Le gérant de hedge funds au centre de la faillite de Neiman Marcus a reconnu avoir commis l’une des pires erreurs de sa vie, alors qu’un rapport du Département américain de la Justice l’accusait d’avoir commis une faute grave et a jeté le plan de sauvetage du distributeur dans la tourmente, rapporte le Financial Times. Daniel Kamensky a fait cet aveu à l’organisme américain de surveillance des faillites qui enquêtait sur un litige entre son hedge fund Marble Ridge Capital et les banquiers d’affaires de Jefferies & Co. Les deux sociétés se battaient pour racheter 160 millions de dollars de titres illiquides émis par le grand magasin en faillite, selon un rapport déposé au tribunal mercredi. Daniel Kamensky a notamment affirmé qu’il utiliserait sa position de coprésident du comité des créanciers non garantis de Neiman pour empêcher Jefferies d’acquérir les actions, selon le rapport, même si cela signifiait que les autres créanciers recevraient moins d’argent. «NE FAITES PAS D’OFFRE», a écrit le gérant à un cadre de Jefferies via la plateforme de messagerie instantanée Bloomberg, selon le rapport. Marble Ridge «a violé son devoir fiduciaire de loyauté envers les créanciers qu’il représentait en contraignant un investisseur extérieur à s’abstenir de faire une offre», a écrit Henry Hobbs du Bureau du syndic américain, une unité du DoJ qui supervise le processus de faillite. Daniel Kamensky a admis que tenter d’influencer Jefferies était une «grave erreur», selon le rapport.
La Banque Reyl a donnée naissance en octobre dernier à Asteria Investment Managers, sa nouvelle filiale dédiée à la finance d’impact. Dans un entretien à Allnews, Katia Coudray, CEO, annonce que la nouvelle société vient d’obtenir la licence de gestionnaire de fonds, celle de gestion individuelle et de conseil. Elle ajoute préparer le lancement de fonds climatiques liquides cet automne. De plus, la société est en mesure d’offrir des mandats de gestion spécialisés en actions, obligations et mixtes, tous articulés autour de la génération d’impact positif sur deux thèmes : Planet et People. «Notre modèle d’affaires vise à offrir des stratégies génératrices d’impact dans toutes les classes d’actifs, afin de donner l’accès au plus grand nombre et de combler le besoin en financement de cette industrie», explique Katia Coudray. «Nous commençons par les actions et les obligations cotées thématiques, à moyen terme nous prévoyons de lancer une stratégie de dette privée, incluant de la microfinance ainsi que des projets d’énergie renouvelable et à plus long terme nous envisageons être actifs sur le private equity. Dans toutes nos stratégies, nous plaçons la génération d’impact et la performance sur un pied d’égalité, notre objectif consistant à offrir le profil de rendement et de risque d’une classe d’actif traditionnelle avec la génération d’impact en plus», détaille-t-elle.
L’italien CDP Venture Capital SGR – Fondo Nazionale Innovazione va investir un total de 8 millions d’euros dans 50 startup dans le cadre du programme AccelerORA! Cet investissement, réalisé par le biais du Fondo Acceleratori, vise à soutenir rapidement les startup innovantes et méritantes en phase d’amorçage et de pré-amorçage et qui sont confrontés aux défis du Covid-19. Les secteurs ciblés sont la mode, l’agritech, la medtech, le commerce en ligne, l’éducation, les fintech, les logiciels B2B, la communauté numérique… Les investissements seront gérés par le Fondo Acceleratori. Certaines opérations basées dans le Sud de l’Italie seront en co-investissement avec le fonds Italia Venture II. Le programme a permis de générer des investissements pour un total de 22 millions d’euros grâce à des partenariats.
Axa Investment Managers a lancé un fonds investi dans des obligations des marchés émergents émises en euros respectant des critères ESG (environnementaux, sociaux, gouvernance). Appelé Axa WF Emerging Markets Euro Denominated Bonds, le nouveau produit est actuellement enregistré et accessible aux investisseurs professionnels et particuliers au Royaume-Uni, en France, en Autriche, en Belgique, au Danemark, en Finlande, en Italie, aux Pays-Bas, en Norvège, en Espagne et en Suède. Le gérant peut investir jusqu’à 20 % en obligations libellées en dollars, étant donné que certains pays n'émettent pas en euros. Par conséquent, aucune région des marchés émergents n’est exclue et le fonds est exposé à environ 40 pays.
