La fintech britannique Revolut a lancé mercredi ses services financiers et sa carte de débit aux États-Unis, annonce-t-elle dans un communiqué. Pour lancer sa carte, elle avait dévoilé l’an dernier un partenariat avec Mastercard. Dans les détails, «nos comptes Standard (gratuit) et Premium (facturé 9,99 dollars) sont disponibles dès le lancement, le compte Metal (14,99 dollars) arrivera plus tard», précise à L’Agefi un porte-parole de Revolut. Le bureau américain, dirigé par Ronald Oliveira, compte «50 employés à New York, quelques uns à San Francisco», selon le porte-parole. Le mois dernier, Revolut a levé 500 millions de dollars (461 millions d’euros) dans le cadre d’un financement de série D, pour une valorisation de 5,5 milliards de dollars. La fintech créée en 2015 revendique plus de 10 millions de clients au Royaume-Uni et en Europe.
Le spécialiste américain des cartes de paiement Mastercard a de nouveau abaissé ses objectifs financiers mardi, après avoir relevé son estimation de l’impact négatif de la pandémie de coronavirus sur ses activités. Le groupe prévoit désormais une croissance de ses revenus nets inférieure à 5% au premier trimestre, clos fin mars. En raison de l'épidémie, Mastercard avait déjà réduit ses prévisions le 24 février, tablant alors sur une croissance de son chiffre d’affaires «à deux chiffres bas» sur les trois premiers mois de l’année. L’action Mastercard gagnait 16,61% en clôture à Wall Street. Le titre a perdu 37% sur le mois écoulé.
Le spécialiste américain des cartes de paiement Mastercard a de nouveau abaissé ses objectifs financiers mardi, après avoir relevé son estimation de l’impact négatif de la pandémie de coronavirus sur ses activités.
Des grosses plates-formes britanniques de mise en relation entre particuliers («P2P»), cherchent à accéder à des programmes de financement du gouvernement britannique «en urgence», pour continuer à effectuer des prêts, alors que l'épidémie de coronavirus accroît les risques de défaut de paiement chez les particuliers et les PME, selon le Financial Times. Le quotidien britannique cite RateSetter, qui compte 800 millions de livres sterling dans son portefeuille de crédits.
Face aux difficultés provoquées par la crise du Covid-19, Bercy et la Banque de France ont annoncé ce matin la mise en place d’un comité de crise sur la question du crédit inter-entreprises « pour répondre aux cas les plus difficiles et désamorcer une tendance à la cessation ou au retard de paiement, à rebours des orientations voulues par l’État en matière de relations entre les clients et leurs fournisseurs », précise le communiqué.
Bill Harris, l’ancien patron dePayPal, souhaite lancer une nouvelle néobanque. Pour cela, il a réalisé une levée de fonds en série A de 17 millions de dollars auprès notamment de Foundation Capital, Core Innovation Capital et d’Obvious Ventures. La néobanque, qui s’adresse aux classes moyennes américaines, sera spécialisée dans l’offre de crédits. Elle devrait être lancée d’ici cet été.
Mastercardet la néobanque néerlandaise Bunq annoncent aujourd’hui le renforcement de leur partenariat noué dès 2015, afin d’étendre la Green Card Bunq à 30 pays européens. Introduite en 2019, cette carte permet notamment de planter un arbre chaque 100 euros dépensés. Les deux partenaires proposent également une carte bancaire assurant aux voyageurs de bénéficier du taux de change réel dans chaque pays. Mastercard est passé de 30 partenariats il y a deux ans à plus de 60 partenariats.
Mastercardet la néobanque néerlandaise Bunq annoncent aujourd’hui le renforcement de leur partenariat noué dès 2015, afin d’étendre la Green Card Bunq à 30 pays européens. Introduite en 2019, cette carte permet notamment de planter un arbre chaque 100 euros dépensés. Les deux partenaires proposent également une carte bancaire assurant aux voyageurs de bénéficier du taux de change réel dans chaque pays.
Une de plus. « One », c’est le nom donné à une nouvelle néobanque que souhaite lancer Bill Harris, l’ancien patron dePayPal. Pour cela, le dirigeant a réalisé une levée de fonds en série A de 17 millions de dollars auprès notamment de Foundation Capital, Core Innovation Capital et d’Obvious Ventures. La néobanque, qui s’adresse aux classes moyennes américaines, sera spécialisée dans l’offre de crédits.
