Un cadre du producteur d’indices S&P Dow Jones serait impliqué dans un schéma de délit d’initié, a appris Bloomberg. Le mis en cause, James Yang, un responsable des indices Dividend Aristocrats, Select Dividend et Dividend 100, aurait profité de sa connaissance des changements de compositions de ces indices pour parier sur les entreprises entrantes et sortantes. Afin de rester sous les radars, il se serait associé à un responsable de restaurant pour réaliser les investissements à sa place. Les gains s'élèveraient à 912.000 dollars.
Le groupe DWS et Zurich Allemagne ont prolongé leur partenariat stratégique ciblant les investisseurs particuliers jusqu’en 2032. Les deux sociétés peuvent ainsi poursuivre leur coopération dans la distribution de fonds et dans le développement de produits d’assurance en unités de compte, en place depuis 2001. Ce partenariat, qui a déjà conduit au développement de nombreux produits, devrait continuer à contribuer au développement de la collecte et des actifs gérés par DWS.
Le gérant d’actifs néerlandais Robeco a annoncé jeudi sa décision d’exclure de tous ses fonds communs de placement les investissements dans le charbon thermique, les sables bitumineux et le forage dans l’Arctique. «Les entreprises qui tirent 25% ou plus de leurs revenus du charbon thermique ou des sables bitumineux, ou 10% ou plus des forages dans l’Arctique, ne pourront plus faire partie des portefeuilles d’investissement», précise le groupe dans un communiqué. L’exclusion s’applique à tous les fonds communs de placement de Robeco, y compris les fonds bénéficiant de conseillers auxiliaires, exceptés les fonds et mandats spécifiques à un client. Le processus sera achevé d’ici la fin du quatrième trimestre 2020.
Le gérant d’actifs néerlandais Robeco a annoncé jeudi sa décision d’exclure de tous ses fonds communs de placement les investissements dans le charbon thermique, les sables bitumineux et le forage dans l’Arctique.
La plupart des gérants de fonds actifs aux Etats-Unis ne sont pas parvenus à battre le marché l’année dernière, selon une étude de S&P Global citée dans le Financial Times. 67 % des fonds gérés activement aux Etats-Unis et qui sont investis en actions locales ont sousperformé leur indice, lorsque les rendements sont calculés nets de frais sur l’année au 30 juin. Toutefois, 56 % des fonds sur les moyennes capitalisations et 53 % des fonds petites capitalisations ont fait mieux que leur indice de référence sur un an. La majorité des fonds obligataires n’a pas non plus surperformé le marché.
Le fonds de pension de Scottish Enterprise lance un appel d’offres pour deux lots de services. D’une part, il recherche un fournisseur de conseil en investissement. De l’autre, le fonds a besoin d’un prestataire de services actuariels, administratifs et auxiliaires. Cela recouvre notamment la comptabilité, le contrôle de la gouvernance ou la communication avec les affiliés du fonds. Les offres sont attendues avant le 26 octobre 2020 à 11h heure locale. Plus de détails ici.
Plusieurs centaines d’entreprises cotées aux Etats-Unis, dont Coca-Cola, Procter & Gamble et Ford, se sont élevées contre une proposition de la Securities and Exchange Commission qui permettrait à la grande majorité des hedge funds de ne pas dévoiler leurs participations en actions, rapporte le Financial Times. Un total de 381 entreprises ont signé la lettre lundi, sous la houlette de la Bourse de New York. Elles estiment que la proposition du régulateur américain porterait un «coup débilitant» aux relations avec les investisseurs. Les règles proposées dispenseraient tous les gestionnaires gérant plus de 3,5 milliards de dollars de divulguer leurs participations dans des entreprises cotées. Aujourd’hui, la limite est fixée à 100 millions. Cela permettrait à la plupart des hedge funds de garder le secret sur leurs portefeuilles. Les activistes pourront ainsi discrètement bâtir des participations dans des entreprises cibles.
Société Générale se prépare à lancer la vente de sa filiale de gestion d’actifs Lyxor, une opération qui permettrait à la banque française de renforcer son bilan après deux trimestres consécutifs de pertes, ont déclaré à Reuters deux sources proches du dossier. La troisième banque française a engagé Citigroup pour superviser la vente qui devrait être lancée au quatrième trimestre, ont indiqué les sources sous couvert d’anonymat. Société Générale et Citigroup n’ont pas souhaité faire de commentaires. Selon des données à fin juin, Lyxor gérait environ 132 milliards d’euros d’actifs. La société est le troisième acteur en Europe sur la fourniture des fonds indiciels cotés (ETF). Elle pourrait être valorisée autour d’un milliard d’euros, a indiqué une des sources, qui ajoute que les candidats potentiellement intéressés ont été récemment contactés. Le gestionnaire d’actifs français Amundi et l’allemand DWS pourraient figurer parmi les éventuels repreneurs, selon une des sources, qui prévient qu’une telle opération n’est pas certaine d’aboutir. «Tout a été préparé et est prêt à démarrer, mais le conseil d’administration doit encore l’approuver», a déclaré la source.