Bloomberg a lancé son propre système de notation ESG, qui comprend pour le moment les notes environnementales et sociales de 252 entreprises du secteur pétrole & gaz, et les notes de composition du conseil d’administration de plus de 4.300 entreprises. Pour ses notes ES, Bloomberg a décidé de s’attaquer d’abord au secteur pétrolier et gazier. «Ces entreprises fournissent généralement des données plus complètes, car elles sont responsables de plus de la moitié des émissions de dioxyde de carbone (…), selon l’AIE», explique l’agence. Concernant la gouvernance, Bloomberg s’est concentré sur la composition du conseil d’administration, dont le rôle «dans la direction et la surveillance des performances stratégiques à long terme est aujourd’hui de plus en plus étudié».
Les investisseurs suédois ont placé 10,6 milliards de couronnes en fonds actions, soit environ 1 milliard d’euros,en juillet, selon les dernières statistiques de l’association suédoise des fonds Fondbolagens Förening. Et ils ont privilégié les fonds d’actions suédoises, en leur accordant 5 milliards de couronnes, tandis que les fonds actions monde ne recueillaient que 2,5 milliards de couronnes. C’est un mouvement inhabituel par rapport à ces derniers mois, souligne l’association. Les Suédois se sont aussi portés vers les fonds obligataires (+7,4 milliards de couronnes) et plus particulièrement vers les fonds d’obligations d’entreprises (6,1 milliards de couronnes). Au total, les fonds commercialisés en Suède ont enregistré une collecte de 18,8 milliards de couronnes en juillet. Il s’agit du quatrième mois consécutif de collecte. Toutefois, depuis le début de l’année, les fonds restent en négatif et voient sortir 27,2 milliards de couronnes. Les encours ont progressé de 80 milliards de couronnes en juillet, pour atteindre 4.856 milliards de couronnes, soit plus de 470 milliards d’euros, dont 60 % sont en fonds actions.
CIFC, société de gestion spécialisée dans le crédit alternatif, a lancé un fonds long/short à haut rendement au format Ucits, rapporte Investment Week. Ce fonds sera géré par Jason Horowitz, qui a rejoint la société new-yorkaise en janvier en provenance de Muzinich en tant que responsable des investissements obligataires US à haut rendement. Le fonds répliquera une stratégie déjà gérée par Jason Horowitz pour CIFC aux Etats-Unis depuis le 1er février.
54 entreprises opérant dans la région, dont Eiffage, Bouygues ou Total, ont été interrogées par un ensemble de 38 investisseurs, gérant 3.000 milliards de dollars.
Des fonds de pension incriminent la direction du groupe minier dans la destruction d'un vestige aborigène. Le directeur général s'en est expliqué devant le Sénat australien.
La volatilité du marché actions au premier semetre 2020 aurait dû être une période quasi-parfaite pour que les fonds et ETF «long-short» fassent un malheur, écrit le Wall Street Journal. Malheureusement, moins d’un tiers de ces fonds ont gagné de l’argent pour les investisseurs durant cette période tumultueuse. Seulement 30 des 99 fonds qui entrent dans la catégorie long-short ont publié des gains au premier semestre, selon des données de Morningstar. ProShares Long Online/Short Stores ETF est le fonds qui a le mieux performé sur 26 semaines, avec un rendement de 48 %. Le pire a été Pzena Long/Short Value Fund, qui a perdu 28 %. Une partie du problème pour les gérants de fonds long-short est que la chute et le rebond se sont produits très rapidement. De plus, il y a eu une divergence de performance des actions qui, avant la crise, étaient considérées comme des concurrents directs. Par exemple, Netflix et Walt Disney ont entamé 2020 comme rivaux dans le divertissement. Mais le coronavirus a créé un fossé entre les deux, le dernier ayant dû fermer ses parcs d’attractions. Pendant ce temps, Netflix a profité du confinement. Le Covid-19 a changé la nature de l’économie et en conséquence la nature de la sélection de titres. Cela a compliqué la distinction entre les gagnants des perdants.
