Le gestionnaire d’actifs britannique M&G Investments a reçudébut décembre le feu vert de l’Autorité des marchés financiers pour la commercialisation de son fonds M&G (Lux) Diversity and Inclusion en France, a appris NewsManagers. Le fonds, lancé le 18novembre dernier et investi en actions internationales, a pour objectif d’investirdans des sociétés qui présentent une réelle diversité de genres et/ou d’ethnicités, ou qui proposent des solutions en faveur de l’égalité sociale. Sur le plan financier, il vise à surperformer l’indice MSCI ACWI Net Return sur une période de cinq ans. Selon la documentation du fonds, celui-ci applique les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) et s’appuie sur diverses exclusions. Par exemple, celles fondées sur des normes pour les entreprises réputés pour ne pas respecter les normes en matière de droits de l’homme, de droits du travail, d’environnement et de lutte contre la corruption ou encore des exclusions sectorielles (secteurs portant atteinte à la santé humaine, au bien-être de la société, à l’environnement) ou fondées sur les valeurs du fonds. Le fonds, domicilié dans une Sicav luxembourgeoise de M&G,comptait 13,38 millions de dollars (11,86 millions d’euros) d’encours à fin novembre.
State Street Global Advisors vient de nommer Xinting Jia au poste nouvellement créé de stratégiste d’investissement ESG pour l’Asie Pacifique. Elle sera chargée de travailler avec des clients dans cette région, afin de soutenir les stratégies d’investissement ESG ainsi que développer des solutions sur mesure dans ce domaine. Elle sera rattachée à Karen Wong, responsable mondiale ESG et d’investissement durable et Michele Barlow, responsable de la stratégie et de la recherche en Asie-Pacifique. Xinting Jia arrive de CareSuper, un fonds de pension industriel en Australie, où elle était dernièrement spécialiste ESG. Elle était chargée de la création de la politique ESG du fonds, de son implémentation et du stewardship. Auparavant, elle fut responsable d’investissement durable en Asie chez Mercer Investments.
L’Union européenne doit-elle renforcer l’encadrement de son marché du carbone (EU Emissions Trading System ou EU ETS) ? C’est en tout cas l’opinion défendue par deux chercheurs du Potsdam Institute for Climate Impact Research, dans un article universitaire publié mercredi. Simon Quemin et Michael Pahle appellent à « plus de transparence, un système de surveillance amélioré » ainsi qu’à la mise sur pied d’un « organe de régulation dédié ».
A l’occasion de la sortie de l’ouvrage « Jusqu’où peut s’exercer la responsabilité des assureurs ? », réalisé par le cabinet Eurogroup Consulting et auquel il participe, François Codet, directeur général de Natixis Assurances, le pôle d’assurances du Groupe BPCE, détaille la responsabilité de son établissement dans le financement des nécessaires transitions.
Une étude de ShareAction montre que les sociétés de gestion européennes votent bien plus en faveur des résolutions environnementales et sociales lors des assemblées générales d’entreprises que leurs pairs américains.
Le Forum pour l’Investissement Responsable réclame notamment des critères ESG dans la rémunération des gérants lors des appels d'offres institutionnels.
Le groupe bancaire HSBC a présenté ce 14 décembre sa politique de financement du charbon thermique et déclaré qu’il s’attendait à ce que tous ses clients aient mis en place un plan pour abandonner ce combustible fossile d’ici à la fin de 2023. Cette politique concerne aussi l’activité d’asset management (621 milliards de dollars d’encours). Dans le cadre de son plan, HSBC réduira son exposition au financement du charbon thermique d’au moins 25 % d’ici à 2025 et de 50 % d’ici à 2030, bien que les clients non européens ou non membres de l’OCDE puissent être financés jusqu'à une élimination globale d’ici à 2040, a déclaré à Reuters son responsable du développement durable.
La Hongrie veut devenir le premier pays à émettre des obligations vertes souveraines sur le marché obligataire en Chine continentale. Cette opération sur des Panda bonds (obligations émises par des entités étrangères en yuan) pourrait avoir lieu cette semaine, a indiqué Zoltan Kurali, le responsable de l’AKK, l’agence gouvernementale de la dette. La Hongrie a mandaté Bank of China pour cette transaction qui vise à renforcer les liens économiques avec la Chine. Son montant devrait être de 1 milliard de yuans (157,40 millions de dollars). Le pays a déjà émis des emprunts sur le marché chinois des Panda bonds en 2017 (2 milliards) puis 2018 (1 milliard) après une première transaction sur le marché offshore (Hong Kong) en 2016.
