La société de gestion suisse Decalia a annoncé le lancement d’une stratégie de merger arbitrage. La gestion du fonds a été déléguée à W Capital, gérant alternatif régulé à Gibraltar et présent à Genève ainsi qu’au Luxembourg.Le fonds vise une performance absolue attrayante tout en maintenant une faible volatilité et en étant décorrélé des actifs traditionnels. Structuré sous le format RAIF (fonds d’investissement alternatif réservé) et domicilié au Luxembourg, il est accessible aux investisseurs qualifiés. Le fonds exploite les écarts de prix dans les opérations de fusions et acquisitions de sociétés cotées. Son processus d’investissement s’appuie sur le risque/rendement de chaque transaction. Le portefeuille compte 70 positions en moyenne et se concentre sur les opérations de fusion déjà annoncées, amicales ou hostiles. Le gérant principal et responsable de l’arbitrage sur fusions et acquisitions chez W Capital, Gwénaël Le Carvennec, possède plus de 20 ans d’expérience dans les stratégies d’arbitrage. Il a auparavant dirigé pendant 10 ans l’activité d’arbitrage technique de la Banque d’Orsay (reprise depuis par Oddo & Cie).« Avec ce nouveau fonds, nous continuons d’élargir notre gamme de solutions d’investissement alternatives et décorrélées des classes d’actifs traditionnelles, ce qui nous permet de répondre également aux besoins d’une clientèle avertie, comme les family offices et les institutionnels » a déclaré Xavier Guillon, partner et responsable des fonds Decalia.Fondée en 2014 à Genève, Decalia gère 3 milliards d’euros d’actifs.
Le gestionnaire de fortune genevois Capitalium Advisors a procédé au recrutement de Nils Hodel en qualité de gérant de portefeuilles et analyste financier.Nils Hodel prendra ses nouvelles fonctions le 1er novembre. Il était auparavant consultant en investissements auprès de la banque Edmond de Rothschild à Genève après avoir démarré sa carrière chez Caceis à Luxembourg où il travaillait à la valorisation des produits dérivés.Il siégera au sein du comité d’investissement de Capitalium Advisors et participera au développement de projets stratégiques de la société.
Au cours des huit dernières années, DZ Privatbank, qui loge les activités de banque privée des banques populaires et des banques coopératives, a perdu la moitié de ses clients mais a presque doublé ses actifs sous gestion, rapporte l’agence Bloomberg. Les actifs sous gestion s'élèvent désormais à plus de 18 milliards d’euros pour quelque 30.000 clients, à comparer à un encours de 10 milliards d’euros et environ 50.000 clients au début de l’année 2011, a indiqué à Bloomberg Stefan Schwab, président du directoire de DZ Privatbank.Depuis le début de l’année 2018, la banque privée a enregistré une collecte nette de 650 millions d’euros. Le patrimoine géré par client est passé de 200.000 euros à 600.000 euros en l’espace de huit ans, a souligné Stefan Schwab, ajoutant que cela reflétait la stratégie de la banque de se concentrer sur des mandats plus importants. DZ Privatbank espère franchir la barre des 20 milliards d’euros d’ici deux ans.
Le gestionnaire d’actifs allemand Greiff Capital Management, basé à Fribourg, a annoncé, le 15 octobre, la nomination de Marc Schnieder en tant que gérant de portefeuille senior. L’intéressé, qui a officiellement pris ses fonctions le 1er octobre 2018, sera responsable de plusieurs mandats, y compris un mandat d’allocation prévu pour novembre.Marc Schnieder, qui compte plus de 10 ans d’expérience en tant que gérant de portefeuille, a officié dernièrement chez W&W Asset Management en Allemagne. Avant cela, il a été responsable des clients très fortunés (« high net worth) au sein d’une société de gestion d’actifs basée à Stuttgart, après avoir occupé des postes à responsabilités chez DZ Bank.