La néobanque N26 a annoncé son départ prochain du marché britannique, et nombre de fintech misent déjà sur le fait que le passeport européen ne sera plus valide depuis Londres à partir de l’an prochain.
La Caisse des dépôts et consignations a franchi en hausse indirectement par l’intermédiaire des sociétés Bpifrance Participations, CNP Assurances et LBP Prévoyance, le seuil de 5% du capital de Worldline et détient 5,15% du capital et 4,96% des droits de vote du spécialiste des paiements, selon un avis diffusé lundi par l’Autorité des marchés financiers (AMF).
La néobanque pour les adolescents Pixpay a levé 8 millions d’euros auprès de Bpifrance, qui fait son entrée au capital, et de son investisseur historique Global Founders Capital (GFC). Fondée en 2019,elle souhaite poursuivre son développement en France et s’installer dans plusieurs pays européens d’ici la fin de l’année. Elle mise également sur des recrutements «afin de permettre à la fintech de s’imposer comme le leader français du teen banking (pour les adolescents, ndlr)», explique-t-elle dans un communiqué. Elle ne communique pas sur son nombre de clients actuels. Sa concurrente sur la clientèle jeune, Xaalys, revendique 15.000 utilisateurs.
La néobanque pour les adolescents Pixpayannonce aujourd’hui une levée de fonds de 8 millions d’euros auprès de Bpifrance, qui fait son entrée au capital, et de son investisseur historique Global Founders Capital (GFC). «Devant les premiers retours du marché extrêmement positifs, nous avons décidé d’accélérer notre déploiement et de passer à la vitesse supérieure pour répondre aux attentes suscitées par notre offre», explique Benoit Grassin, co-fondateur de Pixpay.
Le cours de la société de paiements Finablr plongeait de 55% à la mi-journée à la Bourse de Londres, et clôturait jeudi soir en chute de 80%, après l’annonce d’une enquête interne sur sa situation financière et de «mesures urgentes» pour éviter une crise de liquidité dans le contexte du coronavirus. Le groupe n’a pas donné de détails chiffrés sur sa situation, mais évoque «une crise de liquidités à la fois au niveau du groupe et des activités opérationnelles». Sa filiale Travelex, spécialiste du change de devises, a récemment été victime d’un logiciel malveillant et souffre également des difficultés du secteur du tourisme en raison des restrictions de voyage liées à la pandémie. Le titre Finablr a chuté de 95% depuis décembre.
L’opérateur boursier paneuropéen Euronext a annoncé jeudi une recomposition de ses indices, qui prévoit l’entrée du spécialiste des solutions de paiement Worldline dans le CAC 40 en remplacement du groupe parapétrolier TechnipFMC, et l’arrivée de FDJ et d’AKKA Technologies dans l’indice SBF 120 dont sera exclu le cimentier Vicat. Euronext a précisé que les modifications résultant de cette révision prendraient effet le lundi 23 mars.
Le cours de la société de paiements Finablr plongeait de 55% à la mi-journée à la Bourse de Londres, après l’annonce d’une enquête interne sur sa situation financière et de «mesures urgentes» pour éviter une crise de liquidité dans le contexte du coronavirus. Le groupe n’a pas donné de détails chiffrés sur sa situation, mais évoque «une crise de liquidité à la fois au niveau du groupe et des activités opérationnelles.»
Le 20 février, sept développeurs ont lancé une cryptomonnaie baptisée «CoronaCoin», qui voit son cours augmenter en fonction du nombre de victimes. «La première cryptomonnaie au monde adossée à la mort», indique son site officiel.
Indépendance. Le France Payments Forum qui s’est tenu à Paris début mars aura été l’occasion de montrer une unité exemplaire : il est grand temps d’empêcher que la filière paiements européenne devienne dépendante d’acteurs étrangers. En ligne de mire, les big tech qui poussent leurs pions dans le paiement mobile, dans le paiement en ligne et même dans le crédit aux entreprises. La Commission européenne et localement la direction du Trésor et la Banque de France ont mesuré le risque et veulent désormais se coordonner pour créer un environnement favorable à l’émergence des acteurs européens du paiement. Si elles ne peuvent agir directement, elles feront en sorte d’aider à la création d’EPI, European Payment Initiative, le futur réseau de paiement européen alternatif. En Europe, 17 pays n’ont pas de réseau de paiement local et dépendent des réseaux internationaux. Ce projet encore à l’étude devrait être présenté à la fin de du mois.