Malgré le contexte troublé, le site de vente en ligne de vêtements s’est attiré les faveurs de Korelya Capital, le fonds dirigé par Fleur Pellerin, mais aussi du britannique Vaultier7 et de Cuir Invest. Une troisième levée de fonds en trois ans à laquelle n’ont cependant pas participé Bpifrance et Eurazeo – son principal actionnaire historique avec 32 % du capital. Tout comme Idinvest (filiale d’Eurazeo) et Vitruvian Partners, qui avaient apporté 40 millions d’euros à la pépite tricolore l’année dernière. Totalisant 9 millions de membres dans 52 pays, Vestiaire Collective entend poursuivre son développement à l’international, dont au Japon et en Corée du Sud.
D’après un sondage de McKinsey, 20 % des consommateurs comptent diminuer leurs achats de vêtements après la crise. Mais en annonçant lundi une nouvelle augmentation de capital de 59 millions d’euros, Vestiaire Collective prouve la parfaite adéquation de son offre dans ce contexte troublé.
En octobre 2019, Libeo fêtait l’obtention de son agrément de paiement en recevant un million d’euros de la part de Breega. Pour accélérer le déploiement de sa solution de paiement entre entreprises, la fintech parisienne vient d’engranger un tour de 4 millions, mené par le fonds britannique LocalGlobe – lequel est notamment connu pour avoir amorcé Robinhood, Transferwise et Tide – et complété par Breega et des business angels historiques.
Le directeur général de Norges Bank Investment Management, Yngve Slyngstad, qui doit quitter ses fonctions en septembre, a admis ce week-end qu’il n’aurait pas dû accepter un vol pour rentrer d’un séminaire payé par Nicolai Tangen, le milliardaire gérant du fonds spéculatif Ako Capital, indique le Financial Times. La banque centrale de Norvège, qui compte dans ses rangs le gérant du fonds, a indiqué qu’elle enquêtait sur les manquements éthiques de Yngve Slyngstad, tandis que son conseil de surveillance envisage d’organiser une réunion extraordinaire pour étudier la sélection de Nicolai Tangen. Cette affaire soulève des questions sur le processus de sélection récent du dirigeant du fonds pétrolier ainsi que sur les relations privilégiées au sein de l'élite financière norvégienne, pointe le FT.
Au cours de la semaine passée (au 15 avril), les fonds high yield (HY) ont collecté 10,5 milliards de dollars et les fonds actions 10,7 milliards dans le monde, rapportent les stratégistes de Bank of America Securities (BoA) sur la base des données d’EPFR. Les fonds obligataires ont enregistré une première semaine de flux nets positifs en sept semaines avec 14,1 milliards de souscriptions (depuis le début de l’année leur décollecte atteint 128 milliards). Les fonds monétaires ont continué d’engranger un maximum d’argent avec 52,7 milliards supplémentaires, soit 877 milliards au cours des sept dernières semaines, portant à 4.500 milliards leur encours sous gestion. Tandis que l’or a encore collecté 3,1 milliards.
Les investisseurs confirment leur retour sur les actifs risqués. Au cours de la semaine passée (au 15 avril), les fonds high yield (HY) ont collecté 10,5 milliards de dollars et les fonds actions 10,7 milliards dans le monde, rapportent les stratégistes de Bank of America Securities (BoA) sur la base des données d’EPFR.
Larry Fink, le directeur général de BlackRock, s’est défendu face aux critiques selon lesquelles son travail avec la Federal Reserve s’apparente à un “renflouement” de la plus grande société de gestion au monde et du secteur des ETF qu’elle domine, rapporte le Financial Times. La Fed de New York a recruté BlackRock le mois dernier pour gérer trois programmes de relance, dont un pour acquérir ses ETF crédit. Cette nomination a été perçue comme génératrice de conflits d’intérêts vu que BlackRock représente près de la moitié du marché des ETF obligataires. “Je pense que c’est insultant”, a déclaré Larry Fink en réponse à une question de Patrick Davitt, associé d’Autonomous Research, lors d’une conférence avec les analystes jeudi. “Je m’oppose à la façon dont vous l’avez qualifié de renflouement”. Le dirigeant a précisé que l’accord concernait le pôle conseil de BlackRock et non son activité de gestion de fonds, et qu’il ne visait pas à soutenir un type spécifique de produits.