La banque privée allemande Merck Finck vient de recruter deux banquiers privés senior : Heiko Spitz et Andreas Schumacher qui seront basés à Cologne. Heiko Spitz prendra ses fonctions le 1er janvier prochain tandis que Andreas Schumacher entrera en fonction le 1er avril 2019. Tous deux seront rattachés à Frank Hoppe, le patron de l’implantation de Cologne.Heiko Spitz travaillait précédemment chez Bankhaus Sal. Oppenheim où il sera resté pendant dix-huit ans et où il était dernièrement conseiller senior pour la clientèle fortunée. Andreas Schumacher exerçait ses talents chez Commerzbank à Cologne en qualité de conseiller clientèle senior dans la division gestion de fortune.
Union Investment a annoncé ce 16 octobre le lancement, dans le courant du premier trimestre 2019, d’un fonds d’infrastructures international à destination des investisseurs institutionnels. Avec ce nouveau fonds, élaboré en coopération avec Mercer Private Markets, Union Investment entend proposer une stratégie internationale diversifiée dégageant des rendements élevés, souligne un communiqué.Le fonds investira en priorité en Europe de l’Ouest et en Amérique du Nord, dans les secteurs entre autres de l'énergie, de la communication, du traitement des déchets ou encore des transports.
Georg Kayser a rejoint l'équipe de distribution institutionnelle de Deka Bank le 1er octobre dernier. Plus précisément chargé de la distribution des ETF, il est rattaché à Matthias Kowallik, responsable de la clientèle institutionnelle des caisses d'épargne et des établissements financiers de Deka Bank. Avant de rejoindre Deka Bank, l’intéressé a travaillé pendant une douzaine d’années chez Get Capital, une société de gestion indépendante dédiée à la clientèle institutionnelle, basée à Mönchengladbach. Il était depuis novembre 2014 responsable de la gestion de portefeuille.
La société de gestion indépendante Sunny Asset Management (Sunny AM) a annoncé, ce 16 octobre, trois nouvelles arrivées. Outre Kévin Gameiro, dont la nomination en qualité de gérant-analyste « high yield » avait été dévoilée en juillet (lire NewsManagers du 25 juillet 2018), le gestionnaire d’actifs a recruté Etienne de Marsac au poste nouvellement créé de responsable du pôle « gestion absolute return » et Johann Renoult en tant que contrôleur interne. Dans le cadre de ses fonctions, Etienne de Marsac aura pour mission le lancement d’un nouvelle offre « absolute return ». Il apportera également « des expertises complémentaires en gestion du change et des dérivés », indique Sunny AM dans un communiqué. L’intéressé, qui compte 20 ans d’expérience dans la gestion de taux et global macro, rejoint Sunny AM après cinq années passées au Luxembourg, d’abord comme responsable taux d’un portefeuille global macro (2 milliards d’euros) au sein d’Ikano Group (family office du groupe Ikea), puis en tant que responsable du trading « book réglementaire » de la Banue Européenne d’Investissement (BEI). Auparavant, il avait évolué au sein d’Edmond de Rothschild AM en qualité de responsable du pôle dette souveraine (2,5 milliards d’euros sous gestion) et gérant du fonds « Bond Allocation ». Il est également passé chez Natixis AM, devenu Ostrum AM, et OFI AM. Pour sa part, Johann Renoult aura en charge les contrôles de second niveau touchant la gestion de l’actif des OPCVM, la rédaction et l’optimisation des procédures et collaborera aux contrôles de conformité. Comptant plus de 10 ans d’expérience dans le secteur de la banque et de la finance, l’intéressé a occupé successivement depuis 2005 des postes de « front-office » (assistant en gestion de patrimoine au Crédit du Nord, conseiller de clientèle Bourse chez Boursorama) et de « middle office » (gestionnaire middle office titres chez Boursorama, gestionnaire middle office derivatives & commodities chez OTCex). Enfin, Kévin Gameiro aura la charge, aux côtés de Jacques Cadenat, de la gestion et de l’analyse crédit pour les fonds Sunny Euro Strategic et Sunny Euro Strategic Plus, ainsi que pour les mandats dédiés obligataires. Comptant près de 10 ans d’expérience sur le marché du crédit, Il a démarré sa carrière comme analyste « distressed » chez Delta AM. Il a ensuite rejoint Pro BTP Finance pour prendre la responsabilité de l’analyse « high yield ».
