Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'économie chinoise, son évolution, ses perspectives et son impact sur les principales institutions financières.
Si le PIB a réussi à maintenir son rythme de croissance officiel à 6,7% au premier trimestre, c’est au prix d’une explosion des nouveaux crédits comme en 2009.
Au premier trimestre, le produit intérieur brut (PIB) de la Chine a augmenté de 6,7% sur un an, conformément aux attentes des économistes et en léger ralentissement par rapport à la croissance de 6,8% enregistrée au quatrième trimestre 2015, selon les chiffres officiels publiés ce matin.
La hausse de la devise contre dollar en mars a permis de stopper l'hémorragie des réserves de change qui durait depuis novembre et de limiter les sorties de capitaux.
Depuis la panique des marchés de janvier, le taux de change du yuan est désormais stable depuis le début de l’année et la volatilité a fortement chuté.
La décision de l’agence gouvernementale de relancer ses crédits de court terme et d’abaisser les coûts d’emprunt est interprétée comme un signe de soutien.
La Chine a convaincu l’Union européenne (UE) de revoir en baisse ses surcapacités dans la sidérurgie, montrent des documents dont Reuters a pris connaissance hier, ce qui fait craindre une attitude trop conciliatrice de Bruxelles vis-à-vis des importations chinoises à bas prix. Différents projets de propositions que la Commission européenne (CE) doit dévoiler aujourd’hui pour protéger une sidérurgie européenne en difficulté montrent que les estimations des surcapacités chinoises ont été revues en baisse de près de 20%. Cette révision a ramené les estimations de 400 millions de tonnes initialement à 350 millions puis à 325 millions dans le projet le plus récent. Même si l’UE a infligé des droits anti-dumping à plusieurs sidérurgistes chinois, leurs concurrents européens, dont la production annuelle ne représente plus que 170 millions de tonnes, imputent aux Chinois la perte de 20% des emplois du secteur depuis 2008 et craignent encore des fermetures de sites.
Cette mesure interviendrait après une période de reprise du cours du yuan face au dollar à la suite des récents plus bas et de la baisse de la volatilité.
Les exportations chinoises ont connu leur plus forte baisse depuis 2009 en février, d’après les chiffres publiés par l’administration des douanes chinoise, en baisse de 25,4% sur un an, deux fois plus qu’attendu par les analystes. Les importations ont quant à elles chuté de 13,8%, leur seizième mois consécutif de baisse. Le nouvel an chinois, tombé début février cette année, a pesé sur l’activité économique et explique en partie l’ampleur de la baisse. La Chine a enregistré un excédent commercial de 32,59 milliards de dollars sur le mois, environ moitié moins qu’en janvier.
Deux chercheurs de la Banque des règlements internationaux proposent une explication alternative aux flux de capitaux sortant de Chine ces derniers mois.
Les autorités chinoises ont permis à six banques d'émettre pour 50 milliards de yuans d’ABS reposant sur des créances douteuses. D’autres pourraient suivre.
Standard Chartered a enregistré un plongeon de 84% de son profit opérationnel en 2015, à 834 millions de dollars (757 millions d’euros). Conséquence de la hausse de 87% des dépréciations sur créances, cette évolution ne prend pas en compte des coûts de restructurations de 1,8 milliard de dollars, qui ont fait plonger le résultat net avant impôts dans le rouge. la banque britannique Standard Chartered, qui a bouclé en décembre une augmentation de capital afin de regonfler ses ratios de capitalisation, a prévenu s’attendre à une année 2016 difficile. Outre les craintes liées au ralentissement de la Chine et des émergents, Standard Chartered pâtit de son exposition aux matières premières.