Grâce à une activité exceptionnelle en janvier, les montants levés au premier trimestre ont toutefois augmenté de près de 20% par rapport aux premiers mois de 2019.
Spécialisé dans l’édition de logiciels de gestion à destination des collectivités locales, JVS recompose son actionnariat. A l’occasion d’un OBO (owner buy out), le groupe contrôlé par le dirigeant Nebojsa Jankovic a confié une minorité de ses titres à Parquest Capital et à Bpifrance, tout en s’appuyant sur une dette senior de 27 millions d’euros bouclée avant la crise du Covid-19, en février. L’opération offre une porte de sortie à Apax Partners Development et UI Gestion, les deux fonds minoritaires entrés il y a quatre ans. Mais aussi au fondateur Jacky Vauthier, qui solde le restant de sa participation.
Mirabaud a recruté Reto Hunziker comme responsable de sa société uruguayenne, Mirabaud Advisory (Uruguay) SA, qui propose des services de conseil en investissement à une clientèle locale. Il est secondé dans ses activités par Sandra Kunze, qui rejoint également le groupe suisse. Mirabaud Advisory (Uruguay) SA a vu le jour début 2019 à Montevideo en même temps qu’une autre entité destinée aux clients résidant dans d’autres pays d’Amérique latine. Ces deux sociétés étaient jusqu’ici dirigées par Fabio Kreplak, avec le soutien Thiago Frazao, associé commanditaire et responsable des activités Wealth Management pour le marché Latam. «Face au développement de ses activités en Amérique latine, Mirabaud a choisi, avec ces deux recrutements, de renforcer sa présence locale», explique un communiqué. Fabio Kreplak demeure responsable de l’entité destinée aux autres pays d’Amérique latine. Reto Hunziker était responsable de la banque Julius Baer en Uruguay avant de rejoindre Mirabaud. Il compte plus de trente années d’expérience dans les domaines bancaires et financiers en Uruguay, en Argentine et au Brésil, au sein d’établissements suisses. Sandra Kunze était conseillère financière selon son profil Linked-In.
Spécialisé dans l’édition de logiciels de gestion à destination des collectivités locales, JVS recompose son actionnariat. A l’occasion d’un OBO (owner buy out), le groupe contrôlé par le dirigeant Nebojsa Jankovic a confié une minorité de ses titres à Parquest Capital et à Bpifrance, tout en s’appuyant sur une dette senior de 27 millions d’euros bouclée avant la crise du Covid-19, en février.
L’édition de logiciels témoigne une nouvelle fois de sa résilience face à la crise provoquée par le coronavirus. L’un de ses représentants, D-AIM, vient d’empocher 10 millions d’euros supplémentaires auprès de deux nouveaux investisseurs, Alliance Entreprendre et Swen Capital Partners. Les fonds Sofiouest et Omnes, qui avaient injecté 2,2 millions d’euros au printemps dernier, réinvestissent aussi.
... milliards de dollars (16,6 milliards d’euros), c’est le montant qu’aurait collecté, selon Bloomberg, la société d’investissement Ardian dans le cadre de la levée de son dernier fonds secondaire, soit le plus important jamais levé sur ce segment du private equity. Il succède à un véhicule de 14 milliards de dollars levé en 2016.
Mise à rude épreuve, la société d’investissement cotée dirigée par Virginie Morgon a conservé une situation de trésorerie de 533 millions d’euros à fin 2019.
Un rapport annuel de l'Autorité européenne des marchés financiers (Esma) révèle qu'en moyenne, les clients de détail paient 40 %, toutes classes d'actifs confondues.