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Asos a affirmé disposer d’un «énorme potentiel» de croissance après avoir annoncé une hausse de 28% de son bénéfice pour l’exercice 2017-2018. Les ventes annuelles du site internet de prêt-à-porter ont augmenté de 26% à 2,36 milliards de livres, avec une croissance de 23% au Royaume-Uni et de 27% à l’international. Le nombre de visiteurs actifs sur le site a augmenté de 19%. Asos prévoit une croissance de ses ventes de 20 à 25% pour l’exercice 2018-2019 et un taux similaire à moyen terme, avec des dépenses d’investissement annuelles de 230 à 250 millions de livres. Des prévisions qui tranchent avec les difficultés des distributeurs traditionnels britanniques comme Marks & Spencer, Debenhams ou House of Fraser, et qui se révèlent également supérieures à celles des numéro un mondiaux Inditex ou H&M.
Finance Watch et l'institut Veblen ont publié un rapport sur les enjeux de l'inclusion des services financiers dans les accords commerciaux dits de « nouvelle génération ».
L’excédent commercial de la Chine avec les Etats-Unis s’est accentué en septembre pour atteindre un montant record, selon les données officielles publiées vendredi, qui montrent une accélération de la croissance des exportations chinoises malgré l’instauration de droits de douane avec Washington. Ce surplus commercial a atteint le mois dernier 34,13 milliards de dollars (29,41 milliards d’euros) alors qu’il s'élevait à 31,05 milliards de dollars en août. Sur la période janvier-septembre, la Chine présente un excédent commercial avec les Etats-Unis de 225,79 milliards de dollars, contre environ 196 milliards de dollars à la même période l’an dernier.
L’excédent commercial de la Chine avec les Etats-Unis s’est accentué en septembre pour atteindre un montant record, selon les données officielles publiées vendredi, qui montrent une accélération de la croissance des exportations chinoises malgré l’instauration de droits de douane avec Washington. Ces chiffres pourraient alimenter les tensions commerciales entre Pékin et Washington, qui se sont mutuellement imposés le mois dernier des droits de douane supplémentaires.
Le Canada n’a pas beaucoup d’espoir que les Etats-Unis suppriment d’ici peu les tarifs douaniers imposés sur les exportations de métal et d’aluminium, et le pays résiste aux pressions américaines quant à accepter des quotas stricts, selon deux sources proches citées hier par Reuters. L’administration américaine avait imposé ces taxes au Canada et au Mexique en juin, évoquant des raisons de sécurité nationale. Bien que ces deux pays aient accepté un accord commercial continental la semaine dernière, la situation reste bloquée. En mars, Donald Trump avait signé un accord avec Séoul pour mettre fin aux taxes douanières sur le métal, la Corée du Sud acceptant en retour de réduire ses exportations. En réplique, le Canada va imposer de nouveaux quotas et taxes sur les importations de sept catégories de métaux venant de tous les pays, a annoncé le gouvernement fédéral hier. Ces nouvelles mesures sont destinées à une éventuelle augmentation des importations. Une taxe de 25% entrera en vigueur à partir du 25 octobre.
L’économie mondiale devrait continuer de croître de 3,7% ces deux prochaines années, à moins que les Etats-Unis ne mettent leurs menaces commerciales à exécution.
Le secrétaire d’Etat français aux Affaires étrangères a indiqué vendredi qu’il n'était pas question pour la France d’inclure l’agriculture dans les discussions commerciales menées par l’Union européenne avec les Etats-Unis. «La ligne rouge s’agissant de la France et de l’UE ? Ce sont les produits agricoles», a affirmé Jean-Baptiste Lemoyne. «Ces paramètres ne bougeront pas d’une virgule et d’un iota», a-t-il insisté, rappelant que la «feuille de route» des Européens restait pour lui la «déclaration commune» du président américain, Donald Trump, et de celui de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker.
Le secrétaire d’Etat français aux Affaires étrangères, Jean-Baptiste Lemoyne, a affirmé vendredi qu’il n'était pas question pour la France d’inclure l’agriculture dans les discussions commerciales menées par l’Union européenne avec les Etats-Unis.
Le Canada et les États-Unis ont annoncé la nuit dernière, une demi-heure avant l’expiration de l’ultimatum fixé par Washington, «un accord de principe, de concert avec le Mexique» pour réformer le traité de libre-échange qui lie 500 millions de Nord-Américains depuis un quart de siècle.