Olivier Bourdelas, président d’Inocap Gestion, a profité d’une présentation à la presse de son nouveau FCPI QI 2018, pour faire un point sur l’activité de la société de gestion parisienne et fixer le cap pour les années à venir."Nous gérons actuellement près de 600 millions d’euros d’encours, et restons relativement stable malgré des performances décevantes de nos fonds depuis le début de l’année, a-t-il rappelé. Notre objectif est d’atteindre le milliard d’euros d’encours d’ici 3 à 5 ans afin d’avoir une taille critique nous permettant de rester à la table des sociétés de gestion qui comptent auprès des assureurs».Pour se faire, la société ne prévoit pas de croissance externe et veut continuer à mettre en avant sa gestion collective, mais également sa gestion privée, qui devrait prendre une place de plus en plus importante dans les années à venir. «Dans un environnement assez instable, la temporalité longue offerte par la gestion privée est un véritable gage de stabilité» a insisté Olivier Bourdelas précisant que cette activité représentait actuellement 150 millions d’euros d’encours et monopolisait une équipe de 5 personnes qui pourrait être amenée à s’agrandir prochainement.Côté recrutement justement, Inocap Gestion a également annoncé l’arrivée de Geoffroy Perreira, en qualité d’analyste gérant, notamment pour co-gérer le fonds Quadrige Rendement France Midcaps. Membre de la SFAF et titulaire du CIIA, il a 12 ans d’expérience en analyse actions sell-side. Il a travaillé chez H. et Associés, puis Gilbert Dupont. Enfin, la société a donc annoncé le lancement de son nouveau FCPI QI 2018. Le fonds a pour objectif de financer des PME françaises, innovantes et majoritairement cotées. Dans la lignée des millésimes précédents, ce FCPI s’affranchit de toute contrainte sectorielle. Il est ouvert à la souscription jusqu’au 28 décembre 2018 avec un objectif de collecte fixé à «une dizaine de millions d’euros» quand son prédécesseur en avait collecté 16 millions, mais avant la suppression de l’ISF.À aujourd’hui, la société gère environ 100 millions d’euros en private equity, son activité historique. Une activité sur laquelle elle met notamment en avant sa capacité de remboursement avec un bilan de 13 fonds liquidés, 8 fonds IR et 5 fonds ISF, en 11 ans.
Primonial REIM a annoncé ce 16 octobre la nomination de Laetitia Trèves en qualité de directrice des investissements immobiliers. Membre du comité de direction, Laetitia Trèves supervisera l’ensemble des classes d’actifs : bureau, santé, commerce, résidentiel. Elle est directement rattachée à Grégory Frapet, président du directoire de Primonial REIM.Agée de 35 ans, Laetitia Trèves est diplômée de l’ESSEC Business School, spécialité Finance. Elle commence sa carrière dans l’immobilier en 2008 comme analyste chez Catella Property Group, un des principaux conseils en transactions du marché immobilier européen basé dans 14 pays. En 2012, elle rejoint Primonial REIM en qualité de responsable investissements bureaux. Au bout de deux ans, elle se voit attribuer le Prix Immoweek des « Jeunes pros » aux Pierres d’Or 2014. En six ans, plus de 7 milliards d’euros ont été investis en immobilier du bureau pour le compte de différents fonds retail et institutionnels de Primonial REIM. Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, Laetitia continuera à être le responsable opérationnel référent pour l’immobilier du bureau. A fin juin 2018, les encours sous gestion de Primonial REIM s'élevaient à 15,2 milliards d’euros.