L’association françaisede la gestion d’actifs AFG s’est exprimée, dans le cadre de la consultation de la Commission européenne,sur le rapport final du High Level Forum portant sur l’union des marchés de capitaux publié en juin. Dans sa réponse, l’AFG indique qu’elle soutient plusieurs mesures contenues dans le rapport. Celles-ci comprennent l’amélioration de l’information aux investisseurs, la centralisation des données des émetteurs en un point d’accès donné dans l’UE, la création d’un système consolidé de publication (CTP) européen, l’allègement des règles MiFID II sur les investissements dans les PME, le renforcement du rôle de l’ESMA et de l'éducation financière ainsi que la revue du cadre réglementaire des fondseuropéens d’investissement de long terme (Eltif). Néanmoins, l’AFG constate certains manques dans le rapport du High Level Forum sur des points dont dépendront selon elle la réussite de l’union des marchés de capitaux en Europe. «Le système consolidé de publication devrait s’accompagner d’une refonte du rôle des fournisseurs de données de marché, de leur pouvoir de marché et de leurs pratiques de prix, particulièrement dans le contexte du calendrier ESG. Le succès du CTP dépendra de la qualité des données et des coûts liés aux données qui détermineront l’utilité du CTP pour l’investisseur final», poursuit l’association pour qui d’autres classes d’actifs doivent être considérées pour le CTP après les actions. L’AFG souhaite que les fournisseurs de données soient réglementés au niveau européen avec des «règles horizontales» car les acteurs du marché se retrouvent avec des problématiques d’accès à la data ou encorede manque de transparence sur les coûts des données. L’association dénonce à ce titre une situation d’"oligopole» chez les fournisseurs de données, qui sont «en position d’imposer leurs tarifs et la limitation de leur responsabilité légale». Dans sa réponse à la Commission européenne, l’AFG a également insisté sur la promotion des plans d’actionnariat salarié et des fonds de pension de compagnies transfrontalières, «clés» pour la construction de l’union des marchés de capitaux.
La boutique de gestion allemande Feri Trust a recrutéPatrick Zenz-Spitzweg en qualité de managing director. L’intéressé évoluait depuis 2012 au sein du groupe suisse Pictet. Il était jusqu'à récemment responsable de la gestion de fortune de Pictet & Cie (Europe) à Francfort. Il remplaceFrank Straatmann, qui continuera de superviser l’unité en charge de la clientèle privée et de diriger la maison-mère Feri AG.
Scottish Widows investit 2 milliards de livres dans un nouveau fonds de BlackRock dédié à la transition vers une économie bas carbone qu’il a aidé à concevoir. Le fournisseur britannique de retraites devient ainsi le premier investisseur du BlackRock Climate Transition World Equity Fund. Ce fonds repose sur une nouvelle approche d’investissement basée sur des données, qui mesure l’exposition et la gestion d’une entreprise aux risques et aux opportunités de la transition climatique. Les risques et les opportunités liés aux faibles émissions de carbone ont été classés en cinq catégories : production d'énergie, technologies propres, gestion de l'énergie, gestion de l’eau et gestion des déchets. Le gérant du fonds, Jonathan Adams, mettra l’accent sur les entreprises qui sont bien préparées à la transition vers une économie bas carbone et réduira l’exposition à celles qui ne sont pas équipées. Il pourra être investi dans les entreprises de tous les secteurs et toutes les régions du monde. Le fonds comporte également un certain nombre d’exclusions : les armes controversées et nucléaires, les producteurs civils d’armes à feu (chiffre d’affaires supérieur à 5 %), les violations du Pacte mondial des Nations unies, l’exposition aux sables bitumineux et au charbon thermique (chiffre d’affaires supérieur à 5 %). Un processus systématique permet de fournir la méthodologie de notation, puis gère le portefeuille de façon optimisée par rapport à l’indice de référence parent MSCI World Index.
Eurazeo a annoncé hier avoir obtenu de la part des Nations unies la note la plus élevée (A+) en matière ESG dans les quatre catégories d’évaluation afférentes à ses métiers : Strategy & Governance, Private Equity (indirect), Fixed Income (direct), Private Equity (direct). La société d’investissement devance ainsi les scores médians du secteur dans chacune d’entre elles. Lancés en 2006, les Principes pour l’investissement responsables des Nations Uues (UN PRI) sont la première initiative mondiale en matière d’investissement responsable avec plus de 3.000 signataires à travers le monde. Ils constituent un ensemble volontaire de principes d’investissement visant à intégrer les questions environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans les pratiques d’investissement.
L’ETF SPDR Gold Shares est devenu l’un des principaux détenteurs d’or, dépassant même les banques centrales du Japon et de l’Inde, rapporte le Financial Times. Le fonds détient 1.258 tonnes d’or détenues dans les coffres de Londres de HSBC. Lundi et mardi, il a acquis 15 tonnes supplémentaires. Le SPDR Gold Shares est un ETF créé par State Street et le World Gold Council qui détient des lingots physiques plutôt que de simples dérivés financiers. Il connaît un vif succès cette année, les investisseurs se ruant sur le métal précieux. Le cours de l’or a encore grimpé mardi, atteignant 2.000 dollars l’once pour la première fois.