Eastspring Investments vient d’annoncer la nomination de Stuart Wilson en tant que responsable de la durabilité. Au sein de son nouveau poste, il sera chargé de diriger les investissements durables pour la société de gestion asiatique. Il sera également responsable pour l’intégration ESG dans les processus d’investissement ainsi que le développement des produits durables. Basé à Singapour, il sera rattaché Wai-Kwong Seck, directeur général d’Eastspring Investments Group. Stuart Wilson arrive de Sunsuper, un fonds de superannation australien, où il était responsable des investissements durables depuis 2019. Il est entré chez Sunsuper en 2011 comme responsable ESG avant d’être promu à son précédent poste. Auparavant, il fut directeur général de l’Australian Shareholders Association ainsi que membre du Financial Reporting Counil, le régulateur australien pour la supervision des cadres de reporting. Eastspring Investments, la société de gestion asiatique de l’assureur américain Prudential, comptait 254 milliards de dollars (225 milliards d’euros) d’actifs sous gestion au 30 juin 2021.
La Hongrie veut devenir le premier pays à émettre des obligations vertes souveraines sur le marché obligataire en Chine continentale. Cette opération sur des Panda bonds (obligations émises par des entités étrangères en yuan) pourrait avoir lieu cette semaine, a indiqué Zoltan Kurali, le responsable de l’AKK, l’agence gouvernementale de la dette.
Le revirement américain peut donner de l’espoir à Paris de sceller un accord sur le projet d’ajustement carbone aux frontières de l’UE sous sa présidence du Conseil de l’UE.
En l’espace de neuf mois, le discours de John Kerry a bien changé au sujet du projet de l’Union européenne (UE) d’instaurer un mécanisme d’ajustement carbone à ses frontières (MACF). L’émissaire américain pour le climat qui se disait en mars dernier « préoccupé » par le MACF et ses « sérieuses implications pour les économies, les relations et le commerce », a tenu un tout autre discours lors de son déplacement jeudi à Bruxelles, où il a rencontré le vice-président exécutif de la Commission européenne (CE) chargé du Green Deal, Frans Timmermans, qualifiant notamment ledit projet « d’instrument légitime », dans une interview à Euractiv.
En l’absence d’opposition de la part des co-législateurs de l’Union européenne, le premier acte délégué sur la taxonomie des investissements verts, présenté en avril dernier par la Commission européenne (CE), a été officiellement adopté. Le document établit secteur par secteur les critères déterminant les activités contribuant de manière « substantielle » à « l’adaptation » au changement climatique ou à son « atténuation », dans les domaines de l’énergie de l’industrie et des transports. Alors que le délai dont disposait le Parlement européen pour le rejeter avait expiré le 4 octobre, les Etats membres avaient, eux, jusqu’à mercredi soir minuit. La présentation d’un deuxième acte délégué par Bruxelles devrait bien avoir lieu avant la fin de l’année.
En l’absence d’opposition de la part des co-législateurs de l’Union européenne, le premier acte délégué sur la taxonomie des investissements verts, présenté en avril dernier par la Commission européenne (CE), a été officiellement adopté. Le document établit secteur par secteur les critères déterminant les activités contribuant de manière « substantielle » à « l’adaptation » au changement climatique ou à son « atténuation », dans les domaines de l’énergie de l’industrie et des transports.
Une étude menée par le consultantBella Private Markets etpubliée ce mardi par la fondation américaine John S. and James L. Knight Foundationa analysé l’allocation de 82.240 milliards de dollars (72.477 milliards d’euros)d’encours au sein du secteur financier américain (fonds mutuels, hedge funds, fonds de private equity, fonds immobiliers). Sa principale conclusion estqu’en 2021,seulement 1,4% des encours analysés (1.190 milliards de dollars)étaientalloués à des sociétés de gestion détenues par des femmes ou des personnes de couleur.Depuis 2016, ce pourcentage n’a augmenté que de 0,4% selon l'étude alors même que des gestionnaires d’actifs américains ont, ces deux dernières années, lancé moult programmes et initiatives visant à confier davantage d’encours aux sociétés de gestion détenues par des femmes ou des personnes issues des minorités. La recherche suggère quela quasi-totalité des encours analysés (81.050 milliards de dollars)est gérée par des hommes blancs qui dirigent ou sont propriétaires de la société de gestion à laquelle les encours sont alloués. D’après l'étude, l’excuse d’une différence de performance est avancée comme explication potentielle de cette allocation faible aux gestionnaires détenus par les minorités. Mais il s’agit là d’un constat erroné, l’étudede la fondation réaffirmantqu’il n’existe «aucune différence de performance statistiquement significative» entre les fonds gérés par les femmes ou des personnes issues des minorités et les fonds gérés par des individus n'étant ni des femmes ni des personnes issues des minorités.
BlackRock a annoncé ce 8 décembre avoir obtenu le label ISR français pour deux fonds de gestion active thématique, liés aux thèmes de la nutrition (BGF Nutrition) et l’économie circulaire (BGF Circular Economy), et pour un fonds indiciel (iShares MCSI EMU SRI UCITS). Cela porte le total à 19 fonds labellisés ISR, dont 12 ETF, pour un total de 45 milliards d’euros d’encours.