La société de gestion indépendante Capzanine, spécialisée dans l’investissement privé, a annoncé, hier deux recrutements et une promotion au sein de ses équipes. De fait, à compter du 1er octobre, Olivier Elmalek a rejoint la société en tant qu’associé de Capzanine Situations Spéciales. Quelques mois plus tôt, à savoir le 18 juin, Célinet Gainet a intégré les effectifs au poste de directeur juridique. Enfin, à compter du 1er septembre 2018, Bruno Bonnin a été promu au poste de directeur associé.Olivier Elmalek a débuté son parcours professionnel en 1997 au sein des départements « Restructuration d’entreprises » des cabinets Deloitte puis PwC. En 2002, il assure, en qualité de directeur financier, le redéploiement du groupe Spatz, spécialisé dans la fabrication de lingerie féminine. En 2006, il fonde le département « Restructuration d’entreprises » du cabinet de conseil financier Accuracy. En 2007, il co-fonde le fonds d’investissement Vermeer Capital, spécialisé dans le redressement d’entreprises sous performantes. Depuis 2010, il a repris et redressé avec succès deux sociétés sous-performantes (BTP et retail) au sein desquelles il est respectivement administrateur et président.Pour sa part, Céline Gainet est avocate aux Barreaux de Paris et de Californie. Diplômée de UCLA Law School et de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne, elle a exercé pendant 10 ans au sein de cabinets américains de premier plan dont Skadden, Arps, Slate, Meagher & Flom LLP et Paul, Hastings, Janofsky & Walker LLP où elle s’est spécialisée sur les problématiques de M&A et de corporate governance pour les entreprises internationales cotées et non cotées. Enfin, Bruno Bonnin a débuté son parcours professionnel en 2006 en tant qu’ingénieur dans l’industrie automobile. Il devient ensuite analyste au sein de Perfectis Private Equity puis rejoint Capzanine en 2009 en tant que chargé d’affaires.
La société de capital-investissement Activa Capital poursuit sa stratégie de développement avec la nomination d’Elliot Thiébin, 28 ans, au poste de chargé d’affaires. Avant de rejoindre Activa Capital, Elliot Thiébin a travaillé pendant plus de trois ans chez Lincoln International comme analyste puis comme Associate.Activa Capital gère actuellement plus de 500 millions d’euros pour le compte d’investisseurs institutionnels en investissant dans des PME et ETI françaises jugées à fort potentiel de croissance ayant une valeur d’entreprise comprise entre 20 et 100 millions d’euros.
La société d’investissement française indépendante Quadrille Capital, présente à Paris et San Francisco, a annoncé ce 16 octobre un premier closing à plus de 200 millions d’euros pour son fonds Quadrille Technologies IV, qui vise une taille de 300 millions d’euros. Les investisseurs historiques, répartis entre grands institutionnels et family offices européens, représentent 90 % de ce premier closing.Ce nouveau fonds, dont l’investissement moyen est compris entre 8 et 12 millions d’euros, poursuit la stratégie développée par ses prédécesseurs : prendre des participations en direct dans des sociétés (2/3 des encours), ainsi que des participations sélectionnées dans les portefeuilles d’autres fonds (1/3 des encours). Depuis sa prise d’indépendance du groupe Quilvest fin 2012, la société d’investissement a sextuplé ses fonds sous gestion en cinq ans et gère actuellement plus de 800 millions d’euros. L’équipe, récemment consolidée par trois recrutements dont Edward Colby, partner à San Francisco, procède à plusieurs autres embauches pour atteindre 15 personnes.
Primonial a annoncé ce 16 octobre le lancement de son nouveau service Kitchen Concept en collaboration avec le spécialiste des technologies réseau Cisco. Kitchen Concept permet aux clients d’accéder directement à tous les savoir-faire de Primonial en entrant virtuellement dans « les cuisines » de Primonial. Le programme Kitchen Concept comprend notamment des réunions de présentation de stratégie patrimoniale personnalisée et des solutions associées, des points marchés, des proposition d’allocations de portefeuilles, des rendez-vous découverte pour les situations complexes, ainsi que des rencontres interprofessionnelles rassemblant les différents conseils du client.L’accès au nouveau service est proposé aux conseillers en gestion de patrimoine, qu’ils soient Primonial Gestion Privée ou partenaires du groupe.Les encours gérés ou conseillés par Primonial s’inscrivaient à 23,44 milliards d’euros à fin 2017.