Bertrand Gibeau, Partner - Deputy CEO chez Reinhold & Partners, milite auprès des acteurs de la gestion pour un développement des ManCo en France. Il explique pourquoi ces dernières ont explosé à l'étranger et comment la France pourrait rattraper son retard.
Pierre Nicolle,qui évolue dans le recrutement pour le secteur de la gestion d’actifs parisienne depuis huit ans, vient de rejoindre le cabinet Haussmann Executive Search comme directeur au sein du pôle Services financiers. Il couvrira le segment des sociétés de gestion d’actifs, des fonds d’infrastructure, de dette corporate et de private equity. L’ancien développeur commercial de Fourpoints IM (2009-2012) s'était reconverti dans le recrutement de hauts profils dans la gestion d’actifs en 2012 en rejoignant Robert Half. Depuis 2015, il était chargé de recruter les talents seniors pour la gestion alternative ainsi que la distribution chez Axa IM.
Aberdeeen Standard Investments (ASI) a annoncé avoir financé trois bailleurs sociaux français en investissant 90 millions d’euros sous forme de dette privée. Dans un communiqué, la société de gestion d’origine britannique indique qu’elle souhaite ainsi " les aider à atteindre leurs objectifs de développement de logements sociaux au cours des prochaines années et à diversifier leurs profils de financement». ASI précise que ces investissements ont été effectués tout au long de la crise du Covid-19, mais ne communiqué pas les noms de ces trois entreprises financées. Ces transactions prévoyaient trois financements à long terme apportés à la fois sous forme de prêts remboursables en une fois ou par amortissement, d’une durée de vie moyenne pondérée comprise entre 25 et 30 ans. Elles prévoyaient également un profil d'échéance adapté afin de correspondre aux engagements de retraite de Phoenix Group, un partenaire stratégique d’ASI. Enfin, l’opération prévoyait également un surcroît de rendement possible et une exposition diversifiée grâce à des opportunités sur la dette privée «soigneusement sélectionnées». Selon Cédric Rozier, investment director en dette privée d’ASI, ces transaction permettent entre autres de «générer des flux de trésorerie pérennes sur le long terme».
Qatar Investment Authority annonce un partenariat avec Credit Suisse Asset Management pour créer une plateforme de dette privée dotée de plusieurs milliards de dollars. La plateforme va apporter des prêts garantis en premier et second lien à des entreprises américaines et européennes de moyennes et grandes capitalisations. La plateforme sera intégrée à la division Credit Investments Group de Credit Suisse AM qui dispose d’environ 60 milliards de dollars de positions en dette spéculative. «Nous voyons un potentiel significatif dans le marché en croissance de la dette privée et nous sommes enthousiastes à l’idée de travailler à nouveau avec Credit Suisse, a déclaré Mansoor Al Mahmoud, CEO de Qatar Investment Authority. Ce partenariat stratégique […] est aligné avec les objectifs de QIA en tant qu’investisseur de long terme et diversifié sur différentes classes d’actifs aux Etats-Unis et dans le monde.» Pour mémoire, QIA est le plus gros actionnaire de Credit Suisse avec 5,44% du capital à date (source Bloomberg).
Création. Le gestionnaire de fortune Lombard Odier et l’université d’Oxford (photo) ont annoncé le 10 septembre un partenariat de cinq ans pour soutenir la recherche sur la finance et l’investissement durables. Cette collaboration s’articulera autour de plusieurs volets. Lombard Odier et l’université d’Oxford créeront le premier poste universitaire senior doté en finance soutenable au sein d’une grande université de recherche mondiale ; il sera confié à Ben Caldecott, basé à la Smith School of Enterprise and the Environment au sein du département d’études géographiques et environnementales. Le gestionnaire genevois intégrera les travaux de l’université dans ses propres solutions de recherche et d’investissement. Oxford créera aussi un programme de formation continue pour les professionnels de l’investissement de Lombard Odier. Enfin, les deux établissements organiseront ensemble un forum de recherche annuel, ouvert à l’ensemble des professionnels et de la communauté universitaire.