La croissance du commerce international sera sans doute plus lente que prévu initialement cette année et l’an prochain, même si les retombées des différends commerciaux sont pour l’instant modérées, écrit ce jeudi l’Organisation mondiale du commerce (OMC). L’OMC a abaissé à 3,9% sa prévision de hausse des échanges commerciaux de biens cette année, alors qu’elle projetait 4,4% en avril, et elle l’a ramenée à 3,7% en 2019 au lieu de 4,0%.
La croissance du commerce international sera sans doute plus lente que prévu initialement cette année et l’an prochain, même si les retombées des différends commerciaux sont pour l’instant modérées, écrit ce jeudi l’Organisation mondiale du commerce (OMC). L’OMC a abaissé à 3,9% sa prévision de hausse des échanges commerciaux de biens cette année, alors qu’elle projetait 4,4% en avril, et elle l’a ramenée à 3,7% en 2019 au lieu de 4,0%.
Tension. Les hausses tarifaires de l’administration Trump perturberont le commerce mondial sans en affecter la croissance en 2018, selon la Cnuced (Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement). Cependant, « l’économie mondiale est de nouveau sous tension, a déclaré Mukhisa Kituyi, secrétaire général de la Cnuced. A court terme, ce sont la hausse des droits de douane et l’instabilité des flux financiers qui inquiètent, mais derrière ces menaces pour la stabilité mondiale, il y a plus largement l’impuissance − depuis 2008 − à corriger les inégalités et les déséquilibres créés par l’hypermondialisation. » Dans son rapport 2018 sur le commerce et le développement, la Cnuced se penche sur les chaînes de valeur mondiales, dont l’extension a contribué à une croissance rapide du commerce depuis le milieu des années 1990. Tout en contribuant à leur croissance, la mise en place de celles-ci a rendu les pays en développement – excepté la Chine – de plus en plus dépendants des marchés mondiaux, et dépendants d’une gamme d’exportations limitée, du fait de leur spécialisation. Les entreprises transnationales, qui organisent et contrôlent ces chaînes de valeur, ont largement bénéficié de leur croissance. Le top 1 % des entreprises exportatrices représente en moyenne plus de la moitié des exportations nationales, ce qui accroît encore les inégalités, et crée des distorsions dans la mesure des échanges commerciaux et des revenus tirés du commerce, comme le montre l’exemple des Etats-Unis (voir le graphique). La Cnuced alerte sur les conséquences de ces déséquilibres et l’aptitude des pays en développement à tirer parti de leur participation au système commercial international et des nouvelles technologies numériques.
Dans son rapport 2018, la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement chiffre à 250.000 milliards de dollars l'encours mondial de dettes privées et publiques.
Une hausse généralisée des tarifs douaniers américains coûterait deux points de PIB aux Etats-Unis mais bénéficierait à la Chine, estiment les économistes de la BCE.
La Chine a annoncé hier qu’elle imposera à partir du 24 septembre de nouveaux droits de douane sur 60 milliards de dollars (51 milliards d’euros) d’importations américaines, en représailles à la décision de Donald Trump de taxer 200 milliards de dollars d’importations chinoises. Les taxes chinoises iront de 5% à 10%, au lieu des 5% à 25% initialement envisagés, et s’appliqueront comme prévu à 5.207 produits américains importés. Les produits qui devaient initialement être taxés à 25%, comme le gaz naturel liquéfié, le seront à 10%, en écho à l’initiative similaire des Etats-Unis. La Chine prévient qu’elle relèvera ses tarifs douaniers si Washington fait de même.
La Commission européenne a publié hier des pistes de réforme de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) pour mieux combattre les distorsions de concurrence, telles que pratiquées en Chine, et pour décourager les Etats-Unis de quitter l’institution. Le document de réflexion propose notamment de mettre à jour les règles régissant le commerce international et de renforcer le rôle de surveillant de l’OMC. Emmanuel Macron a proposé en mai d’ouvrir une négociation entre l’Union européenne, les Etats-Unis, la Chine et le Japon, élargie d’ici fin 2018 aux autres partenaires en vue d’une réforme de l’institution. L’OMC fonctionnant sur la base du consensus entre ses 164 membres, peu de tentatives de réformes ont abouti.