La satisfaction clients est un moteur essentiel de la performance extra-financière de l’entreprise, montre Trusteam Finance dans son nouveau libre blanc présenté mardi.Ce constat n’est pas le fruit du hasard. « Depuis quelques années, les attentes du public vis-à-vis de la responsabilité sociale et environnementale des entreprises (RSE) se sont considérablement accrues. En tant que partie prenante essentielle des entreprises, les clients sont en quête de sens, de valeur, de cohérence. Ils placent désormais leur confiance dans les entreprises qui leur semblent les plus à l’écoute de ces nouvelles attentes, qu’il s’agisse des préoccupations liées à la protection de l’environnement, à la traçabilité des produits, au respect des droits humains… », peut-on lire dans le document de 85 pages. « Les consommateurs sont devenus de vrais consom’acteurs. Quand ils sont déçus, ils agissent et n’achètent plus. Ce sont eux les patrons », analyse Claire Berthier, gérante au sein de Trusteam et auteur du livre blanc. « La satisfaction devient donc un facteur clé de la performance globale de l’entreprise. Elle est le lien entre performance financière et extra-financière », constate Claire Berthier.Trusteam Finance a bâti il y a dix ans un processus d’investissement qui se base sur cette satisfaction clients. Ses quatre fonds, deux actions et deux mixtes à dominante taux, sont gérés de cette manière. Ils ont tous obtenu le label ISR.
Une alliance franco-allemande. DWS Group et Tikehau Capital ont annoncé ce 16 octobre la conclusion d’une alliance stratégique visant à accroître leur coopération dans le sillage de la participation de Tikehau à l’introduction en Bourse de la filiale de gestion d’actifs de Deusche Bank en mars 2018. Par le biais de cet accord, les deux sociétés de gestion souhaitent identifier et développer différentes opportunités de développement. Les deux sociétés mettent en œuvre leur alliance immédiatement et sans délai, souligne un communiqué.« Il s’agit d’une alliance importante complètement en ligne avec notre ambition de renforcer notre présence dans la classe d’actif alternative, un secteur où nous observons un intérêt croissant de nos clients », déclare Nicolas Moreau, CEO et président du comité exécutif de DWS Group. « Avec cette alliance stratégique, nous créons un cadre qui nous permettra de dégager une importante valeur ajoutée à partir de nos expertises respectives », commente pour sa part Antoine Flamarion, cofondateur de Tikehau Capital. Cela montre l’importance de notre participation à l’introduction en Bourse de DWS. Nous travaillons en étroite collaboration à la mise en œuvre de nos stratégies de croissance respectives et à des initiatives complémentaires ». DWS et Tikehau Capital ont notamment l’intention de lancer un produit commun, courant 2019, exploitant les expertises des deux sociétés dans la gestion des actifs alternatifs. Elles envisagent également de réaliser des investissements croisés dans certains de leurs fonds respectifs. DWS prévoit ainsi de participer à l’expertise de Tikehau dans la dette financière subordonnée tandis que Tikehau pourrait participer à l’expertise de DWS dans l’investissement durable et d’impact. DWS pourrait aussi investir dans une nouvelle initiative de Tikehau Capital dans les situations spéciales et envisage des investissements dans d’autres fonds de Tikehau. Il est aussi question d’un renforcement des liens et des discussions dans le private equity et les infrastructures non cotées. DWS et Tikehau Capital entendent mettre en commun leur expertise avec des impacts bénéficiaires significatifs sur l’origination et les opportunités de co-investissement, notamment dans l’investissement durable et d’impact. L’expertise de Tikehau sur les prêts sera introduite auprès de la clientèle allemande de DWS. Les deux sociétés se proposent également d’identifier les fonds qu’ils pourraient distribuer dans leurs réseaux respectifs.
Ariane de Rothschild, présidente du comité exécutif du groupe Edmond de Rothschild, explique dans un entretien au Financial Times pourquoi elle veut secouer la banque privée. Le changement le plus visible depuis son arrivée a été la fin du litige avec Rothschild & Co sur l’utilisation de leur marque. Mais elle a aussi œuvré en arrière-plan pour la réorganisation de la banque, la promotion des femmes à des postes clés et la réduction du développement international pour se concentrer sur les activités principales. Elle a aboli les frontières entre les différentes activités, qui incluent la banque, les vignobles, les hôtels, l’immobilier, les fondations et les compétions de bateaux. « Ce que j’essaie de bâtir est une banque qui n’est pas uniquement une banque. Je ne pense pas que les clients de demain sont intéressés par une simple banque », affirme-t-elle. Elle indique aussi avoir effectué un gros travail sur les valeurs et la culture de l’entreprise.
