Goupe J. Safra, contrôlé par la famille brésilienne Safra, qui dispose de deux autres banques dont les sièges sont à New York et à Sao Paulo (Brésil).
J. Safra Asset Management (AM) veut atteindre un bilan carbone neutre pour ses actifs gérés d’ici à 2035, annonce ce vendredi sa maison-mère, la Banque J. Safra Sarasin, spécialiste suisse de la gestion privée.
Norges Bank IM, qui avait durci ses règles en 2019, a annoncé hier avoir vendu ses parts notamment chez Glencore. D'autres groupes sont sous surveillance.
Xavier Hoche, connu pour avoir été le co-fondateur d’AltaRocca AM une société de gestion spécialisée dans les obligations convertibles et rachetée en 2018 par La Financière de l’Echiquier, a rejoint la société de gestion Silex, a appris NewsManagers. Il y est responsable de la gestion des obligations convertibles. Silex est un groupe d’origine suisse, se présentant comme un spécialiste de la gestion «quantamentale», qui mêle gestion quantitative et fondamentale. Avant de fonder AltaRocca en 2013, Xavier Hoche avait été responsable de la gestion sur les convertibles d’Oddo AM.
Le conseil d’administration de Norges Bank a décidé d’exclure du fonds souverain norvégien plusieurs groupes miniers et d'énergie en raison de leur activité dans le charbon. Sont concernés Sasol, RWE, Glencore, AGL Energy et Anglo American.
Selon le quotidien espagnol El Confidencial, le fisc espagnol veut taxer les grandes fortunes sur la détention de contrats d’assurance-vie en unités de comptes, jusqu’alors exempts de l’assiette fiscale sauf dans certaines communautés (Navarre, Pays Basque). Une mesure de suppression de cette exception avait été déjà introduite dans un projet de loi visant à mieux combattre la fraude fiscale en 2018,qui n’a jamais été approuvé. Les assurances en unités de compte représentaient moins de 8% des contrats souscrits sur lemarché de l’assurance-vie en Espagne fin 2019 selon les données de l’Eiopa.
Inverco, l’association des professionnels dela gestion d’actifs en Espagne, a observé une décollecte nette de 122 millions d’euros dans les fonds espagnols sur le mois d’avril. Un chiffre bien loin des 5,6 milliards d’euros de sorties nettes enregistrées en mars en raison de la crise du coronavirus qui a frappé les marchés. Aussi les encours totaux des fonds espagnols ont-ils remonté de 2,9% (+7,06Md€) à 254,5 milliards d’euros fin avril suite à la revalorisation des portefeuilles. Entrele début de l’année 2020 et fin avril, le patrimoine des fonds espagnols a baissé de 22 milliards d’euros. La plus grosse collecte d’avril en Espagneest intervenue dans les fonds obligataires internationaux (+624M€) tandis que la décollecte la plus importante a été observée dans les fonds obligataires court-terme (- 3,32Md€).
Goldman Sachs Asset Management a nommé Daniel Lundin en tant que responsable commercial institutionnel en Suède, rapporte Realtid.se. Cela fait suite à la décision de la société de gestion de fusionner la distribution externe et les ventes institutionnelles au sein d’un pôle GSAM nordique. Ce dernier sera chargé de la vente de toutes les classes d’actifs à tous les types de clients dans tous les pays d’Europe du Nord. Il est dirigé par Thomas Kønig. Daniel Lundin, qui a rejoint Goldman Sachs en 2010 à Londres, est basé à Stockholm depuis 2014.
BNY Mellon Investment Management vient de signer un accord avec Banca Generali pour distribuer ses fonds aux investisseurs particuliers en Italie. Les clients de Banca Generali Private pourront accéder aux fonds de la gamme de BNY Mellon Investment Management.