Le gestionnaire d’actifs espagnol Trea Asset Management (Trea AM) vient d’élargir sa gamme de produits en enregistrant auprès du régulateur local, la CNMV, le fonds Trea Balanced, rapporte le site spécialisé Funds People. Il s’agit d’un véhicule mixte axé principalement sur les obligations européennes dont l’indice de référence est composé à 70% par la rentabilité de l’indice obligataire allemand à trois ans et à 30% par le Stoxx 600. Ce nouveau fonds a possibilité d’investir jusqu’à 30% de son encours sur des actions, principalement de sociétés européennes. Le solde peut être investi dans des obligations publiques ou privées, y compris des dépôts et des instruments monétaires. Les émetteurs proviennent principalement des pays de l’OCDE avec une duration moyenne inférieure à 5 ans.
La Sicav luxembourgeoise Indépendance et Expansion, gérée par la société de gestion Stanwahr, a été enregistrée à la commercialisation en Espagne début octobre, a appris NewsManagers.Deux compartiments actions de petite et moyenne capitalisation s’appuyant sur une gestion value et qualité composent la Sicav : France Small, qui a été rouvert aux souscriptions début septembre, et Europe Small. La Sicav Indépendance et Expansion est gérée par William Higgons, président de Stanwahr ainsi qu’Audrey Bacrot, Arthur Marle et Victor Higgons, tous trois gérants analystes.Stanwahr est détenue par la société de droit français Evalfi, appartenant à la famille Higgons.
Après l’Europe francophone, Trusteam Finance s’attaque à l’Italie. La société de gestion française y a fait agréer ses quatre fonds pour la clientèle institutionnelle, a appris NewsManagers. Elle a également recruté Stefano Franchi, ancien analyste quantitatif de la Société Générale, pour développer la commercialisation de ses fonds sur ce marché.La société de gestion spécialisée sur la satisfaction clients est également sur le point de signer en Italie un accord avec un distributeur, pour proposer ses fonds à une clientèle de particuliers.Trusteam gère au 28 septembre un encours de 1,2 milliard d’euros et a collecté depuis le début de l’année une trentaine de millions.
Quaestio vient d’annoncer un nouveau closing pour son fonds Quaestio Private Markets Funds – European Private Debt, rapporte Bluerating. Le fonds a atteint 623 millions d’euros. Il reste encore ouvert. Quaestio Private Markets Funds – European Private Debt est une Sicav-Sif de droit luxembourgeois, réservée aux investisseurs institutionnels, qui investit dans la dette privée en multigestion.
Le gestionnaire d’actifs canadien Fiera Capital a annoncé, ce 16 octobre, la nomination avec effet immédiat de Kanesh Lakhani en qualité de directeur général de sa division européenne. Basé à Londres, l’intéressé sera en charge de l’élaboration et de la mise en œuvre de la stratégie de la société, de ses nouvelles initiatives, des recrutements ainsi que du développement de l’activité et des ventes en Europe. Kanesh Lakhani remplace Jayne Sutcliffe, ancienne directrice générale de la division européenne de Fiera Capital.Avant de rejoindre la société de gestion canadienne, Kanesh Lakhani était « managing director » en charge de la distribution pour la région EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique) et l’Asie chez First State Investments, poste qu’il a occupé pendant plus de sept ans. Avant cela, il a officié pendant près de 14 ans chez State Street Global Advisors où ses dernières fonctions ont été celles de « senior managing director » et responsable de l’activité pour le Royaume-Uni et le Moyen-Orient. Au cours de sa carrière, il a également occupé des postes à responsabilité chez Barclays Global Investors et Russell.
Le gestionnaire d’actifs néerlandais Kempen Capital Management (Kempen) vient de renforcer son équipe basée au Royaume-Uni avec deux recrutements à des postes nouvellement créés, rapporte le site Investment Europe. Alastair Greenless a ainsi été nommé stratégiste en investissement senior tandis que Craig Stevenson arrive en qualité de directeur des relations avec les consultants. Tous deux ont rejoint Kempen au début du mois d’octobre, selon leur profil LinkedIn.Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, Craig Stevenson se concentrera sur la présence de Kempen auprès des investisseurs institutionnels outre-Manche, étant en charge de développer la distribution des stratégies de gestion fiduciaire et d’investissement discrétionnaire via les consultants en investissement. L’intéressé, qui compte 20 ans d’expérience, était précédemment responsable des institutionnels et des relations avec les consultants chez Old Mutual Global Investors.Pour sa part, Alastair Greenless travaillera étroitement avec institutionnels qui sont clients de solutions fiduciaires de Kempen au Royaume-Uni. Avant de rejoindre Kempen, il était consultant en investissement senior chez Willis Towers Watson.
Jupiter a lancé ce 16 octobre le fonds Jupiter US Equity Long Short, un compartiment de la sicav Jupiter Global Fund. Géré par Darren Starr, gérant de hedge funds qui a rejoint en avril dernier l’activité dédiée aux stratégies alternatives liquides en pleine croissance de Jupiter, le fonds cherchera à générer un rendement absolu sur une période glissante de trois ans, indépendamment des conditions de marché.Le fonds Jupiter US Equity Long Short constituera un portefeuille concentré de 40 à 60 actions d’entreprises basées ou exerçant la plupart de leurs activités aux États-Unis. Le fonds détiendra des positions longues et des positions courtes, offrant la possibilité de se protéger contre les périodes baissières des marchés, tout en cherchant à réduire la corrélation avec la performance globale des marchés et à limiter la volatilité mensuelle des rendements du portefeuille. L’exposition nette du fonds aux actions sera normalement d’environ 25% de l’actif net, tandis que l’exposition brute sur les actions devrait avoisiner les 200%.Darren Starr, qui a la double nationalité américaine et britannique, dispose de plus de 10 ans d’expérience dans la gestion de portefeuilles actions US long-short chez UBS, SAC Global Investors et Caxton. Darren est basé à Londres.
Tellworth Investments, une boutique de gestion appartenant au groupe multi-boutique anglais BennBridge, va lancer le fonds LF Tellworth UK Smaller Companies, qui sera géré par Paul Marriage et John Warren.Le lancement du fonds, qui se présente sous la forme d’un véhicule OEIC (fonds britannique) aura lieu en novembre et s’appuie sur la stratégie d’investissement développée par les deux gérants à Cazenove Capital et Schroders. Il investira dans les entreprises britanniques cotées dont la capitalisation boursière varie entre 50 millions et 2 milliards de livres sterling. Le portefeuille sera constitué de 40 à 60 positions et appliquera un processus de sélection bottom-up. Avant de fonder Tellworth Investments, Paul Marriage et John Warren ont géré le fonds Schroder UK Dynamic Smaller Companies. Tellworth Investments gère également une stratégie de performance absolue sur le marché britannique dont les encours avoisinent les 500 millions de livres sterling.
Crux Asset Management (Crux AM), la société fondée en 2014 par Richard Pease, vient de nommer Lord Howard of Penrith président. L’intéressé était précédemment administrateur indépendant senior de Schroders, après avoir été administrateur non exécutif depuis 2008. Il a aussi été directeur des investissements de Beazley entre 2013 et 2015. Il était président de Tarchon Capital Management et a passé plusieurs années en tant qu’adjoint du président de Lehman Brothers en Europe jusqu’en 1997. Il a aussi été associé en charge de l’obligataire international chez Phillips & Drew. Lord Howard of Penrith succède à Charles Ferguson, qui devient administrateur non exécutif de Crux AM.
Le gestionnaire d’actifs britannique Schroders a annoncé, hier, avoir pris une participation minoritaire dans Qwil Messenger, la première start-up fintech à avoir rejoint son programme international de collaboration avec des start-ups technologiques, baptisé Cobalt. Qwil Messenger est une plate-forme de messagerie sécurisée qui permet aux entreprises et à leurs clients de communiqué directement via une application. La start-up avait rejoint le programme Cobalt en mai dernier. « Cet investissement formalise la relation de Schrodiers avec Qwil et souligne l’engagement du groupe à fournir des solutions innovantes de gestion d’actifs et de fortune à ses clients », explique la société de gestion dans un communiqué. De fait, le programme Cobalt a été lancé pour permettre à des start-ups dont les solutions sont tournées vers les secteurs financiers de collaborer avec Schroders pour soutenir leur développement et aider à relever les défis actuels du secteur.
Troisième trimestre en demi-teinte pour les activités de gestion de Morgan Stanley. Le pôle « Investment Management » de la banque américaine a en effet subi une décollecte nette de 6,8 milliards de dollars, après une collecte nette de 5 milliards de dollars au trimestre précédent. A l’issue des neuf premiers mois de l’exercice 2018, la décollecte nette s’élève ainsi à 19,7 milliards de dollars.Dans le détail, au cours du troisième trimestre, Morgan Stanley Investment Management (Morgan Stanley IM) a enregistré une collecte nette de 3 milliards de dollars sur les produits de long terme. A l’inverse, ce pôle a enregistré 9,8 milliards de dollars de sorties nettes sur les produits de liquidités.Dans ce contexte, ses actifs sous gestion ou sous administration s’établissent à 471 milliards de dollars à fin septembre 2018, en baisse de 1% par rapport à fin juin 2018 mais en hausse de 5% par rapport à fin septembre 2017.Les revenus nets du pôle « Investment Management » ressortent à 653 millions de dollars à fin septembre 2018, en repli de 5% par rapport à fin juin 2018 et en baisse de 3% sur un an. Son bénéfice net s’établit à 80 millions de d’euros, en recul de 23% d’un trimestre sur l’autre et en chute de 30% sur un an.A l’issue des neuf premiers mois de l’exercice 2018, ses revenus nets atteignent 2,06 milliards de dollars, en progression de 6% par rapport à la même période de 2017. Son bénéfice net, quant à lui, s’élève à 311 millions de dollars, en progression de 11% sur un an.Le pôle « Wealth Management » a connu une trajectoire bien différente. A l’issue du troisième trimestre 2018, ses revenus nets s’établissent à 4,4 milliards de dollars, en hausse de 2% par rapport à fin juin 2018 et en progression de 4% sur un an. Son bénéfice net trimestriel atteint 913 millions de dollars, en 4% par rapport au deuxième trimestre 2018 et en progression de 31% par rapport au troisième trimestre 2017.Sur neuf mois, les revenus nets de cette activité s’inscrivent à 13,1 milliards de dollars, en croissance de 5% sur un an. Son bénéfice net atteint 2,7 milliards de dollars, en progression de 34% par rapport à la même période de 2017.
La gestion d’actifs de Goldman Sachs poursuit sa marche en avant. Au cours du troisième trimestre 2018, le pôle « Investment Management » de la banque américaine a en effet réalisé une collecte nette de 21 milliards de dollars, après 18 milliards de dollars au trimestre précédent. Dans le détail, les produits de long terme ont enregistré 13 milliards de dollars de souscriptions nettes tandis que les produits de liquidité ont capté 8 milliards de dollars de flux nets entrants.Dans un tel contexte, les actifs sous supervision de Goldman Sachs Investment Management (Goldman Sachs IM) s’établissent à 1.550 milliards de dollars, en hausse de 2% d’un trimestre sur l’autre et en progression de 6% par rapport au troisième trimestre 2017. Outre l’effet collecte nette, Goldman Sachs IM a pu compter sur un effet de marché positif à hauteur de 16 milliards de dollars, a précisé la banque américaine dans un communiqué.A l’issue du troisième trimestre 2018, Goldman Sachs IM a dégagé 1,7 milliard de dollars de revenus nets, en recul de 8% par rapport à fin juin 2018 mais en hausse de 12% sur un an. A l’issue des neuf premiers mois de l’exercice 2018, les revenus nets s’élèvent au niveau record de 5,32 milliards d’euros, en croissance de 17% sur un an.
BlackRock a accusé des sorties nettes de 3,1 milliards de dollars au troisième trimestre 2018, selon ses résultats trimestriels publiés mardi. Cette décollecte est principalement liée à des sorties d’investisseurs institutionnels, qui se sont élevées à 24,8 milliards de dollars. En termes de classes d’actifs, les rachats ont surtout concerné les stratégies actions, avec des dégagements de 17,3 milliards de dollars, et la gestion monétaire (-14,6 milliards d’euros). iShares continue en revanche de collecter : l’activité ETF de BlackRock a enregistré des souscriptions nettes de 33,7 milliards de dollars sur le trimestre.A fin septembre, les encours de BlackRock s’élèvent à 6.400 milliards de dollars, en hausse de 8 % sur un an. Cela inclut 28 milliards d’encours nets liés aux transactions stratégiques.